"Quelle sale journée. Mais quelle sale journée !"

Écrasant un moustique sur son épaule, un petit homme masqué ne cessait de se répéter. Avec précaution, il marchait dans une épaisse jungle. L'humidité était telle qu'une fine brume s'était créée juste au dessus du sol, lui cachant les racines, insectes et autres obstacles, vivant ou non, se mettant sur sa route. Remontant son sac à dos, le petit gars n'était visiblement pas content de se retrouver de nouveau dans cette situation. Lui qui avait quitté cet endroit maudit voilà des années, qui avait réussi à s'extirper de cet enfer méconnu de tant de boules de poils, il devait maintenant y revenir. Comme à son départ, l'atmosphère était lourde, oppressante. Les bruits, craquements ou grognements l'entourant ne cessaient de lui rappeler pourquoi il avait préférer le monde des humains.

Soudain, l'un des rugissements se fit plus fort et agressif que les autres. Faisant silence, l'homme laissa ses instincts le diriger vers l'arbre le plus proche. Il profita de ses gigantesques racines, dont le diamètre excédait la largeur d'une voiture, pour se réfugier dessous. Avec les feuillages et la condensation, il ne pouvait apercevoir qu'une ombre géante s'approcher. A chacun de ses pas, le sol boueux se mettait à trembler, créant des cercles d'impact dans les flaques d'eau alentour. L'inconnu masqué reteint sa respiration et s'immobilisa. Il pouvait entendre la bête renifler les troncs gargantuesques, sentir son souffle putride brosser le haut de son couvre chef et voir l'ombre imposante bloquer les quelques rayons de soleils qui avait réussit, par miracle, à percer l'épaisse canopée. Au bout de quelques minutes de pétrification, le petit gars fut témoin de l'éloignement de son chasseur. Une fois les tremblements de ses pas dissipés, l'homme masqué poussa un soupir de soulagement. Heureusement qu'il était resté le Survivant malgré toutes ses années passé dans le tranquille monde extérieur.

Sans attendre, il reprit la route. En quelques heures d'une marche prudente, il arriva dans une clairière au pied d'une colline. Il laissa un peu temps à ses yeux pour passer de l'obscurité presque totale de la forêt à la lumière crue du ciel bleu clair. Quand ses pupilles furent enfin adaptées, il observa la pente qu'il devait franchir et sourit. Il n'était plus très loin maintenant. L'escalade fut longue, fatigante et sujette à plusieurs frayeurs. Néanmoins, le survivant fit du mieux qu'il pu pour contenir sa nature peureuse. Il finit par arriver au sommet de la colline. Là, il s'assit un instant, repris son souffle, leva les yeux et sourit :

"Et bien. Tu n'as pas chômer durant mon absence."

Il se leva alors faisant face à un crâne de dinosaure au proportions ahurissantes. Sans sa mâchoire inférieur, la tête faisait au moins deux étages de haut et la longueur d'un petit cargo. A en juger par sa forme et la présence exclusive de canines, le monstre était un carnivore. Le Survivant repéra alors que plusieurs dents manquées, dévoilant l'entrée de cette caverne d'os. Après un soupire peu rassuré, il s'y aventura. Au fur et à mesure qu'il avança dans la structure, sur un chemin où devait sans se trouver la langue, il voyait la végétation alentours commencer à bouger. Petit à petit, des petits dinosaures, bipèdes et quadrupèdes, apparurent autour de lui, mais restaient à bonne distance. Ils avaient tous un malformation quelconque. Un œil manquant par-ci, une jambe trop petite par là. Normalement, ses petits reptiles n'auraient pas survécu dans ce monde sans pitié. Pourtant, ils étaient tous là, protéger par le crâne et la personne qui l'avait placé là. Malgré leurs handicaps, le Survivant n'était pas confiant. Au moindre mauvais geste, il pourrait finir en repas.

