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    Carrie

    Carrie

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    MessageSujet: Apologize Apologize EmptySam 12 Sep - 6:27

    Carrie tente de maîtriser toutes les émotions qui la submergent à l'instant où elle a aperçu Rafael. Dans un premier temps, elle a cru qu'elle s'était endormie sur la pile de dossiers qui jonchaient son bureau, et qu'il était survenu tel un rêve, ou un cauchemar. Mais ce n'était pas une illusion. Il était bien là, avec cet air arrogant, insolent... et complètement nu. Elle n'en croyait pas ses yeux, qu'elle frotta quelques secondes avant de reculer son siège, mais ne se leva pas pour autant. Ce n'était pourtant pas cette nudité qui la saisissait, mais plutôt l'apparition presque irréelle de cet être disparu depuis des mois.

    Carrie: après tout ce temps... c'est tout ce que tu as trouvé comme retour. Une entrée fracassante en tenue d'Eve, à deux heures du matin. Je suppose que tu t'es occupé de la sentinelle dehors?

    Cette fois elle se redressa et traversa le bureau jusqu'à la fenêtre, jeta un œil dehors et ne remarqua rien de particuliers. La voiture de police était toujours là, les deux hommes à l'intérieur assurant sa sécurité semblaient toujours en vie. Un meurtre ici et s'en était fini de sa tranquillité, elle devrait encore déménager, fuir, alors qu'elle avait enfin trouvé un endroit calme, à l'abri de la presse et du spectacle. Un endroit où elle se sentait enfin chez elle. Elle sortit de la pièce quelques instants et revint avec une malle roulante. L'objet était ancien et précieux, le genre de malles que l'on utilisait durant de longs voyages en bateaux jadis. En deux temps trois mouvements elle ouvrit la malle et sans un égard pour la fragilité de l'ouvrage, laissa lourdement retomber le couvercle. Des vêtements taillés sur mesure et emballés précieusement étaient rangés méticuleusement. Fière de son trésor, la jeune femme s'écarta et tendit les bras vers le butin, avec un air triomphant.

    Carrie: il y a tout ce qu'il te faut là-dedans, tu peux la reprendre. Je l'ai gardé pendant la restauration de la villa, je ne sais même pas pourquoi.

    Elle contourna le bureau, ouvrit un tiroir et sortit un jeu de clefs, qu'elle attrapa à la hâte, avant de venir se planter devant le géant colombien, qui la dominait très largement par la taille. Ses yeux bleus l'observaient, et Carrie faisait son maximum pour ne pas croiser son regard. Elle sentait sa peau la brûler, son coeur cognait dans sa poitrine, si fort qu'elle avait l'impression qu'on pouvait l'entendre à des kilomètres. Elle avait l'air pressée qu'il parte, et si ses gestes ne trahissaient pas ses émotions, après des années d'entraînement à masquer ses émotions, elle craignait que son regard ne vienne mettre en pièce son attitude détachée.

    Carrie: les choses ont un petit peu changé pendant ton absence. Tu sais, les aléas de la vie, les alliances, tout ça. A la SOW plus qu'ailleurs, l'intérêt personnel prime sur le bien commun. Tu risques d'être surpris, surtout par des personnes que tu pensais connaître.

    Elle ouvrit son coffre fort sans prendre la peine d'en cacher le code, et saisit une bouteille provenant de la cave personnelle de Rafael. Elle servit deux verres et en posa un entre ses mains.

    Carrie: je l'ai gardé en pensant qu'un jour tu reviendrais... peut être. J'ai pensé que la SOW était tout ce que tu avais, que tu ne pourrais jamais rester loin d'elle.

    Elle avala son verre d'un trait et fit un grimace, par dégoût. En un instant, une partie de sa vie défila dans son esprit, une grande lassitude s'empara d'elle. Elle le regarda longuement, osant enfin affronter ses yeux. Puis elle ne dit plus rien. Appuyée contre le mur, elle ne ressentait que la brûlure de l'alcool dans sa gorge, et les effets qu'ils tentaient de produire sur ses émotions, sur son esprit. Elle les rejeta de toutes ses forces. Elle voulait garder les idées claires, chercher pourquoi elle l'avait tant repoussé. Pourquoi elle l'avait haï. Mais cette nuit, face à cet homme, la seule chose dont elle se souvenait, c'était l'ivresse, la passion. Elle ferma les yeux et essaya de faire le vide, de chasser sa faiblesse.

    Rafael reste muet tout en inspectant la malle. Il se choisit un costume armani bleu marine une chemise bleu ciel mais ne prit pas de cravate. Volonté délibérée ou pas? Carrie avait pour habitude de la choisir elle-même pour son ancien amant Il pose le tout soigneusement sur une chaise puis prend le téléphone. Le numéro qu'il compose est très long. Plus long que sa conversation.


    Rafael: code V!

    Le géant détruit le téléphone puis parle enfin à Carrie.

