Bienvenue à la Sanctuary of Wrestling, une fédération virtuelle québécoise accueillant vos lutteurs créés. |
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Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Mer 26 Sep - 21:43 | |
| L’image s’ouvre sur la championne Hardcore, qui est debout à côté de Phil Salfino. La rousse est occupée à regarder son avant-bras, sur lequel plusieurs bleus sont visibles. Elle a l’air plus que sérieuse, et aujourd’hui, porte ses propres vêtements. L’intervieweur la regarde quelques secondes avant de lever les yeux vers la caméra, en souriant.
Phil Salfino : Bonsoir à tous! Ici Phil Salfino, et je suis présentement en compagnie de la femme qui a défendu son titre mais aussi la fédération avec succès! Pétale, bonsoir.
Il place le micro vis-à-vis la bouche de la jeune femme, qui se contente d’un signe de tête en guise de réponse. Elle décroche son regard de son bras et le plonge dans l’objectif de la caméra, avant de faire un large sourire.
Phil Salfino : Comment vous sentez-vous, quelques heures après avoir gagné ce match de titans contre Draven?
Pétale : Bah... Bien! Comment veux-tu que je me sentes, Phil?
Phil Salfino : Effectivement, je vois pas trop. Un message pour Draven, qui a du quitter la fédération suite à cette défaite?
La championne continue de regarder la caméra, avec son sourire aux lèvres. Pourtant, elle ne dit rien pendant plusieurs longues secondes. Phil ramène le micro vers lui, en la regardant toujours en attente.
Phil Salfino : Allo?
Il replace le micro devant la jeune femme, qui cette fois répondra à la question.
Pétale : Nnnnnnnnnnnnananana Nananana HEY HEY HEYYYY GOODBYE.
Sans s’en rendre compte, Phil s’est mis à chanter avec elle. Il semble un peu gêné, et revient à son interview. Pétale en profite pour saluer quelques techniciens qui passaient par là.
Phil Salfino : Que planifiez-vous pour l’Insurrection?
Pétale : Qui?
Phil Salfino : L’insurrection.
Pétale : Connait pas.
Sans dire grand-chose, la rousse n’a aucune difficulté à se faire comprendre. L’interviewer voit bien qu’il ferait mieux de changer de sujet, puisqu’il n’aura aucune information supplémentaire.
Phil Salfino : Qu’avez-vous à dire au sujet de Fourecks, qui s’est officialisée comme votre number one contender lors du PPV?
Pétale : Vois-tu, Phil, je suis quand même très contente que Fourecks se soit fait un chemin jusqu’à moi. J’ai entendu parler d’elle tellement souvent dans le passé que je me suis fait une image d’elle avant même de savoir qui elle est. Par contre, j’ai cette petite manie d’idéaliser les gens, qui peut m’apporter énormément de déception si on ne se montre pas à la hauteur de mes attentes… et quand on n’est pas à la hauteur de mes attentes, on se retrouve vite dans la même situation que Draven : Pris à la gorge, obligé de se reposer sur des bassesses qui normalement ne seraient pas nécessaires.
J’espère que Fourecks sera capable de se montrer différemment de Draven, parce que je vais lui en faire chier un bon coup. Je compte bien défendre cette ceinture comme s’il s’agissait de mon enfant. En fait, c’est pas totalement faux de penser que la ceinture Hardcore est mon bébé, vu l’attachement spécial que j’ai envers cette division. Peu importe le nom qui sera gravé sur cette ceinture, celui qui y sera réellement associé sera le mien. Ceux qui me suivent depuis mes débuts savent très bien que je ne reculerais devant absolument rien pour ce titre. Il mérite le prestige. J’aurai beau avoir le corps bleu en entier, des entailles sur tout le corps, je trouverai le moyen de me remettre debout pour défendre mon bien.
Phil Salfino : C’est pas un peu prétentieux?
Pétale : Jusqu’à preuve du contraire, je suis la meilleure lutteuse hardcore à avoir mis les pieds dans cette fédération. Pas que depuis sa réouverture, mais dans toute son histoire. Chaque adversaire trouve devant lui un mur inébranlable. Peu importe les techniques, les stratégies utilisées, je reste toujours bien droite. Celui qui voudra faire tomber ce mur n’est pas près d’arriver. Qui aurait les épaules pour le faire de toute façon? El Verdugo? Fut-il une époque où il se battait contre tous les anciens champions hardcore pour se nommer le roi du hardcore. Tous… sauf moi. La raison en est simple : Je suis trop forte pour lui et il le sait très bien. Billy Dirnt? Trop occupé à se poudrer le nez pour représenter quoi que ce soit. Ses passages éclairs à la SOW en sont la preuve; J’ai passé plusieurs années sous contrat avec la fédération, sans prendre de pause alors que lui faisait plus de va et vient que William Tyler Banks pendant ses relations sexuelles. Methodcobra?
Elle ricane doucement.
Pétale : Il ne peut rien faire, c’est ma salope depuis lundi, et sans moi, il serait encore au stade de « lutteur dont on se fout et qu’on ne remarque même pas ». Avoir été mon esclave une première fois a littéralement attiré l’attention sur lui. Un brave homme, qui n’a peur de rien pour pouvoir percer… Peur de rien… Sauf de moi. Charlie Green? Rien du tout. Comme ce qu’il a dans le crâne. Il ne doit même pas encore avoir compris qu’il a perdu, et que c’est pas lui qui va m’affronter. NEWS FLASH CHARLIE : T’as perdu, t’es à chier. Reste hors des affaires des grandes personnes. Ne va pas te mettre en tête de te mêler de ce qui se passera entre Fourecks et moi. Ça serait probablement la pire erreur de ta vie. Tu comprendras vite pourquoi si jamais tu deviens suicidaire au point de tenter le coup.
Elle fait une pause, le temps de replacer une mèche de cheveux. Elle fait ensuite un sourire en coin en regardant la caméra.
Pétale : En fait, je me sens généreuse, je pense que je vais t’expliquer les choses de la vie. Tu me remercieras plus tard. Des gars comme toi, j’en ai vu des centaines dans ma carrière. Des gros tas de muscles qui ont autant de vocabulaire qu’une tarte aux pommes. Je sais d’avance que tu ne pourras pas résister à l’envie de me tester. Parce que je ne suis pas physiquement imposante. Parce que je me fais aller la gueule plus que tu ne le voudrais, ou pas de la manière dont tu le souhaite. T’es une salope, qui voudra que l’attention de tout le monde soit sur lui… Et quoi de mieux pour l’avoir que d’écraser la femme qui pose son cul sur la lune chaque soir, te dis-tu. Mais tu échoueras. Et tu sais pourquoi?
Parce que Fourecks ne voudra certainement pas partager les souffrances délectables que je lui réserve, et qu’en plus, elle t’a déjà torché pour mériter sa place face à moi. Elle ne s’est certainement pas tapé 5 matchs face à ton insignifiance pour te voir venir foutre ton grain de sel dans sa récompense. Elle a fait tout ça pour une seule chose : avoir son petit moment d’intimité avec la seule personne capable de la faire grimper au 7ème ciel. Moi. Elle voit devant elle l’occasion de réaliser l’un de ses fantasmes… Et comme je suis quelqu’un qui aime bien satisfaire les autres, c’est ce qu’elle aura. Sauf que ça se terminera avec mon corps sur le sien, pas l’inverse.
La rousse continue de sourire, avant de regarder Phil, qui est devenu tout rouge.
Pétale : J’imagine que ça répond à tes questions, Phil?
Il hoche vivement la tête, et soupire en voyant la rousse partir sans rien ajouter. |
| | | Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Jeu 27 Sep - 16:09 | |
| On se retrouve dans les couloirs de l’hôtel où les lutteurs séjournent en attendant le show de vendredi. La nuit est débutée depuis bien longtemps, et tout le monde est endormi depuis un moment déjà. Tout le monde, sauf une femme à la tignasse rousse, qui se tient debout au milieu du corridor. Un amas de notes jouées au violon se font entendre, et forment une musique triste, qui vient vous chercher aux tripes. La jeune femme, vêtue d’une chemise blanche aux manches roulées et dont les 3 ou 4 premiers boutons ne sont pas boutonnés se tourne vers la caméra, et on voit qu’il s’agit de Pétale, qui semble complètement prise par sa musique. Elle a les yeux fermés, les sourcils froncés, et a pratiquement l’air en transe. La mélodie triste qu’elle joue sur l’instrument noir et l’expression douloureuse sur son visage terminent bien le portrait.
Deux portes plus loin que l’endroit où elle se trouve, l’une d’elles s’ouvre, pour laisser une autre femme rousse sortir, en robe de chambre. Livia se dirige vers sa sœur, et lui pose une main sur l’épaule pour la secouer vivement.
Livia : A QUOI TU JOUE PÉTALE ORIENTALE?
La championne hardcore ouvre les yeux en cessant de jouer et regarde sa sœur avec un air d’incompréhension totale.
Pétale : Duh! Du violon, me semble que c’est évident.
Livia : Au milieu de la nuit?! Putain y’en a qui essaient de dormir hein!
Pétale : Ben c’est pas ma faute si Charlie me fait tellement pitié que ça demandait du violon.
Livia : Ça pouvait pas attendre à demain, MERDE?!
Pétale : Mais arrête de crier, tu vas réveiller tout le monde!
Livia se retient de toutes ses forces pour ne pas prendre le violon des mains de sa sœur pour le lui écraser sur le crâne. Elle serre les dents et tourne les talons pour retourner dans sa chambre sans rien ajouter, provoquant un sourire arrogant de Pétale. Énerver Livia a toujours été facile, se dit-elle. La rousse pose l’instrument au sol, et regarde la caméra, en continuant de sourire.
Pétale : Bonsoir! La situation dans laquelle nous nous trouvons est des plus inquiétantes, mes chers amis. L’heure est grave! Mais ensemble, nous parviendront à ramener les choses à la normale, j’en suis sûre. Si tout le monde joint ses efforts, rien n’est impossible. Ensemble, nous pourrons sauver Charlie.