Arrivant au fond de la gorge, l'homme masqué se trouva devant un escalier fait d'os. A son sommet, quelques dinosaures, plus grands que les autres, entouré un trône fait de cartilage de pierre. Assis dedans, contemplant son royaume et l'étranger, un être humain. Lui aussi portait un masque, mais était beaucoup plus imposant que le Survivant. Son torse nu dévoilait ses muscles impressionnants bardés de cicatrices. N'osant pas faire un pas de plus, le petit gars leva les mains en guise de pacifisme et déclara d'un air faussement détendu :

"Sacré Takezo ! Toujours un poil extravagant sur la mise en scène, hein ? Je suis content que le masque je t'ai fais parvenir soit arrivé, et te plaise."

Il fit un pas en tendant la main vers le géant, déclenchant immédiatement les grognements agressifs de plusieurs reptiles. Le Survivant stoppa son initiative et baissa la tête en guise de soumission :

"Euh...je veux dire...votre Altesse. L'humble sujet que je suis a réussi sa mission."

Lentement, sans gestes brusques, il retira son sac à dos, l'ouvrit et en sortit un morceau de papier. Il le tendit en direction du trône. Un dinosaure s'approcha alors, saisit délicatement le document dans sa mâchoire. Il monta ensuite les marches et le tendit à Takezo. Le géant masqué attrapa la missive, l'ouvrit et la regarda attentivement sous les explications d'un Survivant nerveux :

"Tous les papiers sont en ordres, votre majesté. Je vous ai choisi votre thème d'entrée, ait négocier votre contrat et le transport. Très bientôt, vous pourrez combattre les plus dangereuses créatures que la SoW a à offrir. J'imagine maintenant que...que nous sommes quittes et que je peux retourner à mes activités."

Tout à coup, Takezo se leva de son trône, faisant reculer tous ses sujets. Le survivant, quant à lui, prit la poudre d'escampette, accompagné par le rugissement de satisfaction et de défi du Roi du Monde Perdu. Un cri qui s'étendit à tout son royaume :

"GROAAAAAAAHH !!!!"

Dans les profondeurs du Monde Perdu, Takezo "T-Rex" Ryuujin tentait d'escalader une montagne. Seul, le Titan grimpait avec précaution une paroi rocheuse. Malgré le vent glacé, les arrêtes acérées des rochers ou encore la neige traitresse, il continuait son ascension avec détermination. Tout là haut, au sommet de la chaîne, existait un royaume rival. Une enclave où les plus grands et dangereux dinosaures ne se rendait pas, simplement parce que leur taille les empêchaient d'y accéder. La dirigeante de ce pays avait eut l'audace de défier l'autorité du tout nouveau Roi du Monde Perdu, lui renvoyant la tête putréfiée de ses messagers.

En tant que régent, Takezo devait asseoir son autorité sur le Monde qu'il avait réussit à unifier sous sa bannière. Il ne pouvait laisser un tel acte de rébellion impuni. Il savait que la reine de l'enclave montagneuse était la première à remettre en question de son règne et que les autres seigneurs dissidents observeraient la réaction de T-Rex. Ce dernier avait donc décidé de prendre les choses en mains, ceux malgré les avertissements de ses conseillés. Personne n'avait jamais vu la régente de la montagne. Les rumeurs la décrivait comme une créature diabolique dont la beauté n'avait d'égal que sa folie et son sadisme. L'état dans lequel elle avait rendu les émissaires du Titan n'était pas là pour rassurer ses généraux. Cependant, le lutteur masqué avait pris sa décision. Il allait la punir lui-même.

Soudain, un rocher se décrocha sous les pieds de Takezo. Celui-ci n'étant pas assuré par une quelconque corde, se rattrapa comme il pu à une corniche. Les rafales de vents fouettaient son corps avec férocité. A ce rythme là, il ne serait pas en état de confronter la reine. Serrant les dents, T-Rex hissa son massif corps sur la corniche. Son souffle était haletant, le manque d'oxygène et la température négative l'empêchant de reprendre ses forces. Il restait toutefois déterminé à grimper. Il était un guerrier, un monstre qui avait vaincus des bêtes qu'on disait plus dangereuses que lui pour devenir roi. Il comptait bien le montrer à sa future opposante. Seulement, au moment il s'apprêtait à reprendre l'ascension, un bruit étrange se distingua à travers le souffle du blizzard. Un grondement qui devait de plus en plus fort, oppressant. Ryuujin comprit alors, mais sans doute trop tard, qu'une avalanche aller lui tomber dessus.

