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     Archive 4 - Les Promos

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    Fourecks

    Fourecks

    Messages : 607
    Date d'inscription : 13/06/2012

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyVen 6 Juil - 15:45

    Plumes ou Pelage (du Vieux et du Neuf)
    (feat. Sly et Luther)

    D'habitude, elle joggait avec ses chiens tous les jours ou elle décidait d'aller courir, pour entretenir l'esprit de discipline au sein de la meute, mais aujourd'hui elle avait décidé de courir double-circuit, ce que les chiens n'auraient pas pu accomplir du fait de la chaleur brutale, et aussi qu'elle se rendait quelque part en particulier ou ses chiens n'auraient pas été la bienvenue.

    Courant le long de la rue, gardant la bouche fermée dans l'air étouffant de la ville, elle entama la dernière section de ligne droite avant son but, gardant la cadence du punk qui jouait dans ses oreilles. Rendue à destination, elle s'arrêta au coin, tirant une bouteille d'eau de son sac pour s'abreuver et s'asperger un peu, reprenant sa marche à l'ombre le long du building mieux connu comme étant le gym/powerplant de la SoW. Le bleu frais d'hier sur sa joue irritait sous la sueur mais elle évita de frotter ou gratter la blessure.

    La femme déboula presque dans le gymnase, poussant la porte brusquement pour pénétrer à l'intérieur frais et ombragé, paraissant presque à bout de souffle. Fourecks prit une minute pour se ressourcer, et fit son chemin vers les sacs d'entraînement, passant près de Sylvain Primeau sans le voir, appuyant quelques commandes sur son lecteur mp3.

    Elle regarda autour d'elle, retirant ses oreillettes pour se rendre compte que la pièce était trop tranquille à son gout. Elle saisit son petit sac à dos pour le poser au pied du mur, le fouillant pour y trouver un petit gadget qu'elle planta contre le mur; elle y plaça la fiche wireless de son lecteur, et la fin d'une chanson de Limp Bizkit -Killer In You, en fait- s'en échappa, le son amplifié par le mur auquel pendait l'appareil.

    De son coté le fils de Prime, qui travaillait sur une machine d’endurance physique, eut le temps d’observer la partenaire de longue date de son père s’installer dans le Gym qu’il occupait depuis déjà quelques heures et prit une pause en la regardant.

    Avec un hochement de tête, elle saisit ses gants et les enfila pour se tourner vers un sac lourd, semblant ignorer les patrons autour d'elle et certains regards de ceux qui n'apprécièrent pas la chanson de Hed PE qui suivit, se motivant à taper sur le sac.

    Il ne dit rien de son coté, ses oreilles également couvertes d’écouteurs alors qu’il les retire de sur sa tête en s'approchant. On y entend à peine ce qui semble être du j-pop; semblerait que Sylvain utilise de la technologie 'noise cancelling'.

    "La dernière fois que l’on était dans la même pièce, je crois que je n’avais pas 13 ans encore."

    Elle regarda le jeune et lui sourit presque instantanément, lui offrant le salut du poing avant de répondre dans un francais cassé et lourd d'accent anglo. "Hey Kid. Tu as l'air d'avoir bien grandi, et maintenant tu te lances sur le circuit comme ton père et ton oncle? T'as pourtant une belle gueule, pourquoi tu voudrais la ruiner?"

    Elle lui sourit avec une air presque méchant, lui montrant à quel point sa tête à elle avait pris sa part de coups. Sylvain le lui rendit de maniere plus agréable.

    "C'est un changement de carrière que je ne regrette pas jusqu’à présent. Du soccer à la lutte, peu de gens ont fait ce genre de transition à ma connaissance. Deion Sanders et Michael Jackson l'ont fait mais on sait ce que ça l'a donné. Quoi que Deion s'en est mieux sorti que Michael. C'était soit la lutte ou bien commencer une carrière de gestionnaire. J'ai décidé de poursuivre le sport. Donc me voilà. Et toi dans tout ca?"

    Le sourire de Fourecks devint un peu pincé alors qu'elle se gratta la tête. "Eh, moi... en fait j'ai rien fait de bien brillant, j'ai travaillé à l'os mais c'était bien pour passer le temps..." Elle tenta de trouver les bons mots a dire pour résumer l'histoire en donnant le moins de détails possible, regardant le sac. "J'étais sur une pente de plus en plus glissante, et j'ai du arrêter les frais, complètement. J'ai refait ma vie, une autre fois, en espérant mourir en chemin mais, je suis encore ici, et j'ai assez de temps libre pour me souvenir des choses que je croyais pouvoir oublier. Mais ce genre de vie-là, c'est pas pour moi."

    Elle haussa les épaules, empoignant son mp3 pour changer de chanson avant de relever les yeux vers le jeune Primeau avec un propos un peu cryptique. "J'ai vécu trop longtemps comme une animale pour pouvoir prétendre être humaine; je ne veux pas être immortelle, parce que la Mort est une délivrance. Mais attendre, c'est se trouver dans un moment qui n'existe pas encore. Alors autant le provoquer, faire couler le sang, ressentir la puissance, pour ne rien ressentir lorsque la fin arrivera. J'espère bien que le reste de la compétition a la SoW est aussi coriace que moi," musa-t-elle avec un certain espoir dans la voix.

    "Tes paroles ne font que rappeler qu’on a tous des histoires et des passés différents. C’est important de se souvenir d’où on vient mais c’est encore plus important de penser au présent afin de bâtir l’avenir. En fait… Peu importe le passé, il est possible de s’en servir comme base pour bâtir le présent et l’avenir. Rendu là c’est a toi de voir ce que tu veux maintenant et plus tard."

    Le jeune semblait avoir une certaine sagesse en lui alors qu’il leva les bras pour s’étirer un peu.

    "On a suffisamment de vampires ici pour que je soit content de t’entendre refuser l’immortalité. Remarque il y a d’autres façon d’être immortel sans passer par une paire de crocs. Je préfère être remémoré dans l’histoire que de la voir passer sans vieillir et voir tout ceux que j’aime mourir autour de moi. J’aurai peut-être pas le même discours dans plusieurs années, je n’ai que 23 ans et j’ai encore beaucoup a vivre. Mais ca dépend de ce que tu veux. Si tu penses te frotter aux femmes tu auras de la compétition avec ma copine Kim, Sarah Filmore et mon ex-belle-mère Pétale Orientale. Si c’est autre chose que tu cherches, le roster de la SOW est plein de talent, d’Edward Blackbuerry a Chris Green, des Frères Banks à All-Dry, Tyson Green, Syd Filmore, Triple J, The N. et bien d’autres. Comme j’ai dit trop de fois déjà: tout dépend ce que tu vises. "

    Elle fournit quelques bons coups au sac, écoutant le jeune parler avec un air pensif.

    "Je ne vise pas grand chose à part la poursuite de l'art. J'ai déjà vu les Filmore à l'œuvre, dommage qu'elle n'aie pas pu perdre ou gagner par ses propres moyens, mais bon. Perdre, gagner, c'est juste un house show; c'est tout bon en autant qu'on se bastonne sur la gueule un bon coup, j'imagine. C'est fun briser les Barbies, mais j'espère m'en faire plus à jouer dans la cour des grands. Les vampires devront faire gaffe à leurs fesses; la potence de mon sang n'est plus ce qu'elle était, mais il ne suffirait que de quelques gouttes... comme la potion magique des Gaulois, right? Je vais essayer de faire sans: ca fait partie de la vie que j'ai laissée derrière, même si les ombres m'appellent chaque nuit depuis des lunes. Et ta Kim, elle donne des bonne baffes," ajouta-t-elle en pointant sa joue, "et elle a de la rage, mais elle n'est pas si solide que ca."

    "C’est ce que Brujah dit, oui, au sujet des propriétés du sang de vampire. Ca fait True Blood, et il rit à chaque fois que j’y fais référence car il en reviens pas a quel point ils sont prês de la vérité avec leur vision du sang dans l’émission. Pour ce qui est des trois filles, c’est comme tout le reste du roster: on a tous des points forts et des points faibles, qu’on soit vampires ou humains. Personne n’est parfait et ce malgré tout l’égo que l’on peut avoir. Comme moi de mon coté je sait bien que mon petit gabarit fait que je peut me faire ramasser solide par plus gros, mais ma vitesse et mon agilité compensent et aident beaucoup. M’entrainer avec une brute comme Tony aide aussi faut dire, tout comme mon désir de vaincre et ma passion pour le sport. "

    "Tony y va fort, c'est à apprécier, oui. Je me demande pourquoi il n'est pas sur le roster lui même. De mon temps, être Kindred était un fait à cacher... Je faisais beaucoup d'argent avec ma promotion fantôme à la Maison des Secrets, mais maintenant les promoteurs dansent avec le Diable, on dirait. Mais au moins, je ne me sens plus si seule. Et je peux te dire que les plus petits sont les plus durs a attraper. Tu as déjà combattu un Brownie? Tu penses pouvoir leur filer une botte en pleine tête, mais ils ont les dents pointues..."

    Ses yeux rapetissèrent avec le souvenir et elle décocha un coude vers le sac, pour prendre une autre pause en s'appuyant sur celui-ci. "Surement pas, mais je peux te le dire: si tu peux t'en tenir à la ligne, tout ira bien. Fais comme ton père, laisse les choses se dérouler de manière naturelle. Ne te mets jamais - JAMAIS - aux enchères comme je l'ai fait. Sinon tu deviendra aussi malheureux que le gros Brujah. Ou aussi dérangé que moi."

    "Brujah clame que la raison qu’il ne reviens pas à la lutte active est que si il le fait il y viderais le roster car à chaque match son adversaire serait blessé ou vidé de sang. Je crois comprendre pourquoi tu dis qu’il est malheureux si il doit se retenir de faire quelque chose qu’il adore. J’imagine que de m’entrainer et voir mon succès doit être un baume pour lui. Je suis aussi surpris de voir si peu de gens se lever aux barricades, torche et autre à la main pour demander la mort des vampires ou faire la job eux-même. Mon père es vendu à son entreprise mais au moins ca il l’a bâti à partir de rien, comme sa carrière de lutteur. C’est bien pour ca, a part sa blessure, qu’il ne retourne pas lutter. Il est bien ou il est, il a eu une bonne carrière. Moi la mienne commence et je m’en tire très bien et je compte la poursuivre aussi longtemps que mon corps le permettra et aussi longtemps que je serai motivé a me battre. Le jour ou ca ne sera plus le cas, je me retirerai. Pourquoi me battre a moitié motivé right? Ca donne rien et ca peut même en être dangereux. C’est pas comme d’autres qui n’ont que la lutte dans leurs vies. J’ai de quoi travailler et changer encore de carrière le jour ou la lutte n’es plus pour moi. Mais pour le moment, je suis à ma place et je bosse dur pour m’approcher de mes objectifs. "

    Elle hocha la tête, soulagée de constater de première main que le vieux Primeau n'avais pas élevé un crétin, bien au contraire, et le félicita d'une tape assez amicale sur l'épaule, le geste lourd de sens. "Tu peux mener ta propre vie et faire de grandes choses, mais pour moi, la gloire est passée, et je ne suis pas sure si je vais chasser les titres activement. La lutte m'a mise hors d'état bien des fois, mais de ce que je peux faire de ma vie, il me semble que l'abandon à la violence est la chose logique à faire. Qu'on me paie pour faire ce que j'aime, ce qui me nourrit et me détruit. C'est ca; l'art, ou le crime. Autant me ramener avec ma mentalité Old Guard. J'ai hâte de commencer à me battre...." grogna la femme, bougeant à bout de garde contre le sac.

