William Tyler Banks est bien arrivé au Québec. Il se trouve dans sa voiture, alors que Michael conduit. En route vers les locaux de la SOW.

William Tyler Banks : Nom de mon Père, Michael, où sommes-nous ?

Michael : Nous sommes au Québec, Monsieur. Une région dévastée du globe.

William Tyler Banks : Une région dévastée du globe ? Comment ça ?

Michael : Ici il neige et il pleut Monsieur Banks. Les habitants d’ici sont des sortes d’albinos. C’est très étrange. Ils utilisent également un langage barbare comprenant des expressions extra-terrestres comme « Criss, ciboire, calice ou osti ».

William Tyler Banks : Mais quelle langue êtes-vous en train de me parler ?

Michael : Le Québecois Monsieur. Permettez-moi de vous faire une confidence. En Belgique, ou à Londres ou n’importe où, Dieu votre Père sait que vous étiez bien au-dessus de la concurrence. C’est un fait acquis. Mais en luttant au Québec, vous serez au même niveau que votre Père justement. Il n’est pas dur d’écraser des gens souffrant d’handicaps mentaux, c’est parfait pour nous.

William Tyler Banks : Mais je crois rêver, sans rire. Il n’y a jamais de soleil ici ?! Je vais dépérir !

Michael : Les Québecois ne savent pas ce qu’est le soleil. C’est comme l’intelligence pour eux, ce ne sont que des mots, mais ils n’en connaîtront jamais le sens. Et j’ai déjà prévu le coup Monsieur, j’ai loué une villa assez luxueuse pas loin des locaux de la SOW. En attendant d’y installer un banc solaire qui vous permettra de garder ce teint parfait, j’ai noté les adresses des instituts de beauté qui proprosent des bancs solaires également. Vu le temps qu’il fait ici, je vous conseille d’ailleurs d’en faire 3 par jour.

William Tyler Banks : Je ne pourrai pas supporter cette horreur Michael, faites demi-tour s’il vous plait !

Michael : J’aurais bien fait demi-tour Monsieur, mais ici vous dominerez tellement la « concurrence » que ça en deviendra drôle.

William Tyler Banks : Oui, bon… Voilà les locaux. Dieu que c’est laid !

Et William Tyler Banks et son majordome débarquent sur le parking et directement un clochard vient à leur rencontre.

William Tyler Banks : OH NON ! Michael, un Québecois, défendez-moi !

William Tyler Banks se cache derrière Michael.

Clochard : Criss me regarde pas avec des yeux de taré, la charité s’il te plait !

Michael ne répond pas, et asperge le clochard de spray au poivre.

Michael : La situation est sous contrôle Monsieur.

William Tyler Banks : Ouf. J’aurais pu lui détruire le crâne, mais vous avez vu ce type ? On aurait dit un zombie ! J’ai peur, j’ai réellement peur Michael. Peur de développer des maladies étranges.

Michael : Tout ira bien, pour reprendre vos propres mots, ce n’était pas un zombie mais bien une espèce aussi peu développée : le Québecois. Heureusement, ils ne sont pas très intelligents.

Et les deux hommes débarquent dans les locaux.

William Tyler Banks : Je pars me refaire une petite beauté, poursuivez votre chemin, je vous rejoint. Et gardez toujours votre spray au poivre sur vous. En fait non passez-le moi au cas où je me fais agresser.

Michael : Le voilà Mr. Banks.

Michael poursuit sa route quelques minutes, faisant des aller-retour pour savoir où William Tyler Banks doit se rendre pour signer son contrat. Il est rejoint par Eve Jennsen.

Eve Jenssen : Bonjour ! Vous êtes un nouveau lutteur à la SOW ? Je suis Eve Jennsen, intervieweuse ici, j’aurais quelques questions à vous poser !

Michael ne répond pas.

Eve Jennsen : Hou hou ?! Oula encore un bête Européen.

C’est alors que William Tyler Banks revient, et la terre tremble.

Eve Jenssen : Un tremblement de terre !

Michael : Non, William Tyler Banks arrive.

William Tyler Banks arrive, et la terre cesse de trembler.

Eve Jenssen : Wow, beau gosse ! T’es nouveau ici ? Comment tu t’appelles ?

William Tyler Banks : Répondez-lui Michael. Je ne me sens pas d’humeur à parler à ces gens aujourd’hui.

Michael : Très bien. Alors euh… Eve. Vous êtes en face de l’Élu, de la perfection humaine, du tout-puissant, d’un homme dont on dira dans 5 semaines qu’il en est à 5-0 à la SOW, du talentueux, du malin, du génie, du maléfique, que dis-je de la Divinité, fils de Dieu : William Tyler Banks. Et moi je suis Michael, son majordome et accessoirement son seul interviewer.

Eve Jennsen : Banks ? De la famille de Claudia Banks ?

Michael : Je ne pense pas. William Tyler Banks n’a qu’un frère, et il s’appelle Jésus de Nazareth. Maintenant je vais vous demander de foutre le camp.

Et elle s’en va, visiblement déçue.

Michael : Entrons Monsieur, c’est votre loge, votre contrat ainsi que quelques informations s’y trouvent. Attendez une minute, je vais décontaminer la zone, les zombies aiment l’obscurité… C’est bon, vous pouvez rentrer, le périmètre est sécurisé.

William Tyler Banks : Ca pue ici. On dirait un mélange entre l’odeur de frites et de fromage fondu. C’est une horreur.

Michael : Oui, je vais nettoyer dès que possible Monsieur. Voici votre contrat. Il ne stipule rien de spécial.

William Tyler Banks : Bon ben je vais le signer. Je relève le défi, après tout vu les cas sociaux qui nous entourent, gagner tous les titres ici ne devrait pas prendre trop de temps, c’est parfait. Voilà.

Michael : Et voici quelques informations brèves sur les membres du roster.

William Tyler Banks : Voyons voir ça… Alors, 303, un homme qui ne connait pas son identité. Seigneur… Je vais lui donner dans le mille, il fait partie d’une autre sous-race : les Mexicains ! De rien mec ! Voilà déjà un mystère de résolu ici, et le tout en quelques secondes. Que je suis bon ! De plus, un Mexicain qui rentre sur du Limp Bizkit, quel manque de gout évident.

Alastor… Un vampire. NEXT ! Qui pourrait être assez con pour croire aux vampires ? C’est d’un ridicule !

Darkside… Oulala j’ai peur. Mais au moins il marque un point : il a compris que quand on était un sous-être comme lui, et surtout quand William Tyler Banks arrive, mieux vaut cacher sa tête le plus possible ! Je lui donne donc un peu de répit.

Bon j’en prends un autre au hasard. Luther Kay… Tiens donc ! Oh, apparemment il serait devenu schizophrène… Quatre personnalités différentes, ça va loin cette histoire. Bizarrement, pourquoi ne suis-je pas étonné ? Suivant.

MJ Price ! Ce petit homme a tout fait pour éviter l’Élu il y a quelques semaines… Mais comme on se retrouve ! Il va subir l’Expérience William Tyler Banks lui, je le sens. N’est-ce pas Michael ?

Michael : Vous êtes énorme Monsieur.

William Tyler Banks : Ooooh que oui ! Je suis énorme ! Énorme, énorme, énorme ! Tel le fils de Dieu que je suis je vais apporter le soleil dans cette ville de perdants !

Michael : Diaboliquement énorme. Et évident de surcroit. Monsieur Banks, encore un mot sur quelques autres lutteurs ?

William Tyler Banks : Non Michael, la flemme. Conduisez moi plutôt dans un endroit où je puisse faire un banc solaire si puissant que tout le Canada n’aura plus accès à l’électricité !

C’est avec un William Tyler Banks hilare, avec son rire diabolique dont lui seul a le secret que l’on se quitte.