Au sommet de la montagne, un ricanement sournois se faisait entendre à travers la tempête. Une créature monstrueuse en était à l'origine. Une chimère entre un chien, avec sa fourrure, ses oreilles tombantes ou encore sa mâchoire, et une mante-religieuse, à en juger par ses antennes, ses six pattes ainsi que ses deux bras ponctuées de faucilles. Elle était visiblement satisfaite d'avoir réussi à déclenché une si belle coulée de neige. Si ce qu'elle avait entendu été vrai, elle venait de se débarrasser du soit disant Roi du Monde Perdu. Comme pour tous les autres fous venus prendre son territoire, elle avait laisser la montagne se charger d'eux à sa place, lui donnant un petit coup de main de temps à autres. Une fois la tempête terminé, elle se rendrait au chevet du corps de son ennemi et lui trancherait la tête. En attendant, elle décida rentrer dans sa grotte, bien au chaud et l'abri du danger. Sur la route, un bruit étrange lui parvint :

"Grrrr."

Ce grognement ne la rassura pas et, le plus rapidement possible, elle se dirigea vers son domicile. Encore un oiseau venu nicher non loin de chez elle, ou un écho peut être ? Non, moins que la créature ailée en question ne bloque le passage avec des bottes de lutte. Lentement, la reine leva la tête, découvrant un véritable géant masqué. De son côté, Takezo était épuisé, du sang coulait long de son corps. Heureusement qu'il a pu trouver un endroit où se cacher de l'avalanche à temps. Maintenant, il était temps de faire payer son opposante. Quand il vit que cette dernière n'était pas plus grande qu'un rat, il fut quelque peu frustré. Il la regarda commencer à le fuir, tremblante de peur et, gentiment, décida de lui donner un coup de main pour l'aider à descendre...ou plutôt...un coup de pied. La chimère fut alors projetait hors de son plateau, droit dans le vide. Le dernier son qu'elle entendu en temps que reine fut le hurlement de rage du T-Rex. Maintenant, tout le Monde Perdu était au courant, son Roi serait victorieux, quelque soit son adversaire :

"GROOOAAAAARHH !!!"

Peu de temps après l'annonce de la carte de Final Justice, les habitants de Winnipeg partagèrent la plus adorable, terrifiante, ou, en tout étonnante journée de ces dernières années.

Tout débuta à l'aéroport local de la ville quand les douaniers, pourtant habitué à l'étrange et inattendue, surtout quand le Sanctuaire se produit dans la région, étaient stupéfait. L'un des passagers en provenance d'un vol d'Asie attira leur attention. Il fallait dire que sa petite taille, ses yeux jaunes feu, sa peau écailleuse, sa dentition acérée et sa forme de dinosaure ne passait pas inaperçu. Quand le reptile se présenta aux douanes, un passeport attaché à l'une de ses minuscules pattes avant et un paquet dans un mâchoire, les agents présents ne surent que faire. Ils avaient déjà croisé des vampires, des elfes et des dieux, mais un vrai vélociraptor ? C'était sans doute la premier fois. Ils étaient si impressionné qu'il le laissèrent passé sans le contrôler.