    "Comme dans toute équipe de sport ca prend des jeunes comme des moins jeunes, des fougueux comme des expérimentés. Ma question à toi, vu que t’as hâte de te battre est simple: as-tu un ou une adversaire que t’aimerais avoir en ce moment? C’est pas le talent qui manque ici et ce de tous les genres et styles."

    "Je me battrai contre n'importe qui, et de préférence tout le monde au moins 5 fois avant d'en nommer un que je préfere. C'est comme ca qu'on fait au dojo," annonca-t-elle de facon neutre. "Certains ont déjà mon attention, et je m'adresserai à eux quand il le faudra..."

    C'est alors que le son caractéristique de la porte principale du gymnase s'ouvrant lentement se fait entendre. Vraisemblablement un autre adepte de la musculation et de la remise en forme à en juger par son sac de sport et ses vêtements de jogging. Un T-Shirt déjà entaché de sueur montrait l'effort qu'il avait entrepris de faire avant d'entrer afin de continuer son entrainement quotidien. Lui aussi portait des écouteurs de lecteur MP3, mais s'il fallait tendre l'oreille pour capter la musique qu'il était en train d'écouter, on aurait reconnu des nuances plus calmes jouées au piano, comme une musique d'ambiance relaxante, loin du rythme porté par les tendances acoustiques modernes ou ce bon vieux rock qui tache.

    Cet homme, prenant sa place sur l'un des appareils de musculation pour entamer ses exercices d'haltérophilie en position couchée, est bien connu des fans de la SoW puisqu'il s'agit d'un ancien champion du monde, Luther Kay. Celui-ci semblait absorbé par son entraînement, il pourrait même laisser à croire qu'une pensée le travaillait, occultant sa vision au point de ne pas avoir aperçu des têtes pourtant familières. Seul son coach reste près de lui afin de superviser son entraînement. Luther y mettait d'ailleurs les bouchées doubles, comme pour évacuer quelque chose dans son esprit.

    Oui, il semblait ailleurs, mais également très concentré. Fourecks l'observa en silence, dissimulée par la moitié du sac sans toutefois essayer de se cacher; puis elle se remit à taper sur celui-ci, gardant un oeil sur Luther mais continuant la conversation avec le jeune Primeau d'un ton presque conspiratorial, non de peur de se faire entendre, mais enjouée de la vague d'énergie que Luther semblait pomper tout autour de lui.

    "Il me fait tellement penser à moi-même, que ca m'étonne qu'il ne m'aie pas vue tout de suite pour me sauter a la gorge."

    De son coté le jeune Primeau fut notifié de l’arrivée de Luther et tout comme Fourecks l’observa également.

    "Il a son prochain match contre le Champion Intercontinental en tête et sa première défaite contre lui je n’en doute pas une seconde. Ce fut une excellent match même si il ne l’a pas remporté. Il a encore quatre chances de battre Nelson. Mais ca doit le ronger un peu de l’intérieur de ne pas avoir gagné le premier match. Legion est quand même tout un personnage. On verra quel sera la prochaine arcane qui se placera devant Nelson. Pour ce qui est de te sauter a la gorge je crois que t’as pas manqué ton occasion pour que ca se produise. Le vol du masque d’un combattant… Tu cherche vraiment son attention."

    "Il faut bien commencer quelque part... C'est ce que l'esprit m'a dit de faire."

    Bien qu'il s'affaire toujours à ses levées de fonte, Luther semble entendre des voix familières au loin. Il déteste interrompre ses séances, il était comme cela, toujours à fond dans un exercice, une épreuve, un match, peu importe les circonstances. Mais ces voix, plus il les entend, même à l'état de chuchotements, plus il a envie de savoir, de s'arrêter pour obtenir une réponse à ce qui le taraude.

    "Hey, t'es à l'ouest, buddy."

    "Hein ?"

    Comme un claquement de doigts juste devant les yeux, vous faisant sursauter, Luther reprend ses esprits et décide de reposer les haltères. Ce n'est pas tant la défaite qui l'a miné ainsi, mais le fait qu'on lui ait retiré le masque de Legion lui avait fait perdre quelque peu ses moyens, comme une partie de lui arrachée de sa chair à vif. Aussi violent et soudain que ce geste à Showdown. Une action pourtant simple et futile, mais qui avait toute son importance pour lui. Et il en était sûr, cette femme le savait, telle était son intention. Le détruire à petit feu.

    Reste à savoir pourquoi.

    "Oui, désolé coach, je suis perdu dans mes pensées."

    "Ne me dis pas que c'est ta défaite de Lundi soir qui te met dans cet état ! Tu en as connues de bien pires, surtout après ce beau spectacle que tu nous as offert, toi et The N. !"

    "Rien à voir."

    La curiosité était la plus forte. L'Ecossais tourna la tête vers ces voix dont il était certain d'avoir déjà entendu quelque part, au moins pour l'une d'entre elles. Et l'expression de son visage changea du tout au tout, une colère naissante crispait son visage, ses deux yeux clairs fusillait du regard celle qui lui avait arraché un pan de son identité et son partenaire qu'il reconnaissait ensuite, le jeune Primeau. Il était partagé entre une envie soudaine de se jeter à la gorge de l'inconnue, ou de continuer son entraînement, et tenter de les ignorer. L'instinct ou la raison.

    "Continuons."

    "Ok, travaillons tes jambes maintenant."

    Plus jamais il ne se fera avoir ainsi. Ses facettes sont précieuses, les perdre viendrait à le détruire, lui et tout ce qui l'identifie. Il commença ses exercice de fléchissement-extension des jambes.

    Fourecks, ayant littéralement ressenti la vague de colère soudaine mais brêve a son intention comme s'il s'agissait d'un cri enragé mais néanmoins silencieux, sourit intérieurement alors qu'elle tira sur son gant gauche un peu pour mieux montrer à Sylvain le tatouage de clé sur son poignet; il y avait un coeur sur l'anneau, et un oeil sur le panneton.

    "La balance de la nature implique que les choses se doivent d'être en état d'imbalance pour que la nature suive son cours."

    Elle fut presque interrompue par la sonnerie du cellulaire au fond de son sac. Faisant signe de s'excuser, elle le trouva et y lit rapidement le message texte qu'elle venait de recevoir. Le jeune Primeau en fin observateur remarqua aussi la vague de rage qui avait émané de Luther Kay, une puissance qu’il a en partie ressenti physiquement lors de Blood of the Champions V et qu'il sait qu’il va ressentir une fois de plus dans les semaines a venir. Mais pour le moment, il n’était pas l’ennemi de Luther et ses Arcanes. Du moins, il le croyait et l'espérait. Luther et Fourecks par contre, c’est totalement autre chose.

    Sa lèvre supérieure se retroussa en grimace alors qu'elle se retourna vers le jeune Primeau.

    " 'Faut retourner chez moi pour aller chercher ma partner à Trudeau, elle attend sa ride depuis une heure. Puis j'ai mon propre transport à attraper si je veux arriver à Nashville à temps. Tu peux te fier a personne, je te le dis."

    "Ce n’es pas moi qui va te retenir, j’ai un entraînement à poursuivre aussi et des vidéos à visionner. On va se recroiser. Si tu comptes être au Gym davantage moi j’y suis certains diraient trop souvent. Mais bon c’est ce qui faut, c’est mes standards," dit-il alors qu’il regarde Luther un court moment supplémentaire avant de ramasser son sac qui trainait à coté de la machine qu’il utilisait avant l’arrivée des deux futurs adversaires. Apres avoir échangé avec le jeune guerrier un autre salut du poing, elle se retourna pour ramasser ses propres effet, retirant l'ampli du mur à la satisfaction des oreilles de certains. Autant faire un peu plus de jogging.

    "On se casse pas la tête."

    Luther mettait tout en oeuvre pour calmer cette colère enfouie en lui, plus qu'il n'en faut pour travailler ses jambes lors de son exercice du moment. Son coach l'avait bien vu, il n'était pas idiot. Mais aucun des deux ne disait mot, ils faisaient juste leur job, rien de plus. Mais ses pensées le travaillent, cette rencontre, sans connaître de réponse, l'agace encore et encore. Une fois de plus, sa concentration se détériore.

    "Stop. On va arrêter là."

    "Hum ?"

    "Laisse tomber pour aujourd'hui. Je vois très bien que tu as autre chose à penser."

    La première chose que le coach vit en Luther, c'est ce même regard perçant qui vous foudroie sur place, cette colère au fond de lui que l'on peut cependant voir à travers ses yeux de glace. Chose qui pourtant laisse son entraîneur de marbre.

    "Pas avec moi, dude. Tu as peut-être quelque chose à te reprocher, mais dans ce gymnase, je suis encore le patron. Et quand je te dis que tu n'es pas prêt à t'entraîner à fond, tu écoutes. On reprendra l'entraînement demain. Va plutôt prendre une bonne douche froide, cela te remettra les idées en place."

    Luther ne détournait pas le regard, il serrait même les poings. Mais il devait se rendre à l'évidence, le coach avait complètement raison. Quelque chose le troublait au point d'altérer sa passion pour le sport. Comme si enlever cette partie de lui brisait en morceau sa détermination et son intégrité physique et morale.

    "Merde."

    Elle se dirigea vers la porte, prenant pause pour tourner son regard vers Luther à sa machine, pour l'instant ni admiratif ni hautain. Un regard attentif mais pas encore décidé de la nature exact de l'être qu'elle avait dans sa mire.

    Il jeta sa serviette d'un geste rageur vers son sac de sport, et se remit debout, serrant vite fait la main de Mike. Un long soupir pendant qu'il rassemblait ses affaires, fermait son sac, et se dirigeait vers la porte. Mais avant d'en franchir le seuil, il croisa encore la lutteuse de laquelle il ne connait presque rien. Seulement ce que disait ça et là quelques bouts de papier journal et des articles Internet. Ce serait une lutteuse au palmarès chargé, il parait. Mais la seule chose qu'il souhaite, à ce moment précis, c'est de lui attraper la gorge et la lui serrer.

    Un soubresaut bien vite contrôlé. Il était plus durement touché par son masque disparu qu'il ne voulait le croire lui-même. Mais là, alors à quelques mètres d'elle, il ne daigna adresser que ce même regard noir emplit de colère. Pas un mot, pas un seul, alors même qu'il eut l'opportunité de poser cette question qui le rongeait, cette réponse qu'il recherchait : pourquoi ?

    Mais non, rien. Pas le moment, une réaction à chaud s'accompagne toujours de regrets et de problèmes. Il préférait avoir la tête froide et les idées claires. Et seulement à ce moment là, il irait la voir, la confronter. Luther détourna le regard et passa le seuil de la porte, franchissant alors celle des douches pour hommes.