Nous nous retrouvons chez William Tyler Banks. Ce dernier dort, pendant que Michael s’occupe de toute la paperasse. Mais que se passe t-il dans la tête de WTB à l’instant même ?

William Tyler Banks : Bonsoir Père…

Dieu : Bonsoir, mon fils. Que se passe t-il ? Je te sens contrarié.

William Tyler Banks : Je n’en peux déjà plus.

Dieu : Comment ça ? Je t’écoute.

William Tyler Banks : C’est cet endroit Père… C’est tout simplement invivable.

Dieu : J’imagine que tu parles du Québec. Quand j’ai créé ce monde, j’ai terminé par créer le Canada, puis j’ai rempli ce pays et j’y ai ajouté le Québec pour terminer. Je ne te cache pas qu’après avoir créé tous ces continents et tous ces pays, j’avais la grosse flemme. Je me rends compte jour après jour qu’il est évident que j’ai raté le travail sur la fin.

William Tyler Banks : Mais ce n’est pas possible Père, vous tout comme moi, nous ne savons pas rater quelque chose. Je crois plutôt que si le Québec est si pathétique, c’est à cause de l’homme.

Dieu : Tu dois sans doute avoir raison. Que leur reproches-tu ?

William Tyler Banks : Les gens ici sont désagréables, ils sont laids, sans aucune ambition, et encore moins de talent, et malgré mes capacités intellectuelles clairement supérieures à la moyenne, j’ai du mal à comprendre ce qu’ils disent par moment.

Dieu : Oui, au fil des années ils ont créé un langage alternatif, le Français était trop bien pour eux et ils ont décidé de s’attaquer à cette langue noble en l’écorchant le plus possible, dès qu’ils le peuvent.

William Tyler Banks : Je ne sais pas quoi faire.

Dieu : Je vais te donner une indication. Michael viendra te réveiller dans quelques secondes, et il a une surprise pour toi, quelque chose qui devrait te motiver dans ta quête de domination à la SoW. Courage fiston, et rends ton Père fier de toi, sois fort.

William Tyler Banks : Je vous le promet Père, à la prochaine.

Et Michael frappe à la porte de William Tyler Banks, en effet.

William Tyler Banks : Oui ?

Michael : C’est Michael, Monsieur. Est-ce que je vous dérange ?

William Tyler Banks : Non, je venais de faire une petite sieste. Que me voulez-vous ? Je sens… Une surprise.

Michael : Vous êtes définitivement le plus malin Monsieur. Levez-vous, une bonne tasse de café vous attend.

William Tyler Banks : Ca me fera le plus grand bien. Profitons-en pour discuter un peu. Que se passe t-il à la SoW ces temps-ci ?

Michael : Rien de bien passionnant, comme d’habitude suis-je tenté de dire.

William Tyler Banks : Des arrivées ? De nouveaux champions ?

Michael : Il y a eu de nombreuses arrivées oui. Mais pour moi, c’est un feu de paille quand on sait qu’un certain William Tyler Banks fait partie de cette fédération. Ah d’ailleurs, vous vous souvenez de votre ancien partenaire de l’Union, Chris Six ?

William Tyler Banks : Non. Je n’ai jamais fait partie d’un clan Michael, il doit y avoir erreur sur la personne.

Michael : … Bref, Chris Six est là également. Et il boit toujours autant. Concernant votre deuxième question, Darkside est devenu le champion du monde de la SoW.

William Tyler Banks : Ridicule.

Michael : Je ne vous le fais pas dire ! Vous savez Monsieur, si j’étais Darkside, je me mettrais à genoux devant son altesse William Tyler Banks, car s’il est champion au jour d’aujourd’hui, c’est grâce à vous. Oui oui, c’est grâce à vous. Si vous n’aviez pas pris votre temps avant de faire vos débuts ici, c’est vous qui auriez été dans ce Ladder Match lors du dernier PPV et c’est vous qui seriez le SoW Champion à l’heure qu’il est. C’est pourquoi j’insiste : j’espère sincèrement que Darkside reconnaîtra votre suprématie dès que possible, c’est la moindre des choses pour l’énorme service que vous lui avez rendu.

William Tyler Banks : C’est sur et certain. Au fait, au dernier PPV, il n’y avait pas un Elimination Chamber dans lequel le vainqueur gagnait un match de championnat où il le veut, quand il le veut ?

Michael : En effet. C’est Sylvain Primeau qui l’a gagné. Et lui aussi dois vous être clairement reconnaissant. Car si vous aviez participé à Blood of Champions, le monde entier sait que vous auriez également participé à ce match, et ce n’est en aucun cas une surprise : vous l’auriez gagné aussi. Vous auriez été à la fois le champion du monde, et le possesseur de la mallette promettant un match pour ce titre où vous le voulez et quand vous le voulez. Vous auriez de la sorte créé une faille dans le continuum espace-temps. Ca aurait été un beau programme. D’ailleurs Monsieur, permettez moi de vous dire qu’il est grand temps que les choses changent : vous devez débuter ici.

William Tyler Banks : Je n’en ai même pas le courage à vrai dire. Moi ce que j’aime, Michael, c’est lutter, dominer, gagner, tout rafler… et bronzer. Ici il manque une donnée dans l’équation. Ca rend le calcul impossible à résoudre et ça chamboule tous mes plans.

Michael : Vous faites bien d’en parler. Je crois que vous êtes prêt.

William Tyler Banks : Prêt pour ? Un UV ? Génial, je fonce me préparer.

Michael : Non, pas un UV. Du moins plus tard si vous le voulez.

William Tyler Banks : Alors pourquoi Michael ? Vous savez bien que je suis trop curieux pour aimer les surprises.

Michael : Sauf que cette surprise là est tout aussi énorme que vous. Devinez qui est arrivé pendant que vous dormiez ?

William Tyler Banks : Une prostituée ? J’espère au moins qu’elle est bronzée.

Michael : … Non ! Pas de prostituée Monsieur ! Encore mieux que ça ! Enfin quoique, dans ce contexte là ça fait un peu bizarre de dire une chose pareille. Reprenons :

… Non ! Pas une prostituée Monsieur ! La surprise est toute autre !

William Tyler Banks : La magie du direct, j’adore. Bon je dois aller où ? Dans la salle de bain ? Dans ma chambre ?

Michael : À vrai dire je m’efforce de meubler… J’attends un coup de fil pour le feu vert.

William Tyler Banks : Oh oui, un jet privé vient me chercher ! Je m’en vais d’ici ! Merci Michael, je ne vous ai donc pas engagé pour rien, vous pouvez être très utile quand vous le voulez.

Michael : Merci du compliment Monsieur Banks, ça fait toujours plaisir. Parlez moi à nouveau de vos plans de domination je vous en prie.

William Tyler Banks : Héhé, et bien j’ai réécris mon plan diabolique, et il est encore plus énorme qu’avant ! Cette fois-ci, il tient sur 250 points bien précis que voici : #1 : William Tyler Banks…

Le téléphone de Michael sonne. Ce dernier répond, sourire aux lèvres.

Michael : Allo ? Oui, c’est Michael. Oui il est là. Vous êtes à l’entrée ? D’accord, j’arrive.

Et il raccroche.

Michael : Désolé de vous avoir coupé. J’aurais bien bu vos paroles une fois de plus, mais la surprise n’attendra pas une seconde de plus.

William Tyler Banks : Oh oui oh oui, c’est quoiiiii ?!

Michael : Retournez-vous.

William Tyler Banks : Pas d’imprudence Michael, je ne me retournerais que si la surprise ne constitue pas un danger pour moi. C’est peut-être un chien enragé, ou un banc de piranhas qui sait.

Michael : Rien de tout cela. N’ayez crainte Monsieur Banks, retournez-vous. Je ne prendrais pas le risque de perdre mon employeur, surtout au prix que vous me payez.