    Rafael: Ton père a décidemment un humour qui m’échappe. Où est la douche?

    La sublime brune lui indique d’un coup de menton rageur.

    Rafael: T’ai-je manqué?

    Le géant n’attendait pas de réponse et se dirige sans attendre vers la salle de bain. Carrie commence à s'alarmer de l'intrusion de Rafael dans son loft. Pourvu que personne ne se réveille en les entendant! Peut être que si elle se montrait docile et conciliante, il s'en irait sans faire d'histoire. Elle le suivit presque en courant jusqu'à la salle de bains, et sortit du placard une serviette et de quoi soigner ses blessures.

    Carrie: peut être... tu as manqué surtout à Eden, ça fait des semaines qu'on a plus de nouvelles de toi! J'en ai vraiment marre de ton manège tu sais? Tu ne peux pas te poser quelques temps quelque part?

    A vrai dire, il n'y avait pas qu'Eden qui s'était inquiétée pour son père, mais pas question de l'avouer. Son regard se posa sur le nécessaire de toilette de Cole, qu'elle abritait sous son toit depuis quelques temps. Impossible pour son ex amant de ne pas voir ce détail, mais la petite trousse posée dans un coin était suffisamment parlante pour l'éclairer, l'homme qui vivait là ne se considérait pas chez lui, et n'avait pas l'intention de s'attarder. Elle nota aussi que Rafael avait laissé le rideau de la douche ouvert, et elle dut se retenir pour ne pas l'observer. A bout de patience devant son silence inhabituel et l'arrêt du jet d'eau, elle se retourna et tomba nez à nez, enfin à une trentaine de centimètres près, avec le géant. Il prit la serviette de ses mains et plongea son regard dans le sien. Quasi hypnotisée, elle s'accrochait au tissu comme si sa vie en dépendait.

    Rafael s'en amusa et chuchota un "merci" qui lui flanqua des frissons. Elle fronça les sourcils, lâcha la serviette tout en continuant de le fixer. Elle attrapa le tube de pommade et s'avança pour lui en mettre sur le corps, comme si c'était là une situation naturelle.


    Carrie: tourne toi. On ne t'a jamais dit que le soleil c'était dangereux pour la peau?

    Elle s'appliqua à couvrir les zones brûlées de son dos, puis le fit tourner en le tenant par la taille. Jusque là il n'avait pas bronché, et elle s'attaqua aux plaies de son torse.

    Carrie: qu'est ce qui t'es arrivé...

    Elle avait presque fini la phrase dans un souffle, concentrée sur sa tâche mais plus encore sur le corps qu'elle touchait à cet instant. Des mois qu'elle n'avait pas approché un homme d'aussi près, le désir lui brûlait le ventre. Cet homme là n'était pas comme les autres pour elle, c'était le pêché ultime. Elle en avait passé des heures à se tordre de plaisir dans ses bras, connaissait par coeur chacune des cicatrices, chaque endroit sensible. Elle vivait un vrai combat interne, partagée entre l'envie de le couvrir de caresses, et celui de le repousser violemment, de le chasser le plus loin possible. Surtout, ne pas affronter son regard... elle se répéta cette phrase plusieurs fois, mais la tentation était trop forte. Quand elle leva la tête, elle resta là face à lui, les mains posées sur son torse, attendant une réaction de sa part.

    Le géant colombien se laisse faire docilement. Pourtant il n’a aucun besoin des soins prodigués pas Carrie. Il la regarde intensément. C’est certainement la plus belle femme du monde, mais c’est surtout celle qui a fait resurgir en lui un sentiment disparu depuis la petite enfance; l’amour. Il aime cette déesse plus que tout. Il la hait tout autant d’ailleurs. Mais puta madre comment vivre loin d’elle. Elle est plus puissante et vitale que le sang.


    Rafael:j’ai tué beaucoup! Coupé beaucoup d’oreilles…pointues. Tes mains sont toujours aussi douces.

    Il se détourne puis va se vêtir .Son cérémonial pour s’habiller a toujours émoustillé Carrie. Il le sait et en joue ouvertement.

    Rafael: Comment vont tes amours?  Lee préfère t’il toujours tourner des navets plutôt que t’honorer six fois par jour? J’ai failli le tuer tu sais? Mais il s’enfuit vite, très vite.

    Le géant s’approche de Carrie, remet en place une mèche de ses cheveux en frôlant délibérément sa joue.

    Carrie baissa les yeux un instant. Il n'était pas au courant, autant couper court, d'autant que des picotements dans son corps commencent à lui rappeler les signes avant coureur d'un mal qui sommeille en elle depuis longtemps, et qui ne doit pas se réveiller.

    Carrie: tu devrais savoir qu'avec moi rien n'est jamais acquis. Nous avons du affronter quelques ... épreuves .

    Bien décidée à ne pas en dire plus et à ignorer ses provocations, elle serre les dents et adopte une attitude plus détachée, presque froide.