    Et elle le regarda s'éloigner, d'un air dubitatif. C'est vrai que peu de gens pouvaient la comprendre au sens plus profond, comme elle-même ne pouvait pas toujours clairement distinguer le corbeau du renard en chacun. Mais en fait, c'est bien ce qui rends la vie intéressante. Elle se détourna à son tour, sortant du building en remettant ses écouteurs dans ses oreilles, et entreprit sa course de retour.

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    Fourecks

    Fourecks

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    Date d'inscription : 13/06/2012

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptySam 7 Juil - 13:39

    Le Jardin des Égarés

    La vignette débute alors qu'une caméra portable est allumée, le focus automatique s'ajustant péniblement dans la noirceur pendant que l'appareil fut trimballé quelque peu, le pas pesant de la porteuse descendant les dernières marches d'un escalier de fer. Une fois stabilisée, la caméra fut tournée sur la gauche pour montrer la moitié d'une pièce aux dimensions impossibles à deviner dans la pénombre presque totale, et une grille de métal un peu plus claire qu'on pouvait voir à une bonne distance, maintenant à la droite de l'écran.

    D'un pas vif, on s'approche du portail, qui semble vieux et terni, ayant perdu son lustre il y a de cela longtemps. Une main battue et tatouée apparut pour plonger une grosse clé dans le lourd cadenas qui gardait la grille d'une geste insistant, et l'enlever pour pouvoir continuer vers la droite, s'assurant de refermer derrière elle. On pouvait entendre des clameurs et des sons venant de derrière le mur, semblant pourtant être lointaines. On entendit un léger raclement de gorge au travers du tintement de clés qui pouvait ajouter au sentiment d'isolation.

    Maintenant, ce fut le tour d'une autre serrure plus rapide à débarrer, et finalement, la porte fut poussée pour inonder la lentille de lumière bleue, et le micro de bruit. Quand l'image et le volume s'eurent réajustés, on pouvait prendre une balade le long d'un large couloir éclairé de néons de toutes sortes, avec des murets formant diverses alcoves qui étaient remplies de monde de toutes sortes.

    Des punks qui s'engueulaient sans s'écouter aux lutteurs enduits d'huile ou de boue qui essayaient de se faire tomber au sol, en passant par les clowns atrocement défigurés et les mascottes à moitié nues aux têtes de peluches surdimensionnées, ceux qui se faisaient taper sur la gueule, ceux qui jouaient aux dames, ceux qui divaguaient à voix haute, les vigiles en costards qui étaient aux aguets tout en ignorant le bordel autour d'eux, les artistes, les sans-abri, les marchands de pacotille et les petits groupes orgiaques - tous fétiches confondus -, les catins, les danseurs, les esclaves, les bossus et les nains, difformes et poilus, les saoulons et les fornicateurs qui s'étaient confinés à leur propre 'local', ou déambulaient autour du labyrinthe pour jouer les voyeurs comme le faisait la personne derrière la caméra, appréciant le chaos ambiant et la foule éclectique de gens perdus.

    Ayant pris une gauche à la première occasion, on essaie de fendre la foule - combien de gens peut-il y avoir dans cet endroit? - en passant devant un bar presque achalandé. La foule se retourne pour jauger le rigolo qui pense pouvoir couper la ligne, et change d'air avant de se tasser pour qu'on puisse y parvenir. La jolie créature qui tenait le bar eut un sourire pour la caméra, qui fut jetée vers l'arrière le temps d'un bisou avant qu'on puisse entendre la voix enrouée de Fourecks.

    "Apporte-moi mon #3."

    Le trajet se résuma, le mur de droite s'ouvrant sur un grand coin au centre duquel était érigé un ring. Pour l'instant il ne s'y passait rien tel qu'indiqué par l'absence de cables, même si l'espace était envahi par quelques tribus de gens qui n'avaient rien d'autre à faire, ou qui voulaient juste dormir. Mais un peu plus loin en chemin, deux hommes gardaient l'entrée de ce qui semblait etre la seule chambre close du complexe qui logait au sommet d'un court escalier. Ils ne réagirent que pour saluer d'un sobre hochement de tête.

    "Ca fait longtemps, Matronne."

    "Contente de te revoir, Warren."

    La porte ouvrit sur une pièce triangulaire comparativement sombre et plus propre aux murs néanmoins artistiquement barbouillés de rouge couleur du sang ici et là. La baie vitrée donnait la belle vue sur le ring et la pièce n'était meublée que d'un divan et d'un bureau, sur lequel était posé une forme plus ou moins ovale, de couleur noire. La porte se ferma, atténuant le son du chaos au dehors. La caméra fut charriée de plus belle avant de se poser.

    L'objet oval en question se révéla être le masque de Legion, mis en valeur sur une tête de mannequin, face tournée vers le ring. Pendant qu'on l'admire, Fourecks prends place dans la chaise, la caméra trop basse pour qu'on puisse voir sa face, mais par la silhouette et les tatouages sur les bras, on devine facilement son identité malgré la flouesse de l'arrière-plan, sans pouvoir connaitre l'expression de son visage. Mais son silence en dit long, alors qu'elle lève la main pour caresser la courbe du crane masqué, touchant avec révérence les coutures, effleurant du bout de ses doigts tordus et imprimés d'un mot profane les marques à peine mais encore visibles de la griffe de The N., qui fut le réflexe décisif, l'instinct qui vainquit tout le pouvoir de l'Arcane, en bout de ligne.

    "Luther..... Luther!... tu es bien là? C'est bien à toi que je m'adresse?"

    On vit son sourire se former quand elle pencha sa tête, caressant le nez et la joue du masque presque tendrement.

    "Je sais ce que tu penses.... que les murailles que tu as baties pourraient te garder en sécurité alors qu'elles se sont écroulées il y a déjà trop longtemps... Comme dix manteaux portés à la fois, croyant que la lame du poignard ne pourra pas pénétrer... Mais en portant autant de couches, on a chaud, on étouffe, on a peine à bouger, on perd la capacité de se concentrer...... Et on s'endort.... Et en fin de compte, c'est ta gorge qui est tranchée."

    Son index traca l'oeil du masque, avant de pousser la tête de mannequin qui tomba vers l'arrière puis sur le coté. Son sourire, lui, tomba complètement alors que la caméra se zooma un peu mieux sur la responsable de la plus récente misère de l'Ecossais.

    "Je sais ce que tu penses! Tu me l'a dis très clairement sans même ouvrir la bouche. Tes yeux m'ont tout dit. Je suis presque désolée de t'annoncer que, pendant que tu pleures la perte de ton masque, moi je suis consternée par ta double défaite aux mains de The N. Double défaite!"

    Elle envoya balader la tête de mousse contre le mur d'un court revers de la main, attrapant un paquet de cigarettes qu'elle déchira presque pour ouvrir, alors que la jolie créature du bar arriva pour lui servir son verre et disparut bien avant que Fourecks aie pris sa longue gorgée. Elle regarda le contenu de son goblet avec un mouvement de tête impatient, et un soupir las.

    "Final Justice.... j'ai gardé ma position, me disant que ce match triple threat ne constituait pas un règlement de compte en bonne et due forme. Chris Six aurait pu gagner... Nelson aurait pu le battre... Tu aurais pu battre Chris Six... 'On' s'entend pour dire que la défaite du PPV peut etre pardonnable, si 'on' a le penchant pour les excuses. En passant, 'on' exclut la personne qui parle."

    Elle brandit un vieux zippo avec lequel elle alluma sa cigarette, refermant le couvercle d'un geste sec, le lancant sur le bureau pour aussi y poser son verre. "Mais Showdown arrive; Showdown! Le soir de la semaine ou on en vient à une conclusion, et j'oserais dire que c'était tout un match - mais qu'est-ce qui advient de Legion? Celui qu'on doit craindre? Tu oses te prétendre un démon, pour te retrouver sur le dos par la main du même mortel deux fois de suite? Trop sonné pour voir venir le chacal piller le champ de bataille pour t'enlever le masque que tu ne mérites plus??"

    Elle se rassied, calmant sa voix à nouveau apres avoir tiré sur son baton de cancer, replantant fermement la tête masquée bien en vue. "Puis tu démontres l'audace, ou la stupidité, de m'en vouloir, à moi. Un ancien World Champion, réduit à se battre pour des masques et des habits contre le Champion Intercontinental. Kudos pour lui, mais ca fait quoi de toi? Noriega a raison de vouloir détruire tes Arcanes, auxquelles tu semble tant tenir. Mais là ou The N. agit pour la gloire, et vous deux pour l'orgueil, je dois dire que je ne vois pas la chose sous la même loupe. Toi et moi, on sait ce qui se cache derrière tous ces masques. Un Luther qui ne peux, ou ne veux pas voir ce qui se passe vraiment. Et ce qu'il faudrait en faire."

    Elle fit pivoter la chaise d'un cran, et regarda la scène que lui offrait son bureau, son air devenu pensif à nouveau alors qu'elle frotta une vieille cicatrice sous sa machoire. "Tu vas vraiment laisser Legion se faire battre... over 'nd over, et tu veux continuer de pavaner son masque, pour que tu puisse continuer à pleurer dedans? Pas si j'ai quelque chose à y voir. Es-tu aussi aveugle, fier homme? Tu as laissé ton 'pouvoir' devenir une vraie farce! Malgré tout ce qu'il représente pour toi, pour nous deux. Pour nous trois ou nous quatre. ...Ou pour tout le monde. Je sens que je n'ai pas eu d'autre choix.... les voix m'ont guidée. Ton masque, celui qui n'a jamais été le tien, l'Arcane du Démon, inutile. La preuve en a bien été faite. La Noirceur a voulu récupérer la bannière que tu as déshonorée, et je suis celle désignée pour rendre au Diable son du. Legion nous tiendra charmante compagnie, dorénavant."

    Elle tira une dernière bouffée de sa cigarette, l'écrasant à moitié dans le cendrier. "Je te connais bien, Luther. Je me reconnais en toi. Mais je ne te reconnais pas en toi-même! Je peux t'aider. Pour le faire, je garde Legion loin de toi, pour que tu ne puisses plus te distraire avec. Luther.....Luther!...."

    Elle saisit brusquement la caméra pour la tenir plus près de son visage, scrutant les angles comme si elle pourrait y trouver celui qu'elle recherchait, avant de retourner son regard sévère au milieu. Après une seconde, les détails des fines cicatrices parsemées autour de ses yeux verts de jade se clarifièrent, en particulier les picots noirs dans l'iris de son oeil droit.

    "C'est bien à toi que je parle.... Mais m'entends-tu? Sors ta tête de l'eau! Noriega te guette. Il a fait de toi sa proie. Chaque victoire que tu lui cèderas sera autant d'aveux d'impuissance. Les Anciens te regardent, Luther Kay, et tu es en train d'oublier... On sait ce qui est arrivé à Lion... Mais qu'est-ce qui est arrivé à Luther? Hmm?"

    Après un haussement du bon sourcil, l'écran vibra une dernière fois et tourna au noir.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyDim 15 Juil - 14:15

    Par Un Bel Après-Midi d'Été...?

