Non, ce blog ne parlera pas de Pétale. Bien qu'elle a la mainmise sur la majeure partie de mon attention depuis bien avant mon retour à la SOW, je n'ai pu m'empêcher de tressaillir de dégoût lors de Blood Of Champion alors que défilait tout au long de la soirée les nominés du Hall Of Fame 2015. Alexander Anderson et Estilo sont des choix logiques, deux grands champions de la SOW, des pionniers de la lutte pure, de l'art de raconter une histoire à l'intérieur du ring. Rafael alias El Verdugo est tout autant une légende en son genre. Le mystique, le mystérieux, le délirant, l'expression de la souffrance en un genre nouveau. Tout pour se comparer à l'incomparable Darkside qui marquera à jamais les esprits de plusieurs lutteurs, de plusieurs générations, de plusieurs fédérations.
Jusqu'à maintenant, ces trois choix sont logiques et justifiable.
Methodcobra cependant ne peut être justifié que par le fait qu'il est l'ami de la haute direction, et ce depuis ses débuts en tant que lutteur. Son langage grossier, son intelligence inférieur, ses capacités technique dans un ring de lutte étant très limités, et sa réputation d'innovateur de la brutalité surfaite, et surtout calqué sur votre humble bloggeur, me donne l'impression d'une nomination partisane. Il est l'erreur des nominations de l'an 2015. Bienheureux sommes-nous qu'il soit désormais à la retraite, loin des rings où à chaque soir il mettait en danger ses collègues, où à chaque soir il injuriait ce qu'est la profession de lutteur. Une imposture, tout simplement.
Ô et je l'entends du fond de son salon, assis bien confortablement dans son lazy-boy, en train de boire sa troisième bière de la journée à 10h du matin : Quel connard ce Philo, toujours en train de professer ses campagnes de salissage, toujours en train de se faire un nom au profit des autres. Et toi, tu étais où lorsque tu disparaissais pendant des mois, et des années, laissant tout le monde en plan, détruisant des heures, des semaines, des mois de travail? T'es qui toi pour me juger?
Et Bla Bla Bla, Et Bla Bla Bla.
Si tu me suis durant les prochaines semaines Method, tu sauras où j'étais lors de mes disparitions. Non seulement lors des deux dernières années, mais tout au long de ma carrière. Toi et tous les autres comprendront mes inconsistances, tout comme vous comprendrez pourquoi Pétale et moi sommes liés jusque dans la mort. Non pas car j’ai des comptes à rendre à qui que ce soit, mais bien parce qu’il est temps d’exposer certaines vérités pour parachever mon ascension vers un autre pan de nos existences commune, pour faire éclater la vérité. Cette vérité vers laquelle je tends depuis ma naissance, cette vérité qui a toujours été ma quête ultime, mon saint graal.
Ultimement Method, je dois avouer que j’ai été un peu triste de constater ton départ de la vie active du monde de la lutte, car nos chemins ne se sont jamais réellement croisés à l’intérieur d’un ring, et je n’ai jamais eu l’opportunité de te faire goûter à la véritable violence, à la véritable souffrance, celle-là même que tu crois avoir maitrisé. Si un jour tu sors de ta retraite, Method, j’espère que ce sera pour venir à ma rencontre, et pour affronter ton inévitable déchéance, ta grande chute, et ultimement, ta libération de l’imposture incroyable qu’est l’ensemble de ta carrière. J’espère pouvoir te faire ce cadeau, de te redonner ta dignité.
Si tu es l’innovateur de la brutalité Method, j’en suis le Parrain, et chacune des cicatrices qui couvrent mon corps sont une histoire qui en témoigne. J’espère que ce sot poétique qu’est la grosse brute de Brujah aura l’humilité nécessaire pour comprendre l’opportunité qui se présente à lui lundi prochain. La victoire, la défaite, la ceinture m’importe peu. Ce qui m’importe le plus, c’est le respect, un respect qui s’imposera à lui lorsque nous nous affronterons. Ce même respect de ma part que tu n’as jamais réussi à conquérir, pas même avec ton intronisation au Hall of fame.
En terminant Method, je te citerai ce que Falardeau a écrit au moment de la mort de Claude Ryan: Salut, pourriture!
Ven 1 Mai - 5:01 par Fredounet