    Carrie: la pommade que je t'ai mis est un mélange de plantes que je fais pousser moi-même. Tu n'en as pas besoin pour cicatriser, mais elle va t'apporter d'autres propriétés. Je te laisse découvrir tout seul.

    Elle relève la tête et plante son regard tel un poignard dans le sien.

    La pommade dont Carrie a enduit le torse du géant Colombien ne tarde pas à faire son effet. Rafael est assailli de multiples visions. Des flashes d’anciennes étreintes avec la divine brune lui enflamme l’esprit. La douce sensation de la peau de la belle sur lui est presque réelle, enivrante. La pommade a aussi une vertu beaucoup plus gênante pour le géant: elle oblige à dire la vérité et le vampire sait pertinemment que cela ne serait pas son intérêt dans l’immédiat. Aussi lutte t-il de toutes ses forces afin de ne pas exprimer ses véritables sentiments. Impossible de mentir certes, mais se cacher n’est pas mentir.


    Rafael: la vipère a toujours une peau de pêche. Je constate avec plaisir que tu restes la même femme. La femme que j’ai toujours… considéré avec.. Respect. Moitié pampre, moitié ciguë. C’est finement essayé je l’admet. Passer la pommade d’une main pour de l’autre tenter de me prendre par les couilles. Carrie, pourquoi toujours tenter de me faire dire des paroles que tu ne souhaites pas entendre. J’ai adoré me battre contre les armées de Lee, j’ai adoré m’occuper de Hades…

    La pommade est dure à combattre et El Verdugo sent qu’il parle trop et que ses feintes faiblissent.

    Rafael: Carrie, je..

    Le bruit d’un hélico interrompt le vampire à point nommé. Des hommes armés, visiblement d’un puissant cartel colombien sautent de l’appareil et sécurise la zone. Le Code V. exfiltration d’El Verdugo.

    Rafael: Il est donc temps pour nous de se dire au revoir ma.. Belle.

    Le géant passe devant Carrie, sa main frôlant délibérément celle de la jeune femme. Rafael maudit sa faiblesse et cherche de quoi faire oublier cette bévue. Un jeune homme entre dans la pièce, son physique indique au colombien que c’est un lutteur. L’occasion est trop belle. Impossible de mentir, mais on peut toujours manipuler les choses. Le géant avec une vitesse incroyable surprend le jeune homme d’un uppercut au menton puis le prend par les cheveux, regarde un instant Carrie.

    Rafael: je suis revenu pour…

    Voyant qu’il ne pourra pas vaincre l’effet de la pommade, il agit donc en conséquence et applique un Vampire Sword au jeune lutteur.

    Carrie se précipite pour vérifier l'état de santé de Cole, qui est heureusement juste assommé. Eden, à peine réveillée, s'approche de sa maman, pas très rassurée. Elle a surpris le geste de son père, et n'ose pas s'approcher.

    Eden: maman, pourquoi papa il a tapé Cole? Il est gentil, Cole.

    Elle s'adresse à sa mère, mais elle ne quitte pas son géniteur des yeux.

    Le géant regarde lui aussi sa fille. Longuement, comme hypnotisé. Il bouge enfin pour aller chercher son masque. Il se dirige vers la porte puis se ravise pour s’approcher d’Eden. Carrie est sur ses gardes.

    Rafael: je suis ce que je suis mais une chose est sûre. Je t’aime ma chérie.

    Le géant pose son masque dans les mains de la magnifique petite fille blonde puis repart vers la sortie en s’adressant à Carrie.

    Rafael: Merci!

    Il est presque arrivé à la porte lorsqu'elle se décide enfin à bouger. Le combat intérieur qui la submerge se lit sur son visage, mais sa résistance s'effondre. Elle se précipite sur lui et l'embrasse. Un baiser sauvage, brutal. Le géant est lui aussi dépossédé de toute volonté devant la passion qui les ravagent tous les deux, et après l'avoir étreint à leur faire mal, s'arrache à elle et quitte les lieux encadrés par ses hommes.
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    Carrie

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    MessageSujet: Re: Apologize Apologize EmptyDim 13 Sep - 13:49


    Après une dure journée de travail, Carrie finit par s'installer confortablement dans son fauteuil. Il est près de 23 heures, et ses enfants sont couchés depuis longtemps. Ses élèves sont partis depuis une petite heure, et elle est désormais seule dans l'enceinte du bâtiment. Elle ferme les yeux et se repasse les événements de la veille. Rafael est dans toutes ses pensées, certaines agréables, d'autres difficilement soutenables. Elle vide sa tasse et la pose sur son bureau, avant de se plonger dans ses dossiers. Quelques temps plus tard, elle a la certitude que quelqu'un s'est introduit dans le club, elle ressent sa présence. Elle le connaît, et sourit par avance de la confrontation à venir.

    Carrie: décidément, on ne peut jamais être tranquille ...