    On voit Eve Jenssen aux Tam Tams du Mont Royal, suivie par son caméraman qui se retient de regarder la jolie foule colorée qui danse autour des ensembles plutôt cacophoniques de tambours. Eve regarde autour d'elle essayant de s'orienter, et pointe dans une certaine direction avant de continuer son chemin.

    Eve: Laisse-moi savoir si tu la vois en premier, hein Tom?
    Tom: Y'en a du monde ici, on est même pas sûrs qu'elle soit là aujourd'hui. Ca a tellement pas l'air son genre. On pourrait prendre la journée off si on la trouve pas?

    S'éloignant de la foule festive, ils virent au loin un gros nuage de poussière brune qui se déplacait sous la brise fraîche et du monde qui courait autour d'un espace restreint, un cri guerrier en provenant.

    "Backstab!!"
    Eve: Ben, elle m'a dit qu'elle y serait... 'Faut faire son travail, quand même.

    S'approchant de l'arène autour duquel une bonne foule était réunie, ils repérèrent Fourecks presque instantanément. Celle-ci était du lot de ceux qui couraient pour harceler et 'achever' les joueurs de l'équipe inverse à grand coups d'épées de mousse ici et là. Et quand tout les adversaires furent 'tués', Fourecks s'éloigna avec une de ses coéquipières, pour se pratiquer en combat singulier tandis que les camps se séparaient pour emtamer un autre round, mais Livia la suivit, caméra fixé sur les deux escrimières.

    Fourecks tenait une épée longue et un bouclier qu'elle changea au bras doit, et son adversaire une épée un peu plus courte mais surement plus légère et plus facile à manier se sa main gauche. La jeune à la casquette tenta une feinte et un coup d'estoc par dessus le bouclier, qui fut bloqué avant que l'arme de Fourecks se lance au côté opposé de la jeune guerrière, qui recula d'un geste vif et prudent en parant le coup.

    Fourecks: C'mon, Fubar.
    Fubar: 'Woyons, j'ai 'es deux jambes barrées ben raides p' ca fait une demi-heure j'veux prend' un break - -

    La petite à la couette lanca son épée vers l'ouverture à la jambe qu'elle avait cru voir pour manquer royalement. Après le bloquage facile, la large lame fit un demi-cercle pour toucher Fubar sur le dessus de la tête, le seul endroit qu'elle ne gardait pas. Celle-ci ne réagit que pour grogner avec des gros yeux, gesticulant comme seuls les Québécois semblent pouvoir le faire.

    Fubar: Phoque, là! La tête ca compte pas, faq' arrête donc d'taper d'ssus, botor!

    Fourecks se mit à rire dramatiquement, haussant les épaules alors que la jeune reculait, appercevant Eve et son technicien.

    Fourecks: Ha, Ha! You still have to mind your head, young padawan.

    Fubar: Eh, on en r'parlera, j'penses t'as d'la visite.

    Elle se tourna du torse pour voir la femme au micro, qui leva la main avec une certaine hésitation.

    Fourecks: Over here doll.

    Eve suivit alors qu'elles se dirigaient vers une couverture qui était étendue à l'ombre des grands arbres sur le gazon éparse. Fourecks y prit place mollement, invitant l'intervieweuse et son caméraman à s'asseoir, ce qu'elle fit seulement après s'être dit qu'elle aurait l'air folle de pas le faire. Tom planta son appareil presque directement dans le visage de la guerrière, qui était couvert de sueur et de quelques traces de terre sur la joue. Elle saisit une serviette et s'épongea prestement avant de la donner à son acolyte pour porter son attention sur la jeune femme qui avait fait tout ce chemin pour la rencontrer.

    Eve: Euh, bonjour Fourecks, je suis Eve Jenssen, intervieweuse pour la SoW, j'ai cru comprendre que vous étiez d'accord pour m'accorder un entretien.

    Fourecks: Pour une aussi jolie fille, je suis prète à accorder tout le temps du monde.

    La reporter regarda son sourire lupin, et eut un petit pli des lèvres poli mais nerveux alors que Fourecks lui offrit une cigarette.

    Eve: Euh, merci mais non merci. Je vois que vous vous entraînez ici aussi?

    Fourecks: Aussi? Tu viens souvent? Je t'ai pourtant pas vue ici encore.

    Eve: Oh, non, je voulais dire qu'on vous a vue au gymnase de la SoW il y a quelques jours... Juste pour dire que c'est intéressant de vous trouver ici, un dimanche.

    Fourecks: Oui, j'aime bien terminer la fin de semaine avec une bonne baston bien sportive. C'est une bonne occasion de sortir, prendre un bon bol d'air, d'avoir du plaisir et de garder l'instinct martial. On peut lever autant de barres qu'on veut, oui ca donne du muscle, mais un bon combattant doit être versatile.

    Fubar: Tu parles! S'j'avais mon arc, t'serais morte tout l'temps, bytch.

    Fourecks: Et si ca coupait pour de vrai, moi je serais encore là. Pas toi. Faq' shush, punketta.

    Eve: Mais vous fumez...? C'est pas mauvais pour la santé?

    Fubar: Vivre est mauvais pour la santé...

    Les deux partagèrent un petit rire complice, l'Amérindienne prenant la bouteille d'eau qu'on lui offrait.

    Fourecks: Oui je fume, ca me calme. Lâcher c'est facile: je l'ai fait cent fois au moins. Des fois je me retiens, mais ca ne me fais pas; je garde l'occasion pour quand je voudrai être un peu plus... agitée. C'est tout ce que j'ai à dire.

    Eve: Mais ca sent la drogue à plein nez ici... Est-ce que c'est un joint que vous roulez??

    Fubar: 'Ein non, j'f'rais jamais ca d'vant v's'aut'es, woyons. Un peu d'classe quand même, botor.

    Fourecks: Mais non, c'est eux, là-bas. Franchement, avec la dope qu'on retrouve partout ailleurs, qui fait des gens des rats, le weed c'est rien du tout, je peux le dire. Les gens profitent de la journée, on est pas la police, pourquoi s'en faire?

    Eve: Je dois avouer que la journée est belle et que oui, ca donne le goût d'y participer, mais j'ai jamais essayé avant donc vous me feriez probablement trop peur et je m'enfuirais, sans vouloir sonner trop poule-mouillée.

    Fubar avait ricané sobrement quand Livia avait mentionné sa 'participation' aux événements après s'être plaint de l'odeur. Fourecks lui céda un petit rire sympathique, ce qui rassurait Livia sans vraiment le faire.

    Eve: Qui sait, peut-être que je reviendrai une autre semaine. Mais la plupart des stars de la SoW sont en train de s'entraîner en vue de Showdown qui arrive à grand pas, en particulier Luther Kay, que vous semblez avoir pris en grippe.

    Fourecks: On ne parlera pas de Luther Kay aujourd'hui. Luther Kay devrait être occupé à étudier The N. pour trouver une manière de le battre. Ca ou méditer pour se retrouver lui-même.

    Eve: C'est pour ca que vous le suivez pour lui voler ses masques?

    Fourecks: Comme je l'ai dit, je lui vole pas grand chose. Y'en a qui disent que c'est un cheap move de ma part, prendre avantage du fait qu'il soit à terre pour lui donner des coups de pieds, mais j'ai du moi-même passer par là pour trouver assez de rage pour m'améliorer. Ca a l'air assez simple, dit comme ca, mais pas grand monde peuvent comprendre ce qui nous motive, moi et lui. Mais Eve, j'ai dit que je ne voulais pas parler de ca. Il fait trop beau aujourd'hui.

    Eve: Je m'excuse, mais je dois savoir une dernière chose. Le connaissez-vous personellement?

    Fourecks: Oui et non. Première fois que j'ai la chance de 'co-habiter' avec Luther, et avec la plupart du roster de la SoW, avant que tu demandes.

    Mlle. Jenssen prend la vague réponse à propos de Luther avec un grain de sel, et enchaîne avec sa prochaine question.

    Eve: Vous avez une forte carrure et une aussi forte personalité, vous semblez très à l'aise dans un ring et dans vos apparitions à date. On ne vous connait pas si bien, mais on peut voir que vous ètes capable de tenir votre bout contre ceux avec qui vous trouvez problème. À part Luther Kay, avez-vous quelqu'un d'autre en tête comme adversaire potentiel?

    Fourecks: En particulier? Flying Booya, first 'nd foremost. Quand je l'entends et je lis ce qu'il dit sur le WSFBook, il me fait penser à un petit chien criard qui jappe après sa queue en tournant en rond. Personellement, je suis juste pas capable de le sentir. En plus de ca, Il harcèle mon main man Prime pour rien, en espérant que mon vieux Partner va remettre sa vie en jeu juste pour des cotes d'écoute. La dernière fois que j'ai vu Prime, dans sa chaise roulante, j'ai eu l'envie de le tuer sur place pour sauver son honneur. Mais Prime a fait son choix même si il en pas pas eu un, de choix. Je dois respecter sa position, parce que Prime a mérité ce respect, quitte à me l'arracher à coups d'armes contondantes et à la sueur de son front et à la force de son dos, comme on faisait dans le temps. Prime a 40 ceintures à sa carrière, il en a donné bien assez. Franchement je comprends pas pourquoi on en parle encore. Il a décidé de faire l'orbite autour de son fils, Sylvain, de garder son pied dans l'industrie qui a fait de lui un invalide, si il s'en foutait, bien, il ne serait juste pas là. C'est pas comme si Prime m'a demandé de lui régler son cas, à Flying Booya, mais je sais qu'il lui fouterait une branlée pour la forme si il le pouvait, et je suis sure qu'il va apprécier la violence que je vais imposer à Booya quand ca sera possible. Et je continuerai jusqu'à ce qu'il change de disque et trouve quelqu'un d'autre à embêter.

    Eve: C'est honnête, et ca me parait juste, même si on dirait que ca ne va pas être très plaisant pour Flying Booya.

    Fourecks: Pas vraiment. Il devrait surveiller ses paroles, surtout les plus récentes qu'il a choisi à mon intention. Il me pense trop rouillée pour lui mettre une bonne baffe, mais qu'il regarde la vidéo, pour voir comment j'ai planté la moitié des champions Tag Team pendant son House Show, le petit Booya. Je peux lui promettre que quand j'aurai la chance, il se sentira comme si il sortait de la maternelle pour se faire broyer au collège.

    Eve: Mais Flying Booya n'a pas de contrat avec la SoW; comment comptez-vous lui apporter cette correction qu'il mérite?

    Fourecks: On peut toujours trouver un moyen de faire les choses. On verra; si le le vois pendant un des shows de la SoW, j'irai le cueillir. Sinon, bah, je pourrai toujours aller assister à un show de sa fédération de lutte de petite bière, et l'attendre à côté de sa Datsun à la fin de la soirée. Au pire, on a les moyens de faire ca sur le marché gris. On verra, j'imagine, mais je me ferai une vraie joie, peu importe la manière que ca doit arriver. Mais bon, pour l'instant je sais que j'ai assez de monde sur qui jeter mon dévolu à la SoW.

