En cette journée plutôt ennuagée, un homme marche aux alentours du QG de la SOW. Un jeune homme même. Assez beau, grand et bâti comme les femmes les aiment bien. En plus de ça, il est vêtu comme les plus beaux top modèles qu’on peut voir dans les magazines ou dans les défilés d’aguicheurs de femmes. Veston, chemise et pantalon propre. Cet homme semble être un vrai gentleman. Arrivé devant le QG de la SOW, il soupire puis pousse la porte et y entre. Il marche deux ou trois minutes, qui lui paraissent une éternité, avant de croiser quelqu’un.

Caméraman : Hey, mais c’est toi. Comment déjà ton nouveau nom?

L’homme : Mon nom est Dylan. Dylan Starr. Et ce n’est pas mon nouveau nom, c’est l’évolution de mon nom. Une métamorphose de celui-ci. L’amélioration de mon moi finnois en un moi moins compliqué à prononcer pour les commentateurs et plus accrocheur aux yeux des fans. Tu sais, Dylan Starr sera la vedette de la fédération cet été. Tu crois qu’on m’a donné un contrat comme ça pour trois mois comme je l’ai demandé pour que je vienne pourrir dans les bas fonds de la fédération? Certainement pas. Comme je l’ai déjà dit plus tôt sur mon blog que tu peux lire en ligne via le site Internet de la fédération de lutte pour laquelle tu travailles en tant que caméraman, si je ne me trompe pas en analysant brièvement ton habit de gars qui s’en colisse en plus que tu portes une caméra dans tes mains, site Web très intéressant d’ailleurs, tu pourras voir que je suis là pour devenir l’étoile montante de cette fédération d’incapable qui compte sur des imposteurs comme Mask Marvel comme Top Face de la compagnie. Je suis désolé mon cher, mais si je me dois d’être le vilain dans cette histoire, ce sera parfait, car à la fin, tout le monde verra que j’avais raison à propos de cet homme masqué. Et si jamais je bifurque sur autre chose et bien je verrai autre chose. Peu importe, tu me verras au sommet de la compagnie à la fin de mon contrat ça s’en est assuré.

Caméraman : Ok, mais je-m’en-colisse. Je t’ai demandé ton osti de nom. Cibouère que y’en a des fois icitte …

Dylan Starr : Comment?

L’ex-Finnois se rapproche dangereux du caméraman puis le pousse vers le mur le plus proche et le revenant tient son opposant par le collet en répétant sa question.

Dylan Starr : Comment? Dis-moi… t’as un problème? Parce que si t’as un problème je peux te le régler en deux temps quatre-vingt-dix-huit mouvements de Kung Fu. AYA!

En criant, Starr a rapproché son visage de celui du caméraman puis lui fait BOO! En même temps, il lâcha le caméraman qui s’enfuit rapidement ce qui fit rigoler Dylan Starr.

Dylan Starr : Dire qu’avant, je les laissais me parler comme ils le voulaient, eux, le p’tit peup’. Ils ont vu de quoi j’étais capable lors de mon premier passage, maintenant, fini les plaisanteries, il est temps de montrer à tout le monde de quoi « Torture » Dylan Starr est capable et qu’une fois dans le ring avec lui, c’est la mort instantanée. Qu’il revienne me voir Draven s’il veut. Qu’il revienne me voir Verdugo qu’il voit de quel bois je me chauffe. Marvel aura-t-il enfin le courage de s’en prendre à moi? Seul Dieu le sait. Enfin … ce que Dieu sait, Dylan le sait. Coudonc, je me parle tout seul moi.

Starr reprend sa marche à la recherche de sa nouvelle loge qui apparemment est mieux que celle qu’il possédait avant, une clause qu’il a négocié dans son contrat de retour.

Vieillard en forme de concierge : Hé boy … encore pogné avec un gars qui parle tout seul dans la fédération … pis après ça on me traite de fou parce que je fume des carottes.

Le concierge sort un paquet de cigarettes dans lequel se trouvent des petites carottes puis il en met une dans sa bouche et l’allume avec une allumette. Il se met à chanter Pokerface de Lady Gaga tout en se dandinant le balai.

Nous suivons toujours « Torture » Dylan Starr, ce grand gaillard, qui semble au-dessus de ses affaires, à la recherche de sa loge. Après quelques minutes de marche, il arrive devant son ancienne loge où se situe maintenant … Art Alexander Anderson.