Elle s’arrête de parler avec un sourire en coin.
Pétale : Non parce qu’honnêtement, qui voudrait se coltiner un adversaire qui se trouve lui-même à chier? Je m’inquiète fortement pour le prochain qui devra se taper des matchs contre lui. Que voulez-vous, j’ai toujours été généreuse! Mais quand un lutteur déprimé qui n’a aucune estime de lui-même parle de redevenir champion Hardcore, ça me donne de l’urticaire. Voilà pour l’entrée en matière.
Passons aux choses sérieuses à présent. Tu sais Charlie, on m’a dit un truc quand j’ai fait une désintox : Admettre le problème, c’est le premier pas pour le régler. Donc, tu admets lutter comme une merde. Le premier pas. Tu t’entraînes, si on peut appeler ça comme ça, parce que Laurence aussi est capable de taper sur un sac. Même de faire couler le sable dedans si je le trafficotte un peu… Tiens, regarde.
Elle prend une pause, et l’image change, pour nous montrer un gym, dans lequel Pétale se trouve avec Laurence. La lumière qui entre par les fenêtres indique que ça a été filmé plus tôt dans la journée. L’enfant se trouve devant le gros sac de sable, et le regarde avec un air plus déterminé que celui de bien des lutteurs. Après avoir pris une longue inspiration, elle donne un coup de poing dans le sac, avec toutes ses forces d’enfant. Au moment où le petit poing de la fillette entre en contact avec le sac, celui-ci se retrouve éventré sans même avoir bougé, et tout le sable tombe d’un coup par terre. Laurence regarde la caméra, en pointant le tas de sable du doigt, un large sourire aux lèvres. Puis, le gym disparait, pour laisser revoir Pétale dans le couloir de l’hôtel.
Pétale : C’est bien la fille de sa mère ça. Tu vois Charlie? Rien d’impressionnant. Un sac de sable, quelle connerie! Entraîne-toi plutôt sur quelqu’un, tu verras ainsi son visage se crisper de douleur quand il recevra le coup. Tu sentiras ses muscles faiblir à vue d’œil à mesure que l’entraînement avance. Tu verras son souffle être coupé par des prises de soumissions, et tu l’entendras râler pendant qu’il cherche moyen de respirer un minimum. Voilà un entraînement digne de ce nom.
Tu sais Charlie, des fois, il nous faut un coup de main pour pouvoir se relever. Dans ton cas, c’est plus une série de pains dans ta gueule de merdeux, mais ça revient un peu au même si on prête pas trop attention aux détails. Je ne suis pas championne hardcore par simple caprice d’avoir un titre sur l’épaule, tu sais. Si je suis allée chercher cette ceinture, c’est pour la sauver. Je ne voulais pas qu’un minable comme toi puisse remettre la main dessus. Du moins, pas avant d’être réellement prêt à assumer ce rôle. Clairement, tu n’es pas en position de tenir cette ceinture. En fait, tu n’es en position de n’en tenir aucune, si ce n’est que celle qui sert à tenir le pantalon d’un gros homme poilu en place sous son ventre. Tu crois vraiment qu’en perdant le titre, je n’aurai plus rien? Come on, réveille toi! J’ai gagné le rumble, j’irai simplement combattre mon ex-beau-fils pour lui arracher son titre des mains.
Elle regarde le plafond en riant, et revient à ses moutons aussi vite.
Pétale : Tes paroles sont aussi ridicules que tes coups, inutile de préciser que tes mots n’ont donc aucun poids. Probablement que c’est pour ça que tu considères que les mots ont moins de poids que les gestes. Vois-tu, dans mon livre à moi, c’est bien égal, sauf pour les crétins dans ton genre. Preuve en est que tu finiras par me répondre pour essayer de prouver que j’ai tort. Tu as beau continuer sur ta lancée de « les femmes sont nulles » et tout. J’en ai rien à foutre. La seule chose que tu feras, c’est soulever les groupes féministes à travers le monde. Elles te bloqueront le chemin, et j’espère, elles te tabasseront.
Je me fiche bien que tu fasses l’arbitre qui n’est pas neutre. Ça ne fera que prouver que t’es encore plus désespéré qu’on pensait. Si je perds ce match, je ne mourrai pas. Je ne vais pas non plus perdre mon titre. Alors amuse-toi tant que tu veux. Ça sera l’occasion pour toi d’avoir un peu d’attention, chose à laquelle tu n’es pas habitué, puisque tu sembles tout excité à l’idée de peut-être avoir deux femmes sur ton cas. Tu vois où je veux en venir?
Elle sourit, et repousse ses cheveux derrière son épaule.
Pétale : Tu ne me feras certainement pas une leçon sur ce qu’est le hardcore. Ni sur l’état dans lequel Draven se trouvait dans le ring. Ressens-tu ce qu’il ressent? Non? Moi oui. Alors je sais très bien qu’il n’était pas si à terre que ça. Il était en mode survie. Il a vu son existence entière défiler devant ses yeux. Il voulait tellement me vaincre… Tellement ne plus m’entendre, ne plus me voir dans sa tête… Qu’il a échoué. Tu vois, peu importe à quel point quelqu’un veut me battre, je finis toujours par régner. Je ne « fake » pas le courage. Je le possède. J’ai massacré l’homme que j’ai aimé à en mourir par le passé. Tu crois être le seul à pouvoir rallier des gens dans la division Hardcore? Franchement, regarde-toi. L’homme qui devrait se rendre à l’évidence qu’il n’est pas contender veut tellement me voir fermer ma gueule qu’il est prêt à cracher sur l’honneur d’un vrai combattant.
Ma guerre contre l’absence d’honneur n’est qu’à son début. Vois-tu, je représente quelque chose de tellement plus imposant que ta petite personne qu’y’aura bientôt mon nom dans la bouche de tout le monde. Je suis l’homme à abattre. Pas toi. Toi, tu n’es qu’une marionnette dans un théâtre ridicule dont la pièce n’a aucun sens. Le fou du roi qui ne divertit personne. JE SUIS le hardcore, jusqu’à preuve du contraire. Le jour où t’en aura assez dans le short pour arriver à me faire changer d’avis, tu pourras l’ouvrir. Jusqu’à ce que ce soit fait, tu n’as rien à dire…
Elle s’arrête de parler pour soupirer.
Pétale : Mais tu ne pourras pas t’en empêcher. Parce que j’égratigne trop ta fierté d’homme pour que tu puisses t’empêcher de l’ouvrir. Ton égo ne peut digérer d’être dominé par une femme, mais tu finiras bien vite par comprendre que tu ne fais pas le poids. Si tu crois que le fait que tu en ais vu d’autres, que tu n’as supposément peur de personne te rend impressionnant à mes yeux. Si tu pense que t’es le premier qui rêve de me la faire fermer et que tu y arriveras… C’est que tu ne connais rien du tout. Crois-tu réellement que je vais arrêter de déblatérer juste parce que tu le veux? Écoute, t’auras beau me faire ce que tu veux, je vais continuer de faire entendre ma voix, peu importe ce que ça prend. T’es une merde…
Elle prend une pause, et reprend son violon.
Pétale : T’es une merde…
Elle se remet à jouer de l’instrument, en regardant la caméra.
Pétale : T’es une merde.
En faisant un clin d’œil, elle se retourne et commence à s’éloigner de la caméra. L’image fade lentement-out, pendant que la rousse s’éloigne, de même que ses notes. |
| | | Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Dim 30 Sep - 20:35 | |
| L’image s’ouvre sur une vue du ring, prêt à accueillir le show qui se tiendra demain. Pétale est assise en indien au centre de celui-ci, avec sa ceinture sur les cuisses. Ses mains sont tachées de sang, de même que ses bras, son cou et sa joue droite. La championne hardcore semble particulièrement de bonne humeur, et amène son attention vers la caméra qui vient de pénétrer à l’intérieur du ring pour se placer à côté d’elle.
Pétale : Charlie… Qu’est-ce qu’on va faire de toi, dis-moi?
Elle marque une pause le temps d’un sourire rassurant, qui en fait n’a rien de rassurant, quand on connait bien la femme.
Pétale : Tu fais exactement ce que je te dis de ne pas faire… Tu continues de l’ouvrir pour nous dire quoi en bout de ligne? La même rengaine que tous ceux qui sont passés par ici avant toi. Sans aucune originalité, aucune saveur…
Elle baisse les yeux vers son titre, et pousse un long soupire.
Pétale : Tu t’entêtes comme un enfant, alors que tu sais très bien que j’ai raison. A preuve, moi, contrairement à toi, je gagne beaucoup plus de matchs que je n’en perds. En fait, non seulement ça, mais en plus, les matchs que j’ai gagnés étaient des matchs importants. Avec un vrai enjeu, bien plus qu’une simple ceinture. Avant de cracher sur le travail des autres, regarde le tien. Que représente ton nom? Dis-moi, vraiment, parce que présentement, j’en ai aucune idée, et je dois pas être la seule.
Elle regarde devant elle. Hors du ring, un homme commence à se relever, le visage ensanglanté. Ses cheveux noirs attachés en une queue de cheval sont pratiquement défaits. Il semble sur le point de retomber. Pétale ne bronche pas d’un cheveu, et revient vers la caméra.
Pétale : Tu dis détester les humains. Fine with that… Mais n’oublie pas que tu en es un… Ce qui m’amène à penser qu’en fait, tu fais de la projection de la haine que tu éprouves envers toi sur ta race toute entière, probablement dans un espoir quelconque de te sentir moins coupable vis-à-vis de toi-même. Tu nies probablement intentionnellement que tu te déteste pour mourir, et que tu voudrais qu’on exorcise le mal par ta douleur… Tu sais très bien que j’ai les épaules qu’il faut pour le faire. Fourecks l’est aussi. Pourquoi ne pas profiter du fait que nous soyons l’une contre l’autre pour t’assurer que nous soyons toutes les deux sur ton cas, à « faire sortir le méchant », n’est-ce pas?!