William Tyler Banks se retourne finalement, et Michael va ouvrir la porte. Un jeune homme rentre d’une démarche assurée en contemplant la villa dans laquelle il se trouve puis en regardant WTB, amusé.

??? : Salut William, devine qui vient de signer à la SoW ?

William Tyler Banks : Alors déjà moi c’est William Tyler Banks ou Monsieur Banks, pas « William ». Puis ensuite… Attends…

WTB se retourne.

Alaric Banks : Surpriiise !

William Tyler Banks : ALARIC ! Nooon, Alaric Banks, ici ?!

Alaric Banks : Et oui petit frère, dans mes bras !

William Tyler Banks : Oh mon Père, oh mon Père, tu as vraiment signé à la SoW ?

Alaric Banks : Il faut croire que oui ! Tu peux dire merci à ton majordome.

Michael : C’est trop d’honneur Alaric.

Alaric Banks : Pas du tout ! William, Michael m’a passé plusieurs coups de fil en me disant que mon propre frère sombrait dans la dépression. Il m’a même dit que tu envisageais une grève de la faim. Je ne pouvais pas laisser faire ça, solidarité oblige.

William Tyler Banks : Merci Michael… C’est gentil de votre part. Maintenant allez me préparer un chocolat chaud.TOUT DE SUITE !

Michael : C’est comme si c’était fait Monsieur.

Alaric Banks : Il m’a dit que tu lui parlais toujours avec un grand respect. Tu essaies de m’impressionner ? Il en faut plus pour impressionner ton grand frère, tu le sais bien.

William Tyler Banks : Oh, euh… Oui, Michael n’a pas à se plaindre, j’ai toujours été respectueux envers lui et il me le rend bien avec son bon travail fourni. Un plaisir que de travailler avec moi, tu t’en doutes bien… Enfin je veux dire, un plaisir de travailler avec lui aussi.

Alaric Banks : J’en suis sur. Au fait, tu as le bonjour de papa et maman. Ils s’inquiètent de ne plus avoir de tes nouvelles.

William Tyler Banks : Ca tombe bien, j’ai parlé à papa juste avant que tu arrives.

Alaric Banks : Ah bon ? Ah non, ne me dis pas que…

William Tyler Banks : Si si, j’ai parlé à papa dans mon sommeil. Ca m’arrive souvent.

Alaric Banks : William, Dieu n’est pas notre père. Nos parents sont en Belgique.

William Tyler Banks : Oh, ces imposteurs ? Non Alaric, ce ne sont pas nos vrais parents.

Alaric Banks : Non William. Enfin, là n’est pas la question. Je devrais peut-être me présenter à tous tes fans à la SoW.

William Tyler Banks : Non la flemme, on fera ça une autre fois, on va s’amuser un peu ce soir.

Alaric Banks : Est-ce que mon frère connait de bons endroits pour passer une bonne soirée ? Quelle question, je me doute bien que oui !

William Tyler Banks : Oui, j’ai identifié 2 ou 3 boites de nuit et je peux te dire que même au Québec il y a des filles vachement bonnes.

Alaric Banks : J’ai changé William. Je pensais plutôt à un bon restaurant avec mon frère afin que nous puissions parler du bon vieux temps, quand on ne se quittait jamais.

Michael : Voici votre chocolat chaud Mr. Banks. … … … … … De rien.

William Tyler Banks : Quoi ?! Mais au temps où ne se quittait jamais, on sortait en douce pour aller justement en boite, on fumait en cachette, on buvait, bref on s’amusait comme des fous !

Alaric Banks : Les temps changent William. Je veux bien faire quelques exceptions à t’accompagner en boîte, mais je suis sérieux maintenant.

William Tyler Banks : Parfait. Ce soir nous irons draguer de la femelle, et nous leur ferons l’amour jusqu’à ce qu’elles crient pour qu’on arrête. Tape la mon frère !

Alaric Banks : Aïe…

William Tyler Banks : Quoi ?

Alaric Banks : Je suis fiancé William.

William Tyler Banks : Et alors ? Un peu d’adultère ça ne fait de mal à personne. Et cette euh… Elena, avec qui tu es déjà en couple depuis 4 trop longues années, ne se doutera de rien. D’ailleurs j’espère qu’elle ne viendra pas s’inviter chez moi. J’ai une chambre pour toi, mais pas pour elle, non merci.

Alaric Banks : Ben on dort dans le même lit, ça tombe plutôt bien. Elle me rejoindra plus tard. Et William, je dois te confier quelque chose.

William Tyler Banks : Vous allez vous séparer ? Tu as ton mon soutient frangin, une de perdue, 10 dans ton lit, ou quelque chose du genre.

Alaric Banks : Elle attend un enfant.

William Tyler Banks : Que que que QUOI ? Mais qu’est-ce qu’il t’arrive Alaric ? Où est passé le Alaric aussi énorme que moi ? Qu’on me le rende plutôt que le gros lourdaud qui a semble t-il pris sa place !

Alaric Banks : C’est l’amour frérot. D’ailleurs tu vas bientôt avoir 20 ans, et c’est à cet âge là que j’ai rencontré Elena. Prépare toi, tu deviendras surement un gros lourdaud à ton tour, on doit avoir ça dans nos gènes.

William Tyler Banks : Plutôt mourir ! Le jour où ma vie deviendra aussi monotone n’est pas prêt d’arriver, crois moi.

Alaric Banks : Donc pour toi, une vie passionnante est une vie où l’on se tape une fille différente presque chaque soir ?

William Tyler Banks : Euh, euh je euh… MAIS OUI ! C’est tout à fait ça !

Alaric Banks : Tu as encore beaucoup de choses à apprendre, jeune Padawan !

William Tyler Banks : Hey, c’est une de mes phrases ça… Ne me dis pas que mon propre frère va à son tour me copier honteusement ? Ne te noies pas dans la masse, tu as besoin d’une bonne cure d’énormitude signée William Tyler Banks ! Prépare toi, on sort.

Et la soirée s'est passée comme prévu : Alaric est resté très calme, tandis que même saoul, WTB a rajouté une fille à son tableau de chasse.

L’After (épisode 1 sur 2)

Lundi 28 mai 2012

Nous sommes dans les backstages, alors que Ground Zero bat son plein. Les Vendeurs de Rêve viennent de remporter les titres par équipe, et au jeu du pierre-papier-ciseaux, William Tyler Banks a gagné le droit d’aller prendre sa douche en premier. Son frère, Alaric, se promène donc dans les couloirs, arborant fièrement sa ceinture, tandis que Livia croise son chemin. Elle lui demande une interview, il accepte.

Livia Orientale : Alaric ! Alaric ! Je te sens exténué. Il y a encore 10 minutes tu luttais sur le ring, et maintenant te voilà avec l’une des deux ceintures par équipe de la SOW ! Comment on se sent dans une situation pareille ?

Alaric Banks : Salut Livia. Tout d’abord, exténué, c’est le mot oui. Quand on lutte dans un match qui comporte 4 équipes et qu’on reste jusqu’à la fin, on n’est plus vraiment tout frais après coup ! Je suis à la fois très heureux et satisfait. Très heureux, car j’ai la chance d’être avec mon frère le nouveau SOW World Tag Team Champion, une ceinture qui avait disparue depuis plus d’un an !

Maintenant ce titre est de retour, avec une division par équipe très prometteuse, et un design plus beau que jamais ! Même avec la fatigue, je peux te dire que c’est un réel honneur. Pas que pour moi, mais pour William Tyler aussi, même s’il ne le laissera pas percevoir très certainement.

Livia Orientale : En tout cas, toutes mes félicitations ! Alaric, un mot sur tes adversaires de ce soir ? La compétition a été rude, et les Sensationnels ont été super efficaces ce soir, en éliminant les Alpha Males et les Pacific Freight Train. Ils ont même frôlé la victoire en fin de match !