Dylan Starr : Mahahaha … quel con.

La porte de la loge de Triple A s’ouvre et il en sort rapidement, Dylan n’a que le temps de voir à quel point tout est devenu si luxueux et bien entretenu dans son ancienne loge.

Dylan Starr : Ah c’est que de la merde. Je n’ai pas besoin de ça, Wilson doit m’avoir offert bien mieux. Mon surnom est quand même Torture. Un peu effrayant non?

Le lutteur semble attendre une réponse qui ne vient évidemment de personne puisqu’il est seul.

Dylan Starr : Je sais bien, je sais bien.

Hé bien… trêve de commentaires et restons à la narration de cette palpitante épopée. Dylan poursuit sa grande traversée du QG de la SOW à la recherche de sa loge. Il tombe finalement sur une porte au fond d’un couloir sombre où on peut lire … du moins tenter de lire : DAMIAN STAR.

Dylan Starr : Ce n’est pas vrai…

Ce dernier cogne à la loge et n’entend pas de réponse, donc il y entre sans crier gare.

Dylan Starr : TERMINUS D’AUTOBUS! Non, mais merde!

La loge est grande comme un ring de lutte et est en très piteux état. Aucune lumière, mis à part la « neige » à l’écran du téléviseur. Une petite boîte en bois ainsi qu’un petit réfrigérateur.

Dylan Starr : Espérons que ce soit une erreur…

Dylan repart la rage aux dents et le feu au cul.

***

Quelques minutes plus tard dans le bureau du directeur général et de l’un des actionnaires de la SOW…

Caméraman : Ce gars-là c’est un fou! Il m’a pris par la gorge et m’a menacé. Je veux déposer une plainte c’est compris?

La porte du bureau s’ouvre vivement et est même pratiquement arraché de ses gonds laissant place à nulle autre que Dylan Starr, éclairé par la lumière de Dieu, tel le Messie, provenant de la fenêtre du bureau de Sir Wilson.

Caméraman : C’est lui! C’est lui Sir! Il s’agit du fou qui m’a agressé, son nom m’échappe tout d’un coup.

Dylan Starr : Mon nom est …

Sir Wilson coupe la parole à Dylan en croyant avoir eu l’illumination de Dieu.

Sir Wilson : Oui je sais! Vous êtes le Finnois Jerk. Jerkface c’est ça non?

L’ex-Finnois doit toutefois corriger le GM et semble exaspéré.

Dylan Starr : Non, mon nom est D…

Caméraman : Oui! C’est ça, Damian! Damian Star.

Sir Wilson : Ah voilà! Changement de nom en… Bon … que puis-je faire pour toi Damien?

Dylan Starr : Écoutez-moi! Mon nom n’est ni face de clampin ou bien Damien. Mon nom est Dylan Starr avec deux r.. c’est une question de marketing-ting v’voyez?

Sir Wilson : M’oui. Que puis-je?

Dylan Starr : Et bien…

Caméraman : Hé! J’étais là avant. On fait la file!

Dylan Starr fait signe au caméraman de passer devant lui, mais après un pas Dylan exécute son B.K.E. (Superkick) sur le technicien.

Dylan Starr : Dans la gueule connard. Tu vas arrêter de faire le fin-finaud p’tit verrat! Désolé m’sieur Wilson, le coup est parti tout seul.

Sir Wilson : Je vais faire un petit accord avec toi Starr avec deux r. Je fais comme si je n’avais rien vu et je ne te punis pas pour ton geste envers ce pauvre caméraman, mais à partir de maintenant tu n’as plus le droit d’utiliser ce finisher, compris?

Dylan Starr qui semblait vouloir protester se ravise rapidement devant un Sir Wilson des plus sérieux.

Dylan Starr : D’accord…

Sir Wilson : Vas-tu enfin me dire ce que je peux faire pour toi?

Dylan Starr : Vous vous êtes trompés avec ma loge je crois. Je n’arrive pas à trouver la mienne et j’en ai vu une sur laquelle il y avait une plaque assez magané écrit DAMIAN STAR. Et dans mon contrat, la loge qu’on m’avait promise devait être grande, luxueuse et parfaite pour un hétérosexuel dans mon genre qui aime faire visiter sa loge à de sexy jeunes filles et à de vieilles MILF encore dans le coup avec les seins pas trop bon v’voyez?

