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    Diego Bellacoros



    Messages : 10
    Date d'inscription : 25/05/2015

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    MessageSujet: No problemo No problemo EmptyDim 31 Mai - 9:26

    Il était une fois, dans un quartier habité par la petite communauté latino-américaine d'une grande métropole d'Amérique du Nord...

    ... dans un café tout ce qu'il y a de plus classique, avec des cartes postales évoquant des villes d'Amérique du Sud épinglées au mur histoire d'entretenir le souvenir de la terre natale pour ceux qui viennent se désaltérer ou parler avec les leurs. Un homme est assis sur un haut tabouret, devant le comptoir, en train de picorer des cacahuètes. Ce type, c'est Diego.


    Diego: Et bah dis! C'est allé très vite... en mois de trois mois, je suis contacté par un recruteur de cette compagnie, je viens ici pour signer le contrat, on me dit que je commence dans les semaines qui suivent, et bib-bam-boom, je reçois un appel me disant que mon premier match est pour ce lundi ! Même pas eu le temps de dire ouf !

    Hé ouais, c'est mon premier match officiel en tant que lutteur pro. Je m'éclatais bien à l'école de lutte, mais maintenant, fini de rire, j'ai l'impression. Là c'est du sérieux, il s'agit de gagner sa vie, de mériter sa place, de s'arracher la peau avec les ongles à force de cogner et d'attraper. Ça me va. Je me sens prêt. Y a pas de raisons de flipper. Et il n'est pas question que je change mon mode de vie parce que j'ai eu la chatte de décrocher un contrat dans une des plus grandes compagnies de lutte professionnelle dans le monde.

    J'aime la lutte, et je n'ai jamais été autant sûr de moi que depuis que j'ai décidé d'en faire mon métier. Et ça sera donc mon métier... et rien d'autre. Apparemment mes collègues sont très forts pour se prendre la tête, on dirait qu'ils traversent des crises existentielles ou qu'ils ont des révélations mystiques toutes les 2 secondes... j'espère que c'est pas contagieux !
    J'ai rien contre les gens qui réfléchissent beaucoup, au contraire ! Il en faut, et je les remercie de le faire à ma place ! Notez que ça m'arrive aussi de réfléchir: par exemple quand je dois choisir entre un vomito orgeat, un bazooka mandarine ou un tout-à-l'égout, et que j'arrive pas à me décider, je me prend la tête pendant environ 30 secondes, je vous assure ! Du coup je prends une serpillière, et mes problèmes sont résolus !

    D'ailleurs, le patron vient juste de déposer un cocktail devant le Diego, curieux les coïncidences, n'est-ce pas ?

    Diego: Bon, je crois que ma vie privée, on s'en fiche un peu, hein ? Ça m'étonnerait que mon adversaire de demain veuille absolument savoir si j'ai rempli ma grille de loto cet après-midi ou si je roule en Seat ou en Citroën Picasso (sans vouloir faire de pub, bien sûr). Elle en luttera pas mieux, et moi non plus. Si vous tenez tant à le savoir, je me suis entraîné cette semaine pour le match qui approche, je suis allé dans un club normal, avec des professeurs de lutte diplômés, formés au club ou la fac, et voilà le travail.. je me sens mentalement prêt à démarrer cette aventure à la SOW.

    Mais je dois avouer que c'est l'idée de passer d'un public familial d'une cinquantaine de personne à un public de plusieurs milliers qui m'impressionnent un chouia. Ça va me faire drôle, sans aucun doute ! Mais je suis sûr que ça va le faire... mais oui, allons ! Ça va le faire, évidemment ! Une dose supplémentaire d'adrénaline, qu'on fera redescendre avec un bon cocktail bien frais, et une pizza bien chaude et bien rouge.

    C'est parti pour Diego à la SOW... y a pas de problème !

    Et le Diego, du coup, il choppe son verre à coktail, il commence à le boire, et bah mine de rien le niveau du contenu commence à descendre. Normal, quoi.
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    Diego Bellacoros



    Messages : 10
    Date d'inscription : 25/05/2015

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    MessageSujet: Re: No problemo No problemo EmptyVen 5 Juin - 11:25

    02h37.

    La porte d'entrée d'une boîte de nuit s'ouvre et la rue est brièvement inondée d'un son dégueulasse et des hurlements de la clientèle. La porte se referme presque aussitôt sur 3 clients, et le silence revient. Les fêtards qui ont voulu goûter à l'air frais font quelques pas pour se dégourdir les jambes, s'allumer une clope. Parmi eux, Diego Bellacoros.