Alaric Banks : Je ne sais pas trop quoi dire. Ce 28 mai 2012, à Ground Zero, les Vendeurs de Rêve ont fait face à trois grandes équipes, et chacune d’entre elle n’avait qu’un objectif pour cette fois-ci : gagner et représenter la nouvelle division par équipe. Je tiens personnellement à féliciter nos six adversaires. C’était tout un match, je m’en souviendrai toute ma vie. Ce soir, j’ai lutté dans un énorme Pay-Per-View et j’ai remporté le SOW World Tag Team Championship avec mon propre petit frère. Il est des choses qui ne s’oublient jamais, et celle-ci en fait partie.

William Tyler et moi, nous l’avions dit : on devait prendre le temps d’être bien rodés à deux pour devenir véritablement efficace. On l’a payé avec des débuts très moyens, mais maintenant on est au top, à nous de tout faire pour y rester le plus longtemps possible.

Pour en revenir aux Sensationnels, c’est vrai qu’ils ont proposé un spectacle dantesque. Ils étaient bien partis pour gagner, mais au final je crois que nous n’avons pas volé cette victoire. C’était très serré. Alors oui ça c’est terminé par un Small Package de William Tyler. Je suis certain que cela va faire jaser, mais une victoire par Small Package est-elle une vraie victoire ? Oui. Est-ce qu’utiliser un Small Package est une mauvaise chose pour un match aussi important ? À ce que je sache, les victoires par Small Packages sont autorisées, même dans les Championship Matches. Du coup, on a utilisé tout ce qu’on avait le droit d’utiliser pour arriver à nos fins.

D’autre part je peux comprendre l’éventuelle frustration de la part de Freddy et Emilie. Si près du but… Simplement, parfois quand on s’approche trop du soleil, nos ailes brulent et c’est la chute. D’après moi, ils n’ont clairement pas dit leur dernier mot, et tu sais quoi Livia ? Je serais ravis que ça soit le cas. Car ce soir, on a prouvé que nous étions les deux meilleures équipes de la SOW, qu’on était tous les 4 prêt à endosser le rôle de porte-étendard de la division par équipe.

Sans conteste nous sommes les 4 lutteurs fait pour être au top de cette division pour l’instant. Le temps passera et les choses changeront, mais dans l’instant présent, c’est le sentiment que j’ai de cette situation.

En plus d’être 4 hommes et femmes au talent qui n’est désormais plus à prouver, nous sommes quatre entêtés, 4 personnes qui veulent toujours donner le meilleur d’eux même. Alors concrètement, je ne sais pas de quoi sera fait l’avenir pour ces rivalités, mais je crois que les Sensationnels n’ont pas dit leur dernier mot, et leur revanche, je suis certain qu’ils la demanderont. Tu sais Livia, quand on a le talent, il ne faut pas hésiter à faire pression pour avoir ce que l’on désire. Ca marche aussi avec les Sensationnels, qui feront je l’espère tout pour obtenir une revanche contre nous, pourquoi pas à Final Justice ?

Livia Orientale : Voilà qui est dit Alaric. Une dernière petite question : Alors, les Vendeurs de Rêve sont les champions par équipe. C’est un fait. Mais maintenant, quels sont vos plans ?

Alaric Banks : Mon frère et moi, on va déjà aller fêter notre titre, quand il aura enfin fini de prendre sa douche et que je pourrai enfin aller prendre la mienne. Ensuite il va surement encore m’emmener en boite, et tu connais William Tyler hein, avec lui on sait quand on rentre dans la boite, mais on ne sait jamais quand, comment, et avec combien de filles il repart. Bref c’est lui tout craché.

Mais revenons-en aux faits. Notre futur en tant que SOW World Tag Team Champions ? C’est peut-être cliché comme réponse, mais je dois dire que notre premier objectif, ce sera de garder ces titres pendant le plus de temps possible sans jamais baisser notre garde. Nous devons toujours rester attentifs, car dorénavant, ce sont nous les cibles à atteindre pour prendre nos ceintures.

C’est pourquoi nous avancerons sereinement, tout en donnant le meilleur de nous même. Car notre objectif principal restera inchangé : Ce premier règne de champions par équipe.

Alors que ça soit les Sensationnels, les Alpha Males, les Pacific Freight Train ou même pourquoi pas un jour les Nightmares & Dreams, les Cash Money ou même les Filmore, je suis aussi ici ce soir pour vous faire passer un message. Vous avez bien vu ce qui s’est passé il y a quelques minutes ? En se serrant les coudes, nous nommes devenus vos champions. Alors je vous invite tous à donner le plus fort de vous-même dans ce qui se passera pendant ces prochaines semaines, car à Final Justice, on veut continuer notre règne de la meilleure des façons possible : avec une grosse victoire bien clean.

À bon entendeur, salut. À la prochaine Livia, bye.

William Tyler Banks a pris sa douche. Plus beau que jamais, il s’assoit dans sa loge et appelle son majordome très polyvalent, Michael. D’un claquement de doigt, ce dernier arrive.

Michael : Bonsoir Mr. Banks, je suis là. Permettez-moi de vous féliciter pour votre victoire ce soir. Vous avez dominé le match du début à la fin, et Alaric et vous serez de grands champions, j’en suis convaincu.

William Tyler Banks : Vous ne m’apprenez rien du tout sur ce coup-là, mais mon égo vous remercie pour ce compliment. Maintenant je vais vous donner cette feuille Michael. Elle contient les questions que vous allez me poser maintenant. Soyez convainquant.

Michael : Je vois. « Mesdames et messieurs, je suis en compagnie ce soir de l’homme qui vient tout juste d’être sacré SOW World Tag Team Champion : le grand William Tyler Banks. C’est un honneur pour moi d’être la seule personne à pouvoir l’interviewer. Alors, Mr. Banks, quel est votre avis sur ce match ? »

William Tyler Banks : Mon avis là-dessus ? Voilà une question très pertinente, je suis fier de vous. J’ai tellement de chose à dire sur ce match et mes adversaires du soir, mais j’ai à la fois tellement la flemme de leur accorder de l’importance alors qu’il ne devrait y en avoir que pour les Vendeurs de Rêve. Mais bon, parfois il faut faire des sacrifices. C’est ça aussi, la gloire.

Pendant des semaines, Alaric et moi, on a toujours tenu le même discours : on va gagner les titres de champions par équipe. Maintenant, nous sommes les champions, officiellement. Pour être honnête, mes pouvoirs divins sont sans limites, et j’ai eu une vision de notre consécration bien avant qu’il n’ait lieu, ce qui nous a confortés dans notre discours. William Tyler Banks peut prédire l’avenir, le monde entier peut m’appeler Énormadamus.

D’ailleurs, Michael, en me douchant j’ai eu une autre vision. Vous voulez savoir laquelle ? Bien sur que vous voulez savoir, tout le monde veut savoir. Dans cette vision, la direction de la SOW annonçait le départ des Sensationnels. Oui, les deux lesbiennes de la fédération nous quittent. Si ma vision est exacte, ce sera officialisé dans 3 jours, le 31 mai, à… 22h40 il me semble… Oui, normalement c’est bien ça. Ce qui est intéressant, ce sont leurs raisons. Ce n’est un secret pour personne : Freddy est littéralement apeuré par le talent inégalable de mon frère et moi. Mais il va indiquer qu’il s’en va pour s’occuper d’un fils qu’il a eu quelque part. C’est cela oui, et moi je ne suis pas le fils de Dieu ? Allez, sérieusement !

Quant à Emilie, la vraie raison pour laquelle elle va nous quitter, c’est que tout l’univers tout entier a vu son cul sale et puant sur le ring, et beaucoup ont été choqués. Il se murmure qu’une épidémie de vomissement intensif se propage comme un parasite au fur et à mesure que les fans observent le replay de ce fait de fin de match. J’ai aussi vu qu’elle va nous attaquer en justice. Attaquer des jeunes riches en justice, très intelligent de ta part Emilie, étrangement, cela ne m’étonne même pas de toi.