    L'homme est d'une carrure impressionnante, la peau foncée et la mâchoire bien dessinée. Vêtu de noir des pieds à la tête, treillis et gilet par balles, une oreillette fixée à l'oreille droite, il est taillé pour l'emploi qu'il occupe.

    L'agent : Caroline. ça faisait longtemps ... vraiment longtemps.

    Carrie: bonsoir Spencer.

    La belle brune a reculé un peu son siège et croisé ses jambes.

    L'agent: il paraîtrait que tu as reçu de la visite, hier soir.

    L'agent parle et s'avance lentement, les mains dans ses poches, il observe attentivement chaque élément de la pièce, mais régulièrement son attention revient sur elle.

    Carrie: je reçois constamment de la visite. Je ne vois pas de qui tu parles.

    Elle mentait, et savait pertinemment qu'il ne se serait pas déplacé pour n'importe qui.

    L'agent: ne joue pas à ce jeu avec moi Caroline, tu sais de qui je parle. Et tu vas devoir t'expliquer sur une chose: pourquoi tu n'as pas signalé sa présence? Tu savais qu'il allait venir, et tu avais les moyens de nous avertir, discrètement, sans qu'il ne se doute de rien.

    Carrie: vous seriez arrivés en retard, comme toujours. Tes deux hommes auraient pu te prévenir. Je ne vous ai rien promis.

    Le ton est monté d'un cran, et l'homme s'est rapproché, dangereusement.

    L'agent: c'était le deal: le bourreau débarquait, et tu appuyais sur ce foutu bouton. Un seul geste, et tu remplissais ta part du contrat. Tu ne vas pas me dire que tu veux le protéger, après tout ce qu'il t'a fait? Je vais te rafraîchir la mémoire, si tu veux.

    Carrie: ma mémoire est intacte.

    Le sourire de l'agent disparut.

    L'agent : je ne crois pas. Tu es la fille d'un des plus dangereux criminel de masse que notre univers ait connu. Un monstre qui manipule habilement les pouvoirs en place, qui décime des races entières depuis des milliers d'années. Grandir parmi des monstres n'a pas du être facile, et nul doute que tu as du faire preuve d'imagination pour survivre. Mais tu as toujours eu une part d'humanité. Tu t'es toujours employée à maîtriser la bête qui sommeille en toi et c'est pour cela que l'Agence t'a recruté. Mais comme si cela ne suffisait pas, tu es tombée sous le charme de celui qu'on nomme le Bourreau. Un assassin à deux visages, qui t'a donné une fille. Et comme ton géniteur est un indétrônable farceur, il a fait en sorte que tu portes aussi l'enfant d'un autre. L'enfant d'Hadès, le seul homme au monde en qui tu aies une totale confiance. La simplicité n'est pas sa spécialité. A partir de là, la sentence d'Hadès était prononcé. Il a été torturé, assassiné dans les plus effroyables conditions. Tu l'as oublié peut être? Tu veux revoir les photos de la scène de crime? Je croyais que tu avais tiré un trait sur lui ce jour là, et que tu avais refait ta vie avec Lee. Qu'est ce qui s'est passé Caroline?

    Elle allait intervenir, et puis soudain, des images semblent s'imposer dans son esprit. Spencer Johnson voit son visage se décomposer. La stupeur, l'effroi, la douleur, la résignation ... pour quelqu'un qui savait si habilement cacher ses sentiments, il semblait que ses souvenirs soient si intenses qu'elle perdait tout contrôle. Elle ne trouvait pas les mots, elle bredouillait, les larmes aux yeux.

    Carrie: je ... je...

    Elle baissa la tête et la prit dans ses mains un long moment, masquant son désarroi. Puis elle essuya ses joues et ses yeux, avant de se redresser.

    Carrie: je l'avais presque. Je l'avais dans ma ligne de mire, et puis nos yeux se sont croisés. Je n'ai pas pu tirer, je ne sais pas pourquoi. Cela a coûté la vie à de nombreux soldats, et je suis la seule à blâmer. J'ai songé à mourir ce jour là. J'ai voulu mourir! Lee m'a pardonné, mais moi je n'ai jamais pu! J'ai vu les corps de ces innoncents, j'ai leur sang sur mes mains! Je ne sais comment Rafael a échappé au combat, ni comment il est revenu ici. Je suppose que Samael y est pour quelque chose. Personnellement, je les ai cru morts tous les deux, et c'était très bien comme ça!

    L'agent: qu'est ce qui s'est passé à ton retour? Pourquoi ne pas avoir suivi ton mari? Tu dis qu'il t'avait pardonné.

    Carrie: l'adoption de Lalwendë a été annulé. J'ai du rendre ma fille à sa vraie mère. Je me suis battue tant que j'ai pu mais... cette femme a été manipulé, on lui a volé son bébé, elle n'a jamais souhaité s'en séparer. L'orphelinat a été berné par des voleurs. Je n'avais pas d'autres cho...