Tu es probablement plus intelligent que tu ne le laisse paraitre, effectivement. Parce que ça serait assez fou comme plan, faut avouer. Et la ligne entre la folie et le génie est si mince… N’en suis-je pas la preuve vivante, après tout?
D’un rire sarcastique, elle regarde à nouveau l’homme, qui se glisse difficilement dans le ring, pour s’installer dans un coin, assis au sol. Il peine à supporter sa tête, mais la rousse ne semble pas particulièrement inquiète.
Pétale : Crois-tu vraiment que tu pourras gagner une guerre quand tu n’en comprends même pas le sens? Parce que si tu le comprenais vraiment, tu fermerais ta gueule et tu acquiescerais à ce que je dis comme une bonne petite chienne. Là, tout ce que tu fais, c’est dire que t’es à chier pour l’instant, mais que tu comptes bien « re »devenir bon, et me massacrer pour me le prouver… Alors qu’en fait, on sait tous les deux que la personne à qui tu as le plus de choses à prouver, c’est toi. Tu ne comprends rien de ce qui se cache derrière chacune de mes actions, comme si tu portais en permanence un bandeau sur tes grands yeux de poisson frit… Mais le jour venu, tu comprendras.
Elle ricane doucement, en regardant à nouveau l’homme, qui lui fait un signe de la main lourd, montrant qu’il va bien. Il semble épuisé comme pas un, et la rousse sourit en posant la ceinture par terre à côté d’elle.
Pétale : Ne vois-tu pas que tout ce que je dis est la réalité, Charlie? Fourecks se languit devant l’approche de notre match, Methodcobra recommence à essayer d’attirer mon attention parce qu’il sait que je finirai par lui en redonner pour l’écraser une éniemme fois… Et c’est qu’un début mon chéri. Je compte emmerder encore bien des gens pour qu’ils voient le titre hardcore comme le plus difficile à obtenir et défendre avec succès. Draven a fini par goûter sa création, oui. Mais Draven était avant tout un pilier de la division. L’un des anciens champions les plus respectés. Et malgré ça, je l’ai écrasé. Ça n’a rien de facile, d’affronter quelqu’un qu’on connait comme le fon de sa poche, Charlie. Mais ça, tu n’auras jamais l’occasion de le découvrir, parce que pour ça, faudrait que tu sois capable d’avoir des gens autour de toi. Et qui voudrait trainer avec un être méprisable comme toi?
Même toi, si tu pouvais, tu t’abandonnerais. Avoue-le, au moins… Tu ne représente pas la peur. La peur n’a pas sa place dans le hardcore, tu sais. Alors si vraiment tu étais la peur, tu n’aurais jamais eu et n’aurais jamais à nouveau ta place dans le hardcore. Réfléchis. Si j’avais peur de quoi que ce soit, penses-tu vraiment que je serais toujours championne? Si j’avais peur d’une seule chose, je n’aurais pas défendu ce titre pendant plus d’un an la première fois que je l’ai remporté. Si je connaissais la peur, je ne serais pas le hardcore. Je ne serais pas non plus la SOW. Parce que ce qui fait qu’on réussit ou qu’on échoue, ici, dans le sanctuaire…
Elle se lève, et regarde la caméra, qui l’a suivie dans son mouvement.
Pétale : C’est avant tout ce qu’il y a là-dedans…
La rousse se donne une série de tapes sur le ventre, en riant.
Pétale : Mais aussi ici…
Elle se tapote l’endroit où se trouve le cœur.
Pétale : Et là.
Elle pointe son crâne de son index taché, puis se penche pour reprendre son titre.
Pétale : De tout ça peuvent naitre deux choses. Le guerrier, et la légende. Étant les deux, je crois que je suis mieux placée qu’un merdeux comme toi pour le savoir. Mais ne t’en fais pas, Charlie, tu finiras comme tous les autres par te rendre compte que je dis la vérité. Même si elle fait mal.
La tornade regarde l’homme, vers qui elle se dirige pour l’aider à se glisser hors du ring et quitter les lieux. |
| | | Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Mar 2 Oct - 23:03 | |
| Il est très tard en soirée, et on se retrouve dans un studio de télévision, sur le plateau d’une émission dont on se fout complètement puisque ça n’apportera rien à cette promo. L’animatrice est tout sourire, visiblement contente de ce qu’elle s’apprête à annoncer. Elle regarde la caméra devant elle, et croise les doigts pour joindre ses mains sur ses genoux. Ses jambes sont croisées, et son dos est bien droit.L’animatrice : Comme je vous l’ai annoncé au début de l’émission, ce soir, nous aurons une invitée très spéciale. Et c’est le cas de le dire quand on sait qui elle est. C’est maintenant le temps de l’accueillir avec beaucoup de bruit! Mesdames et messieurs voici Pétale Orientale, championne Hardcore de la Sanctuary of Wrestling! Alors que le public semble à la fois surpris et particulièrement content de la voir arriver quelques minutes seulement après son match en milieu de show plus tôt dans la soirée, Pétale sort des coulisses pour rejoindre l’animatrice, ceinture sur l’épaule. La rousse a un large sourire aux lèvres, malgré les nombreux coups durs reçus plus tôt ce soir, particulièrement les coups de pelle. L’animatrice se lève pour l’accueillir d’une bise, timide devant la confiance et du caractère qui émanent de la guerrière. Elle l’invite à prendre place sur le fauteuil libre, et reprend place dans le sien.L’animatrice : Pétale, bonsoir! Merci d’avoir accepté de vous présenter si tôt après une soirée mouvementée. Pétale : Ça fait partie du métier, mais ça me fait aussi très plaisir d’être ici ce soir. L’animatrice : Avant qu’on commence les choses « sérieuses », j’aurais une question pour vous, qui n’a à proprement parler aucun lien avec ce dont on parlera ensuite. Vous êtes dans l’industrie depuis des années, et avez toujours eu l’habitude d’être une des rares femmes dans les fédérations où vous avez mis les pieds. À présent, la SOW compte un bon lot de femmes, qui savent plutôt bien se défendre, il faut dire… quel est l’avis d’une vieille louve comme vous à ce sujet? Pétale : Mon avis sur la question? Euh… Elle prend deux secondes, pour « réfléchir », mais éclate vite de rire.Pétale : Y’était temps que ça se déniaise. En fait, j’ai toujours pensé que les femmes apportent un autre angle à la lutte. Pas l’angle qu’on voit dans d’autres fédérations, où elles se frottent les unes contre les autres, et se livrent de rudes batailles d’oreillers ou encore des concours idiots de qui a le plus beau body dans son mini mini bikini. Un autre angle dans le sens où les femmes sont aussi fortes – sinon plus, honnêtement faut être de sacrée machines pour s’imposer comme on le fait dans ce domaine – que les hommes, mais de manière différente. Un homme qui dira que combattre contre une femme et combattre contre un homme est la même chose n’a du combattre que dans ses rêves. Les lutteuses, celles de la SOW, ont un défi de plus que celles des autres fédérations, dans le sens où personne ne pourra nier que la SOW regorge de violence. L’animatrice : Et qu’une autre aura tout fait avant elles, j’imagine. Pétale : À part gagner le titre SOW, oui. Mais je crois qu’on ne devrait pas voir ça comme un truc négatif. En fait, si j’ai tout fait ce que j’ai réalisé, c’est pas pour m’imposer comme LA femme, mais plutôt pour ouvrir des portes qui étaient fermées à clé et barricadées devant nous. La jalousie n’a donc pas lieu d’être, à mon avis. Et c’est bien, parce qu’à la SOW, je n’en perçois pas de la part de mes consœurs. En fait, j’irais même jusqu’à dire qu’elles me respectent, pour la majorité en tout cas. La rousse sourit, en regardant l’animatrice dans les yeux. Celle-ci répond à son sourire, en portant les yeux sur la ceinture hardcore.L’animatrice : Cette ceinture a été entre vos mains pendant plus d’un an sans interruption dans le passé, et vous devez la défendre à nouveau présentement. Pourquoi ne pas avoir continué sur la voie que vous aviez choisie, c'est-à-dire prouver que vous pouviez faire autre chose que du hardcore ou du tag team? Pétale : En fait, non seulement je suis très attachée à ce titre et je veux son bien, mais en plus j’avais des raisons personnelles pour vouloir le détenir à nouveau. Quand je suis partie de la Red Line Federation, j’ai dit que la flamme n’y était plus, chose qui était plus que vraie. L’idée de devoir remonter dans le ring me foutait des nausées pas possibles, et pas juste à cause des traitements qu’on m’y réservait. Revenir à la SOW a amélioré les choses un peu, mais c’était pas assez. J’ai enchaîné les victoires, les réactions des fans, et tout… Et me voilà revenue au top de ma forme. Par contre, j’avais besoin de me confirmer à moi-même que j’étais vraiment prête à repasser au niveau supérieur, et le défi de Keith est tombé juste à pic. Elle sourit en posant la ceinture sur ses cuisses.Pétale : Et voilà que j’ai eu ma confirmation. Mais il me reste encore une tâche à accomplir avant de passer à autre chose; redonner à cette ceinture toute l’attention qu’elle devrait avoir. La plupart des gens ne la considèrent pas à la valeur qu’elle devrait avoir normalement. On pense que le hardcore n’a rien à voir avec la lutte, la vraie. Sauf que généralement, quand on pratique le hardcore, on apprend à se faire à l’idée d’avoir mal, de peut-être devoir dire adieu à toute notre carrière du jour au lendemain, à s’endurcir face à plein de choses qui normalement devraient nous foutre à terre sur un méchant temps. Ceux qui croient que c’est facile n’y connaissent absolument rien, un peu à l’image d’un puceau qui vous parle de sexe : Il vous dira qu’il sait tout ce qu’il y a à savoir sur le sujet, sauf la sensation que ça fait. En bout de ligne, il ne sait donc rien. L’animatrice sourit devant la comparaison, de même que la plupart des gens présents. La rousse profite de cette