En rejoignant la division Tag Team de la SOW, les pas si Sensationnels que ça pensaient surement qu’ils allaient dominer la compétition. Dans n’importe quelle fédération sans intérêt peut-être, mais ici, c’est la SOW. Et qui dit SOW, dit Vendeurs de Rêve. On n’arrête pas un char de guerre en se mettant bêtement sur son chemin. Je crois qu’ils l’ont compris.

Je n’ai rien à dire sur les Alpha Males et les Pacific Freight Train par contre. Les images parlent d’elles même. Se faire éliminer par les Sensationnels, moi j’appelle ça la honte suprême. Après tout, comme on dit, il n’y a pas de grands gagnants sans grands perdants. Et je crois que ce soir, tout le monde a réalisé que nos six adversaires ont été grands… Une grande brochette de perdants, en effet. Poursuivez, Michael.

Michael : « Merci pour cette réponse claire Monsieur. Elle a été si pertinente que j’ai bu vos paroles. Votre faculté à me donner une réponse complète me donne véritablement de la difficulté à vous en poser une autre, tellement la messe est dite. Mais devant une source d’inspiration inépuisable telle que vous, je me dois de faire un effort. Alors Monsieur Banks, comment voyez-vous votre règne en tant que SOW World Tag Team Champion ? »

William Tyler Banks : Voilà une autre très bonne question. Comme mon frère et moi l’avions prévu, nous avons délibérément perdu nos deux premiers matchs, car il n’y avait aucun enjeu potable. La victoire des titres par équipe a été notre victoire de référence. Et comme nous l’avons également proclamé, plus personne ne pourra nous battre dorénavant. Il y a des légendes dans tous les domaines, tous les sports. Et ici, les légendes, ce sont nous. Alaric et moi sommes de futurs Hall of Famers, c’est une honte que certaines personnes sont déjà dans le temple de la renommée de la SOW, alors que les Vendeurs de Rêve devraient être les deux seules personnes à être. Les gens paieraient des sommes astronomiques pour visiter un musée qui nous serait dédié, avec une rétrospective de notre carrière ici, et plein de cadeaux « Vendeurs de Rêve » qui illuminerait leur quotidien moribond. Mais bon, nous n’avons pas tous l’intelligence et le sens des affaires que les frères Banks.

Plusieurs choses sont prévues. Tout d’abord, j’ai appris que le plus long règne de champion par équipe est détenu par les Hardcore Extremists, qui étaient formés par Draven et Pétale Orientale. Leur règne a duré 174 jours. Laissez-moi vous dire que 174 jours, c’est tout bonnement ridicule. Notre règne durera bien plus que ça. Il sera tellement énorme qu’il n’aura jamais de fin. C’est génial.

Autre chose prévue. Je ne sais pas si la SOW possède des Awards distribués chaque année. Si oui, tant mieux, si non, notre présence ici est le prétexte idéal pour les inaugurer. Dans tous les cas, Alaric et moi en gagnerons plus d’un, comme la dit une autre de mes prédictions. J’ai eu une vision d’une soirée où les trophées s’enchainent pour nous deux. J’ai vu notamment : « Arrivée de l’année » pour Alaric et moi, ex-aequo, « Équipe de l’année » pour les Vendeurs de Rêve, « Lutteur de l’année », une fois de plus pour nous deux, ainsi que plein d’autres trophées. J’ai vu ma maison briller encore plus qu’elle ne brille déjà, je ne pensais pas ça possible, et pourtant si.

Michael : « Voilà donc qui s’annonce être une excellente année pour les deux hommes qui survivront au 21 décembre 2012 en compagnie de leur fidèle majordome et d’un bon paquet de femmes au physique irréprochable afin que la race humaine ne s’éteigne pas après les catastrophes qui attendent le commun des mortels. Mr. William Tyler Banks, je vous remercie du fond du cœur pour cet entretien, dont le qualificatif de « enrichissant » serait une insulte envers cette interview, tellement c’était bien plus profond que ça. »

Lundi soir. Alors que Final Justice bat toujours son plein, nous sommes à l’hôpital, où Alaric Banks et Michael sont à l’accueil. Banks est un peu sonné, et Michael très énervé.

Secrétaire : William Tyler Banks… Attendez que je vérifie… Voilà, il est dans la chambre 215.

Michael : Et bien ce n’est pas trop tôt. Tout ce temps pour trouver le numéro de chambre de quelqu’un qui est entre la vie et la mort, c’est…

Secrétaire : Entre la vie et la mort ? Vous exagérez un peu…

Michael : NE M’INTEROMPEZ PAS ! Comptez sur moi pour entreprendre des poursuites judiciaires à votre encontre. J’espère pour vous que la musique que vous écoutez chez vous a été téléchargée légalement, car personne n’est jamais à l’abris d’une descente de police.

Alaric Banks : Allons-y Michael.

Michael : Je… Que… Oui Monsieur.

Et ils montent jusqu’à la chambre 215. Arrivés dans le couloir, ils entendent des hurlements. Pas de doute possible, c’est William Tyler Banks. Les deux visiteurs se dépêchent d’entrer dans la chambre.

William Tyler Banks : AAAAAAAAAAAAAAAAARGH !

Alaric Banks : Mon frère ! Comment vas-tu ?

William Tyler Banks : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH, JE SOUFFRE !

Michael : J’appelle un médecin tout de suite, Monsieur Banks.

Alaric Banks : Ca va aller William Tyler.

William Tyler Banks : Alaric… Alaric, c’est toi ?

Alaric Banks : Oui, je suis là.

William Tyler Banks : Argh. Alaric, ce sont surement mes derniers instants en vie. J’aurais aimé que tout ceci ne se passe pas comme ça.

Alaric Banks : Mais non, tu ne vas pas mourir…

William Tyler Banks : Si, Alaric. Il ne me reste que quelques minutes avant de rejoindre le Paradis pour gouverner la Terre d’en haut avec Père.

Alaric Banks : Seigneur…

William Tyler Banks : Exactement.

Alaric Banks : …

William Tyler Banks : Alaric… Approche… Je n’ai plus la force de parler…

Alaric Banks : Je t’écoute.

William Tyler Banks : Tu sais Alaric, j’ai toujours considéré avoir eu une vie de rêve. J’ai toujours eu ce que je voulais. J’avais l’argent, les filles, les deux choses dont se soucient les hommes. Sans oublier ma collection de voitures et mes investissements dans plein d’entreprises à travers le monde, mais ça c’est une autre histoire.

Alaric Banks : Oui bon. Où tu veux en venir ?

William Tyler Banks : Je me souviens de chaque fille avec qui j’ai passé mes nuits, tous mes modèles de voitures, j’ai fait encadrer ma première pièce comme Picsou, je ne compte même plus les 0 dans le montant de mes comptes en banque, alors oui je suis né riche, mais je suis devenu bien plus riche que ça à force de profiter des gens.

Alaric Banks : Oui William, oui.

William Tyler Banks : Je savais cuisiner les meilleurs spaghettis carbonara du monde, j’étais plus fort que tout le monde dans tout. J’ai grimpé toutes les montagnes du monde et je suis sur que j’aurais pu aller sur la lune un jour. Oui, j’ai aussi investi chez Virgin, le ticket pour l’espace était presque à moi.

Alaric Banks : …

William Tyler Banks : Mais tout ceci a une fin. J’ai été agressé cette nuit, et je n’en sortirai pas vivant. C’est pourquoi je te lègue tout ce que j’avais de plus cher.

Alaric Banks : Arrête.