    Sa voix s'est brisée en une fraction de secondes, le temps qu'il lui avait fallu pour comprendre qu'elle ne la bercerait plus jamais. L'agent a l'air sincèrement désolé pour elle, il vient se placer à ses côtés, et s'accroupit pour prendre ses mains dans les siennes.

    Carrie: je... n'ai plus la force de me battre, Spencer. Je... je survis. Je me noies dans le travail, j'évite le plus possible de dormir pour ne pas repenser à tout ça. Cette école, c'est ma bouée de secours, c'est mon oxygène. C'est la seule chose qui m'empêche de sombrer. Ne me demande pas d'affronter à nouveau les monstres de mon passé.

    Elle saisit un mouchoir dans sa boite et essuie ses yeux. Elle respire un bon coup, et puis soudain, son visage redevient souriant.

    Carrie: ne me parle plus du passé, Spencer. J'ai tourné la page.

    L'agent: j'aimerais bien, Caroline. Malheureusement, ton passé te poursuit où tu vas, et ce n'est pas qu'une image.

    Il sort son téléphone de sa poche et lui montre des photos d'un homme en costume sortant d'un hôtel de luxe.

    L'agent: ton père a été repéré à quelques kilomètres d'ici il y a deux jours. Et comme par magie, Rafael resurgit lui aussi du néant. Tu ne peux peut être pas les tuer toi-même, et je ne te demande pas une telle chose. Mais tu peux nous aider à mieux les connaître, avec toi nous les traquerons et nous les empêcherons de tuer d'autres innocents.

    Spencer sent les résistances de Carrie vaciller. Elle aime cet immonde salopard pour des raisons qui le dépassent, mais elle ne supporte pas les massacres qu'il engendre.

    L'agent: tu ne pourras pas lutter seule indéfiniment. Tôt ou tard, il s'attaquera à nouveau quelqu'un que tu aimes. Peut être Lee, peut être Andréas, Howard ou Edward. Il n'a pas hésité à frapper Cole devant sa fille, cet homme agit sans raison, sans morale.

    Carrie: c'est pour ça que je reste à l'écart. Si je ne m'intéresse à personne, il ne blessera et ne tuera personne.Crois moi, l'affronter ne donnerait rien de bon ici!

    L'agent : tu vas passer le restant de ton existence toute seule? Une éternité de célibat, c'est pas un peu extrême?

    Elle sourit.

    Carrie: tant que je n'aurais pas trouvé un autre moyen de protéger ceux qui m'entourent, oui. Je n'ai pas envie de mettre à nouveau quelqu'un en danger.

    L'agent: Lee pouvait vous protéger.

    Carrie: je.. nous... non, c'est fini. Je crois qu'on a creusé un fossé entre nous, c'était déjà pas simple il y a quelques siècles, aujourd'hui c'est carrément impossible à reconstruire. La sagesse voudrait qu'on se donne le temps. Moi je suis une femme d'action, je n'ai pas sa patience. Et j'ai des tonnes de choses à faire, entre le club, le foyer, la Sow... Je ne veux pas y penser. Je suis très bien seule.

    L'agent: et du coup, dès qu'un vampire beau comme un dieu passe dans le secteur, même s'il a assassiné la moitié de la Colombie et le quart des soldats de l'Autre Monde, tu tombes dans ses bras comme une ado éperdue d'amour...

    Carrie: faut pas déconner quand même. J'ai résisté! J'ai du tenir genre.. une dizaine de minutes!

    L'agent Spencer reprend son sérieux.

    L'agent: il va revenir. Tu le sais, je le sais. L'agence ne le laissera pas s'en sortir cette fois.

    Carrie: l'agence aurait pu l'attraper mille fois, mais son bras est plus long que tu ne le penses.

    Il sourit et s'avance vers elle, les yeux perçants.

    L'agent: l'agence est prête à saisir tout ce qui pourrait attirer le Bourreau dans un piège, et elle ne s'embarrasse pas avec les lois et les sentiments, nous avons tout pouvoir, Caroline. Et Verdugo n'est pas seul dans notre ligne de mire. Samael tombera également. Je suis prêt à mettre ma main à couper qu'il ne résistera pas à délivrer sa petite fille et la femme de sa vie. Mon patron le pense aussi... Nous avons fait des progrès considérables pour lutter contre le Mal. Mais pour être efficace, tu le sais, il faut y mettre les moyens, et appliquer ses méthodes.

    Cette fois la lutteuse a perdu tout sens de l'humour devant la menace. D'un geste de la main, elle envoie valser le bureau comme s'il était léger comme une plume. Sa peau se grise et ses yeux s'obscurcissent.

    L'agent: j'ai touché le point sensible on dirait? Je le savais...