Sir Wilson : Hmm hmm.

Dylan Starr : Donc?

Sir Wilson : Je vais voir ce que je peux faire, maintenant sors de mon bureau mon grand, j’ai des choses plus importantes à régler que tes histoires de jambes en l’air. Bonne soirée Starr.

Dylan Starr : Mais!?

Sir Wilson : Bonne soirée j’ai dit.

Dylan Starr sort de la loge du GM un peu enragé.

Dylan Starr : Il va voir comment je m’appelle celui-là!

Celui qu’on surnomme Torture s’en va vers sa « luxueuse » loge en rageant et pendant ce temps la caméra prend son plan plus large et on peut voir le vieux concierge fou de la SOW les pantalons aux chevilles et la mope à la main qui se dandine.

Concierge fou : La vieille jument est pas s’qu’a déjà été, pas s’qu’a déjà été, pas s’qu’a déjà été…

Troublant.

??? : Tu étais si bon hier soir … comme toujours. Tu étais à ton aise dans le ring et tu l’as remis à sa place ce Mask Marvel.

??? : Oh, mais merci. Tu sais que je ne saurais pas quoi faire sans toi n’est-ce pas.

??? : Tu es si parfait mon petit Dylan, je suis certain que tu trouverais. Un homme si séduisant, si talentueux, si charismatique a tout pour réussir.

??? : J’ai envie de toi, tu le sais ça?

Soudainement, on entend cogner à une porte.

??? : Oui, une minute s’il-vous-plaît.

La voix qui semble être celle de Dylan Starr semblait un peu enragée par ce dérangement. La caméra s’ouvre et on se retrouve devant la loge de l’ex-finnois. On attend quelques secondes puis la porte s’ouvre soudainement et on peut voir Dylan Starr vêtu uniquement d’une serviette et quelque peu dépeigné sortir de la loge devant nul autre que Phil Salfino. Ce dernier rigole un peu et attaque rapidement Starr d’une petite question.

Phil Salfino : Est-ce que je vous dérange par hasard monsieur Starr?

Dylan Starr : Non, pas du tout. Est-ce que je peux vous aider?

Phil Salfino : Oui, j’aimerais vous poser quelques questions si vous le voulez bien.

Dylan Starr : C’est d’accord, mais je … essayez de vous dépêcher le plus possible si vous le pouvez j’ai un miroir sur le feu, c’est-à-dire que je m’attends là-bas ou en fait vous voyez, je regardais mon combat d’hier à Injection avec un ami oui c’est ça, donc je réponds à vos questions et ensuite voilà c’est tout, pas de bla bla vous voyez n’est-ce pas?

L’interviewer ricane un peu.

Phil Salfino : Parfait. Premièrement, que dites-vous de monsieur Mask Marvel qui prétend que votre première venue à la SOW en tant que Jyrki Puhdas était un échec et que si ce n’était pas de lui, vous n’auriez jamais pu avoir une véritable chance dans cette fédération.

Dylan Starr : J’aimerais lui faire bouillonner le cerveau un peu afin que la mémoire lui revienne. L’Alzheimer s’attaque aux gens de plus en plus jeunes, c’est affreux. Ah oui, c’est vrai, Marvel est un vieux de la vieille oui. Un vieux croulant fini défraichi. Si vous vous souvenez bien, j’ai réussi à obtenir un contrat dans cette fédération grâce à mon entraineur monsieur Frank « Frakster » Simmons qui est une légende mal-aimé de la lutte, mais qui a tout de même accompli de grandes choses. Cet entraineur que j’ai, à parler à plusieurs de ses contacts de moi et il a réussi à m’obtenir un entretien avec Sir Wilson pour me faire signer un contrat et pour négocier mon contrat. On m’avait bien promis que je ne ferais PAS parti d’une équipe ou d’un clan lors de ma négociation de contrat. Toutefois, j’ai décidé de faire fi de cette décision pour me lier à toi Marvel, car tu étais mon idole.

Salfino semble un peu plus attentif au propos du lutteur qu’au début, alors qu’il avait un air plus prétentieux.

