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     La mémoire de ces murs...

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    MessageSujet: La mémoire de ces murs... La mémoire de ces murs... EmptyJeu 16 Fév - 18:10

    | Québec, 16 février 2012. Lentement, la caméra progresse dans l'humidité. Des restes de neige subsistent à un coin ou l'autre de la rue, le froid se lit sur les visages. L'ambiance est joyeuse. Dans les grands axes, les gens font du shopping, sont heureux. Ils apprécient chaques petites secondes... Chaques perles... Chaques instants. Sans en gâcher un. Mais lorsque l'on s'enfonce dans de sombre ruelle, que l'on suit la lueur des bougies, les odeurs de mort, les rats qui marchent vers les abysses. Vers le bas fond de la société. De ce monde. Là ou il n'y a plus aucunes vies humaines. Là ou le mot vie n'est qu'une légende. La caméra, avec un interviewer s'approchent d'un vieux batiment, de style gothique. Les vitres sont brisées, le batiment est en ruine. Brulé. Sur les murs, on peut encore sentir le suitement du souffre. En s'arrêtant devant le batiment, l'interviewer cherche une voie pour entrer dans le batiment en ruine. Il avait été prévenu, l'individu qu'il allait rencontrer était... étrange. Mais alors qu'il allait entrer par une brèche dans le mur, une voix se fait entendre. |

    The Crow : On n'entre pas là. Aucuns humains n'est prêt à subir ce que ces murs ont à dire. La mémoire voyage. Elle ne brûle pas. Les ames sont frivolles. Elles passent d'un endroit à l'autre. Elles racontent leurs histoires. Leurs vies. Et ces murs, oh, croyez moi -il rit d'un rire nerveux- n'ont pas de jolis contes à vous raconter. Plutôt le contraire, plutôt des histoires qui vous effraieront. Des histoires inhumaines. Pas comme des échos lointains. Non, plutôt des cris. Douleureux. Des cris d'agonies, des victimes enfermées par cette fin si tragique. Pas de Happy Ending dans ces ruelles, croyez moi. Personne n'a survécu, ici. C'était un beau soir de Noel. Mais ça ne vous interesse certainement pas.

    | Intrigués, mais passionnés par le personnage, le caméraman et son collègue aquièssent lentement.Suspendus dans le temps, attendant la suite.The Crow se tient droit, devant eux. Son manteau en cuir accueille l'eau de pluie qui ruiselle, tombant abondamment sur la ville. Son visage est perturbant. Stressant. Oppressant. Il exprime la tristesse, en restant neutre. Il rejette la joie en l'attirant à lui. On n'a envie de l'écouter, envie de lui faire confiance. Son ame est triste, sa voix remplie de nostalgie. |

    The Crow : Des gens sont morts ici. Pendant que d'autres riaient, appréciant le spectacle des corps noircirs, fondant par la chaleur. Appréciant la cacophonie, le mélange des hurlements des victimes. De l'affollement des passants. Des sirènes des pompiers, des ambulances. Ils n'ont jamais été arretés. Ils sont parti, ils ont recommencés. Ils sont peut être là. Une légende dit qu'ils ne sont jamais parti d'ici, tellement fiers du massacre. Mais peu savent de gens les connaissent. Tout le monde dit "ils". Pas des personnes. Pas des animaux. Des entités. Les murs ont le poids d'un lourd passé à porter. Et ils tombent un peu plus chaques jours. Briques par briques, ils s'arrachent. La mémoire doit s'en aller. C'est trop. Beaucoup trop lourd à porter. L'étau se resserre, les abysses s'ouvrent. Le ténèbre. La noirceur de l'homme le rattrappe. Consummé par son envie d'argent, par son manque même d'intêret envers l'humain. L'homme est devenu une entité. Pas une personne. Pas un animal. Une entité.

    | Silence. La pluie cesse, même si son ruissellement reste perceptible. Le maquillage de The Crow commence à fondre doucement, coulant sur les joues du Crow. Il se touche le visage, et lentement, frotte ses doigts l'un sur l'autre, analysant le maquillage humide. |