    Il gonfla le torse et sa peau libéra un flux électrique visible à l'oeil nu, comme lorsque la foudre se répand sur des câbles. La démone face à lui écarta les bras, prête à déployer sa puissance, mais soudain, elle poussa un vase remplie d'eau qui éclata en morceaux au pied de l'agent, qui baissa sa garde un instant pour éviter l'électrocution. Hélas pour lui, elle choisit cet instant pour le frapper. Une impressionnante onde de choc le propulsa en arrière. Il traversa la baie vitrée et atterrit un étage plus bas, sur une voiture de police, déclenchant la sirène. Son rire franc résonna dans toute la rue alors que les renforts accouraient.

    L'agent: ahah je comprends pourquoi le Bourreau aime cette femme! On ne va pas te lâcher d'une semelle, ma belle, tu es trop précieuse pour l'Agence. AHAHAH

    De son bureau, elle l'observa en souriant avec malice, sa peau redevint normale tandis que les morceaux de vitres se rassemblaient et que tout reprenait une apparence normale, comme s'il ne s'était rien passé.
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    Eden

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    MessageSujet: Re: Apologize Apologize EmptyLun 14 Sep - 14:36

    Le convoi de 4x4 noir typique d’une appartenance gouvernementale roule à tombeau ouvert sur la piste qui traverse le désert. Le véhicule de tête freine alors brusquement. L’hélicoptère d’El Verdugo barre le passage. Le géant et sa demi-douzaine de sicarios  attendent , armés de lourdes armes automatiques. Les agents de spencer sortent eux aussi, tout aussi lourdement équipés. La tension est palpable. Les tueurs colombiens lancent des insultes en espagnol . L’agent Spencer s’avance vers Rafael. Le gabarit imposant du samoan ne détonne pas face au gigantesque Vampire.

    Rafael: tss tss tss, agent Spencer! J’aime l’ordre établi, la constance des conscience. Les gentils doivent rester gentils . Vouloir s’aventurer de l’autre coté de cette frontière morale peu s’avérer dangereuse, voire addictive. On commence par le rapt d’enfant, puis sans s’en rendre compte, on coupe des doigts et des oreilles qu’on envoie aux familles.

    Le musculeux agent fronce ses sourcils.

    Spencer: Comment connais tu mon nom?

    Rafael: vous êtes le commandant Spencer Johnson.

    Puis pointant du doigt les autres agents.

    Rafael: lui c’est Steve Grissom, làs bas, frederiks, Holsen et l’autre  Shilton non?

    Spencer: Putain de criminel, tu te prends pour qui pour venir me provoquer dans mon propre pays?

    Rafael sourit.

    Rafael:C’est un privilège que  je paye. Nous avons acheté la plupart des responsables des agences américaines.

    Spencer: Sans déconner? Mais nous on ne gagne pas une misère comme ces branleur du FBI ou de la CIA.

    Le vampire sourit de plus belle.

    Rafael: Je ne veux pas te donner de l’argent à toi personnellement. ?e pensait plus à Dwayne!

    L’agent a un mouvement de recul. El verdugo ne sourit plus.

    Rafael: Ton fils! Ils serait si heureux d’aller à Disney land. Il le réclame si souvent à sa maman Olivia qui habite 1563 Madison Avenue à Baltimore. Deuxième étages, porte gauche.

    Puis s’adressant aux agents…

    Rafael: Et toi Frederiks, ta fille vient de passer son permis. Une décapotable rouge se marierai bien avec sa longue chevelure brune non? Et toi, Holsen, ta femme est vraiment superbe.

    Il se tourne vers les sicarios.

    Rafael: J’ai pas raison?

    Les tueurs sifflent en se tenant les parties.

    Rafael: Hay Mamasita! Elle mériterai des bijoux non? Et de la lingerie fine. Quatre ou cinq de mes gars seraient heureux d’aller les livrer eux même.

    Le vampire se tourne à nouveau vers Spencer.

    Rafael: Excuse moi Spencer, je manque à tous mes devoirs! Ta chère mère est elle sortie de l’hôpital?

    Un tueur affirme que oui. Elle est sortie la veille.

    Rafael: Tant mieux, me voilà rassuré! Messieurs, il semble que vous ayez oubliez qui je suis! Je suis El Verdugo, j’ai des yeux partout. Vous ne pouvez pas bouger une putain d’oreille sans que je le sache. Je  connais même les sites pornos gays sur lesquels se branle  Shilton. Alors acceptez mon argent. De l’argent... ou du Plomb pour vos familles, à vous de choisir.

    Le vampire laisse les agent désabusés et monte dans l’hélico suivi des tueurs colombiens.

    Sicario: Tu penses qu’ils vont accepter?

    Rafael: Non, mais le temps qu’ils vont passer à protéger leurs proches, on sera tranquille pour réorganiser nos affaires. Cet enfoiré de Spencer ne m’a jamais approché de si prés!

    L’hélico décolle dans un panache de poussière.
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    Carrie

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    MessageSujet: Re: Apologize Apologize EmptyJeu 17 Sep - 18:49

    Carrie est au téléphone avec Howard, son ex beau père et meilleur ami.