pause pour s’adosser bien confortablement dans son fauteuil.Pétale : En fait, il y a beaucoup trop d’ignorants dans notre domaine. T’as la catégorie « gros bras, p’tite cervelle » qui croient que tout n’est qu’une question de force physique. Ceux-là sont les plus rigolos en fait parce qu’entre les deux oreilles, si t’es assez près d’eux, t’entends la mer. Et ceux-là, quand ils perdent, ils n’assument pas que c’est parce qu’ils sont pas assez rapides, pas assez techniques, pas assez plein de choses… C’est un coup de chance pour leur adversaire. Un putain de coup de chance. Et même s’ils ont une série de défaites incroyable contre la même personne… Au moment où ils ont une seule victoire, bah ils sont cro forts. Les plus forts du monde entier! Les vrais chefs, quoi! Ils sont pleins de cocologie, de talent, et tout ce que tu voudras, juste parce qu’ils ont une victoire. Y’en a qui reconnaissent une certaine personne ici, nan? Ensuite, t’as les râleuses. Celles-là elles sont bien aussi, parce qu’elles ont toujours une excuse pour tout. Tu peux aller les voir pour leur demander des idées d’excuses pour planter quelqu’un là quand t’as pas envie d’aller à ton rendez-vous, elles te trouveront une idée en deux temps, trois mouvements. Donc, quand ils perdent, tu te retrouves avec des trucs du genre « J’étais pas dans mon assiette », « je sais pas à quoi j’ai pensé », ou encore le célèbre « les cordes étaient pas assez raides! ». Haaa, je vois que vos yeux s’illuminent! Vous avez déjà des noms en tête pour ceux-là aussi, huh. Eux, en fait, ce qu’il leur manque, c’est une bonne grosse dose de vraie confiance en soi. Pas la fake à laquelle ils nous exposent dans leurs promos. La vraie, celle qu’ils ressentiraient s’ils étaient capables de se sortir la tête du cul. La rousse ricane doucement, en faisant tourner une mèche de cheveux autour de son index, pendant que l’animatrice applaudit les paroles de la farouche.Pétale : Puis, t’as ceux qui n’ont vraiment aucun talent. Ceux-là, c’est les empotés. Ils prennent racines en coulisses, attendent on sait pas trop quoi, disent fuckall… Ils tournent la tête vers la lumière, sans jamais se retrouver en plein dessous, parce qu’ils peuvent pas mettre un pied devant l’autre sans s’enfarger. Tout ça pour dire, que ceux-là, n’ont aucune chance d’être capable d’arriver à quoi que ce soit tant et aussi longtemps qu’ils ne se rendront pas compte que leur attitude déplorable ne les aidera aucunement à atteindre un but quelconque. Et ça, c’est qu’une partie de tous les ignorants qui luttent présentement. Mais généralement, ils gravitent tous autour des trois sphères présentées. L’animatrice : Fourecks fait-elle partie de ces ignorants? Pétale : Absolument pas. Fourecks est une vraie combattante, qui sait très bien ce qu’elle a à faire dans un putain de ring pour s’imposer. C’est certainement la plus prête à recevoir le titre hardcore à part moi. Son goût démesuré pour la souffrance, sa hargne, son talent, son imagination sadique débordante, tout ça fait d’elle une compétitrice comme il n’y en a pas beaucoup, malheureusement. On est un peu bâties sur le même moule : Maltraitées par la vie, à chercher la douleur pour se sentir encore en vie… on pourrait s’entre tuer sur le ring que personne serait capable de dire qui a gagné... Le pire c’est que je suis certaine que ce que je viens de dire la fait baver d’envie. La rousse s’arrête pour rire avec tout le monde. Elle a l’air particulièrement détendue. L’animatrice reprend son sérieux avant d’enchaîner avec la suite.L’animatrice : Ce soir, vous aviez un nouveau match contre elle, arbitré par Charlie Green. Voyons comment le match s’est terminé, si vous permettez. L’animatrice se tourne vers l’écran géant derrière les deux femmes. Pétale fait la même chose de son côté. - Citation :
- Elle tente un coup de poing mais son bras est pris au piège, et les deux lutteuses se démènent un peu mais Charlie Green s'était reculé, prenant avantage du fait que les deux ne lui prètent attention pour aller chercher sa pelle, et en donne un grand coup au dos de Pétale sous les huées intenses de la foule!! Pétale s'écroule sur Fourecks, qui tente de se dégager mais mange aussi la pelle sur son épaule déja abimée, puis un autre, et ni Fourecks ni Pétale ne peuvent s'échapper de la pluie de métal qui les martèle l'une après l'autre! Quand les deux sont presques immobiles, Green regarde en l'air, lui-même victime d'une pluie d'objets divers, de popcorn et de boissons, et regarde le plafond pour quelques secondes avant de se tourner vers Livia, ne disant qu'un mot et pointant le gars de la cloche pour le faire réagir avant de quitter le ring; la cloche de la fin de match résonne avec hésitation, laissant la jumelle relayer le message après s'être massée les tempes.
L’animatrice regarde à nouveau la rousse, qui fixe l’écran quelques secondes supplémentaires, avant de lui faire face. La Saguenéenne a un large collé au visage, et ses yeux pétillent de bonheur. L’animatrice, quant à elle, semble troublée, autant par les images qu’on vient de voir que par la réaction étonnante de Pétale à la vue de l’enregistrement. Dans le public, plusieurs personnes (majoritairement des femmes) ont les mains collées sur la bouche, ou détourné le regard le temps du visionnement.L’animatrice : Vous semblez trouver ça amusant et j’avoue ne pas comprendre pourquoi… Pétale : Semblerait que mes paroles atteignent plus la cible qu’il ne voudrait le laisser paraître. Et ça, je dois avouer que ça me fait particulièrement rire. Autant tout le monde dit se foutre de ce que je dis, autant ce que je dis peut avoir de l’influence sur eux. C’est probablement parce que je suis pas autant dans le tort qu’on me le répète jour après jour. L’animatrice : Mais cette attaque était d’une violence rare, et a du être particulièrement douloureuse, non? Pétale : Ça a fait mal, oui. L’animatrice : C’est tout? La rousse se lève de son fauteuil, et pose la ceinture dessus, avant de se tourner dos au public et aux caméras. Elle soulève le dos de son t-shirt, laissant voir un gros bleu sur son dos, à l’endroit où la pelle l’a touchée au premier coup. Quelques marques supplémentaires sont visibles sur le reste de son corps, au moment où la rousse laisse retomber son t-shirt en se retournant.Pétale : Vos maquilleuses ont fait un travail impeccable, en passant. Gardez-les. Elle éclate de rire, détendant un peu l’atmosphère, puis se rassoit.Pétale : Mais oui, c’est tout. Parce que ces marque seront disparues dans le temps de le dire, du à mon état. Elles ne resteront pas là à vie, contrairement à ce que j’essaie de faire pour Charlie. L’animatrice : C’est-à-dire..? Pétale : Je n’essaie pas de le détruire comme on pourrait se l’imaginer. Y’a deux options devant nous : Soit je réussis à lui faire comprendre qu’il ne mérite pas le titre hardcore… Soit je réussis à lui montrer ce qu’est vraiment le hardcore afin qu’il arrête de salir cette division. C’est tout, donc. L’animatrice : Merci encore d’avoir accepté notre invitation. Je me doute que vous avez hâte de retourner chez vous pour relaxer après une soirée aussi mouvementée. Il est temps de se quitter. Mais avant, une dernière question. Pétale sourit, en invitant l’animatrice à poser la question d’un geste de la main.L’animatrice : Une petite idée sur le moment où vous tenterez enfin votre chance pour le SOW Title? Pétale : Quand mon instinct me dira que c’est le temps, pas avant. Je préfère me fier à ça qu’à mes envies, parce qu’elles sont complètement incontrôlables. Elle fait ensuite un clin d’œil à l’animatrice, qui ricane timidement, avant de se ressaisir, et de regarder la caméra à nouveau.L’animatrice : Nous allons maintenant passer à une courte pause publicitaire. Mais restez des nôtres parce qu’après, on reçoit un jeune pianiste prometteur qui nous montrera son talent. À tout de suite! Elle reste là quelques secondes, tout sourire, le temps que la pause publicitaire commence. Alors que le signal est donné, Pétale se lève lentement, saisissant sa ceinture, qu’elle pose sur son épaule, avant de faire la bise à l’animatrice et de la saluer rapidement pour retourner d’où elle venait. |
| | | Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Ven 19 Oct - 1:51 | |
| L’image s’ouvre sur une gigantesque plaine, au bord de laquelle une colline imposante règne. Au sommet, une silhouette se dessine. A mesure que la caméra s’approche, on peut deviner l’identité de cette personne qui regarde la plaine avec un grand sourire aux lèvres. Le vent fait virevolter le tissu mince de sa robe blanche, dont le dos est ouvert jusqu’au bas du dos. Les formes du corps de la jeune femme sont légèrement visibles à travers la mince robe, et ses cheveux couleur feu volent pour dévoiler son visage doux, au sourire bienveillant. Ses yeux clairs sont fixés sur l’horizon qui se dessine devant ses yeux, et qui ne semble s’arrêter qu’au bout de la terre. La jeune femme est pieds nus, et des languettes de tissus blancs sont attachées à ses bras, volant elles aussi.
Pétale : Réalisez bien un truc. Mon chemin ne comporte aucun obstacle capable de m’arrêter. Que ce soit la pseudo reine du hardcore qui laisse sa couronne au premier robineux qu’elle trouve… Ou le fou du roi dont la seule chose qui puisse égaler sa taille est sa connerie. Vous n’avez aucune idée de ce que je vise. Aucune idée du chemin que je vais emprunter. Comment pourriez-vous m’arrêter, donc? Une vraie reine ne laisse pas un cul sale réchauffer son trône. Un fou du roi est drôle autrement que par la facilité.