Le dinosaure fit ensuite son spectacle dans les rues même de Winnipeg. Ils ne réussi pas à prendre un taxi, les chauffeurs ayant trop vu Jurassic Park dans leur jeunesse, et dû se résoudre à la course à pattes. Heureusement pour lui, c'était l'été au Canada et le soleil tapait sur sa peau verte et brune, lui permettant d'avoir assez d'énergie pour courir à pleine vitesse. Bien qu'étant un sujet poli et respectueux des règles dans les pays étranger, le reptile causa pas mal de troubles sur son chemin. Entre les passants qui prenaient la fuite, terrorisés, les cyclistes qui faisaient des soleils en préférant l'observer plutôt que d'éviter les lampadaires devant eux, ou encore les automobilistes oubliant de redémarrer au feu vert, trop choqué d'avoir vu un raptor traverser sur les passages cloutés.

Une telle vague de chaos se propagea jusqu'à l'arène où aura lieu Final Justice, là où le dinosaure entra. Il se faufila par le parking lot, étonnant les techniciens préparant le match entre Philo et Pétale. Il prit ensuite l'ascenseur, expliquant à un Phil Salfino assez mal à l'aise, la difficulté de trouver une bonne assurance dans le monde perdu. Bien sûr, l'interviewer de la SoW ne parlant pas le grognement, il croyait finir en diner pour reptile. Arriver à l'étage des backstages, l'animal prit un couloir qui le mena à sa destination : la loge du Mad Trickster, Azrael. Il y déposa le paquet, ainsi qu'une lettre qu'il avait plié dans son passeport. Puis, après une pause à la machine à boissons, décida de repartir.

Sur la lettre, on pouvait libre dans un bon français, et ce malgré une écriture pour le moins brouillonne :

"Cher Messire Azrael,

Je tenais à m'excuser pour mon comportement lors de notre précédente rencontre.
Il était déplacé de ma part de lever la main sur vous alors que vous faisiez l'effort de ouvrir à la culture de mon royaume.
Permettez-moi donc de vous offrir, en gage de ma bonne foi, cette édition de "Le T-Rex pour tous" des éditions Larousse. Il s'agit d'un ouvrage ludique et efficace qui vous permettra, j'en suis certain, de vous améliorez considérablement en matière de grognements.
J'ai d'ailleurs tellement confiance en votre aptitude que je vous arracherez les bras et vous les ferez avaler si vous vous méprenez de nouveau en ma présence.

En tout amitié,

Takezo "T-Rex" Ryuujin

PS : Grooooaaaarrrhhhhh"

Le ciel est gris, comme les couloirs désert dans lesquels le Docteur Kenneth McPride, psychiatre et scientifique de renom, accompagne un grand inconnu en imperméable, arborant un chapeau de la même couleur. Le professeur a les yeux rivés sur un dossier pour le moins épais tandis que le géant reste silencieux à ses côtés. Aucun des deux n'est dérangé par les cris et les hurlements sporadiques qu'on entend au loin. Les patients de cet asile ayant toujours tendance à s'exprimer de cette bruyante manière. Gardant un bon rythme de marche, le duo n'échange pas une parole, jusqu'à ce que le Docteur McPride s'exclame avec satisfaction :

"Vous ne m'avez pas menti, cher collègue ! Ses cas sont tout bonnement fascinants !"

La silhouette en imper soupir profondément, attendant visiblement les premières analyses de son interlocuteur. Ce dernier reprend son dossier au tout début. Il l'ouvre sur une page dévoilant la photo du Mad Trickster, Azrael, ainsi que plusieurs paragraphes de textes et rapports sur ses activités. Le professeur souligne plusieurs passage avec son stylo. Puis, il avance de plusieurs dizaines de pages, arrivant sur la photo du seul et l'unique Ryan Wilson. De la même manière, des lignes entières de faits sont rédigées en dessous et les feuilles suivantes. De nouveau le Docteur McPride s'arme de son bic et met en évidence les passages qu'il trouve les plus intéressants. Puis, il décide enfin de satisfaire l'impatience de son voisin :

"Bien qu'ayant tout deux des différences notables, je pense voir des liens très évidents entre vos deux patients. D'abord au niveau de leur passé. Il est clair que les leurs ont dû être terriblement triste et dur. Des évènements très graves ont dû les marqués au point de les pousser à la folie."