William Tyler Banks : Non, l’heure est grave. Prends tout mon argent, et enfuis-toi avant que les agresseurs ne te retrouvent et t’assassinent comme ils l’ont fait pour moi. Les vins dans la cave valent une fortune à ce propos, c’est un bonus. Et dans l’armoire du bas dans le salon, il y a ce qu’il me reste de préservatifs. Des milliers et des milliers, de plein de goûts différents. C’est la collection dont j’étais le plus fier.

Alaric Banks : Tu abuses là !

Michael revient avec le médecin.

Michael : Voilà le médecin.

Médecin : Bonsoir. Voici le rapport de Mr. William Tyler Banks. J’ai cru entendre qu’il hurle depuis tout à l’heure ?

William Tyler Banks : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH !

Médecin : Voilà qui devrait arranger les choses.

Le médecin bidouille à quelque chose, et WTB s’endort.

Michael : NOOOOOOOOOOOOOOOOON ! Vous l’avez euthanasié !

Et au tour de Michael de s’évanouir.

Médecin : C’est juste un peu de morphine. Wow… Je lui trouve une chambre tout de suite.

Alaric Banks : Non, non, non. Ca ira. Il est juste trop au taquet pour William Tyler. C’est son majordome. Bref, voyons ce rapport.

Code:

Le patient William Tyler Banks a été admis aux urgences ce soir à 22h17. Emporté sur civière, ne répondait pas lorsqu’on l’appelait. Bilan constaté : bosse sur le crane. Sera apte à quitter l’hôpital après un simple examen. Un certificat médical d’arrêt de travail jusqu’à demain lui sera fourni à sa sortie.

Alaric Banks : C’est tout ? Bon ben va falloir les réveiller tous les deux, on rentre à la maison.

Alaric est le premier à être rentré. William Tyler et Michael ne devraient pas tarder.

Alaric Banks : Nom de dieu, il était sérieux à propos de sa collection de préservatifs… Impressionnant.

Les voilà.

Michael : Attendez Mr. Banks, je viens vous aider.

William Tyler Banks : Grmbl.

Alaric Banks : C’est quoi ce délire ? William tu fous quoi en chaise roulante ?!

William Tyler Banks : J’ai été agressé, Alaric. Ils ont failli avoir ma peau !

Alaric Banks : Moi aussi j’ai été agressé, pas besoin d’en rajouter une couche. En plus t’as été touché à la tête, pas aux jambes !

William Tyler Banks : Là, tu marques un point.

WTB bondit de sa chaise et la balance loin.

William Tyler Banks : Je me sens en pleine forme Alaric ! Celui qui aura ma peau n’est pas encore né, je suis immortel !

Alaric Banks : Je préfère cette attitude là. Bon, tu as une idée de qui nous a attaqués ?

William Tyler Banks : Qu’est-ce qu’on s’en fout sérieusement ? La situation est désespérante, nous sommes la seule équipe valable à la SoW, et accessoirement la plus grande équipe de tous les temps. Le fait qu’aucune équipe ne nous attaque en face et que les gens doivent nous attaquer dans le dos pour se faire remarquer, c’est une honte. Et le pire dans tout ça, c’est que je parie que quand ces deux clampins seront connus, ils auront une chance pour le SoW World Tag Team Championship. Alors qu’ils attaquent les Pacific Freight Train, rien de plus normal vu qu’ils ne valent rien, mais nous, je dis NON ! Je serai un peu plus bavard quand je connaitrai l’identité de nos deux fanatiques, en attendant, j’ai besoin de m’amuser un peu.

Dans une interview exclusive pour SOW.com après le dernier épisode de Showdown, William Tyler Banks et son frère, Alaric, se trouvent en backstages en compagnie de Michael, qui est prêt à leur poser quelques questions.

Michael : Mesdames et messieurs, j’ai l’honneur ce soir d’être en compagnie des SOW World Tag Team Champions, l’équipe la plus dominante de l’histoire : Les Vendeurs de Rêve.

Alaric, vous et votre frère n’êtes pas apparus du tout lors du show de ce soir. Y a-t-il une raison derrière tout ceci ?

Alaric Banks : Il y a bien une raison, oui. Moi et mon frère avons noté le manque de sécurité qui règne à la SOW ces dernières semaines. En tant que champions par équipe, nous avons quelque chose à assurer : notre présence chaque semaine. Ironiquement, pour assurer notre présence pour ces prochaines semaines, nous avons été contraints de ne pas participer au show de ce soir. Nos agresseurs ne sont pas encore connus, il vaut donc mieux que nous restions prudents.

Michael : Êtes-vous d’accord avec votre frère, Mr. Banks ?

William Tyler Banks : Tout à fait. Sir Wilson croit que son concept on-ne-peut-plus boring de matchs surprises a été la chose la plus importante pour le Showdown de cette semaine, alors qu’il aurait du faire tout le nécessaire pour que Les Vendeurs de Rêve brillent une fois de plus par leur présence ici. Mais cet homme n’a aucunement le sens des affaires, il se met dans la tête de faire son possible pour aider la SOW à avancer, alors qu’elle ne fait que reculer.

Vous auriez pu avoir l’équipe préférée du monde entier, nous, qui aurions pu écraser une fois de plus n’importe quelle équipe ici comme nous le faisons depuis des semaines, mais à la place on trouve son match dans une valise, ou un alcoolique signe son contrat. À côté de ça, Syd et sa femme sont fiers à tel point qu’ils ne se sentent plus pisser à propos d’avoir envoyé quelqu’un à l’hôpital, chose que nous pouvons faire matin, midi et soir, chaque jour de la semaine. Final Justice sans les Vendeurs de Rêve ? Un Pay-Per-View qui a été médiocre, si médiocre que personne ne se souvient des résultats, or le show a eu lieu il y a moins de deux semaines !

Au contraire de Ground Zero, qui a été historique avec le début de la domination totale des frères Banks, et qui du coup a été le plus gros succès de l’histoire de la fédération en terme de ventes, Final Justice sera justement le show le moins vendus de tous, tellement invendu que dans quelques semaines, le DVD sera collector. Triste constat. L’Enormadamus qui sommeille en moi m’a déjà indiqué que le dernier épisode de Showdown sera celui aux plus faibles ratings de tous.

On ne rigole pas avec tout ce qui est sacré. Wilson ferait mieux de mieux nous utiliser, Alaric est le deuxième plus gros talent ici, et personnellement, je suis au top de tout : j’ai le talent, la ceinture, et je suis le plus gros salaire de la SOW ! Wilson devrait avoir honte. Son attitude n’a aucun sens, il ignore les Vendeurs de Rêve, et maintenant il lèche les botes de Verdugo, qui boycottait encore la fédération il y a peu. Ridicule dites-vous ? C’est bien pire que ça.

Michael : Justement, à propos de ça, parlons du Main Event. Premièrement, les Pacific Freight Train sont maintenant exclus de la SOW suite à leur défaite contre les Heroic Destruction. Votre ressenti ?

Alaric Banks : Encore une équipe qui quitte la division Tag Team de la SOW. Ca commence à faire beaucoup. On se demande vraiment s’il ne reste plus que les Heroic Destruction pour nous défier, et on se demande surtout si ceci n’est pas un choix par défaut.

Avec tout le respect que j’ai pour eux, n’est-il pas un peu exagéré de déterminer les prétendants à nos titres via un « Looser Leaves SOW » match ? Sir Wilson a carrément merdé, il faut le dire. J’ai comme l’impression qu’il veut la mort de la division par équipe, à peine quelques semaines après son retour.

Qu’est-ce que ce sera après ? Les vainqueurs des Vendeurs de Rêve Vs. Heroic Destruction repartiront avec les titres, tandis que les perdants seront virés à leur tour ? Virer des équipes pour engager des alcooliques, tu parles d’une fédération qui se prétend sérieuse…

William Tyler Banks : Les Pacific Freight Train ont toujours été une énigme pour moi. Je me suis souvent demandé comment il était possible d’être aussi laids. Et dans la quête d’informations, j’ai observé minutieusement leurs promos, au cas où ils disaient quels accidents horribles leur étaient arrivés. Et je n’ai pas compris un traitre mot de ce qu’ils ont dit.