La rousse continue de sourire, en prenant une grande inspiration.
Pétale : J’ai donc pris en considération que si cette chienne peut se prétendre une reine, je peux parfaitement me qualifier de déesse du hardcore… de la SOW, même. Je n’ai sincèrement pas écouté vos dernières paroles. D’abord parce que Charlie est aussi divertissant qu’une envie de chier, ensuite parce que j’avais pas particulièrement de temps à perdre avec vos ramassis de conneries. Personne… Et je dis bien PERSONNE ne peut être plus fort que moi dans le domaine où vous croyez performer. Certes, vous êtes de bons adversaires. Mais prétendre pouvoir dépasser, ou même seulement égaler mon record de la plus longue détention de titre relève de l’imbécilité bien typiquement égoïste dont chacun de vous fait preuve. Vous n’avez rien à foutre du bien du titre, ni même de la fédération. Ce qui vous intéresse, c’est vos petits culs véreux.
Elle s’arrête, avec une expression de déception apparaissant sur son visage. Le sourire reprend vite le dessus, alors que le vent continue sa danse frénétique avec la robe et la chevelure.
Pétale : L’argent, les femmes, le prestige… Et une fois que vous l’aurez, que deviendrez-vous? Vous partirez la queue entre les deux jambes, en vous disant que vous n’avez plus rien à gagner. Parce que votre attention n’est centrée que sur vous. Plutôt que de vous battre pour une raison digne de ce nom, vous partirez et deviendrez aussi inconnus que l’ado boutonneux qui a déviergé ma sœur. Ahhh ce bon vieux Martin, Livia elle-même l’a oublié. Savait-elle seulement son nom?
Et la foule jouera le rôle de ce pauvre Martin, qui croyait naïvement qu’il allait coucher avec moi. En fait, dans sa tête, Livia était moi. Donc il ne se souvient que de ces quelques minutes qu’on a « passées ensemble ». Mon nom est gravé dans son petit crâne probablement aujourd’hui devenu aussi dégarni que le palmarès du petit Paul Stevenson, comme il l’est dans l’histoire de la ceinture hardcore. Ils n’auront en tête que le règne de la déesse. Vous me suivez?
Elle s’arrête de parler, et ferme les yeux, profitant de l’air frais qui lui glisse sur les joues.
Pétale : Ayant choisi mes batailles d’une main de maître, je peux vous dire que les choses seront tout autres pour moi. Me battant dans l’armée de la SOW, qui ne compte réellement qu’un soldat (moi), je n’essaie pas de changer les choses. Je les établis. Comme avec ce fameux record du plus long règne de champion, cette victoire au rumble en tant que la première femme à l’obtenir, et bientôt, quand l’envie m’en prendra, première SOW Champion. Je redonnerai ce titre à son propriétaire : LA SOW. C’est comme ça que ça marche. Dieu crée le monde, les hommes le détruisent. La déesse crée la SOW, et les autres essaient de faire mieux mais se pètent la gueule sur le premier mur dressé devant eux.
Les choses vont un peu dans le sens où je voulais les voir aller. Charlie, tu dis que tu es plus déterminé que les autres. C’est bien. Au moins maintenant tu as compris ce que je voulais. Cet instinct animal qui dormait au fond de toi s’est peut-être enfin réveillé. Il serait peut-être temps de nous laisser le voir, qu’on puisse enfin savoir qui tu es vraiment. Peut-être qu’Après, tu pourras prétendre m’arriver à la cheville. Fourecks, tu ferais mieux d’assurer comme championne. Ton règne a intérêt à avoir un meilleur goût que ton sang. Parce que ce qui est bien, quand on crée un truc… C’est qu’on est le mieux placé pour le détruire. J’ai créé cette division. J’ai créé cette fédération et sa renommée. Je peux tout détruire en un claquement de doigt. Mes pions sont parfaitement mis en place, et mes coups calculés à l’avance. Rien n’est fait pour rien. Au moment où vous ne vous attendez à rien, une surprise vous attend… et pas toujours des plus plaisantes.
Elle ouvre les yeux, lentement, pour continuer de regarder l’horizon à nouveau.
Pétale : Le chemin est libre. Gardez bien ça en tête. Et vous n’êtes aucun obstacle devant l’avancée de la déesse. J’arrive…
La caméra s’éteint, sans préavis. |
| | | Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Lun 22 Oct - 22:24 | |
| L’image s’ouvre sur une vue de la loge de Pétale, qui est assise sur un banc, les jambes écartées, et les coudes accotés sur ses genoux. La jeune femme est en train de retirer ses gants de combat, et de se masser les mains, avec un sourire aux lèvres. Elle baisse la tête pour se frotter la nuque quelques secondes, puis relève sa tête, faisant passer sa chevelure de feu derrière ses épaules. Un grand rire résonne dans la pièce, alors que la rousse s’affaire à détacher ses bottes de combat, puis à les balancer dans un coin de la pièce, là où elle les envoie toujours valser. En regardant la caméra, elle continue de rire comme une détraquée, sans qu’on ne comprenne vraiment pourquoi. Il faut un certain temps à la farouche avant qu’elle ne reprenne son contrôle, et qu’elle ne fasse plus que sourire, à pleins crocs, les yeux rivés sur l’objectif de la caméra.
Pétale : Chers amis, ce soir, nous avons eu droit à un tas de choses qui méritent d’être soulignées. Mais commençons par le début. Tout d’abord, je me permets d’offrir une bonne main d’applaudissements à… Moi-même. Non seulement pour le fait d’avoir réussi à plaquer un géant qui fait plus que le double de mon poids au sol, mais aussi pour avoir réussi à le traîner comme le torchon qu’il est. Je dois vous faire une confidence : J’ai été entraînée par un tank. Oui, je sais, ça parait farfelu, mais c’est la stricte vérité. Bon, comme Charlie possède un QI vachement inférieur à la moyenne, il finira par croire ça, et on devra passer des jours à lui expliquer qu’un tank ne peut entraîner une femme à combattre dans le ring… Parce qu’il est trop occupé à faire la guerre, you know? Une ronde d’applaudissements pour moi! Yay!
Elle sourit, avec un sarcasme évident à trois milles à la ronde en s’applaudissant elle-même, toute contente qu’elle est.
Pétale : La vérité, c’est que Charlie m’a sous-estimée, comme tout le monde avant lui, et tous ceux qui suivront. Je l’ai massacré, et si ce n’était pas de cette pseudo reine à la mord moi le nœud, je l’aurais détruit entièrement. C’est ce qui m’amène d’ailleurs à la deuxième chose qu’il faut applaudir : Madame « la reine », qui n’a d’autre chose à faire que de se mêler d’un match qui ne la regarde pas directement. Explique-moi, Fou’. Quand j’étais championne, vous avez eu une série de 5 matchs, Charlie et toi. Dans lequel est-ce que je suis intervenue, dis-moi? Quand m’as-tu vue venir me foutre le nez dans vos affaires? Tu ferais bien de faire attention, ma grande. Parce qu’il n’est jamais intelligent de se tremper les mains dans le sang pour agacer une tigresse affamée en lui enlevant son repas. Je n’avais pas fini avec notre cher Charlie national, et ton intervention était probablement le pire move que tu pouvais pas faire à ce moment-là. Niveau stupidité, applaudissons.
En levant les yeux vers le plafond, Pétale se remet à applaudir, avec moins de conviction que la première fois.
Pétale : Reine de l’idiotie, va! Si je me ramenais chez toi pour tirer la poufiasse que tu te tapes par la tignasse et la jeter par la fenêtre, serais-tu contente? Ne sentirais-tu pas l’envie de m’étrangler monter en toi? Interrompre le coït des autres n’est jamais apprécié, n’est-ce pas? C’est exactement ce que tu viens de faire. Et ça, crois-moi, je saurai te le faire payer, et aussi amèrement que possible. Mes coups te tordront les boyaux.
Elle s’arrête de parler le temps de s’assurer qu’elle garde son calme. Puis elle sourit enfin, au bout de longues secondes de silence, pendant lesquelles milles et une paroles de violence sont passées dans ses yeux.
Pétale : Et la troisième situation à mériter une main d’applaudissements va à Charlie Green. Oui, vous avez bien vu, le géant vert a touché son premier sein de femme depuis sa libération! Et sans même devoir débourser un seul dollar! ÇA, c’est c’qu’on peut appeler de la chance, n’est-ce pas? Non parce qu’avec une personnalité comme la sienne, je doute fortement qu’une femme autre que sa mère ait pu le laisser toucher quoi que ce soit. Je veux bien croire que la société dans laquelle on vit compte plusieurs cas désespérés, mais il y a désespérés… ET DÉSESPÉRÉS. C’est donc avec générosité que je lui ai offert mon sein… Non faut pas déconner, si j’avais été encore consciente, il n’aurait pas pu me tripoter quoi que ce soit parce que je lui bottais bien trop le cul. En fait, avec Charlie, j’ai beaucoup d’espérance. Espérance que cette boule de quille lui ait suffisamment broyé les couilles pour l’empêcher de procréer. Parce que de un, ça serait bizarre de le voir être le papa de son petit frère… Et que de deux, ce pauvre enfant serait vraisemblablement à plaindre.
Quel modèle de persévérance aurait-il? Charlie n’est pas capable de persévérer dans autre chose que ses capacités limitées à lasser tout seul ses bottes. Soyons honnêtes nom d’une pipe! Sa persévérance ne le mènera à rien! Même les mains liée derrière le dos, les pieds attachés ensemble et les yeux bandés, j’arriverais toujours à le battre! Applaudissons donc le pognage de boob imposé!
La rousse s’arrête de parler en applaudissant. Elle se lève de sur son banc, en regardant toujours la caméra d’un œil brillant.
Pétale : C’est loin d’être fini.