    Eve: Oui! Des exemples, s'il-vous-plaît.

    Fourecks: Bah.... On a le prêtre, Alexander Anderson, qui semble être en possession de ses moyens, ca pourrait se montrer intéressant de me battre contre lui, voir de quoi il est vraiment capable, voir ce qui reste de son esprit. Je pourrais nommer "Barbarian" O'Connor, un bagarreur comme il ne s'en fait presque plus, peut-être assez nouveau, mais avec un bon shine qui inspire la violence. Il y va a fond, c'est toujours plaisant d'attendre la chance de danser avec lui. The Monster, je le connais pas du tout, et malgré ce que j'entends a son sujet, que c'est une vraie bête dans le ring, le Tolkinesque saura de quel charbon l'enfer est vraiment pavé le jour ou je le croiserai. Et Yan Yunsung, le Dragon, j'aimerais bien l'affronter dans un Alcohol Deathmatch. Il a l'air comique, mais le karaté saoul qui rencontre le hardcore, c'est vraiment le meilleur des deux mondes, vous ne trouvez pas?

    Eve: Il faudrait voir si la chaussure serait à la mesure de vos puissantes paroles dans un match, vous ne trouvez pas?

    Fourecks: Tout ce qu'on a à faire, c'est aller parler au bookie. Je me prépare encore et toujours à l'occasion de mon premier combat télévisé à la SoW, pour montrer au monde que je niaise pas.

    Eve: En parlant de combat télévisé - je sais que vous avez dit ne pas vouloir en discuter, mais on peut s'attendre à vous voir au spectacle demain?

    Fourecks: Mais bien sur. Je ne raterais pas le Showdown pour tout l'or du monde. C'est un match important, et je compte sur The N. pour qu'il y mette le paquet. J'espère toutefois que Luther ne se laissera pas faire comme c'est arrivé la semaine passée. Qu'il y mette un peu de coeur, cette fois, sinon, ca sera bien décevant.

    Eve: Je ne crois pas vous surprendre en constatant que vous allez représenter la Sanctuary of Wrestling au Crossroad Tournament de la WSF, aux côtés des choisis de la fédération Québécoise; d'après la derniere promotion vous concernant, vous prenez l'occasion au sérieux.

    Fourecks: Pourquoi est-ce que je ne le ferais pas? Depuis les gangs, l'armée, les Familles, on doit représenter la Maison. Je suis encore nouvelle à la troupe, mais apparemment Wilson a l'oeil pour la valeur sure, et je vais bien entendu lui prouver qu'il n'a pas eu tort de me placer sur l'escouade. Peu importe qui est le capitaine, pour autant qu'on cartonne.

    Eve: En avez-vous appris un peu plus sur le trio que vous allez affronter, les World Warriors?

    Elle eut un petit rire et un hochement de tête, s'inclinant vers l'arrière.

    Fourecks: J'en sais assez. Dean Go est un petit naufragé lunatique, il est rapide, j'aurai à me méfier. Même poids, lui un peu plus petit, énervé et probablement énervant. Il n'a pas de focus; il va probablement se bruler à sauter et courir partout, avec un peu de patience et des bons réflexes il devrait être maitrisable. J'espère juste qu'il ne bavera pas partout sur le ring comme son homonyme, il pourrait glisser dans sa propre flaque et se briser quelque chose.. Moi les cabots comme ca je les botte au coin.

    Fourecks: J'ai aussi visionné quelques vidéos des deux autres, et je peux dire que je vais avoir un bon plaisir à me quereller avec Heimdall, comme je le suspectais. Notre sang bat de la même veine, on veut se prouver le plus fort ou avoir l'honneur de tomber sous le poing du plus fort. Un guerrier de la vieille, c'est en plein mon genre. Il est beaucoup plus gros que moi, plus grand, surement plus fort, mais si on ne peux pas les abattre par la force, alors il faudra les abattre par la tactique et la ruse. Si il joue fourbe, je suis prète à lui remettre coup pour coup. J'en ai combattu d'aussi gros et je suis encore ici pour en témoigner. Il ne me fait pas peur, Plus ils sont grands, plus durement ils tombent.

    Fourecks: Ca vaut aussi pour le grand Sabre, mais c'est un peu différent pour lui. Si il veut la jouer clean, c'est son choix, et je le respecterai. Mais si on se retrouve sur un ring, on devra se battre. Je n'irai pas jusqu'à l'insulter, je suis au dessus de ca; pour le sport, je me risquerai volontier sans dire un mot si il le fallait. Lui aussi viens d'une vieille tribu, qu'il représente d'ou il vienne avec honneur. J'ai l'impression qu'il va y avoir une 50% chance que Sabre ne m'aime pas trop par contre, ca dépendra de mon énergie. Sil il m'écoutera, je luis dis:

    لا أستطيع أن تكون ساعدت على خطاياي الماضي

    Fourecks: .... On ne peut rien faire au passé, moi je fais avec. S'il ne m'aime pas, qu'il fasse quelque chose; je l'attends de pied ferme. Frembringe vrede Odin - c'est moi qui vous mets au défi. Je ferai tout en mon pouvoir pour faire gagner mon équipe, et j'espère que Sylvain et Kim sont aussi prêts que moi, ainsi que The N et Charlie Green, mais les deux champions savent ce qu'ils ont à faire.

    Fubar: Baston!

    Eve: Ca risque de promettre alors! On compte sur vous pour inspirer vos coéquipiers du tournoi. Pour ceux qui viennent de se sortir la tête du sable le Crossroad Tournament commencera Mardi le 17! Chers auditeurs, si vous ètes chanceux, il restera peut-être quelques billets pour le show, alors dépèchez-vous! Merci Fourecks pour cette entrevue, c'était Eve Jenssen, pour la Sanctuary of Wrestling.

    Tom lui fit un signe du pouce pour lui dire que c'était dans la poche, et Eve la remercia encore un peu plus chaudement.

    Fourecks: De rien, sweetie. Moi je repars me battre, toi, Fu?

    Fubar: Nah, j'penses j'en ai assez pour un ti-boutte. J'ai mal aux cuisses, j'sers à rien.

    Fourecks se releva sans dire un mot de plus, et salua le petit groupe du menton, empoignant son bouclier et une grosse hache pour se rejeter dans la prochaine mêlée.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyJeu 19 Juil - 0:25

    Au Sujet De La Foi

    La caméra portable recommence à enregistrer, mais la porteuse semble reculer, se préoccuppant peu de ce que l'appareil capte. On reconnait la pièce triangulaire et la baie vitrée, le bureau noir sur lequels quelques objets sont étalés; l'angle de filmage suggère qu'elle prenait place sur le divan essayant de capturer quelques chose autour d'elle sur film.

    Fourecks: Je vous écoute.

    Elle vise la fenètre remplie de lumière artificielle, la pièce offrant un calme silence dérangé seulement par la foule à l'extérieur, et une voix presque éthérée qui parvient au micro.

    ???: Es-tu sure de ce que tu fais, Fille?

    Fourecks: ....Non.... Mais on m'a apprise à nager ou couler....

    ???: Est-ce vraiment ce que nous t'avons appris?

    Fourecks reste silencieuse pour un moment, mais trouve les mots.

    Fourecks: Je dois le croire. Quand j'étais loin de vous, à jouer aux jeux des humains et de leur Société, je ne pouvais pas entendre personne d'autre plus clairement que vous. Vous me disiez ce que je devais faire, du moment ou je me réveillais de mes cauchemars au moment ou j'y replongais. L'Incertitude est ma seule garantie, donc je vous ai obéi en espérant calmer la rage que vous provoquez en moi.

    Elle tourne la caméra d'un coup sec, espérant pouvoir trouver une preuve tangible des forces qui parcouraient l'atmosphère pour la hanter.

    ???: Calmer ta rage? Tu n'as pas compris.... Et tu crois faire la lesson à l'homme qui possédait ces masques...

    Elle se lève d'un bond et enjambe l'espace qui la séparait du bureau comme pour s'y jeter.

    Fourecks: Je n'ai pas compris?? Vous ne m'avez pas comprise...

    Elle passe la lentille sur les masques des Arcanes de Luther, s'attardant sur chacun pour les différencier clairement. Fièrement alignés à distance plus ou moins égale l'un de l'autre, tous tournés vers le ring, qui était entouré d'une cage dans laquelles se battaient trois hommes pour qu'un seul puisse s'échapper. L'un deux au loin se sert de ce qui parait être un 2X4 enrobé de fil barbelé, au plaisir apparent de la foule.

    Fourecks: Si j'exauce vos souhaits.... que je retourne à mes anciennes vies... je n'aurai plus besoin de vous! Si je fais ce que vous voulez de moi, alors vous insisterez moins.... et en redevenant un Hound.... je n'aurai plus besoin de me faire fouetter de vos visions pour trouver la rage... je puiserai de ma propre source... vous deviendrez mes esclaves à nouveau.

    Un long silence règne, et elle tourne la caméra sur le mur pour y trouver son ombre, qui semble onduler, se courber un peu sous la lumière fixe qui émanait des néons à l'extérieur alors qu'en fait Fourecks se tenait bien droite.

    Fourecks: Vous ne pouvez pas m'arrêter. Pendant toutes ses années, vous avezpris grand soin de me garder gavée... vous avez tué l'oeuvre de mon Ange, parce qu'il était inachevé... petit à petit... vous avez fait de moi ce que je suis devenue.. ne vous étonnez pas de ma... ma rancoeur, je vous le demande humblement... C'est bien le résultat que vous avez voulu??

    L'image devient floue, l'appareil virevoltant; un claquement muselé, une chaise poussée par excès de colère; une profonde inspiration de gratitude que la pièce n'offre rien à casser.

    ???: C'est ton voeu, depuis que tu a regardé dans le Mirroir.

    Après un autre moment, un gloussement s'échappe de sa gorge. Elle se penche lentement pour redresser la chaise sur ses roulettes, s'y placant pour regarder les masques à nouveau.

    Fourecks: Et vous avez pris le souhait trivial d'une enfant encore ignorante au pied de la lettre... Vous avez marqué ma vie depuis aussi longtemps que je puisse me rappeler.... Vous m'avez poussée à bout... m'avez violée la chair et vidée de mon sang... Vous m'avez bien nourri... Vous m'avez ramassée, vous m'avez trainée à travers les cactus et les charbons brulants... vous m'avez relachée chez les requins... Pour que j'y apprenne quelque chose...

    ???: Telle est la Nature du Mal.

    Fourecks: J'ai bien appris.... J'ai fait mes preuves... mérité ma liberté, je l'ai fait... Je vous concède mon corps, mais les objectifs resteront les miens.

    ???: Tu ne peux pas négocier avec tes démons, et tu le sais bien.

    Fourecks: ....Etes-vous surs de ce que vous faites? Vous m'avez apprise comment trainer les autres à travers les tessons de verre et les lancer dans des bains de sel... les fouetter de branches de rosiers... comment torturer efficacement... comment les tuer et les maintenir en vie... on vous l'a fait, right? Quand mon corps n'existera plus, je vais probablement vous joindre...