Bon débarras. De toute manière, jamais au grand jamais il n’auraient été capable de vaincre les Vendeurs de Rêve.

Michael : Et un mot sur El Verdugo et Mask Marvel, les Heroic Destruction ?

Alaric Banks : C’est une équipe dont nous devons nous méfier. Ils ont tous les deux une grande expérience dans le milieu, ont fait leur trou à la SOW, et leur palmarès est très fourni, vraiment impressionnant.

Mais nous avons également du talent à revendre. Nous sommes frères, champions. Bref, nous avons une excellente alchimie ensemble. Je crois que prétendre que les Heroic Destruction seront les prochains champions par équipe est clairement exagéré. Car peu de gens nous prennent au sérieux, or nous aussi, on a déjà fait notre trou ici, à notre façon, et sans l’aide de personne.

Je me demande ce qu’ils nous réservent, quant à moi, j’ai grandement confiance en nous, car contrairement à eux, mon frère et moi, nous nous entendons très bien, il n’y a aucune rivalités entre nous, nous avançons dans un but commun : devenir les plus grands SOW World Tag Team Champions de l’histoire.

William Tyler Banks : Les Heroic Destruction… En plus d’avoir le nom le plus ridicule que j’ai jamais entendu, j’ai du réfléchir quelques longues secondes pour me souvenir de qui était constitué cette équipe, tellement ces deux clampins n’ont absolument RIEN prouvé ensemble. C’est comme ça que ça marche maintenant ? On prend deux gars au grand palmarès pour tenter de nous mettre des bâtons dans les roues. C’est fatiguant.

J’ai d’ailleurs noté quelque chose de très intéressant. Vous vous souvenez tous de Ground Zero, évidement. Quel était les équipes du match pour les titres par équipe encore ? Ah oui, c’était Les Vendeurs de Rêve contre les Lesbiennes Sensationnelles contre les Alpha Males contre les Pacific Freight Train.

Les Vendeurs de Rêve ? L’équipe la plus légendaire de l’histoire.

Les Sensationnelles ? Carrière terminée.

Les Alpha Males ? Dissouts.

Les Pacific Freight Train ? Virés.

C’est tout à fait ça, il n’arrive que des malheurs aux équipes qui affrontent les Vendeurs de Rêve. Pendant que les jours passent en tant que SOW World Team Champions, tous nos prétendants tombent l’un après l’autre, sans cesse. Je n’ai pas encore décidé du sort que je réserve à Verdugo et Marvel. Une séparation des deux ? À voir. Leur renvoi ? Pourquoi pas. La fin de leur carrière ? Je dois avouer que cette option là est intéressante. Ca ferait des vacances à tout le monde de ne plus entendre Verdugo hurler sans arrêt, et Marvel est si vieux qu’il commence sérieusement à avoir du mal à bouger sur le ring.

Ce qui est assez dérangeant quand on s’apprête à affronter deux athlètes hors pair.

Le mâle se trouve dans la savane. Et tel un bon mâle qui se respecte, celui-ci doit se montrer impitoyable et rusé pour surpasser tous ses concurrents. Le mâle en question a déjà trouvé la femelle parfaite, il l’a en ligne de mire depuis quelques minutes. Son plan est parfait : se montrer gentil et faire preuve de tact. Il a déjà répété et rerépété les phrases cliché qu’il s’apprête à dire. Des phrases du genre « Appelez les secours, un ange vient de tomber du ciel ! » ou encore « Hey grosse, t’es manequin ? ». Ca y est, il est prêt comme jamais. Il se lance à l’assaut.

M Cube : Sa…t Mo…ieur Wi…m Ty…r Ba…s

Stoppé dans son élan, le grand William Tyler Banks, nightclubber inconditionnel, se trouve avec M Cube en face de lui, dans le brouhaha d’une boite de nuit.

William Tyler Banks : QUOI ?

WTB l’ignore et retourne à son point d’objectif. Malheur, la fille n’est plus là. Angoissé, l’Élu regarde tout partout, mais plus moyen de la retrouver. Fou de rage, il attrape M Cube par la gorge.

William Tyler Banks : TOI !

Alerté, un membre de la sécurité arrive, et les balance en dehors de la boite. Ils sont virés !

William Tyler Banks : Bordel de merde ! C’est promis, si je ne peux plus rentrer dans cette boîte, je t’étripe espèce de gros connard. En plus j’ai peut-être manqué de rencontrer l’amour de ma viiiie…

Il titube et tombe par terre avant de se relever. De toute évidence, il est saoul.

M Cube : Un coup de main ?

William Tyler Banks : DÉGAGE ! Michael, où est Michael ?! Mon téléphone, où est mon téléphone ?!

On lui a volé, ainsi que son portefeuille. Sans le moindre sou sur lui, il n’y a hélas plus qu’une seule solution...

M Cube : Je te paie le taxi, je dois en prendre un justement.

Nous épargnerons les insultes qui ont fusé dans le taxi de la part de WTB envers M Cube. Ce dernier répond à chaque fois avec un sourire. Comme chacun le sait, il ne boit que de l’eau. Voilà le taxi arrivé à l’hôtel où logent les Superstars de la SOW. M Cube et WTB en descendent, avant que le champion par équipe ne tombe à nouveau. M Cube est forcé de l’aider à marcher. Le spectacle est triste à voir. Cube frappe à la porte de la loge de son partenaire de soirée improvisé. Michael répond. En robe de chambre, et une bougie en main, l’homme qui rendrait vert de jalousie Charles Ingalls est stupéfait.

Michael : Oui ? SEIGNEUR, VOUS AVEZ DROGUÉ WILLIAM TYLER BANKS !

Pour seule réponse, WTB vomit ses entrailles dans le couloir.

Michael : Que s’est-il passé ?!

M Cube : Rien de spécial. Il a perdu son téléphone et son argent dans un nightclub à proximité, et il est complètement bourré. Je l’ai donc ramené.

Michael : Hum… C’est… C’est euh… Gentil. Allons le placer sur le canapé.

Tant bien que mal, ils arrivent à placer Banks sur le canapé.

William Tyler Banks : Michael… Où est Alaric ? Je vais mourir.

Michael : Mais non vous n’allez pas mourir. Et Alaric est en ville, il est parti au restaurant avec des amis je pense.

M Cube : Je propose de rester à son chevet. Je devais justement lui poser quelques questions !

Michael : Faites donc. Je repars me coucher, appelez moi s’il y a un problème.

William Tyler Banks : BEURP. Qu’est-ce qui se passe ici ?

M Cube : Tu es saoul mon cher, et c’est l’heure de passer aux aveux !

William Tyler Banks : Hein ? Quels aveux ?

M Cube : Je t’ai suivi toute la nuit pour pouvoir t’interroger, et maintenant, tu vas cracher le morceau !

William Tyler Banks : De quoi tu parles ?

M Cube : Mon enquête ! Celui qui m’a recommandé !

Il y en a qui meurent dans un dernier soupir. William Tyler Banks, lui, s’endort dans un dernier rot.

…

Les heures passent et WTB se réveille finalement. Face à lui, M Cube toujours.

M Cube : Bonjour.

William Tyler Banks : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

M Cube : Comment ça va ?

William Tyler Banks : Je suis dans une forme… Énorme. Dégage d’ici !

M Cube : Ah non, je t’ai aidé, à ton tour de m’aider !

William Tyler Banks : De quoi tu parles ?

M Cube : Hier soir.

William Tyler Banks : Quoi hier soir ?