Puis la rousse quitte les lieux sans rien ajouter, laissant la caméra faire un fade-out sur l’endroit où elle était assise quelques secondes auparavant. |
| | | Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Lun 29 Oct - 0:10 | |
| L’image s’ouvre sur une vue de Pétale, dans sa loge, toujours vêtue en Livia. D’ailleurs, sa sœur se tient devant elle, les bras croisés sur la poitrine, et une moue accrochée au visage. L’illusion est parfaite, et Pétale affiche un petit sourire en coin.
Livia : J’arrive pas à croire que t’aie réussi à me convaincre de faire ça. Tu te rends compte de ce que je risque? Crois-tu que Sylvain est content?! Il pourrait bien vouloir me faire payer d’avoir embarqué dans tes magouilles!
Pétale : MAGOUILLES? Calmos ma grande! Tu penses vraiment que j’ai pas réfléchi à ça avant de te « demander » de me laisser prendre ta place près du ring? Tu sais aussi bien que moi que j’ai tourné et retourné cette idée dans mon esprit, dans tous les sens possibles. Sylvain n’a rien à te reprocher, puisque tu as fait la chose la plus prudente pour ton joli p’tit cul. D’ailleurs, je comprends pas pourquoi il est aussi furieux. S’il a considéré que casher sa malette après un match était un move digne d’un champion, le mien l’est bien plus. J’ai dit que j’avertirais avant de me lancer à sa poursuite. C’est ce que je viens de faire. C’était l’avertissement d’une fin de règne proche.
Livia : Et avertir en paroles, ça te tentait pas?
Pétale : Si j’avais averti en paroles, tu crois vraiment que je serais Pétale Orientale? Non. Il est temps qu’il voit qu’il n’a rien affronté jusqu’à aujourd’hui. Je vais le faire descendre jusqu’au plus profond de lui-même, remuer cette bête endormie en lui foutant mon pied sur la truffe, et la dompter.
Elle s’affaire à déboutonner sa blouse, et l’enlève, puis elle retire sa jupe pour attraper un Jean ample qu’elle enfile en souriant. En balançant ses chaussures à talons haut dans un coin, elle s’empresse d’enfiler une camisole noire avec un @ blanc dessus. La rousse met la dernière touche à sa transformation en ébouriffant légèrement ses cheveux, et en enfilant une tuque noire et blanche sur sa tignasse de feu.
Pétale : C’est pas le gentil petit Sylvain qui se la joue sage dans le ring que je veux. C’est UN VRAI PRIMEAU. Et crois-moi… Je l’aurai.
Livia soupire, pendant que Pétale de son côté sourit. L’exaspération de l’une fait l’amusement de l’autre.
Pétale : Et si je me fie à son petit discours d’après match… juste un petit baiser de félicitations de rien du tout et il commence à devenir grossier? Attends de voir dans quelques semaines. J’en ferai une œuvre d’arts. Je le pousserai à bout jusqu’à ce qu’il ne puisse plus en prendre, et explose.
Livia : Et si tu perds comme ce soir?
Pétale n’est aucunement affectée par la question. Elle se contente de sourire.
Pétale : Crois-tu vraiment que j’avais envie de regagner ce titre? Il est entre de très bonnes mains présentement. Même si la championne semble avoir du mal avec le sarcasme. J’ai d’autres objectifs. Ce qui m’intéresse, c’est ce qu’il y a autour de la taille de mon beau-fils chéri. Quel petit intelligent, il a raison sur un point : Je suis une bitch. Et pas des moindres. Il fera face à la plus grosse bitch jamais vue dans cette fédération. Il ferait mieux d’être prêt. Parce que je veillerai à l’être, pour remporter ce titre. C’est ma destinée. La SOW veut son titre. Chaque fan présent aux shows veut ça. Pétale Orientale, championne de la SOW. LA SOW, Championne de la SOW. C’est ainsi que les choses doivent être.
Elle sourit toujours, et regarde sa sœur en posant sa main sur son épaule.
Pétale : T’inquiète pas, va. Je veille sur tout. Fais-moi confiance. Maintenant, tu m’excuseras, mais j’ai quelques trucs à faire… Y’a un zombie qui m’attend.
Pétale désigne sa fille, endormie sur le sofa, toujours déguisée.
Livia : Une vampire comme sœur et une zombie comme Filleule… Tu parles d’une famille de fou…
Livia sourit. Un sourire forcé, mais un sourire quand même. Elle sort de la loge, laissant Pétale seule avec sa fille. La farouche s’approche de Laurence, qu’elle prend dans ses bras, avant d’attraper son sac et le panier de bonbons de sa main libre. La charge serait lourde pour une femme normale, mais ne semble pas accaparer la rousse. Elle se dirige vers la porte, pour sortir, direction l’hotel. |
| | | Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Sam 3 Nov - 2:12 | |
| L’image s’ouvre sur une vue de l’aréna dans laquelle Blast! s’est déroulé cette semaine. Tout le monde a quitté les lieux, sauf Pétale, qui est assise sur une chaise, au centre du ring. Ses coudes sont posés sur ses genoux. Le haut de son corps est légèrement penché vers l’avant, et la croix qu’elle porte au cou pend dans le vide, balançant doucement. La rousse a retiré ses bottes, et ses pieds nus sont posés à plat sur le tapis du ring. Elle relève la tête lentement vers la caméra. Son regard glacial crève littéralement l’objectif, comme toujours. Elle sourit, sans raison particulière. Il ne reste qu’un unique spot pour l’éclairer.
Pétale : Quand comprendrez-vous que vos alliances pour venir à bout de moi ne vous mèneront nul part? Quand verrez-vous enfin que vos efforts lamentables pour me nuire ne font que me rendre plus forte? Darky, Sylvain, depuis le temps qu’on se connait… Vous devriez savoir que je ne me nourris pas que de sang. Je me nourris de la haine que je réussis à provoquer chez les adversaires que j’affronte. Sinon, pourquoi je taperais sans arrêt sur les cordes sensibles qu’ils essaient de cacher? La différence entre vous et moi, c’est que vos plans finissent toujours en coup d’épée dans l’eau, alors que les miens, aussi ridicules peuvent-ils avoir l’air, finissent toujours par m’offrir des résultats. Vos alliances ne font que vous nuire. Unir vos forces pour me faire du tort. Faites-le avec autant de gens que vous voulez. Vous ne ferez que multiplier la haine que je boufferai avec autant d’appétit que ce gros Manu.
Elle ricane doucement, avant de se gratter la nuque d’un air agacé.
Pétale : Évidemment, vous vous rendez la tâche moins désagréable en faisant comme si vous pouviez prévoir mes actions avant même que j’y ai réfléchi moi-même. En vous disant que j’agirai exactement comme Darky chéri m’a appris à le faire par le passé : En pute égoïste. Lorsque j’aurai enfin mis la main sur cette ceinture, il ne suffira pas d’être mon ami ou mon amant pour avoir une chance de m’affronter dans l’espoir d’y toucher. En fait, je compte donner leur chance à ceux qui voudront bien tenter le coup. Je compte changer les choses. Je l’ai dit après avoir gagné le rumble. Les gros champions stéroïdés sans cervelles n’existeront plus dans cette division.
Je n’aurai pas l’arrogance de dire qu’il faudra avoir un minimum d’expérience pour pouvoir prétendre avoir du talent. La seule chose qui sera nécessaire, c’est de l’avoir vraiment, le talent. Le petit rookie prometteur qui impressionne comme Croc Cassidy ou Amalia Perez pourra toucher le spotlight. Lorsque j’aurai affronté et battus tous ceux qui auront eu les couilles de se présenter devant moi, on pourra me nommer comme étant le meilleur lutteur de cette compagnie. Je ne me contenterai pas de dire que parce que je détiens le titre, je le suis. Je ne suis pas casse-couilles comme certains.
Elle s’arrête de parler, pour détacher ses cheveux, qu’elle remue de la main droite. La guerrière s’adosse sur sa chaise, en continuant de sourire.
Pétale : Alliez-vous. Faites copain-copain. Reste qu’au PPV, il n’y aura que Sylvain, moi, et une superbe cage. Tu sais mon petit Prime bis… Rage in Cage sera un soir très intéressant. J’ai l’agaçante manie de gagner un fort pourcentage de mes matchs à stipulations… Les cages m’amusent particulièrement, je dois dire. Elles offrent des possibilités intéressantes à exploiter. Les connais-tu toutes? Seras-tu capable de suivre le caméléon que je suis? As-tu une aussi bonne capacité à t’adapter à ton environnement que moi? J’espère que c’est le cas, parce que ça serait quand même très dommage que tu te retrouves handicapé. T’es loin d’ignorer qu’au moindre signe de faiblesse de ta part, je frapperai, et je ne raterai pas mon coup. Tu pourras me maltraiter pendant d’innombrables minutes, une seconde d’inattention de ta part gâchera tout. Et le plus drôle là-dedans, c’est que j’ai comme principe de ne pas prendre la fuite. La sortie de la cage ne fait donc pas partie des projets que j’ai pour nous deux ce soir-là… Et crois-moi quand je te dis que je suis assez sangsue pour te garder de force dans cette satanée cage.
Tu viendras en enfer avec moi. Tu apprendras qu’il n’y a qu’une chose qui soit vraie dans un ring contre moi : la souffrance. J’espère que t’as les nerfs solides, petit homme. Parce que je suis en mesure de t’en faire voir de toutes les couleurs lors de ce match. Et je compte le faire. Je passerai par chaque nuance de chaque couleur. À la fin, je t’assure que ton répertoire de connaissances sur les couleurs sera triplé. Entraînes-toi, plutôt que de comploter avec l’autre grosse salope qui préfère faire faire sa besogne aux autres que de la faire lui-même. Parce que de mon côté, je passe des nuits entières à me préparer. Allez Cendrillon, fout moi tes tripes sur le ring. Apprends à recevoir des coups de pieds au cul avec dignité.
La tornade se lève, et plie sa chaise, qu’elle place contre les cordes du ring.