Dylan Starr: Tu ne m’as pas donné ma chance de faire ma place dans ce business Marvel, tu m’as donné la chance de me hausser au sommet de la carte de cette fédération en me démontrant à quel point tu pouvais avoir autant de défaillances et qu’au fond, tu étais loin d’être le super-héros que tout le monde croit. De semaines en semaines, je t’humilie Marvel. Je montre à tous les fans qu’il est si facile de te battre. Qu’il est si facile de te contrer. Tu es si prévoyant que s’en est ridicule. La seule chose que j’ai à te dire c’est d’arrêter de te cacher et de m’affronter en face à face. Pas de 3 contre 3 comme hier, car je le sais, tu vas mettre la faute de ta défaite à mes mains de Dieu, oui des mains de Dieu, merci du compliment, sur l’intervention de William Tyler Banks. Il est certain que ça a aidé dans une moindre mesure. Et je remercie WTB de cette aide, inutile oui, mais qui m’a permis de te faire perdre la face. C’était le retour de l’ascenseur dont j’avais besoin des Vendeurs de Rêves et ils me l’ont offert, je leur en suis très reconnaissant. Donc, toi contre moi, je t’attends Marvel.

Phil Salfino : Et bien justement, ce dernier refuse de vous affronter à moins d’obtenir des excuses de votre part pour tout le tord que vous lui avez fait lors de votre premier passage dans la fédération.

Dylan Starr : Pour le tord que je lui ai fait? J’ai dû avoir le clan Wildside pratiquement sur mes épaules tout au long de cette quête de Marvel. Ce dernier, trop occupé par ses chicanes avec Wilson, oubliait de s’occuper de son clan composé de moi seul jusqu’au bout pratiquement. Oui, il y a eu Belzébuth dans une moindre mesure, mais combien de temps? Trois heures peut-être? Trois jours? Anyway, on s’en fout. Marvel il était où? Dans le bureau de Wilson a braillé pour avoir plus de chances. Des chances pour pouvoir gagner, des chances pour pouvoir garder son foutu titre volé, des chances pour ci, des chances pour ça, enweye par ci, enweye par là, swing la baquesse dans l’fond d’la boîte à bois! Non, mais ce que je veux dire c’est que si quelqu’un dans cette fédération devrait faire des excuses. Ce serait Marvel. Et moi je n’en veux pas de ces excuses d’égocentrique minable, ces excuses, il les doit aux fans. Aux vrais fans de lutte Wildside qui croyait tout comme moi que Marvel était le visage de cette catégorie de lutteur et qui finalement, se sont trompés. Oui, j’ai peut-être, de façon plus évidente, causé la défaite de ton clan en te mettant mon Superkick en pleine gueule lors du dernier affrontement des deux équipes, mais honnêtement, qui a cru une seule seconde à un clan pro Wildside mis à part Marvel? Même moi vers la fin, j’avais mes réserves. Je n’écoutais pas mon entraineur. Je suis resté jusqu’à la fin pour une seule personne et cette personne c’est toi Marvel. La déception que tu as causée chez moi était si grande que seul un Superkick n’aurait pas fait l’affaire. Et c’est pour ça que je suis ici aujourd’hui à te demander de faire face à la musique et de me permettre de montrer ton vrai visage à tous tes fans qui me huent à chaque présence dans le ring et qui ne comprennent pas à quel point tu es un être si vil et malhonnête.

Phil Salfino : Wow, tout un speech Dylan. Et pour finir, que répondez-vous au champion Wildside actuel Edward Blackbuerry qui vous lance un challenge?

Dylan Starr : Edward Blackbuerry … j’espère que tu sais à qui tu t’en prends en disant que j’ai fait honte à ton fameux titre là. Me comparer à des gars comme Mask Marvel ou bien Belzebuth, alors que le seul point commun que nous avons tous les trois est d’avoir été membre du clan des Wildside Invaders. J’éviterai de te lancer des pics avant de vraiment te voir à l’œuvre dans un ring face à Torture, le plus grand lutteur technique actuel de la planète, c’est-à-dire moi-même. Même si je crois que tous les deux avions plus à s’offrir qu’à s’ôter, j’accepte ton « challenge » et si un jour on doit se faire face, il me fera plaisir de te combattre et d’obtenir le titre le plus prestigieux et sous-estimé de cette fédération : le titre Wildside. Sur ce, le devoir m’appelle et vous pourrez avoir de mes nouvelles cette semaine via mon blog. Merci pour l’entrevue Phil!