    The Crow : J'ai voulu suivre la même voie que les autres, me fondre dans le moule, ne pas être un cas à part. Mais je n'y suis pas arrivé. Le poids des mensonges est trop lourd à porter pour ma conscience. J'ai trouvé dans la lutte un moyen d'exorcicer mes peurs. Mes doutes. Ma haine envers ce que l'homme est devenu. Je donnerais la main à qui en a besoin. Je donnerais ma veste à celui qui à froid, ma maison à celui qui a besoin d'un toit, de la nourriture a celui qui a faim. Mais je ne donnerais pas d'argent à celui qui en est avide. Cette société ne tourne pas rond, ce monde est il fou? Dites moi?! Pourquoi ignorer le mal de ce monde? Ma conscience n'est pas prête à laisser ce monde tourner fou. Ils ne vaincront pas. Ils sont faibles. La faille est devant nos yeux. Encore faut-il en prendre conscience. Je ne suis pas fou. Juste conscient. Conscient qu'un jour, les murs seront rouges de sang, les rues pleines de cadavres. La mémoire de ces murs sera souillée. Et Dieu sait qu'elle doit reposer en paix. Et partir. Loin.

    | The Crow enfonce ses mains dans ses poches et tourne le dos aux deux autres hommes. Avant même qu'ils n'aient le temps de le chercher, il a disparu. Ces rues semblent être comme un terrain de jeu pour lui, il connait tout les échappatoires. Perplexe, ils n'entreprennent pas de s'aventurer plus loin, préférant regagner la civilisation dont le bruit est audible dans les rues les plus éloignés et désertes. |
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    MessageSujet: Re: La mémoire de ces murs... La mémoire de ces murs... EmptyLun 27 Fév - 14:56

    The Crow : Ils ont voulu que je le fasse. Ils ont dit que je devais, que c'était important pour ma carrière. J'étais dubitatif, je me fous de ce qui est bon pour ma carrière si c'est au détriment de quelqu'un que je respecte. Je n'ai pas pu prendre la parole avant, Methodcobra. Parce que tout le monde me disait que j'avais tord, que je devais sortir des dossiers sur toi et ton passé. Mais tu veux que je te dise tout ce que j'ai envie de dire sur toi? Tu m'inspires le respect. Ta longévité, ta carrière, ta présence sur tous les fronts. C'est un honneur pour moi de débuter à l'international face à toi. Un honneur et une fierté. Que je gagne ou que je perde ce match, je sais que j'aurais appris quelque chose. En face de moi, un vétéran du ring, à la technique affutée, aux multiples victoires et titres. Je vais apprendre beaucoup, et je sais que cette partie ne sera qu'une partie de respect. J'ai rarement vu ça dans cette industrie, un mec qui complimentait un autre, mais j'avais pas envie de rentrer dans le jeu habituel, pas envie de critiquer quelqu'un comme toi. Notre rencontre me sera bénéfique.

    | La caméra était axée sur le visage du Crow depuis le début de son monologue, mais cette fois, elle s'éloigne, permettant de voir l'environnement autour de lui. Il se trouve dans une sorte de grotte, seul. Son maquillage est frais, et à quelques mètres dans ce sinistre décors, on peut y voir un mirroir. |

    The Crow : Mais ne croit pas que je suis mou, Method. Je vais t'affronter et faire de mon mieux pour gagner cette rencontre. Je me suis entrainé toutes la semaine, d'ailleurs j'ai pas pu apparaitre avant, décevant les fans et j'en suis désolé. J'ai du mal à entrer dans la machine, dans le business. J'ai un agent, la fédération m'envoit des avocats, on me demande des interviews, et tout ce que je veux c'est extérioriser ce que je ressens. A l'intérieur, ça brûle, je ne tiendrais plus longtemp. pas avec les mensonges de ce monde, de cette société. C'en est assez, je dois redevenir moi même, mais les gens... me répugnent pour la plupart. Les gens en costumes, les gens qui te demandent des signatures en bas de contrats en petits caractères. Ceux là même qui appellent les fans produits, vouant un culte aux produits qu'ils vendent. J'ai du mal à avancer là dedans. Mais je dois faire passer un message, je n'ai pas le choix. Je crois toujours en l'humain malgré ses fautes. La mémoire n'oublie pas, mais elle est nécessaire pour que le futur soit beau. Je suis la mémoire.

    | The Crow se recule dans l'ombre derrière lui, disparaissant du champ de la caméra, comme s'il n'avait plus envie de parler, telle une ombre part parfois sans que l'on sache pourquoi. |
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    MessageSujet: Re: La mémoire de ces murs... La mémoire de ces murs... EmptySam 3 Mar - 15:55

    Blog de The Crow, le 3 mars 2012.