Pétale : Je t’élèverai, parce que t’es resté comme mon fils même après autant de temps. Je t’apprendrai les choses de la vie, à la dure, comme je les ai apprises. Et tout ça, sans même avoir besoin de te bourrer le crâne de sornettes Darksidiennes. Parce que les choses ne vont pas toujours du sens où il le prédit. Preuve en est qu’il a prédit ma fin je sais pas combien de fois, et je continue de survivre. En fait, j’ai survécu à bien des belles menaces. Je suis une survivante. Et étrangement, ceux sur qui j’ai le plus jeté mon venin ne sont plus des nôtres, et ne s’en sont pas encore remis… Tu seras comme les autres, Sylvain. Marqué à vie.
Et le spot qui l’a suivie dans son seul et unique déplacement s’éteint, pour laisser la salle dans le noir, signant la fin de la promo. |
| | | Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Mar 6 Nov - 18:05 | |
| Devant la fenêtre d’une chambre d’hôtel, Pétale se tient debout, les poings sur les hanches, droite comme un piquet, les yeux fixés sur la vue qui s’offre à elle. La caméra se déplace vers le côté, montrant son visage de profil. Il est raidi par le sérieux, et la jeune femme a les sourcils froncés et le nez plissé par l’agacement. C’est à voix basse, presque inaudible qu’elle se met à parler.
Pétale : Je suis déçue. Franchement très déçue…
Elle regarde la caméra en tournant lentement la tête.
Pétale : Je croyais que Sylvain m’avait mieux cernée que ça… Mais visiblement, il fait peut-être plus partie de la masse que je l’avais imaginé. Parce que contrairement à ce que tu croyais, Cendrillon, je ne te voyais pas comme faisant partie de la masse… Sinon pourquoi aurais-je pris la peine de t’attaquer toi, plutôt que d’attendre qu’un autre soit champion? Après tout, j’avais encore plusieurs mois devant moi. Rien ne me forçait à agir dès maintenant. Mais croyant – probablement naïvement vu comment ça se passe – que tu étais différent, j’ai choisi que je voulais t’affronter TOI.
Tu clames haut et fort ne pas être comme ton père. C’est bien vrai. Parce qu’il cesserait de me faire des beaux discours sur comment il m’étudies, et tout le tralala, et serait passé à l’action. Probablement que c’est ça qui fait qu’il a récolté autant de pépites d’or, qui sait?! Pour un gars qui taxait M Cube d’être « inaction man », tu mets du temps à démarrer le moteur…
Elle sourit pour regarder à nouveau devant elle. Le premier sourire depuis que la caméra a fait son entrée dans la pièce.
Pétale : Tu crois réellement que je ne t’étudie pas, Sylvain? Je vis comme je chasse, avec une attention méticuleuse sur les détails… Mais aussi avec instinct. Probablement que ce mot t’es inconnu, vu comment tes réactions sont programmées. La seule fois où on a pu voir ton instinct, c’est quand Kim t’a trompé. Ce pétage de câble, la douleur que tu tentais d’étouffer… C’était de toute beauté. C’est un peu ce que je veux te voir faire, Cendrillon. Je veux que tu exploses dans le ring. Je sais très bien qu’il n’y aura personne de mon côté lors du match. Je te l’ai d’ailleurs fait remarquer lors de ma dernière prise de parole. À quoi ressemble ton instinct de survie, Sylvain? Tu n’en as aucune idée, n’est-ce pas? On le découvrira bien, bientôt en plus.
Elle s’arrête de parler pour ricaner en silence, regardant par-dessus son épaule, préoccupée par quelque chose. Elle regarde à nouveau devant elle, en souriant.
Pétale : Et voilà que tu commences à te contredire. Tu commences déjà à dire adieu à la personne que tu hurle être. Le gars qui ne veut pas ressembler à son vieux père devient celui qui fonce tête première en enfer, à l’image de celui qui lui a donné la vie. Bravo, tu fais des progrès mon fils chéri.
Elle applaudit, avec une énorme dose de sarcasme. Le son de ses mains qui entrent en contact l’une avec l’autre est absent, comme étouffé.
Pétale : Mais dis-moi, mon petit. Ai-je l’air du genre de femme à s’asseoir sur ses lauriers après une seule victoire? Si tel était le cas, penses tu que je serais venue à bout d’autant de choses? Franchement, je serais probablement encore en bas de carte, ou pire; manageuse ne servant qu’à tenir la bouteille d’eau de mon homme comme bien des gens voudraient me voir faire… Pourtant, je suis bien là. En haut de carte, face à toi. Ne t’en déplaise, bien sûr. Tu crois être mentalement plus stable que le prêtre l’était avant de croiser ma route? Comment pourrais-tu le savoir puisque tu n’as aucune idée de ce qu’il peut être? Tu n’es pas la moitié de l’homme qu’il est… Si tu savais tout ce que j’ai vu de lui que tout le monde ignore…
La jeune femme attrape la croix qu’elle porte au cou, et l’embrasse avant de la laisser retomber entre ses seins. Elle se retourne, pour s’approcher d’un lit, dans lequel dort un homme. Avec les précautions dignes d’une mère, s’assoit au bord du lit, pour relever les couvertures sur le corps endormi. Elle posse l’audace jusqu’à poser un baiser sur le front de l’homme. Si léger qu’il n’a aucune réaction. Elle se relève, et se dirige vers la porte. En passant à côté, elle pose la main sur le titre de Sylvain Primeau, posé sur une table qu’elle croise, la caressant du bout des doigts en continuant sa route. En sortant, elle jette un dernier regard vers le champion.
Pétale : Je suis allée plus d’une fois en enfer. Je sais retrouver mon chemin. En seras-tu capable, ou te brûleras-tu les ailes pour me laisser partir avec ta ceinture? Dors bien, mon fils…
Puis elle referme la porte derrière elle, sans rien ajouter, laissant le champion dans son profond sommeil. |
| | | Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Mer 7 Nov - 1:15 | |
| L’image s’ouvre sur la loge de Pétale, dans laquelle la guerrière se trouve, installée confortablement sur son sofa, les pieds – comme toujours – posés sur la table basse. Dans sa main droite, elle tient un contenant de lait au chocolat, et une télécommande est tenue fermement par sa main gauche. La guerrière prend une bonne gorgée, avant de fermer la télévision sur le fade-out de la dernière promo de Sylvain Primeau. Elle offre un large sourire à la caméra en posant finalement ses yeux dessus.
Pétale : Sylvain, avant tout, j’ai une question qui me tracasse : ça fait combien de temps que t’avais pas appelé quelqu’un « maman »?
Elle prend une nouvelle gorgée, avec un air aussi innocent que celui d’un chaton. Comme la réponse ne vient évidemment pas tout de suite, elle hausse les épaules.
Pétale : T’as au moins conscience de quelques trucs importants, je dois avouer qu’il reste de l’espoir. Un claquement de doigts, c’est tout le temps dont j’aurais besoin si je voulais vraiment te « rayer de la map ». Mais mon but n’est pas celui-là. Tant que tu tiendras le titre, tu auras un intérêt – professionnellement parlant – à mes yeux. Seulement parce que tu es l’heureux propriétaire temporaire de ce qui est ma destinée. Quelle chance!
La rousse se penche pour poser le lait au chocolat sur la table, à bonne distance de ses pieds. Elle s’adosse maintenant au sofa, avant de placer ses mains derrière sa tête, et de lier ses doigts ensemble.
Pétale : T’as aussi conscience du fait que pendant que tu jouais à taper le ballon, j’étais sur les rings depuis quelques années. Pendant que tu excellais à ton sport, je battais les meilleurs du mien pour me mériter mon statut d’aujourd’hui. La différence entre eux et moi, c’est qu’ils sont peut-être des légendes, mais aujourd’hui, ils sont à la retraite, comme ton vieux père. Et le pire, c’est qu’ils pourraient encore se battre, mais préfèrent le confort de leurs grandes maisons sans action. Triste réalité. Pour me sortir de ce ring, il faudra plus que quelques défaites. Il faudra plus que quelques échecs. Il faudra que je ne puisse même plus cligner des yeux… un peu comme quand on se battra toi et moi dans la bonne vieille cage. Au fait, as-tu étudié la structure? La maîtrises-tu? Je demande ça parce que je dois m’avouer inquiète.
Après un soupire, elle sourit.
Pétale : Les temps ont changé, oui. J’ai croisé plus d’une personne qui m’ont montré ce qu’était une vraie guerre. Et j’ai appris à la mener d’une main de maître. J’ai souffert comme jamais tu ne souffriras. J’ai reçu des claques en pleine face. Les alliances ne sont pas toujours ce qu’on croit qu’elles sont, n’est-ce pas? Tu peux nous en témoigner toi-même, vu qu’à peine quelques jours après avoir comploté avec Darkside, tu vois qu’il veut que tu lui donnes ton titre après avoir gagné contre moi. Son plan pose quelques problèmes, en fait. Parce que sachant ce qu’il veut, je dois impérativement empêcher que son désir ne se concrétise. Je sais qu’il est capable de convaincre n’importe qui d’à peu près n’importe quoi. Sinon, comment crois-tu que je puisse être en mesure de faire pareil? Ma mère ne m’a certainement pas appris ça : Elle ne m’a appris que la haine. J’ai bien peur qu’il pourrait finir par obtenir ça de toi. Donc, je dois mettre les bouchées doubles pour gagner ce titre, question de vie ou de mort. Le deuxième problème de son plan est celui-là, d’ailleurs : Tu ne garderas pas ce titre.
Elle ricane doucement, avant de laisser retomber ses bras.
Pétale : J’ai appris que la façon dont dorment les gens peut-être assez révélatrice. Prends… toi, par exemple. Tu dors si dur que tu ne te réveille même pas quand on t’observe. À l’époque où je dormais encore, une mouche dans la pièce d’à côté était assez pour me faire bondir hors du lit, poignard en main. J’ai toujours été une protectrice maladive envers ma fille, tu comprendras. Après tout, n’ai-je pas dit adieu à la vie pour elle?!