Dylan Starr claque la porte laissant un Salfino un peu déçu et frustré par la fin de son entrevue.

Phil Salfino : Et bien, c’était Dylan Starr mesdames et messieurs …

La porte s’ouvre à nouveau et Starr vole le micro de Salfino à la vitesse de la lumière.

Dylan Starr : La nouvelle Starr montante de la fédération.

L’athlète fait un clin d’œil à la caméra et celle-ci s’éteint graduellement laissant un Salfino bouche-bé.

Voix: Pourquoi tant de sérieux? Je n’ai pas eu mon moment de gloire au PPV croyez-vous? Regardez de plus près mes chers amis. Souvenez-vous la promesse que je vous ai faite lors de la dernière conférence de presse. Il faut prendre ça en riant. Non, je n’ai peut-être pas gagné le Royal Rumble, mais j’ai laissé à Marvel la chance de se faire valoir une fois pour toute, ce qu’il n’a pas réussi à faire.

Fade In, mais on ne voit presque rien. Dylan Starr est assis dans sa loge très modeste qui n'a pas encore été modifié: sa télé grisonnante derrière lui et un beau grand miroir un peu en angle derrière lui également. Le lutteur a la tête penché et une capuche par-dessus la tête, donc il a le visage non perceptible par la caméra.

Dylan Starr: Contrairement à ce qu’il laisse croire être, moi, je ne suis pas un héros. Je suis là pour vous guider tous. Je suis là pour vous démontrer qui sont les malfaiteurs dans cette fédération. Ceux qui osent vous mentir mes chers fans.

Dylan Starr s'arrête, puis continue toujours la tête baissée.

Dylan Starr: Marvel est l’un de ceux qui possèdent deux visages. Le bon côté qui vous semble prêt à tout pour vous les fans… pour combattre le mal et servir le bien, mais il vous cache plusieurs choses … sa défaite de dimanche dernier a été la cerise sur le banana split que MJ Price n’a pas su compléter correctement. Avouer avoir peur d’être éliminé malgré de belles grandes paroles pour attirer la sœur de la gagnante, alors qu’on savait tous qu’elle avait d’excellentes chances de l’emporter, bravo champion si tu crois améliorer tes chances pour le titre avec ça. La meilleure façon de se rendre loin est de s’attaquer au vrai problème de la fédération comme mon agent Frank « Frakster » Simmons vous le disait : la corruption. Marvel est, malheureusement pour nous tous, tombé en pleine face dans l'enfer de la corruption et de la traitrise.

Le lutteur s'emporte un peu et il serre les poings, mais il continue tout de même son monologue.

Dylan Starr: Il a tenté de corrompre la corruption elle-même en tentant une expansion agressive de son égo en créant le groupe des Wildside Invaders afin d’agir en tant que « terroriste » pour détruire notre belle SOW et la transformer. Transformer sa vraie nature … en tentant de faire une transformation sur la fédération, Marvel s’est métamorphosé lui-même et nous à démontrer à quel point il était un être égoïste et faible.

Le lutteur s'arrête et se calme un peu en prenant de grandes respirations.

Dylan Starr: Tu crois qu’en m’ignorant, qu’en faisant fi de me répondre, de me voir, de m’observer, je me lacerai de t’attendre, mais tu te trompes Marvel. Jamais je ne me lacerai et un jour je t’attraperai. Tu as démontré toute ta faiblesse depuis plusieurs semaines, mais tu continues malgré tout sans abdiquer.

Toujours la tête vers le bas, il poursuit.

Dylan Starr: Après notre vrai premier affrontement vendredi dernier, j’ai quitté l’aréna avec du sang sur les mains. Ce sang était souillé et immonde. Du sang de lâche, de traître et ce sang c’était le tiens Marvel.

Starr pointe le sol comme si en regardant vers le bas,au fond, il se voyait parler face à face avec Marvel.

Dylan Starr: Lors de ma conférence de presse le week-end dernier, je croyais t’avoir donné la petite poussé qu’il te fallait pour enfin t’envoler à nouveau. Je croyais t’avoir offert la chance de montrer à tout le monde que je m’étais trompé sur toi … mais tu n’as fait que me donné raison.