    Y a des jours où on devrait rester couché. Le genre de jour où tout va de travers, tu sais? Quand le truc le plus anodin devient compliqué, saoulant. ça a commencé avec le café renversé. Le chien a bouffé le journal, les enfants ont traîné au lit mettant en vrac toute l'organisation de la journée, j'ai cramé les pancakes, y avait plus de céréales et la télé est tombée en panne à cause de l'orage. Dehors il pleuvait des cordes alors qu'il y avait piscine à l'école... très franchement t'avoueras qu'aller à la piscine quand il pleut c'est chiant! Les gosses sont partis de mauvaise humeur et pour être honnête, quand je suis arrivée au bureau, fallait pas grand chose pour m'énerver. Une pile de dossiers gigantesque m'attendait et la moitié des élèves manquait à l'appel, épidémie de grippes et de gastro-entérites. Les problèmes n'ont pas cessé de s'accumuler tout au long de la journée, surtout au foyer où l'orage a fait de gros dégâts. Les caves sont remplies d'eau, j'ai du faire intervenir une entreprise pour pomper toute la flotte, quand je suis partie tout à l'heure ils étaient encore au boulot. Je suis rentrée déjeuner à midi, et là surprise, un huissier de justice m'apporte un recommandé: le divorce est officiellement prononcé. Lee m'appelle dans la foulée, il veut qu'on se voit. J'avais pas le temps, prétexte à la con etc, il insiste, j'ai pas le coeur de lui tenir tête, bref il prend l'avion en fin de semaine. Putain de journée!

    *double appel* Elle regarde le numéro mais ne le reconnaissant pas elle poursuit.

    .... C'est quoi ça encore? M'en fous, j'réponds pas, il rappellera. J'en étais où... ouais. Lee. Les gosses sont aux anges, malgré la séparation ils l'adorent, surtout Andréas qui a transféré son affection sur lui. Il veut passer les prochaines vacances avec lui et je pense que je vais le laisser y aller, il est chouette son ranch en plus, il sera bien à la campagne... mmmm... toi aussi.... oui ... mmm.... ouais, j't'ai pas dit? Cole a choppé de la fièvre et Maya aussi. Ils ont vomi partout, c'était l'apocalypse dans l'appartement, j'ai du rappeler Maria, ma gouvernante pour qu'elle m'aide à tout nettoyer et à m'occuper d'eux.

    *Nouvel appel, même numéro*

    Ah mais c'est qui ça? .... les messages? oui j'ai vu.  Sérieusement, je ne pensais pas que ce serait aussi agressif. Quand je suis partie, je croyais qu'on avait fait les comptes et que ça s'arrêtait là. Va encore falloir que j'explique aux gosses pourquoi certains de mes collègues peuvent pas se contenter de s'occuper de leurs affaires alors que j'm'adresse même pas à eux. Entre les trolls comme Wilson qui passe son temps à raconter des trucs que personne ne comprend et qui se trouve drôle... c'est vraiment gênant. Si encore c'était un peu marrant tu vois, mais là personne n'y pige que dalle! Heureusement que Zack était là, c'était bien répondu. Nan c'est pas grave, je ne faisais que noter quelques impressions sur le show, j'm'attendais pas à ce que ça parte comme ça en règlement de comptes. J'crois que les gens n'ont pas encore bien saisi que mon passé est derrière moi. Y a des gens qui changent avec le temps, qui murissent. J'ai pris assez de recul pour comprendre que tout ça c'était pas important, le mépris, les tentatives pour me rabaisser. ça fait partie de leur jeu, mais je ne marche pas là dedans. C'est pas ce que j'ai envie de faire. J'préfère la laisser dire, si ça l'amuse d'avoir le dernier mot je lui laisse, j'ai pas besoin de son opinion ni de son respect... de toute façon elle est trop égocentrique pour supporter ma présence, elle veut rester la seule femme en haut de l'affiche, que tous les yeux ne se tournent que vers elle. Je lui laisse ça, tu sais il y a des gens qui cachent leur faiblesse en jouant les caïds, j'en ai vu plus d'un passer au club. Ils se font remarquer en parlant trop et trop fort, c'est souvent sans grand intérêt.. Le pire c'est que sans ça, ce serait des gens très attachants, mais c'est impossible de discuter avec eux, il n'y a pas d'échange. Ils ne parlent que de ce qui les intéressent, essayent de t'en mettre plein la vue sans arrêt. Tout tourne toujours autour d'eux.  

    Nouvelle sonnerie. Elle ne regarde pas.

