Bienvenue à la Sanctuary of Wrestling, une fédération virtuelle québécoise accueillant vos lutteurs créés.
     
    AccueilCalendrierDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

    Partagez
     

     ∞

    Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
    AuteurMessage
    Laurence
    Admin
    Laurence

    Messages : 6677
    Date d'inscription : 22/09/2011
    Age : 34
    Localisation : Bah Ici?!

    ∞ Empty
    MessageSujet: ∞ ∞ EmptySam 1 Nov - 21:56

    Spoiler:

    Nous suivons une infirmière dans un long corridor silencieux et terriblement vide. Elle semble fatiguée, et pour cause; Elle vient d’enchaîner deux quarts pour dépanner ses patrons. Avant de rentrer chez elle, elle ne peut s’empêcher de vérifier quelque chose. Mais avant, elle passe chercher deux cafés. Sûre d’elle, elle continue ensuite son chemin, jetant des coups d’oeils furtifs dans les chambres qu,elle croise, plus par réflexe qu’autre chose. Elle finit par arriver devant une porte à demi-fermée, qu’elle pousse doucement à l’aide de son pied droit. En entrant, elle n’est pas surprise de voir que le patient dont le visage est dissimulé derrière de nombreux bandages n’est pas seul.

    Une femme est là. Elle a tiré la petite chaise tout près du lit, et s’est endormie assise dessus, les bras croisés sur un bout du matelas et la tête posée sur ses bras. Elle ouvre lentement les yeux, et se redresse en voyant quelqu’un. Elle repousse sa crinière rousse vers l’arrière et sourit au mieux de ses capacités actuelles, ce qui veut dire presque imperceptiblement. L’infirmière se révèle être vieille, délicate et toute petite. Elle ne manque pas de remarquer les traits tirés de la rousse. Ses yeux rougis et bouffis par les larmes et la fatigue la rendent presque impossible à reconnaitre. Elle est néanmoins différente de celle d’aujourd’hui, puis qu’elle n’est pas vampire. Elle semble quand même plus morte encore que ces quelques années plus tard.

    L’infirmière s’approche, et lui tend l’un des cafés. Pétale le prend dans sa main, qui jusque là reposait encore à quelques millimètres seulement de celle du patient. Elle prend une gorgée du café chaud, et s’étire. Son corps entier est tendu et douloureux. Elle se lève donc pour s’étirer encore plus et ses yeux se posent sur l’homme inconscient. Elle le fixe un long moment, et sent ses yeux s’emplir de larmes. Après un soupir visant à se ressaisir, elle se retourne vers l’infirmière, qui la regarde avec une pointe de tristesse.


    L’infirmière : Mon chou, soyez raisonnable! Rentrez chez vous et offrez-vous du repos! Vous en avez grandement besoin!

    Pétale : Ça va. Je viens de dormir quelques heures, je n’ai pas besoin de plus.

    L’infirmière : Je rentre chez moi, je peux vous reconduire…

    Pétale : Ma place est ici. Nulle part ailleurs. Merci de votre offre mais je préfère rester.

    L’infirmière :
    Mon chou, vous allez perdre la raison. Avez-vous mangé depuis hier matin?

    Pétale baisse les yeux. La faim l’a tiraillée toute la nuit, puisqu’elle n’a rien mangé depuis la veille à environ la même heure. C’est qu’elle n’a pas osé partir, « au cas où …». Après avoir insisté assez pour briser la résistance que lui offrait la jeune femme, l’infirmière réussit à la convaincre d’au moins descendre à la cafétéria avec elle. C’est donc entraînée par la frêle vieille dame que Pétale s’est retrouvée devant un déjeuner de qualité hôpital, c’est à dire inexistante. L’infirmière la regarde manger sans lever les yeux, ne semblant même pas se soucier de ce qu’elle ingère.

    L’infirmière : Il sait?

    Pétale, levant les yeux vers elle : Hum?

    L’infirmière : Que vous êtes amoureuse de lui… Il est au courant?

    La bouche pleine, Pétale répond d’un mouvement négatif de la tête. Elle s’empresse d’avaler sa bouchée, passant à un cheveu de s’étouffer avec.

    Pétale : Non, et je crois pas qu’il le sache un jour.

    L’infirmière :
    Pourquoi ça mon chou?

    Pétale regarde à  nouveau la nourriture devant elle. Son visage s’assombrit par la tristesse. L’infirmière pose sa main sur le bras de la rousse, dans une tendresse rassurante, qui fait sursauter Pétale. Elle relève des yeux écarquillés et remplis de larmes.

    Pétale : Parce qu’il me fera inévitablement du mal. Il m’en fait déjà chaque jour. Quand j’ai vu l’explosion l’atteindre mon cœur s’est arrêté. Quand je le vois ramener une femme ça me tue. La simple évocation de ce qu’il fait avec elles… J’préfère pas y penser. Mais je lui dirai jamais que je l’aime, et encore moins à quel point. Parce que je sais qu’il ne me le rendra pas. Il me baisera, et me jettera. Comme les autres. C’est uniquement parce que je lui résiste qu’il garde un intérêt pour moi et je le sais trop bien. C’est exactement pour ça que je continue de refuser ses avances. En attendant, il est gentil avec moi, on rit bien ensemble et tout. C’est le plus près d’une relation qu’on sera jamais. Ça me semble suffisant comme raison de ne rien dire.

    L’infirmière l’a écoutée sans broncher. Elle sourit doucement.

    L’infirmière : Un jour ça se saura. Vos yeux, mademoiselle, sont beaucoup trop communicatifs pour cacher la vérité! Ils en disent infiniment plus que vos mots. Si Sex Bomb est un minimum attentif à votre joli minois, il doit avoir déjà compris.

    Pétale : Alors je le détesterai encore plus fort que je l’aime.

    L’infirmière rigole en lui tapotant le bras.

    L’infirmière : Je suis certaine que vous finirez tôt ou tard par vous marier et avoir une ribambelle de beaux enfants.

    Pétale :
    M’étonnerait.

    Elle avale sa nouvelle bouchée.

    Pétale : Je crois pas pouvoir avoir d’autres enfants. Déjà ils savent pas comment j’ai pu mettre Laurence au monde, alors une ribambelle..? Je me suis fait à l’idée depuis longtemps. Mais si vraiment je finis par me marier, je vous invite assurément.

    Elle l’a dit sur un ton sarcastique et complètement détaché qui fait rire la vieille dame. La rousse termine son repas, puis se frotte le visage à l’aide de ses deux mains. Elle semble sur le point de tomber de fatigue.


    L’infirmière : Mon enfant, venez vous reposer chez moi. J’habite à côté. Je demanderai qu’on me téléphone si quoique ce soit arrive. Il n’ira nulle part, surtout pas sans vous! Vous n’aurez qu’à revenir avec moi pour mon prochain quart. Personne ne vous agacera parce que vous ne devriez pas être là. J’y veillerai.

    La rousse sent son cœur se serrer à l’idée de partir, même pour quelques heures seulement. Mais elle se rend bien vite à l’évidence; Elle a besoin d‘un peu de sommeil de qualité. Puis, sans qu’elle ne sache pourquoi, elle se sent rassurée lorsque cette femme est près d’elle. Comme si elle était apaisée par quelque chose que la petite bonne femme dégage. La jeune femme abdique. Elle se lève et suit l’infirmière, en continuant de discuter.
    Revenir en haut Aller en bas
     

    Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
    Page 1 sur 1

    Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
    Sanctuary of Wrestling :: Le In-Gimmick :: Archives promos-