Le géant regarde son collègue en tournant la tête légèrement sur le côté devant une telle évidence. Le professeur se dépêche donc de développer :

"Pour Azrael, je pense qu'un tel choc a eut lieu très jeune, ce qui expliquerait pourquoi son humour est du niveau des cours de récréations de la maternelle et pourquoi il incapable de parler correctement un langage aussi compréhensible que le grognement. Quelque chose a dû bloquer son développement mental à la petite enfance, sans doute en relation avec un cirque ou un magasin de farce et attrape, voir même les chauve-souris."

L'homme en imper se frotte le menton, réfléchissant aux dernières paroles du Docteur. McPride, de son côté, relit ses notes et commence son exposé sur le second patient de l'armoire à glace :

"Concernant Wilson, son traumatisme peut avoir eut lieu n'importe quand, juste à sa naissance ou juste il y a deux moins. La seul chose qui est sûr, c'est que le choc fut tellement fort qu'il en perdu tout sens de respect, de raisonnement ou, plus généralement, de la réalité. Je veux dire, il pense que la lutte c'est faux, c'est pour vous dire à quel point il est déconnecté de notre monde. Je ne serais pas étonné que son traumatisme est un lien avec un carcajou, ces vicieuses petits bêtes ont rendu plus d'un homme fou."

Enregistrant les informations avec attention, le géant acquiesce à sa théorie d'un mouvement de tête et laisse McPride continuer sa théorie :

"Quoiqu'il en soit, leur autre point commun réside dans insatiable envie d'attirer l'attention. Que ce soit à cause de leur folie, ou d'une plus grande timidité, ils ont dû passer leur enfance dans leur coin, seuls et ignorés de tous. Leur parents devaient sans doute leur accorder autant d'attention qu'un torchon. Du coup, en grandissant, ils ont voulu arrêter d'être ignoré et son donc devenu deux bébés hurlant sans cesse pour qu'on les remarque. Comme les dise mes collègues américains dans leurs termes typiquement scientifiques, ce sont des Attention Whores."

Un léger grognement sort de la bouche du géant, faisant ainsi réfléchir son collègue. Ce dernier relit quelques passages avec attention avant de reprendre :

"Le problème, c'est qu'avec leur folie, les ignorer ne suffira pas. Ils sont trop têtu pour laisser passer une occasion d'être dans la lumière. La peur n'est pas non plus une bonne manière de les traiter. Après tout, leur folie les a rendu beaucoup trop stupide pour écouter leur instinct de survie, surtout si ça veut dire, laisser les projecteurs s'éloigner d'eux pendant quelques secondes. Ils préfèreraient se jeter du haut d'un hélicoptère directement dans un volcan en fusion plutôt que de perdre une seconde d'attention de qui que ce soit. Non, je crois hélas que, pour ce genre de cas, il faille user de méthodes bien plus radicales."

Nouveau grognement de la part de l'armoire à glace. Le professeur est choqué par ce qu'il entend et rectifie tout de suite le tir :

"Non, pas la lobotomie voyons. Je pense plus tôt à de la médication dur et de nombreuses thérapies, peut être quelques électrochocs, mais pas la lobotomie. Mon établissement ne tolèrerai pas une telle activité."

Le géant hausse ses massives épaules en grognant de nouveau, laissant McPride tomber des nues :

"Comment ça vous connaissez un établissement autorisant les lobotomies ? Et à vif en plus ?! Auriez-vous perdu la tête ? Quel pays de sauvages accepterait une pratique digne de la préhistoire."

Soudain, Le géant retire son imper et son chapeau. Il dévoile, sans trop de surprise, Takezo "T-Rex" Ryuujin. Le lutteur se met alors à courir, suivit par le professeur. Arrivé à la sortie de l'asile, le Titan monte sur son véhicule, un Ptérodactyle. Tandis que ce dernier prend son envol, le docteur déclare, stupéfait :

"J'aurai dû m'en douter."

"GROAAAAARRRRRHHHHH!"