    On doit courrir. Sans se demander pourquoi, courrir. Sans regarder les alentours, courrir. Ne regardes pas où tu mets les pieds, si tu tombes, c'est que ça devait arriver. C'est qu'ils l'avaient décidés. Depuis le début. J'ai mis longtemp avant d'accepter que je n'étais qu'une partie. Une partie d'un échequier géant sur lequel quelques privilegiés jouent. Economie, guerre, gouvernements, multinationales. Ils sont tous liés. Ce n'est pas une conviction, c'est un fait. J'aurais d'ailleurs préférés que ça soit le fruit de mon imagination, que je sois fou, parano. Mais ça ne l'était pas. Toutes ces vérités ont commencés à me rendre fou il y a quelques années. Elles ont contribuées à faire de moi celui que vous voyez maintenant, un cas à part. Un dingue. Je ne sais pas moi même qui je suis -encore moins ce que je ne suis pas-.

    La nuit effraye certains, il faut l'avouer. Un manque de lumière, de clartée diront certains. Pour moi elle est rassurante. C'est le seul moment où le monde ralenti. En marchant dans les rues, vous êtes presques seuls. Quelques gens de passages èrent eux aussi la nuit, mais rares sont ceux qui s'y aventure quotidiennement. Elle est mère de tous les mystères, n'est-ce pas ? J'ai peur du jour. Depuis que j'ai ouvert les yeux sur notre société, j'ai découvert que la nuit était plus calme que le jour. Les journées sont obscures, remplies de morts, comme si elles étaient banales. Ancrées dans nos quotidiens, elles font parties intégrantes du plan pour nous contrôler. Et certains en viennent même à dire qu'elles sont normales, que c'est le cycle de la vie. C'est le cycle de la vie de mourrir d'une balle dans la tête ? Ah bon. J'ai pas dû étudier les bons livres. Sont-ils d'ailleurs fiables?

    J'ai appris, ou en tout cas j'ai essayé d'apprendre. Et dans les livres d'histoires je n'ai pu observer qu'avec des visières, pour me bloquer dans ma quête de vérité. Lorsque l'on demande pourquoi, on nous répond parce-que. J'ai cherché les réponses à mes questions... et entre les lignes, j'ai découvert un organisme complexe, inaccessible... Mais liés. L'argent contrôle le gouvernement, les présidents sont des pantins, des gens de passages, juste bons à faire acte de présence devant le peuple. La démocratie n'est qu'une façade. Fragile, qui plus est. J'étais déterminé à changer le monde, avant. Et j'ai découvert que je n'étais pas seul, mais que les règles du jeu étaient inaccessible pour les utopiques. Parce que notre message serait interpreté, relayé par les médias comme un acte terroriste contre la belle démocratie en place. Dancez, pantins. Riez, pantins. Chantez, pantins. Courrez, pantins.

    La lutte me permet d'exorcicer, d'oublier que je suis fou. Le suis-je vraiment? Je ne suis peut être que le seul réaliste, le problème se situe peut être là. Qui sait? L'autorité est fragile. Ne l'oubliez jamais.

    Voilà, c'était ma réponse à la question qui se pose sur toutes les lèvres "Que pensez vous du geste de l'arbitre lors du dernier show?"

    Je pense qu'il n'est qu'un pantin. Il n'aurait pas dû, mais il l'a fait. Qui contrôle ses rennes? Je ne sais pas. Mais je ne lui en veux pas. Ce monde est fait d'injustices, et c'est dans ce déséquilibres que l'on doit marcher. Sur un long fil. Dans le vide. J'ai perdu l'équilibre mais je ne suis pas tombé.

    The Crow will rise again.
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