    Il est pas hyper-frais le Diego. Habillé chic histoire de pouvoir rentrer sans se justifier d'avoir le teint "sud-américain" (sous-entendu, "être humain de seconde zone", selon les critères occidentaux), son costume est de toute évidence moins net que quand il est entré. Les poches sous les yeux, l'haleine de cheval (on va faire comme-ci la caméra était dotée d'organes olfactifs artificiels...), les cheveux coiffés involontairement par des mains baladeuses et anonymes, et maintenus en l'état par la sueur, les postillons, les vapeurs d'alcool et de maquillages, la démarche chaloupée, la chemise sortie du pantalon, des tâches suspectes sur le bas dudit pantalon et des chaussures... un épicurien du 21ème siècle dans toute sa splendeur.

    Diego: ... besoin d'une bonne bouffée d'air pur, moi...

    Marmonne-t-il en sortant de sa veste un paquet de cigarettes Vogue qu'il s'allume d'une main tremblante. Sans rester loin de la porte d'entrée, Diego se ballade dans la rue, tout en faisant des exercices de respiration d'accouchement, mais probablement plus pour éviter d'expulser que pour faire sortir, justement. Si bien qu'à un moment, n'y tenant plus, le digne représentant de l'espèce humaine se penche derrière une benne à ordure et entreprend de rendre à Mère Nature ce qu'il a ingurgité dans les 12 dernières heures.

    Une fois la besogne accomplie, Diego se relève, frissonnant et les larmes aux yeux, et reporte sa cigarette à sa bouche, les commissures et les doigts souillés du magma digestif. Il se tourne vers la porte de la discothèque, mais semble considérer un retour en enfer comme une solution peu sage... pour le moment. Il opte donc pour un retour à la maison.

    Le pas toujours chancelant mais visiblement plus léger, Diego s'en rentre tranquillement, les mains sales dans les poches de son costume qui doit avoir connu des jours meilleurs. En chemin, il passe devant la vitrine d'une pizzeria: "Chez Pippo , ouvert 24h sur 24." Le lutteur débutant semble réfléchir... et prend la décision d'entrer.

    Diego: Bonjour... enfin, bonsoir ! Heu... bah non, en fait, bonjour, on est déjà samedi matin, haha !

    Le livreur n'a pas l'air de trouver ça drôle, ce qui peut se comprendre vu l'heure matinale et la tête bizarre du client.

    Diego: Alors, qu'est-ce qu'on va prendre ? Allez, une pizza Baccala avec une garniture aux crevettes et des ananas !

    03h15

    Le livreur dépose la pizza brûlante dans son carton devant un Diego comateux, la tête enfouie entre ses bras croisés. Par l'odeur alléché, il utilise le peu de force qu'il lui reste et réussit à décoller ses paupières, dévoilant des yeux rougis par la fatigue et les effets lumineux des boîtes de nuit. Il ouvre le carton d'une main experte et attaque la pauvre pizza, qui va passer un sale quart d'heure. Une fois la pizza engloutie, le Diego paye le livreur, et prend une bière avant de repartir.

    07h30

    Le téléphone portable sonne, réveillant facilement Diego que l'on voit allongé sur le côté sur l'extrême bord du lit, ayant gardé son pantalon de costume. La tête à moitié enfoncée dans l'oreiller, la bouche ouverte d'où s'écoule un filet de bave (qui a formé une marre en se répandant sur la taie d'oreiller), il ouvre lentement les yeux (surtout le gauche, apparemment pour le droit c'est plus difficile) et tâtone quasiment à l'aveuglette pour éteindre l'appareil diabolique. Une fois le bouton "off" activé, Diego laisse retomber son bras gauche inerte sur la table de chevet, heurtant un angle au passage- mais la douleur ne risque pas d'arriver jusqu'à son cerveau. Diego hésite sur la marche à suivre: se rendormir ou rester éveillé et risquer d'être submergé par la douzaine de sensations inquiétantes en train de se battre dans son estomac pour savoir laquelle sortira la première à l'air libre ?

    Quoi qu'il en soit, il a intérêt à prendre prévoir large en doliprane avec le café matinal: il a entraînement dans une heure.
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    Diego Bellacoros



    Messages : 10
    Date d'inscription : 25/05/2015

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    MessageSujet: Re: No problemo No problemo EmptyVen 12 Juin - 11:38

    Y a des gens comme ça, ils demandent qu'une chose: que vous vous leur fassiez leur fête. Sérieux, ils se baladent dans la rue avec une pancarte "Défoncez-moi SVP !", ils klaxonnent, ils insultent, ils baissent leurs vitres rien que pour envoyer un gros glaviot sur la carrosserie du type ou de la gonzesse qui respecte le code de la route et qui ne roule pas comme un danger public, ils font chier leur clébard sur la pelouse de leur voisin... tout ça dans le seul but de les faire sortir de leurs gonds et de se castagner avec eux. Mais un jour, un beau jour, ils tombent sur quelqu'un de plus cinglé qu'eux-quelqu'un de vraiment dangereux. Quelqu'un qui cache une batte de baseball sous une couverture sur les sièges arrières, ou un fusil dans le coffre, ou un sabre de cavalerie dans le garage... juste au cas où. Et ce jour là, le provocateur qui veut tout le temps se taper avec tout le monde, et bien ! il regrette. mais c'est déjà trop tard, il a fait chier la mauvaise personne. Et avec un peu de chance, il se retrouvera seulement dans le coma pour le restant de ces jours...