    Ce que je n'aime pas, c'est qu'elles se sentent constamment obligées d'être partout. Il faut à tout prix qu'elles soient au centre du monde, qu'on s'occupe de leur petite personne..... oui....c'est dommage que Philo ce soit tout de suite rangé derrière son avis sans même chercher à me connaître, je le croyais plus curieux, plus détaché en tout cas. Ma vie ne se résume pas à ce qui se passe devant l'écran et sa remarque sur ma relation avec Rafael était un peu déplacée, ça m'a gêné pour Lee tu vois.... si, il appelle souvent, il s'inquiéte pour moi, surtout depuis qu'il sait que Rafael est dans les parages... Non j'ai pas de nouvelles, et ça vaut mieux pour l'instant, y a des flics partout dans le quartier, je dois être sur écoute, Spencer n'est pas du style à lâcher aussi facilement.... Non ça va, elle était contente de le voir, elle avait peur pour lui, elle a fait beaucoup de cauchemars ces derniers mois. Mais là ça va mieux... par contre Andréas a beaucoup de mal à s'endormir.... mmm.. . J'pense pas qu'il viendra chez toi, il sait qu'il ne doit pas approcher Andréas, ça aggraverait vraiment la situation, c'est déjà tellement compliqué.

    Elle se passe la main sur le front et essuient de petites perles de sueur avant de regarder sa main.

    ...Merde je crois bien que j'ai de la fièvre aussi. Oui... si tu pouvais prendre les gosses en sortant de l'école ce soir, ça m'arrangerait bien, j'aimerai autant éviter qu'ils attrapent ça... Nan j'vais pas aller chez le médecin maintenant, j'ai tout ce qu'il faut pour me soigner, au pire j'irai m'allonger et ça va passer. Enfin tu vois, il y a des choses dans la vie quotidienne qui sont nettement plus importantes que quelques lignes sur un blog. Et puis, ceux qui ne peuvent pas me sentir, qui ne veulent pas m'entendre chialer comme ils disent, je ne les force pas à me lire. Je les remercie de ne pas le faire même. ça me fera plaisir et à mes enfants aussi. Bien sur que tout le monde se plaint tout le temps, à moins de vivre dans un conte de fées, il y a toujours des choses qui nous déplaisent. Est ce qu'on est toujours obligé de garder ça pour soi? De n'en parler à personne? Quand un truc me plait ou me déplait, surtout quand ça concerne des gens que j'aime je le dis. Je ne veux pas que Cole soit blessé au début de sa carrière... oui, on doit avoir une interview demain. Je vais le laisser gérer, j'ai une petite surprise pour lui, et pour les fans aussi... non je ne te le dis pas, c'est une surprise je te dis! ahah...

    Double appel à nouveau. Premier vertige.

    Bon j'te laisse Howard, ça insiste, ça doit être important. A ce soir. Oui, je t'appelle si ça va pas mieux. Bises.

    Elle raccroche et regarde son portable un moment, mais le numéro ne lui dit rien. Elle décroche mais son interlocuteur ne dit pas un mot. Elle appuie sur quelques touches et transfert les appels vers son répondeur. Un deuxième vertige l'obligent à aller s'asseoir sur le canapé.

    ah merde... putain de crève!

    Elle saisit la couverture et se couvre tant bien que mal avant de se recroqueviller et de fermer les yeux.  
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    Eden

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    MessageSujet: Re: Apologize Apologize EmptySam 17 Oct - 9:04

    Colombie. La cascade. Leur cascade! Les gouttes d’eau tournoient dans l’air,colportant dans l’air le parfum de la peau de Carrie. A se cogner comme ça aux quatre coins du manque, Rafael cherchait la cicatrice de son absence. L’absence de Carrie est une absence intrépide, survoltée, l’absence de la femme qu’il aimait. Ou qu’il avait décider d’aimer. Parce qu’il faut bien décider de se laisser envahir et déchiqueter par cette éternité qui passe dans son vacarme indifférent sans ne rien deviner ni résoudre du manque de quelque un qui depuis leur première rencontre a fait de chaque moment un supplice. Quand ça arrive. Combien de fois par vie? Cette déraison d’aimer à ce point. Combien de fois par vie peut on se permettre que cela arrive? Et cette colère précise, hautaine, désespérée qu’il n’y ai pas les bras immédiat de son amour pour répondre à un tel amour, une pure volonté.

    La sonnerie de son portable le sort de ses pensées. Une seule sonnerie, brève. Rafael ne répond plus au téléphone. Voir un autre nom que celui de Caroline le faisait tomber au fond d’un puit chaque fois. Il n’attend plus que la nuit, la nuit où plus personne n’appelle, où il n’y a plus d’autres possibilités que sa voix au bout du fil. Il a besoin d’elle.
    Aller la rejoindre et chasser tout ce qui n’est pas eux seuls, les chasser comme des inopportuns par la seule force de son cœur? Son cœur est violence. Il ne guérirai jamais d’elle. Il ne pourrai pas guérir d’un amour porté au aux nues comme ça. Il avait beau disparaître, changer de monde, réapparaître déjouer les agences gouvernementales, son amour pour Carrie ne connaissait jamais l’interruption.

    Il se saisi du téléphone et tape sur une touche.

    Rafael: Caroline…
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