    ???: Mais pour l'instant, tu sais que tu dois faire renaitre ta Lignée, pour que tu puisse être l'Ombre de quelqu'un d'autre...

    Elle gémit faiblement comme si on venait de la poignarder, posant l'appareil devant l'ordinateur portable fermé sur le bureau d'un geste étourdi, bien qu'on ne puisse voir que le mur noir et rouge. Son désespoir soudain se remplace par un grondement sinistre et décidé.

    Fourecks: Ts'hiatko wa ables'hya witko wiyute ks'hto!!

    On entendit sa respiration essayer de se calmer, un peu comme si elle avait crevé la surface d'un lac pour retrouver l'oxygène. Elle grogne de frustration mais un petit rire amer semble filtrer au travers.

    Fourecks: .... Ca marche quand même... Samsara tourne... faire de l'enfer un Nirvana... toujours aux dépends de quelqu'un d'autre... WARREN!

    La porte s'ouvre comme si l'homme n'attendait que l'ordre fut aboyé pour se lancer à l'intérieur.

    Fourecks: Une femme... et à boire.

    Warren: Oui, Matrone.

    On entends la porte se refermer, le cuir de la chaise craquer, et le son sourd de la main qui s'abat quasiment sur la caméra, retirant vers l'arrière pour admirer les trois masques.

    Fourecks: Legion... Justicar... Fallen... On est tombé bien bas... Raphael est désespéré... Il ne suffit que d'un souffle pour faire s'écrouler ton Temple de Cartes, qu'il vienne de moi ou de toi... J'ai vu une trace, une trace de lumière, mais il essaye encore de l'étouffer... Il n'y a pas assez de Ténèbres dans le monde, de Noirceur dans l'univers, pour ne pas faire briller la lueur d'une seule chandelle. Vois-tu ce que je vois?

    Elle tourne l'objectif vers le ring, zoomant sur l'homme ensanglanté qui grimpait la clôture pour s'évader... son effort désespéré est anéanti par la batte qui le toucha au dos.... Il perd prise d'une main, et se fait arracher de son perchoir par un powerbomb depuis la troisième corde. Et la foule qui hausse les mains en clamant bien fort!

    Fourecks: ...Bande d'animaux...

    Le cadre s'élargit à nouveau, laissant apparaitre une femme à la peau couleur caramel qui lui sourit et lui confisque gentiment la caméra pour la distraire...

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyDim 22 Juil - 18:37

    La Dérouillée
    (feat. Prime)

    Un ring vide apparait à l'écran, et par la décoration spartiate sur les murs on peut en déduire qu'on est à l'Académie de Lutte Prime, pour ce qui serait un match non-sanctionné ni par la SoW ni par la FGB. La caméra est braquée sur le ring, mais aucun fan n'est présent pour assister au match. Un arbitre à la chemise bleue pâle monte dans le ring, attendant patiemment l'arrivée des deux lutteurs du match qu'il devait officier ce soir.

    Fourecks apparait la première, montant dans le ring pour se mettre dos au coin, pendant que l'arbitre lui tapotte les mains enrubanées et les bottes pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'armes illégales à y trouver. Flying Booya arrive alors, l'air un peu décontenancé de ne pas trouver les nombreux fans de la Booya Nation qui devait l'encourager pendant son combat. Il grimpe sur le ring avec caution, regardant Fourecks qui lui sourit d'un air bien mauvais et prometteur. L'arbitre vérifie ses bottes de la meme facon, avant de les appeler au centre du ring.


    Arbitre: Tant qu'à faire les choses dans un ring je m'attends à un combat de lutte, pas une bagarre de rue. Fourecks si tu vas trop loin j'arrête le combat.

    Flying Booya: Je vais te battre dans ce ring pour marquer un point important à ma pétition! Les fans que je représente veulent voir Prime dans un ring une dernière fois!

    Elle fait un petit bruit nasal en haussant les épaules, ce que le juge ignora en se retirant vers les cordes, portant un geste pour qu'on sonne la cloche. Fourecks saisit Booya des deux mains et lui assène un bon headbutt, puis un autre, mais Booya se redresse malgré la douleur de la poigne, et réplique d'un coup de pied à la jambe de Fourecks, la repoussant dans les cables. Irish Whip, renversé, Booya rebondit et esquive la grosse botte que Fourecks avait levé, pour revenir avec un crossbody! Fourecks tombe une première fois, les deux se relèvent rapidement, et Booya en profite pour se lancer à nouveau, tentant une corde à linge mais il se fait stopper net par un shoulderblock au menton assez mesquin, qui l'envoie au tapis!

    Arbitre: Fourecks, j'ai dit clean!

    Fourecks: Accident, get off my back.

    Fourecks contourne l'arbitre et lui agrippe la jambe pour le ramener au milieu, mais Flying Booya se défait de son emprise en donnant deux bons coups de pied qui connectent et font lâcher prise. Se relevant en roulade rapide il fauche son adversaire à la taille et la plaque contre les boucles, et tente en monkey flip qui envoie la Sauvage sur le dos. Il saisit avantage de la situation pour lui mettre une prise de tête pour une soumission, mais elle lui accroche le cou et roule sur le coté, ce qui brise la prise. Fourecks l'entraine au sol pour lui mettre un coude à la poitrine suivi d'une descente du coude un peu plus légale mais pas moins douloureuse.

    Flying Booya roule pour s'éloigner, se prenant un baseball slide au cou. Il roule encore plus loin, tentant presque de s'échapper hors du ring, posant ses pieds sur le sol à l'extérieur. Fourecks le pourchasse, et Booya essaie de prendre l'initiative en l'interceptant avec un coude aux cotes, alors que l'arbitre entama un compte assez rapide pour ramener l'ordre. Booya essaie de capitaliser en lui lancant des coups de savates, et tenta un spinning kick mais Fourecks l'attrape dans les airs et le surprends avec un sitout bomb sur le plancher!

    Arbitre: Si ton prochain move c'est pas le ramener dans le ring je te disqualifie.

    Fourecks: Tu sais que si tu fais ca, c'est toi le prochain.

    Elle défie l'arbitre du regard, culbutant Booya qui se soignait le cou, pour pouvoir se relever et eut presque à pousser Booya dans le ring elle-même, ne le lachant pas d'un pas. Fourecks lui prends la tête et le cueille, prenant un coup de poing au flanc gauche, mais réplique d'un avant-bras solide qui lui dérobe les genous; elle lui empoigne le calecon et lui inflige un DDT! Elle le retient et roule sur le dessus pour lui donner quelques coups de poing droit dans la figure, ce que l'arbitre désire l'empècher de faire. Il doit la repousser au loin du pauvre Booya, qui se prends la machoire mais se remets sur ses pattes à grande peine, content de voir le ref lui donner un peu de temps. Fourecks le regarde, sourire toujours en coin, et lui fait signe de se ramener pour un échange formel.

    Avec un renouveau d'énergie, il s'élance contre Fourecks, et les deux débutent l'épreuve de force. Il semble assez équilibré, avec Flying Booya qui prends le dessus, mais Fourecks le repousse. Ils s'essayent à nouveau, mais Fourecks le surprends et le lance en suplex, ne perdant pas de temps pour lui en faire voir avec un Shouten! Elle lui lève la jambe pour le compte, mais Booya lève l'épaule désespérément à la deuxième frappe. Elle semble amusée par le soubresaut de Booya, et le laisse se rasseoir, avant de se lancer avec son running ham slam derrière la tête pour ajouter! Elle lui met quelques coups de pied bien sentis à l'abdomen, l'envoyant rouler dans les cordes.

    Fourecks: C'mon Booya, c'est tout ce que tu as? Je vois que tu es pas grand chose sans tes brebis.

    Booya: Je n'ai pas dit mon dernier mot, Fourecks!

    Il se redresse d'un bond et plonge avec un dropkick qui fait reculer Fourecks, et un lariat suivi d'un autre irish whip; Booya se jette sur la corde pour un springboard elbow smash mais Fourecks n'est pas là! Elle qui s'est retenue aux cordes le regarde s'écraser par terre devant elle et tombe du genou pour l'assommer vite fait. Elle lui attrape le cou d'une main et applique un chokehold! Elle cherche en finir avec le Leader de la Booya Nation, lui rappelant qu'il était bien seul ce soir, loin des fans qui l'aimaient tant et lui donnaient sa vraie force. Il cherche quand même à résister, et l'arbitre dut lui élever le bras deux fois mais Fourecks lâche la prise de sa propre volonté. Booya reste étendu, mais Fourecks le malmène jusqu'a ce qu'il se relève, pour se faire balancer dans les airs et se faire recoucher avec un Tomahawk Slam! L'arbitre compte, 1, attendez! Fourecks brise le compte, soulevant Booya à la force de son dos pour le slammer au sol a nouveau.

    Booya est sonné, et cligne des yeux pour n'entendre que le silence et les pas autour de lui, voyant à peine venir le legdrop, et Fourecks profite du Booya étourdi pour défaire le coussin de la boucle du haut! Le ref est impuissant à l'arrêter cette fois, et Flying Booya se relève, titubant; Fourecks se retourne pour se lancer vers lui et l'écraser d'un big splash, et l'emmène en fireman's carry vers le coin adverse pour lui balancer la tête sur la boucle nue, le retenant pour lui enfoncer le crâne encore et encore jusqu'à ce que l'arbitre ait presque atteint le compte de 5 pour manoeuvre illégale. Ayant terminé de son adversaire, elle le jette sur le dos à pleine force, admirant la coupure qu'il arborait maintenant au front.

    Fourecks: Moi je le fais juste pour te voir saigner. J'ai pas besoin de me faire encourager. Tu trouves que c'est de la bullshit?

    Lui prenant la tête à nouveau, elle le hisse sur ses épaules pour un accordion rack, lui tapant le pied à l'arrière de son propre crâne déjà bien endolori, et se jette sur le dos avec un grognement, le ring claquant avec écho sous l'impact. Booya râle un peu, ne pouvant pas se soigner le dos et la poitrine en même temps ce qui fait sourire Fourecks de plus belle, le regardant avec l'air de se délecter du match. Elle lui prit les jambes pour le briser avec un gorilla clutch hold face bien écrasée contre terre, qui fait crier de douleur, avant d'agiter la main, et finalement Booya frappe la surface pour se rendre.

    Alors que Fourecks complète le travail et l’arbitre la désigne comme étant vainqueur du match on entend une seule ronde d’applaudissement, venant d’une seule personne; et il n’est pas difficile de deviner de qui cela vient alors que Prime s’amène tranquilement vers le ring. Il a un sourire de prédateur, carnassier, satisfait du sang qu’il voit sur la tête fendue de Booya qui essaye tant bien que mal de se relever suite au combat. "Bravo! Bravo! Osti j’aime ca! J’adore ca en tabarnak! Fourecks girl you made my fuckin’ day!" Dit-il alors qu’il monte dans le ring, échangeant avec la femme une bonne tape et se place accroupi au coté de Booya qui es encore dans les vapes.

    Prime: Tu entends le son? Hmm? Tu entends le rien de la pièce?

    Booya tranquillement se relève mais semble en piteux état.