Starr relève finalement un peu la tête cachant tout de même ses yeux, mais laissant percevoir le bas de son visage.

Dylan Starr: Tu me fais penser à ces chiens agressifs qui tentent de poursuivre les voitures. Tu n’es pas de taille. Tu devrais raccrocher tes bottes et prendre la retraite qu’il te faut puisqu’il en est encore temps. Tu as eu bien des chances, mais maintenant c’est terminé.

Starr agite beaucoup les bras pour tenter de mettre de l'ampleur à ses paroles.

Dylan Starr: J’ai vu, je vais combattre et je vaincrai. Je suis plus fort que vous tous mes chers amis et le premier homme qui tombera sous ma Torture se nomme Mask Marvel.

L'ex-finnois sourit.

Dylan Starr: Je suis … The Rising Starr.

Voix : Moi qui croyait avoir été assez gentil. Moi qui croyais t’avoir fait une fleur lundi dernier Marvel en te laissant survivre. En laissant survivre ton rêve de pouvoir à nouveau toucher à un titre. Hier soir, tu m’as déçu. Hier soir, tu as déçu le SOW Universe.

Fade In et la caméra montre Dylan Starr dans sa loge à nouveau, assis comme lors de sa dernière intervention face à la caméra envers Marvel. Le visage de Starr ne peut être capté par la caméra. L’image redevient noire.

Dylan Starr : À mes débuts, je me suis associé à toi, car tu étais mon idole. Plus le temps s’écoulait, plus ton clan ne pouvait être considéré que comme un clan « terroriste ». Tu voulais détruire la SOW comme on la connait et modifier ses caractéristiques profondes. Tu as monté un clan et a fait de moi ton agent. J’étais un agent du chaos pour toi, car au fond c’est ce que tu voulais. Semer le chaos au sein de la fédération afin de changer les racines de celle-ci en égoïste que tu es, car tu sais que tu n’es plus dans la « game » pour te la jouer aussi hardcore qu’avant.

La caméra s’ouvre à nouveau et l’on peut voir Starr debout dos à son miroir toujours la face vers le sol. L’image redevient noire.

Dylan Starr : Tu m’as menti et tu avais menti à tout le monde. Tu as semé un doute en moi qui n’a fait que grossir et maintenant je comprends. Lors de ton attaque sournoise hier soir durant le main-event avec ton partenaire, tu as déclenché quelque chose Marvel. Quelque chose que tu as réussi à éviter parce que je croyais que tu comprendrais. Je croyais que tu cesserais toutes ses plaisanteries et que tu accrocherais enfin tes bottes… mais non. Hier, tu as fait jaillir du sol la petite graine qui avait été planté lors de mon Super Kick sur toi il y a quelques mois de ça. Hier, tu as déclenché quelque chose qui ne s’arrêtera plus. Il est temps d’introduire un peu d’anarchie dans notre relation tu ne trouves pas?

La caméra s’ouvre et Starr est maintenant dos à la caméra sans son capuchon laissant sa tête découverte. L’image redevient noire.

Dylan Starr : Je te démolirai Marvel, toi et ton pathétique partenaire. Et ensuite, je m’attaquerai à ceci.

La caméra s’ouvre et Starr tient une photo dans ses mains qu’il regarde puis il a retourne vers la caméra : le titre Wildside!

Dylan Starr : Alors que j’en aurai fini avec Verdugo et toi, je vais tout faire pour te maintenir en vie afin que tu puisses observer le monde, que tu chérissais tant, exploser.

Le lutteur regarde directement la caméra.

Dylan Starr : À moins que tu redonnes aux fans ce qu’ils méritent. Que tu redeviennes le super-héros que tu étais et que tu décides d’affronter le vilain face à face sans vil mesquinerie, mais loyalement comme seul le vrai héros bleu est capable de faire. À toi de décider Marvel, tu délaisses Verdugo qui t’est complètement inutile, tu redeviens le héros que les fans veulent voir et tu m’affrontes loyalement : le héros contre le méchant… ou… tu restes avec ton géant qui te fait de l’ombre et qui est loin d’être un aussi bon partenaire que moi et tu me regardes vous détruire et après conquérir la chose qui t’est le plus cher ici : le titre Wildside. Penses-y bien Marvel!