Elle porte sa main droite à son cou, pour le frotter du bout des doigts.
Pétale : Un sommeil lourd, paisible, difficile à déranger… Ça révèle un tas de trucs. Comme par exemple que tu n’as pas encore eu assez de pression, chose à laquelle je dois remédier. Mais ton discours aussi révèle un tas de choses. Tu sembles presque attristé par notre éloignement… Mais ne t’en fais pas, nos retrouvailles seront si violentes que tu ne pourras plus jamais oublier qui je suis. Tu feras partie de ceux marqués de mon nom au fer rouge. Dans des moments de doutes, tu reviendras probablement vers moi. Peut-être feras tu comme le prêtre; une fixation sur l’idée de m’écraser une bonne fois pour toutes, sans succès, qui sait? Ou encore feras-tu comme Darkside? Te chier dessus à la vue de ce que vous avez tous créé en croisant ma route. Tu as raison, je suis élevée par mes adversaires, encore plus par mes ennemis. Certains ont assez marqué ma vie pour la changer, du tout au tout… Par contre, ça devient immédiatement plus difficile de me battre. Je l’ai dit; je suis un caméléon. Tu crois pouvoir me cerner?
Du bout des doigts, elle trace le contour de sa marque du Bestiaire.
Pétale : Darkside aussi le croit. Pourtant, il n’a jamais été aussi loin de la vérité qu’il ne l’est maintenant. Quelle Pétale connait-il? Celle d’il y a plusieurs années? Elle n’est plus moi. Même celle d’il y a un an, voire 6 mois, ne l’est plus. Et toi, Sylvain, quelle Pétale connaitras-tu? La vraie?
Elle ricane une nouvelle fois en reprenant son lait au chocolat, duquel elle avale une bonne gorgée, laissant sa question en suspens.
Pétale : Est-il possible que je ne te laisse voir que celle que tu voudrais que je sois? Qui sait, après tout? Seules quelques personnes peuvent dire avec certitude qu’ils me connaissent réellement. Le pire, c’est qu’ils n’en sont probablement même pas conscients eux-mêmes. As-tu pensé que Darkside pourrait simplement essayer de t'enfoncer, plutôt que de t'aider à empêcher la méchante Pétale de gagner le titre? Essaies de prévoir mes coups, Sylvain. Vas-y, ça sera drôle. Parce que n’importe quel connaisseur te diras que je fais n’importe quoi. Un n’importe quoi calculé au poil de cul, mais n’importe quoi quand même. Je te sortirai des chantiers battus, et je te dominerai comme jamais plus quelqu’un ne le fera. Tu as tes limites. Les miennes sont encore inconnues. Quand tu te diras que je ne peux pas aller plus loin que ça, je te prouverai le contraire. J’adore contredire les gens, ça m’amuse. Que veux-tu, on occupe tous notre temps avec ce qu’on peut… Et du temps, j’en ai de façon illimitée.
Tu es pris avec un boulet attaché à la cheville. Quand t’en rendras-tu enfin compte. Darkside n’est rien d’autre qu’une trouillarde qui a toujours fait faire son travail par les autres. Il a déjà été champion sans même avoir gagné son titre. Il se l’est fait donner. Veux-tu vraiment le voir reprendre la ceinture? Franchement, réfléchis un peu. Si on t’enlève du title picture, on se retrouve avec deux choix : soit un champion qui ne veut rien branler lui-même… Soit une championne qui se défonce chaque fois qu’elle monte dans le ring. Le choix est facile à faire, tu ne crois pas? Libère-toi du piège dans lequel tu t’es toi-même foutu. De toute façon, si tu veux qu’on « apprenne à se reconnaître », tu ne trouves pas que ça serait plus amusant si tu le faisais tout seul comme un grand? T’as réellement besoin de l’aide de grand-papa Darky? Franchement…
La rousse finit le lait au chocolat qu’elle tient à la main, et pose le contenant vide sur la table.
Pétale : Je croyais que tu étais un bon représentant de la fédération… Mais visiblement, beaucoup moins que je pensais. La bonne nouvelle, c’est que c’est bientôt fini. Maman va te soulager de ton malheur… Mais ça fera certainement très mal. Dors bien mon chéri.
Et la caméra fade-out là-dessus. |
| | | Laurence Admin
Messages : 6677 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 34 Localisation : Bah Ici?!
| Sujet: Re: Crazy Warrior Dim 11 Nov - 0:08 | |
| L’image s’ouvre sur une vue de Pétale, qui regarde la caméra, simplement, les yeux brillants et les cheveux frisés tombant sur ses épaules. La jeune femme semble d’excellente humeur, et se trouve déjà au Saguenay, plus précisément dans l’arrondissement Chicoutimi, où se tiendra Injection lundi. À peine Blast! passé, elle montait dans sa voiture pour partir en direction de sa région natale, pressée d’enfin quitter les hôtels pour enfin se retrouver chez elle. La guerrière est de tout sourire. Elle prend une bonne inspiration, avant de finalement se mettre à parler.
Pétale : Enfin de retour chez moi! C’est arrivé, je crois, une seule fois depuis le début de l’existence de la SOW qu’on ait fait un passage par ma ville natale. L’endroit le plus formidable au monde. L’endroit où les gens sont chaleureux et adorables comme nulle part ailleurs. Pour une deuxième fois, la ville qui a vu naître la révolution du monde de la lutte… recevra la fédération la plus puissante de l’industrie. Et cette fois, les gens d’ici me verront en tant que prochaine SOW Champion. Ça fera changement!
Elle marque une pause, en souriant toujours. Sourire que rien ne pourrait lui arracher des lèvres.
Pétale : En partant d’ici quand j’étais jeune, j’ai promis de revenir en étant quelqu’un. Une professionnelle de la lutte, pour être plus précise. J’ai grimpé les échelons pour ne plus être cette débutante que j’étais… Parlant de débutant, c’est moi ou Sylvain Primeau fait des erreurs de débutant ces derniers temps? Par trois fois, il n’avait pas son attention au bon endroit. Par trois fois, j’ai utilisé la même technique pour le mettre à terre. Trois baisers. Trois « étalages de champion ». Il me semble que pour un gars qui devait voir tous mes coups venir, il n’est pas très alerte. La prochaine fois, je crois que je ferai installer un gros panneau lumineux avec « attention Sylvain! Derrière toi! » écrit dessus. Je pourrais aussi me ramener avec une fanfare, pour être certaine qu’il m’entende arriver. Mais ce serait beaucoup moins drôle que de le voir s’étaler de tout son long sur le ring. Bien moins jouissif. Qu’est-ce que vous voulez? On ne change pas une recette gagnante!
D’un air innocent, elle fait tourner une mèche de cheveux autour de son index.
Pétale : Alors mon Sylvain? Toujours calme? Non, parce qu’en fait j’me disais, à force de te faire ridiculiser, tu dois en avoir assez?! T’en as pas marre d’être perçu comme le champion écervelé qui ne voit pas venir un éléphant rose nanane directement sur lui? Parce qu’on s’entend, je ne donne pas dans la subtilité plus qu’il faut. Je suis aussi prévisible que la réaction de la bite de Verdugo devant la première chatte venue. Tu vois, j’ai décidé de donner raison à Darkside. Il dit que je suis prévisible, j’agis comme tel. Pourtant, aucun de vous n’a été en mesure de m’empêcher de me rendre jusqu’au ring pour te foutre un beau gros bisou… À l’image de ce qui se passera au PPV. Aucun de vous ne sera en mesure de m’empêcher de prendre cette ceinture que je veux tant. Tu sais pourquoi? Parce que tu partiras avec l’idée que je suis trop confiante. Je fais souvent cet effet-là aux autres. Et au final, c’est toi qui sera trop confiant, et qui échouera. Parce que contrairement à ce que les apparences peuvent laisser paraitre, j’ai les pieds sur terre plus que n’importe qui ici.
Vous vous êtes montrés idiots. Que retiennent les fans, d’après-vous? Que Sylvain est encore champion, ou qu’il est pathétique comme représentant de la SOW? Je veux dire… Le gars a du talent, oui. Mais il est éclipsé par son idiotie. Un peu comme ce que les gens pensaient quand Kim l’a trompé. Les gens se disaient qu’il était con de ne pas avoir suivi les conseils de ceux qui ont essayé de l’avertir de ce qu’était cette poufiasse jaune. Et pourtant… Il a préféré se bander les yeux, et se boucher les oreilles. Mais revenons à nos moutons mes chéris. Le gars a du talent, mais il est éclipsé par son idiotie. À ta place, Sylvain, je ne me serais pas laissée avoir encore et encore, ou du moins j’aurais trouvé le moyen de répliquer. Pourtant, tu reste sagement assis sur ton beau petit cul, à me regarder arriver pour te botter le cul une bonne fois pour toutes.
Elle s’arrête de parler une nouvelle fois, en riant. Ses yeux se lèvent vers le ciel, quelques secondes, comme si elle savourait l’idée de battre le champion.
Pétale : Tu te fais aller le mâche-patates… c’est sûrement ce que tu feras bientôt, d’ailleurs. On me l’a reproché à plusieurs reprises dans ma carrière. Je parle trop. Mais ce qu’on oublie trop souvent, c’est que j’agis, MOI. Crois-moi quand je te dis que quand je tiendrai mon titre, des têtes tomberont, et ce ne sera pas la mienne. Tous ceux qui veulent avoir cette ceinture devront goûter au même traitement que tu es en train de goûter. Je ne lâcherai pas le morceau. Et je te jure aussi que d’ici le PPV, tu seras dans l’état qu’il faut pour me combattre. L’état qui fait honneur au nom du PPV. Tu vas sentir la RAGE.
Elle fait un clin d’œil à la caméra, avant de disparaitre de son champs de vision, en riant. |
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