    Prime: Tu entends pas? Attend je vais t’aider!

    Alors soudainement la Légende amène deux claques solides sur les oreilles de Booya qui le sonne une fois de plus lui qui était à peine debout. La botte droite du vétéran retraité monte alors rapidement dans le bide du leader de la Nation qui se mange un solide Game Over à la tronche. Le résultat le ramène au sol une fois de plus alors que Prime crie de satisfaction mais se couche rapidement pour aller au côté de son rival.

    Prime: T’es pas content? T’es pas heureux? Tu m’as dans un ring. Juste pas dans un combat. Es-tu content? Tu ne souris pas? Moi je suis content. Content de te voir dans un masque de sang! Content de te voir là ou tu mérites d’être: Sur ton cul et la gueule fermée! Tu sais quoi, je satisfais le désir de certains fans qui souhaitaient rien de moins que tu farme ta coliss de yeule! Ca j’ai pas besoin de sondages ou de mener une nation de moutons caves pour le faire. Suffit d’écouter. Écoutes-tu? TONY! CHAISE!!!

    Le Brujah, la brute de 6’5, livres, la montagne de muscles s’amène avec une chaise en métal alors que Prime aggripe Booya par la gorge et le force à se lever. Le vampire avait un gros sourire aux lèvres, canines sorties alors qu’il entre dans le ring. Booya soudainement parvient à se défaire de l’emprise de Prime et commence à lui donner de bonnes droites qui commencent à faire vaciller la Légende! Fourecks qui était derrière son partenaire lui offre support, et Tony arrive derrière Booya qui le sent venir et se tourne pour lui donner un coup à la gueule et fait tomber la chaise derrière lui. Petit problème : Brujah ne réagit pas! Une claque, deux claques trois claques toujours rien! Tony ne fait que regarder en bas pour voir le petit homme devant lui avec un sourire et même un rire alors que Booya ne vois pas venir la suite! Un coup de chaise de Prime bien placé pas loin de la tempe de Booya qui tombe comme un tronc d’arbre coupé. Les deux hommes semblent heureux du carnage dans le ring alors que Prime regarde Booya qui est à ses pieds avec un soudain air de dédain avant de lui cracher dessus.

    Prime: Sors-moi cette vidange-là de chez nous! On a fini.

    Brujah avait un air décu au visage, lui qui aurait aimé avoir un morceau de Booya mais il hoche la tête tout en ramassant le corps du leader de la Nation comme un vulgaire sac de patates et se dirige vers la sortie. Fourecks s'assure silencieusement du bien-être du vétéran, qui lui fait un signe affirmatif se passant la main dans les cheveux pour se recoiffer et arrangeant sa cravate avant de sortir du ring.
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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyJeu 26 Juil - 19:43

    Appel à la Douleur

    Fubar descendait les marches du sous-sol, sifflotant quelques notes entre les dents en entendant la musique à travers le mur, un sac brun rempli de victuailles sous le bras. Elle devina que le gym était occupé et que la porte n'était pas barrée, donc elle la poussa librement - c'était son appartement, après tout. Une fois sur les lieux, elle prit note que Fourecks était occupée a faire ses chin-ups carrément en sous-vetements, les rideaus fermés pour être à son aise. Elle pouvait voir de là la sueur qui lui couvrait le dos et qui imbibait ses cheveux. Elle put vérifier que le ventilo près d'elle fonctionnait à pleine capacité, alors elle se dirigea vers la fenêtre en froncant le nez.

    Fubar: Bouaaf! Ca sent ben l'fauve ici-d'dans, botor! T'aurais pu craquer une f'nêt'.... ah... est d'jà ouverte...

    Elle profita de l'air frais qui pénétrait faiblement à travers les rideaus, et se tourna vers sa matronne qui faisait sa série sans avoir l'air de s'interrompre avant de retourner poser son sac sur la table de la cuisine. L'Amérindienne dut retenir un petit frisson causé par une goutte de sueur qui lui descendit le long du dos, guidé par la faille témoin une ancienne blessure, jusque sur une zone érogène.

    Fubar: Euh... t'es rendue à combien, là?

    Fourecks: 389.... 390....

    Fubar: S'mon opinion vaut un grain de riz!... j'trouve t'en fais un peu trop. J'sais t'aime ca êt' en forme, là, moi'ssi, mais j'me prépare pas pour Miss Olympia t'sé.

    Fourecks relaxa sa poigne et se posa au sol, prenant un grand respir avant de tourner son regard vers la métis.

    Fourecks: Tu as raison. J'ai plus besoin de pratiquer mes skills que me faire des muscles. Allez, va mettre ton gi.

    Fubar la rabroua d'une sobre esclaffade, saisissant le sac de papier pour l'ouvrir et y repécher une petite volaille déjà cuite pour leur souper, ainsi que quelques emballages assortis pour accompagner le modeste repas.

    Fubar: Nen. Pas l'gout. Pas avant t'aille pris une douche, c'est sur.

    Fourecks roula des yeux et se tourna vers le dummy d'entrainement pour y lancer une série de directs avec un crochet pour finir la séquence, gardant les mains près de son visage jusqu'à la prochaine passe de poings.

    Fourecks: J'ai une heure à tuer. Je peux pas rester assis sur mon steak comme tu fais tout le temps.

    Fubar: J'aime avoir rien à faire, nuance. On dirait presque tu stresses pou' demain, toé.

    La peau-rouge redouble d'ardeur à coups de genous et de coudes aux cotés du dummy.

    Fourecks: J'ai hate, autant que je stresse. Ca fait un mois que j'attends que Wilson me booke.

    Fubar: 'Ein j'stement, ca fait un mois t'restes crinquée c'm'une catapulte, woyons. On peut pas tirer s'à corde ben plus, rendu-là. Demain s'tu veux on peut faire un peu d'sparring quand on s'ra rendues, mais là,j'ai comme pas l'gout à soir.

    Fourecks: C'est quand tu n'as pas le gout qu'il faudrait le faire.

    Fu mit un peu de beurre sur son petit pain avec quelques écorchures de poulet, passant outre le challenge. Il était largement passé 1830, et la femme-chien n'avais probablement pas diné non plus.

    Fubar: Matronne, penses-y. J'aimerais ben plus que tu commences 'ec moi, que tu finisses 'ec moi. Awaye, viens manger, là.

    Fourecks allait lancer un coup de pied mais elle s'arrêta, posant les mains sur les épaules du vieux mannequin de caoutchouc un peu rongé. Elle roula les épaules, étirant sa chair colorée et cicatrisée

    Fourecks: J'aime ta référence de catapulte. Le bois se courbe, la fronde perd de son efficacité. Il faut relaxer la tension de temps à autre, c'est vrai. Mais je veux voir de quoi Luther est vraiment fait.

    Elle arracha ses gants et se dirigea vers la salle de bain pour s'arroser un peu, écoutant la jeune voix qui parvenait de l'autre pièce.

    Fubar: P'c'est moi qui t'amène aux masseuses à soir, cheffe. Y faut vraiment t'relaxe un peu, là, sans ca t'va pogner en feu avant 'à fin d'la s'maine, botor.

    Fourecks revint à la cuisine pour prendre place à table, saisissant une grosse poignee de viande à même la volaille pour la mettre dans son assiette, ainsi qu'un casseau de salade de chou et l'un des deux paquets de frites. Fubar regarda la moitié du poulet disparaitre, et se reservit à sa manière un peu plus modérée.

    Fourecks: Le match de demain, je ne peux pas le prendre pour acquis. C'est pas juste moi contre Luther. Je voulais pas que ca soit un tag team, pas avec le partenaire que j'ai. Un Primeau c'est une chose; à part mon frère, j'peux pas faire confiance à grand monde. Mais je désire la victoire.

    Fubar: 'Ein là, t'm'avais pas dit qu' dans l'fond, Noriega tu y voulais rien?

    Fourecks: Ca veut pas dire qu'on va bien travailler ensemble. J'ai compté au moins six possibilités. Je veux pas faire de mal à Sylvain, il faudra que j'apprenne à me relaxer un peu si il se fait tagger. Meh, en fait j'espère ne pas avoir à trop me relaxer pour lui non plus, je veux voir ce qu'il a dans le ventre lui aussi.

    Fubar: Ben, Prime c'est ton ami, là, tu pèt'rais pas a'yeule à son gars, woyons.

    Fourecks: Non, mais si c'est lui que je dois couvrir pour gagner, je devrai pas me gêner. Prime comprend parce qu'on en est arrivé là, et je suis sure qu'il en a touché un mot ou deux à son fils au premier souffle. J'ai pas à le malmener, mais je vais certainement pas le sous-estimer - son Goal Kick est assez sec, et j'ai pas l'intention de m'y soumettre. Je sais qu'il fera ce qu'il devra faire si il doit le faire. Mais c'est vraiment pour Luther, tout ca.

    Elle se prépara à avaler une autre portion de poulet, remettant du poivre sur ses frites alors que Fubar finissait sa bouchée avec une moue, regardant la longue cicatrice sur l'estomac de sa boss.

    Fubar: Y'a vraiment l'air vouloir t'arracher 'à face c'te gars-là. T'as l'don d'provoquer ca chez l'monde on dirait.

    Fourecks: C'est pas en vain. La question c'est de savoir jusqu'ou Luther va s'enliser.

    Fubar: Jusqu'ou tu t'enliserais toi si on trashait la Maison une aut' fois?

    Fourecks plia finalement les lèvres en un rictus cynique.

    Fourecks: J'ai rebati la Maison quatre fois... Je suis passée par là bien des fois et tu le sais. Tu as assisté à plusieurs épisodes déjà. Aujourd'hui? Je suis tellement enlisée que personne me connais. Qu'est-ce que j'ai d'autre à perdre? Trois médailles d'une valeur d'environ 25$ chacune, ca justifie rien. Un paquet de vieilles straps toutes détruites, ca prouve rien non plus. Un ensemble de vieux masques, le collier des balles que je me suis fait sortir du corps, mes patchs, mes porte-clés et mon cell, mon corps je les mets au feu aussi quand tu veux. Je continuerais à me battre quand même. C'est pas la première fois que je me brule, fais-moi confiance.

    Fubar: Ha, ha... t'as b'soin d'te mettre, toi.

    Cette fois, Fourecks lui administra un regard dépourvu d'amusement.

    Fourecks: Et moi, je te dis comment tu devrais vivre? Abuse pas de moi, Fu, j'ai été très gentille avec toi jusqu'à date.

    Fubar leva la main pour la pacifier.

    Fubar: Hey oublie pas t'as failli m'tuer, aussi. Pis j'sortais avec Meesh, on s'est pas juste tenu la main. Tout c'que j'dis, c'est qu't'aurais besoin d'te détend' un peu. T'es en train d'obséder 'ec ton Luther, on dirait qu'tu - -

    Fourecks: Obsédée? Tu te rappelles comment j'ai du garder Lou sous mon pouce? Comment Christi a bien apprit mes lecons? Je leur fracasse l'esprit, Fu, don't act like you're new. Si je garde pas un oeil sur eux, ils se développent hors de mon controle.

    Fubar: Faq' tu brise ta promesse, et tu prends un aut' étudiant.