M Cube : Je t’ai sauvé la vie. Maintenant tu vas me faire plaisir de répondre à mes questions.

William Tyler Banks : J’ai mal à la tête et je n’ai pas la force de te balancer en dehors d’ici, alors dépêche toi.

M Cube : Bien. Comme tu le sais, il y a un petit comique qui s'est amusé à me recomander. Je ne sais pas s'il me veut du bien ou du mal alors ça peut être n'importe qui. Est-ce toi qui m'a recommandé ?

William Tyler Banks : Roooo… Mais je t’ai déjà dit que non, pas plus tard qu’hier.

M Cube : Oui mais hier, nous étions devant les caméras et tu as peut-être honte d'avouer que dans le fond, tu m'aimes bien. Moi je n'ai pas honte de le dire Willy, je t'adore. C'est peut-être réciproque et tu avais l'envie de m'éviter un passage dans le Rookie Tournament. Alors ?

William Tyler Banks : Euh. Non, je ne t’aime pas. Pas du tout, et je ne t’ai jamais aimé, surtout du temps où je te bottais les fesses chaque dimanche. Donc pour être honnête, si j’avais eu le pouvoir de décider de ça, je t’aurais envoyé dans cette connerie de tournoi des rookies, là où est ta place, pour que tu croupisses dans le bas de carte, et surtout pour que tout le monde t’oublie vite.

M Cube : Tu as vraiment de très mauvais souvenirs de Sunday Night Furor puisque tu ne sais même plus qui bottait les fesses de l'autre. Pourtant Willy, tu aurais pu avoir des intérêts à me recommander. M'affronter au plus vite ou remplacer ton frère par moi dans ta fameuse équipe des Vendeurs de Rêve. Tu n'es pas d'accord ?

William Tyler Banks : Alors là… Quel intérêt de remplacer Alaric ? C’est le partenaire parfait, notre alchimie est parfaite également, et nous sommes en route pour battre tous les records ensemble. Bientôt, le règne le plus long de la part des Hardcore Egomaniacs, Pétale et Draven, ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Oui oui, tu m’as bien compris, ta copine à qui il manque une case. Ou deux. Ou même trois ! Bref, faire équipe avec William Tyler Banks, c’est un privilège, ça se mérite. Faire équipe avec moi est synonyme de pure réussite. Demande à Mask Marvel et El Verdugo à quel point ils regrettent d’avoir fait face à moi. En plus d’avoir remis ces « gros » noms à leur place, dans le camp des loosers nés, j’ai prouvé que personne ne pourrait m’arrêter dans ma quête. Et c’est pas non plus ces deux cons de Coréens qui le pourront.

Alors non, Cube, il n’y avait aucun intérêt pour moi de te recommander. Je n’ai plus besoin de t’affronter vu le nombre incalculable de fois où je t’ai battu, et faire équipe avec toi reviendrait à perdre mon titre par équipe beaucoup trop vite.

M Cube le gifle. William Tyler Banks gifle M Cube. Les gifles s’enchainent.

M Cube : STOP !

William Tyler Banks : OK !

M Cube : Bon et bien, merci pour cet entretient instructif et productif.

Il se lève.

M Cube : A l'avenir, évite d'insulter les personnes que j'aime. Sinon, c'est pas des gifles que tu recevras.

William Tyler Banks : Bla bla bla… Arrête ces menaces où je m’arrangerai pour que tu fasses partie de ce tournoi !

M Cube venait de passer la porte au moment de ces dernières paroles de WTB. Il n’aura pas le temps de répondre : il se fait claquer la porte au nez.

Après quelques semaines sans apparition, très étrange quand on connait le caractère de la moitié des ANCIENS champions du monde par équipe de la SOW, ils sont de retour. Oui, ils, ce sont William Tyler et Alaric Banks, accompagnés de leur fidèle serviteur, Michael. Si ces deux derniers ont l’air normal, WTB lui, a la mine des mauvais jours. Les deux frères sont assis sur l’un des canapés de leur maison, en attendant le feu vert de la part de leur majordome.

Michael : Ca tourne, vous pouvez y aller Messieurs.

Alaric : Bonsoir à toutes et à tous. Je suis Alaric Banks, en compagnie de mon frère, William Tyler. Soyons honnête : beaucoup de fans de la SOW étaient très heureux que nous partions en vacances quelques temps. Mais nous sommes de retour. Après avoir été nous reposer chacun de notre côté, nous sommes là maintenant.

William Tyler Banks : …

Alaric Banks : Et avec une attitude différente. Du moins pour moi. Si mon petit frère n’a pas changé du tout, j’ai eu l’occasion de réfléchir sur mon métier, et comment j’exerce mon métier. J’en suis venu à cette conclusion : j’ai décidé qu’il était temps pour moi de…

William Tyler Banks : Alaric…

Alaric Banks : Il le faut frangin.

William Tyler Banks : D’accord…

Alaric Banks : J’ai décidé de larguer ma fiancée ! Exactement ! Ah et au fait une fois j’ai dit qu’elle attendait un enfant, c’était juste un retard dans les ragnana en réalité.

William Tyler Banks : Hahaha la cochoooooone !

Alaric Banks : Mais pourquoi me direz-vous ? Et bien le fait est que, tout en étant éloigné de mon frère, je me suis rendu compte que le truc qui me manquait le plus – à part nos ceintures -, c’est le mode de vie qui fait la réputation des Banks : Bronzage, muscu, boites de nuit, prostituée de luxe, filles alcoolisées de passage et tout le tralala… On a ça dans le sang finalement !

Se faire accepter dans une fédération, c’est souvent difficile, alors autant lécher les fesses des fans histoire que la chanson prenne facilement.

William Tyler Banks : Oh oui, faire son « M Cube » tu veux dire ?

Alaric Banks : Tout à faire petit frère, faire son « M Cube »… Ou son Sylvain Primeau version pas champion.

William Tyler Banks : Hahaha !

Alaric Banks : Je me disais donc qu’en jouant le chevalier blanc, le mec qui fait toujours la morale à son petit frère immature, les fans auraient du respect pour les Vendeurs de Rêve. Mais vous avez déjà vu The Dark Knight ?! À la fin le chevalier blanc se fait bien niquer, permettez moi l’expression ! Et me spoilez pas The Dark Knight Rises, je l’ai pas encore vu bande de cons !

William Tyler Banks : J’aime ce genre de métaphore !

Alaric Banks : Et quel est le remerciement des fans ? C’est limite s’ils désiraient qu’on ne revienne pas à la SOW ! Quelle preuve d’ingratitude de ces « fans ». Vous osez penser que les plus grands SOW World Tag Team Champions de l’histoire ne méritent même pas un contrat ici. En parlant de contrat tiens, on n’a même pas eu d’augmentation récemment à cause de notre popularité très basse. Ca a eu le don de me mettre hors de moi.

J’ai joué un rôle comme beaucoup de lutteurs ici, mais maintenant il est temps de faire comme mon frère : être naturel ! Et certains feraient mieux de prendre exemple !

Nous n’avons pas beaucoup de temps aujourd’hui, on doit réaménager le salon, et en plus vous ne méritez pas de voir les deux plus grands lutteurs de la fédération plus longtemps. C’est pourquoi nous allons vous quitter. Vous vous demanderez pourquoi nous ne glissons pas un petit mot sur Verdugo et Marvel. La raison est qu’on va devoir réfléchir à ce qu’on va dire, tellement ces pseudo starlettes sont de très mauvais champions et que tout le monde les a déjà oublié… Un comble quand on sait que quand les Vendeurs de Rêve étaient champions, on entendait parler que de ça à la SOW ! Sur ce gros bisous !

William Tyler Banks : J’embrasse bien fort Amy de Londres, Anna de Moscou et Jenny de Madrid ! Et celles dont j’ai oublié le nom également. Bye byeeee !

Michael : Parfait, merci Messieurs !