    Toi Mallorie Soupart, j'ai l'impression que tu es un peu comme ces gens qui veulent forcer les autres à dépasser leurs limites de tolérance et de self-control. Tu es à la fois dangereuse pour toi et pour les autres ! S'pa bien. Un jour tu rencontreras un gros barje qui te dira "stop" avec un pied de biche en plein dans le visage. Et ça ne sera certainement pas moi.

    Non, je ne te rendrais pas ce service, tu sais pourquoi ? Et bien parce que je suis quelqu'un de cool. Oui madame. Si je viens à la SOW, c'est pur faire mon travail, qui est de monter dans un ring et de combattre un adversaire qui a été choisi par la fédération. Idéalement, je dois le battre. Si j'y arrive, c'est bien. Si j'y arrive pas, bah c'est dommage, et je m'entraînerai pour faire mieux la prochaine fois. Point barre, ça s'arrête là.

    Je ne suis pas là depuis très longtemps, mais déjà, j'ai l'impression que ma philosophie diffère quelque peu de la plupart de mes collègues. Je ne viens pas à la SOW pour convertir des gens à ma religion, pour arracher des oreilles et compléter ma collection, pour exorciser mes pulsions sadiques, pour faire passer un message politico-spirituel, pour régler une querelle familiale vieille de plusieurs centaines de générations, pour prendre le contrôle la SOW... je viens juste pour travailler, et je n'ai aucune envie de me prendre la tête avec qui que ce soit. Tout le contraire de toi, on dirait. Après, une fois le job fait, je sors, je vais en boîte, je bois quelques cocktails, je vais au restaurant, je vais en boîte, je vais à la bibliothèque lire une thèse de philosophie ou je vais en boîte... comme une personne normale !

    Je vais continuer sur cette lancée et je vais t'expliquer ma journée d'entrainement.

    6h30... heu... 10h15. Je me lève d'un bond, je me cogne le pied dans la porte de la salle de bain. Je prépare le café. Je verse le café DANS la tasse. Je sucre le café. Avec deux sucres. Toujours deux. Pas un, ni trois, encore moins quatre, mais DEUX. Ensuite, je bois le café. Je porte la tasse à ma bouche, j'ouvre les lèvres, je fais basculer la tasse pour transposer le café de l'intérieur de la tasse à l'intérieur de ma bouche. Je laisse le café un moment dans la bouche pour en apprécier la saveur, me réchauffer, et j'avale. Et ainsi de suite. Si le café est trop chaud, je patiente. Jusqu'à ce qu'il soit moins chaud.

    12h00 pile, un peu plus. Je me dirige vers la salle d'entraînement. En chemin j'achète un kebab histoire de prendre des forces et de manger équilibré. Très important, une nourriture saine et équilibrée, avant de s'entraîner. Tellement important que je demande toujours un petit pot de mayonnaise en supplément histoire de noyer les frites du fond.

    12h02. J'ai fini le premier kebab. Pour faire passer le tout, je passe chez Fernando et je prends un café allongé avec DEUX sucres ! Et une larme de rhum, pour faciliter la digestion. Pour être sûr d'être bien calé et de ne plus avoir faim pour les prochaines heures, je me prends une part de pizza napolitaine, et je vais à la salle.

    15h00. Première pause. Je vais chez Fernando, je me prends un donuts XL au beurre de cacahuète et aux cristaux de sucre, pour recharger mon taux de protéines et de féculents. Un petit café grec (frappé-sucré), une glace à la noix de coco pour faire redescendre la température interne, et je retourne à l'entrainement.

    17h30. La journée est terminée ! Un canolo de chez Fernando en réconfort, et je rentre chez moi pour souffler.

    18h00. Direction le centre-ville pour l'apéritif. Un pastis pour commencer avec légèreté, puis une piña colada pour tenir le rythme avec les gars qui sont des sacrés soiffards, puis on dîne chez Fernando. Que des trucs sains. Tapas et saucisson, puis double pizza, et tiramisu relevé avec du rhum. Un café pour terminer de manière raisonnable-tout en se faisant plaisir !

    19h55... heu... 21h15. Boîte. Cocktails. Bruit de fond, pour rigoler on dit que c'est de la musique. Cocktails. Shooter. Re-cocktails. Tentative de drague avec la cuvette des toilettes.

    02h00. Approche réussie avec la cuvette des toilettes, j'ai pu chopper son numéro, je sens que y a moyen avec elle, elle a l'air open.
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