Fade Out

Dylan Starr : Ah et pour Blackbuerry, toi contre moi quand tu veux.

Voix : On dirait pratiquement qu’on joue à la cache-cache de manière involontaire. Marvel n’apparait presque pas, on me laisse de la place puis lorsque celui-ci revient s’en prendre à moi on me cache dans la garde-robe. Une petite annonce lors de Blast! et rien du tout lors d’Origine, version française d’Inception.

On entend la voix rigoler un peu … puis fade in, mais dans un endroit où que nous n’avons pas vu régulièrement. C’est la nuit et un homme est de dos avec un trench coat noir sans manche, des gants, qu’on peut deviner être de MMA, sont visibles et une coupe de cheveux blonds se démarquant malgré que ce soit sombre, c’est Dylan Starr. On se retrouve dans ce qui semble être un camp militaire. Des clôtures en barbelé, des chars d’assaut, des bâtiments de campement …

Dylan Starr : Pour l’annonce que j’ai fait lors de Blast! la semaine dernière, je dois avouer que ce n’était pas nécessairement l’idée qui me plaisait le plus étant donné que j’aurais aimé en finir moi-même avec Marvel une fois pour toute, mais ce sera pour une autre fois. En attendant, je vais me trouver un partenaire qui vous déteste tout autant que moi, un partenaire qui pourra vous démolir quand le temps sera venu … tik tok … tik tok … le temps s’écoule très vite mes chers Heroic Destruction.

Il s’arrête de parler en continuant de faire le bruit des aiguilles d’une montre.

Dylan Starr : À la SOW, on peut sentir un climat de guerre dans l’air mes amis et celui-ci était littéralement sur « ON » hier soir. J’espère que les lutteurs importants de cette fédération se feront un devoir de se lever et de se battre pendant cette guerre face aux nouveaux « terroristes » que représentent ce groupe que je préfère ne pas nommer. Vous avez toute votre vie pour courir et vous cacher, mais pour le moment, il est temps de s’en prendre aux gars comme Marvel. Oui, ils s’en sont pris à lui, mais je ne vais pas me mettre à l’excuser, à le plaindre et à le prendre en pitié quand il se fait faire ce qu’il avait prévu de faire il y a de ça plusieurs moi avec son invasion de merde qui était toute sauf logique. Je t’ai suivi les yeux fermés et ça ne se réalisera plus Marvel, tu as eu ce que tu méritais lorsqu’ils t’ont tabassé.

Dylan avait un ton sérieux, mais pas menaçant lors de sa dernière phrase.

Dylan Starr : Je dois avouer que lors du 2e round, Verdugo et toi m’avez eu, mais plutôt grâce à Verdugo je dois dire, mais je dois dire que j’ai une petite surprise en réserve pour vous qui s’en vient. Vous pouvez tenter de rester debout tant que vous le voulez, je reviendrai toujours à la charge.

Il tape son poing dans sa main pour faire le bruit d’un impact … puis il soupire.

Dylan Starr : Dernièrement, j’ai lu dans les médias sociaux, de la part d’un des lutteurs de cette fédération, que mes chances étaient pratiquement nulles face à deux GROS noms comme Mask Marvel et El Verdugo … que tout cela n’était qu’un suicide professionnel … ou même suicide tout court. Ne t’inquiètes pas collègue, je regarde constamment le temps qui s’écoule sur le tableau indicateur avant l’entrée en scène de Torture Dylan Starr face à ces morpions et je vois le temps de Marvel qui diminue de show en show.

Le lutteur prend une petite pause, puis poursuit.

Dylan Starr : Il est temps de se souvenir Marvel, il est temps de se souvenir que mis à part la guerre entre ces anarchistes et la fédération, il y a toi et moi.

Il s’arrête … comme incapable de poursuivre, puis il reprend difficilement, comme trop impressionné par ce qui sortira de sa bouche.

Dylan Starr: The Fallen Icon vs The Rising Starr

Silence

Dylan Starr : C’est la guerre et dans mon livre à moi, celle-ci est loin d’être finie.

On entend un petit bruit métallique, puis on peut voir le lutteur lancer un objet vers la caméra derrière lui puis se mettre à marcher tranquillement … c’est … C’EST UNE GRENADE!

La caméra explose et on doit obligatoirement dire que c’est Fade Out!