Nous nous trouvons dans les coulisses de la SOW, et l’on retrouve Livia Oriental ainsi qu’Eve Jennsen qui parlent tout en marchant. Elles sont toutes les deux interpellés par une voix qui semble peu approprié au milieu. Elles essayent de trouver d’où elles viennent et s’arrêtent devant une porte d’une loge qui était vide il y a encore 4 heures de cela. Les deux jeunes filles se regardent et décident de taper à la porte. C’est alors qu’un homme à la silhouette plus qu’imposante leur ouvre la porte. Les deux filles sont impressionnées, mais décident de rentrer dans la loge de cette homme qui leur sourit. Il leurs propose de s’asseoir sur le canapé situé contre le mur, elles s’exécutent.
Luciano Giorgini entamant le début de son thème d’entrée : La donna è mobile qual piuma al vento…
C’est alors qu’Eve ne peut se retenir et part dans un fou rire qui semble gêner sa complice et embêter quelque peu Luciano.
Livia : Excusez-là, à vrai dire nous ne sommes pas habitué à voir des chanteurs d’opéras dans nos locaux… C’est assez original à vrai dire.
Luciano Giorgini : Je ne suis pas seulement chanteur, je suis avant tout lutteur vous savez.
Eve : Hihhihi… Pardon. C’est donc vous qui venez de signer avec la SOW ? On m’avait prévenu que c’était un lutteur original qui allait arriver mais je ne pensais pas autant. Excusez-moi, ne m’en voulez pas mais je suis un peu fofolle dans ma tête. Donc vous êtes Luciano…
Luciano Giorgini : Giorgini ! Oui c’est bien moi, lutteur/ chanteur et futur champion pourquoi pas. Mais laissez-moi me présenter un peu, qui mieux placé que moi pour le faire. Je suis originaire de Naples, ma famille possède un passé assez sombre. En effet, mon père qui est un parrain très influent dans la mafia napolitaine a souvent eu recours à des méthodes peu orthodoxes. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait fuir l’Italie en quelques sortes. Je ne voulais pas rentrer dans ce monde corrompu, où les règlements de comptes sont nombreux. Un jour, mon père me proposa de reprendre l’affaire familiale..
Mais vous savez, je compte bien réussir sans l’aide de celle-ci. C’est pour cela que je suis parti loin d’elle, et que j’ai commencé la lutte dans des petites fédérations indépendantes, je n’ai jamais réellement réussi à percer je ne vous le cache. C’est alors que je me suis aussi mis à l’opéra car ma voix me le permettait. C’est un don de la nature, et j’en suis fier. De ce fait vos ricanements ma chère Eve, ne m’atteignent pas du tout. Vous savez, c’est grâce à la chanson que j’ai pu m’en sortir, et pas seulement grâce à la lutte. C’est pour ça que je ne compte pas abandonner l’opéra, même en signant à la SOW.
Chacun à ses hobbies, ses passions, pour certains c’est le cheval, allez savoir pourquoi, d’autres la natation, moi c’est l’opéra. Ca me rappelle mon Italie natale de temps en temps, ça me permet de m’évader un peu.
Eve : Je vois je vois… Mais pourquoi ne pas vous consacrez qu’à l’opéra si vous aimez tant ça ?
Luciano Giorgini : Il suffit de regarder mon corps pardi ! Quel gâchis cela serait si je me contentais seulement de chanter alors que je pourrais écraser bien des personnes sur un ring, pour remporter des titres. Je peux faire les deux alors autant ne pas se priver. N’êtes-vous point d’accord ? Même si la lutte prendra le dessus sur l’opéra je compte bien continuer dans les deux domaines c’est une certitude.
Livia : Mais comment et pourquoi la SOW ? Et vos objectifs quels sont-ils ?
Luciano Giorgini : Je sortais après un de mes spectacles, et en passant devant un bar j’ai vu des hommes qui regardaient le show de cette fédération. Et j’ai vu qu’elle allait bientôt recruter donc j’ai fait la démarche par moi-même et comme vous l’avez toutes les deux vécus je ne laisse pas de marbre à vrai dire… J’ai donc reçu un contrat que j’ai au plus vite signé pour m’assurer un salaire plus élevé et une plus grande exposition. J’ai envie de casser la baraque comme dirait certaines rockstars… *rires* Pourquoi me posez-vous les mêmes questions que celles aux autres lutteurs ? Vous aurez tout le temps la même réponse, vous la connaissez vous-même ça en devient redondant à la fin. Je ne suis pas là comme faire-valoir pour les petits jeunes, je compte bien les écraser un par un et si il faut le faire pour chacun d’entre eux je le ferai.
La SOW sera ma nouvelle salle de concert, là où je pourrai m’exprimer, que ce soit avec les poings ou la voix. Je ne craindrai personne, et même si le chemin sera long, je suis prêt. Avec tout ce que j’ai enduré auparavant je pense que j’ai les capacité. Il suffit juste d’être patient.
Luciano Giorgini compte bien se faire ENFIN un nom. Et il est prêt à tout pour ça.
Eve : Et vous êtes déjà rentré en contact avec d'autres lutteurs, ou du personnel de la SOW ?
Luciano Giorgini : A part vous deux, et le directeur non personne. Je sais bien qu'à mes débuts ici, je ne serai pas pris au sérieux. Mais ça sera une force, puisque les lutteurs avanceront vers moi sans crainte alors qu'il vaudrait mieux pour eux qu'ils en aient. J'ai l'air d'un guignol seulement parce que je suis unique et que je sors de ce ramassis de lutteurs naïfs. J'ai ma personnalité et c'est une de mes forces, elle me permettra de m'imposer plus facilement, et d'attirer les fans à mes côtés. Ces fans, qui m'ont tant donné lors de mes concerts dans le passé. Sans eux, on ne peut réussir dans des domaines comme la lutte ou la musique, le but est de se les mettre dans la poche au plus vite, de savoir les conquérir, les émouvoir et je suis là pour ça aussi ! Pour leur faire le spectacle !
Giorgini se remet alors à chanter des airs d'opéras, les deux intervieweuses préfèrent alors s'en aller pour ne pas déranger « The Tenor » dans ses exercices de concentrations.
Eve : Bizarre ce type quand même...
Livia : Original au moins.
La caméra s'éteint alors.