    Fourecks releva le regard pour démontrer sa dissention, reserrant sa prise sur la fourchette qu'elle n'avait pas encore pensé à utiliser.

    Fourecks: Fu, je le jure sur la tete de mon Bro-Ham, si tu arrete pas de parler au travers de ton chapeau je vais te frapper. De toutes les personne que je connais qui sont encore autour de moi.... Tu devrais savoir que j'ai l'intention de garder ma promesse. Luther Kay ne sera certainment pas mon élève.

    Par souci de ne pas provoquer le courroux de sa maitresse, Fubar ne fit que l'observer avec un regard interdit. La Sauvage répondit à l'énergie d'une question muette.

    Fourecks: J'ai mon plan en tête, je sais ou m'en tenir. Je sais pas si Luther va être capable de s'arrêter tout seul.

    Fubar: ...

    Elle laissa tomber et se concentra sur son assiette.

    Fubar: Tu m'as gardée 'ec toi pour une raison. Si tu veux pas j'fasse ma job, j'peux t'laisser faire tes affaires tranquille, j'prendrai d'tes nouvelles de Primeau.

    Fourecks garda les yeux baissés egalement, gardant son ton aussi égal que celui de Fubar.

    Fourecks: Tu restes. J'essaye, Fu. J'ai réussi, j'ai ce que je veux, maintenant je dois aussi faire face à la musique pour plaire au Carnaval.

    Fubar: Je l'sais ben, cheffe. L'gars Luther y'est d'jà pas p'tit; mais de c'que j'ai vu du show, tu l'a autant mis en sale que s't'avais présenté un mirroir à l'aut', là. Ca peut pas êt' bon signe.

    Fourecks: C'était mon but, bien que ca soit peut-être un peu tot pour qualifier Luther de cas de psychose digne de mon sang. Si c'est le cas, j'espère pouvoir le calmer un peu, c'est pour ca que j'ai besoin de varier ma run. Il faut que je reste disciplinée aussi, si je veux montrer l'exemple. Mais une fois que je serai dans un ring, les plans vont probablement se faire lancer par la fenêtre...

    Fubar: Oh, garde la balance un peu, boss. T'as b'soin d'sortir à soir, j'te l'dis.

    Fourecks: J'ai le gout de boire. Et de trouver du beau monde.

    Fubar: J'espère tu vas t'habiller un peu.

    Fourecks: Bah, c'est du même. On doit se perdre pour se retrouver.

    Fubar: Awaye, dans douche que j'aille un tour, qu'on puisse sortir.

    Fourecks la regarda avec un sourire complice avant de se lever.

    Fourecks: Ce soir, je vais vivre comme une humaine. Demain, on verra.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyLun 30 Juil - 21:55

    Jyhad

    Le caméraman capture dans sa lentille l'image de Fourecks qui renverse deux échelles et quelques longs tubes d'échafaudage de la même poussée, déambulant vers un couloir avec son dos tourné à la caméra, mais elle pompe des poings, secouant la tête avant de la prendre des deux mains avec des grondements de frustration aigus malgré elle. Elle balaye rageusement le contenu d'une table, attrapant un passant pour le lever par le collet et lui faire une bombe à travers celle-ci avant de se tourner vers le technicien qui la suivait, lequel se rétracte hors de portée; mais comme si elle ne le voyait pas, les yeux presques exorbités et habités d'une furie apparament psychotique, elle se retourne pour continuer son chemin de derviche, renversant une colonne de caisses vides.

    On entend faiblement la sirène d'un des derniers participants du Rumble, mais elle saisit une chaise et la plie pour commencer à frapper les murs de ciments de chaque côté d'elle, le reste de l'équipe technique prenant bonne note de rester loin, et elle jette sa haine sur un bidon de métal qui faisait office de poubelle, la frappant en vociférant jusqu'à ce que la chaise soit tordue d'autant plus que le récipient; Elle lance l'arme au loin, et ramasse la poubelle pour la jeter contre une porte qui s'ouvre sous l'impact.

    Elle prend pause, respirant lourdement, regardant autour d'elle, chassant les cheveux de son visage, et commence à rire tout haut d'un jacassement maniaque alors qu'elle se dirige vers le fond du couloir, donnant un coup de pied dans la chaise et rencontrant le pauvre Phil Salfino innocent qu'elle ramasse contre une porte double, se rendant compte qu'il fallait tirer pour ouvrir. Phil la regarde avec des yeux bien ronds alors qu'elle le traine dans le boiler room qu'elle venait d'accéder.

    Phil Salfino: M-mais lâchez-moi...!

    Le caméraman suit la scène du plus près possible; Salfino tente de se dégager de la poigne d'aigle mais se fait trimballer contre le mur. Il perd presque le souffle au plaquage mais garde sa dignité avec succès en face de la Sauvage qui se frotte le visage d'une main comme pour chasser des visions.

    Fourecks: Pendant treize ans! J'ai... j'étais une autre personne... quelque chose... J'ai du me battre pour ne pas me faire dévorer! J'ai mérité mon règne sur la province de mon esprit! Je pensais encore être capable ... de garder mon cool... au moins de faire ma job comme il faut... Depuis cinq ans que ca dure....! J'ai attendu... Je voulais le faire à la manière douce... Grraurgh! Je suis devenue trop molle. Nous sommes tous, trop mous! Ca aurait pu en valoir la peine si...!! A penser qu'il se serait forcé à... Ridicule! L'esprit de Luther.... worthless! Et le Carnaval se moque de moi, maintenant! Moins que rien? Third rate? Je ne l'accepte pas! Je vais vous montrer, à vous tous, ce qui me motive! Luther pense être déchainé? Luther la carcasse fraiche, elle sera à moi! Il n'en restera que les os, même pas dignes de servir pour frapper un tambour ....Mmmrmrrrhh!

    Le visage de Salfino s'allume d'une pointe d'horreur alors que Fourecks n'était qu'à mince distance, voyant en elle quelque chose qui lui inspirait crainte. Elle se tord le cou jusqu'à ce que des craquements résonnent dans la chambre des chaudières, et se penche vers lui.

    Fourecks: Le Carnaval sait... la vérité fait toujours surface... je vois mon throne qui dort dans le sol... tout se sait sur le Réseau. Tout se dit. Ils complottent toujours. ils m'ont là ou ils me veulent... ils ne me laisseront pas tranquille avant que je me sois consumée encore. Il n'y a rien à comprendre! Rien!! Les profondeurs ne font pas peur à personne quand on a les yeux au ciel...J'emmènerai Luther criant avec moi dans les flammes si il le faudra....

    Phil Salfino: S... Sil-vous-plait, Fourecks, lâchez-moi.

    Fourecks: Je suis tannée! Je laisserai plus personne me niaiser! Je vais lui donner le vertige!

    Elle relâche Phil et laisse tomber son front sur son épaule; il reste là pour ne pas faire de mouvements soudains, pendant qu'elle se croise la main sur la poitrine en gémissant. Il avale sa salive et se risque à demander dans le creux de son oreille.

    Phil Salfino: ...Est-ce que... vous allez bien?

    Elle relève la tête, lui répondant d'une voix rauque.

    Fourecks: Non.... Ca ne va pas du tout... j'ai le coeur qui se remplit... de... mémoires... tu pourrais pas comprendre, à moins que je te fasse voir... alors fous le camp pendant que tu en as la chance.

    Phil ne se fit pas prier, et s'écarte doucement de la Sauvage, attrapant le technicien avec lui. Une fois à l'extérieur, il s'assure de refermer la porte, et regarde l'homme en secouant la tête.

    Phil Salfino: Il y a quelque chose de vraiment pas net avec Fourecks, très sérieusement.

    Il jette un regard sérieux vers la porte, et pour l'instant, se contente de son commentaire avant de s'éloigner à grand pas.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyMar 31 Juil - 20:25

    Jet Setting Running Trash
    (feat. Prime)

    Elle franchit l'épaisse foule massée dans la salle d'attente bondée, espérant perdre le Texas Ranger qui la suivait de très près; l'homme voulait bien faire montre de bonne foi, s'en tenir a sa ligne de travail - servir et protéger - mais il avait visiblement autre chose à faire que d'escorter cette femme qui semblait ne pas avoir pris ses médicaments.

    Fourecks tenta de recoiffer ses cheveux encore, espérant que son sentiment de saleté s'estomperait bientôt. Le policier la devança, comme pour lui dire de presser le pas, et donna un bref discours au commis pour l'informer de la situation, ce qui fit Fourecks soupirer d'aggravation du fait que l'homme la traitait comme une gamine ou une évadée de l'institut psychiatrique. Bah, dans le deuxième cas, c'est pas si loin du but.

    Après les formalités, elle se précipita presque dans le couloir, cherchant la direction du hangar 4 comme si il allait la délivrer du chaperon. Finalement elle aperçut Prime qui l'attendait sagement, les mains dans les poches. A la vue de sa partenaire, le vétéran a la retraite se décolla du murs sur lequel il était accoté et s’avance lentement vers celle qui semble vraiment avoir hâte de ne plus être a Dallas. Habillé de son business suit et d’un long trench coat lui donnant presque un look de Don de la Mafia Montréalaise il s’arrêta devant Fourecks avec un feint sourire rassuré. Il ne dit rien pour un moment alors qu’il lève les yeux pour fixer le Ranger.

    Prime: You’re the one who brought her here?

    Ranger: That I am Sir, who are you?

    Prime: Someone who cares for her.

    Sur ce le père de Sylvain sortit de sa poche une liasse d’argent assez épaisse et en pigea quelques billets pour les tendre au Ranger.

    Prime: Thanks for your time, here’s for your trouble.

    Le Ranger prit les billets après une certaine hésitation et ses yeux devinrent gros à voir que c’était rien de moins que quelques billets de 1000$ US qu’il vient de recevoir.

    Ranger: Sir I...

    Prime: No no, I don’t want to hear it. Just smile, turn around and be on your way. Thanks. C’mon, we’re going back home.

    Prime commence à se tourner pour quitter l’abri intérieur comme si le Ranger derrière lui n’existait pas, et Fourecks lui emboite le pas avec soulagement, s'étirant un peu pour chasser les douleurs agacantes de la mauvaise nuit qu'elle venait de passer.

    Fourecks: Tu est trop généreux avec ton argent... J'aurais imaginé qu'un homme payé à l'heure m'aurait donné 10 minutes pour prendre une douche. 'pack up, ma'am you're trespassing' my ass... Y'a runné mon nom au moins 3 fois... Tssk.

    Elle se retourna pour lui adresser un geste d'adieu un peu cru, et suivit son ancien partenaire dans le jet dont les moteurs gémissait de plus en plus fort, en préparations finales.

    Fourecks: En tout cas, j'espère ne pas te retarder dans ton horaire, buddy. Merci de m'attendre, encore une fois.

    Prime: Tu devrais pas te soucier de ce que je fait de mon argent ou de mon horaire. Rappelle-toi seulement que, dans tes propres mots, je sait comment m’occuper de la meute et des miens.

    Il prit place à bord après avoir retiré son manteau, dans l’un des multiples sièges qui ont l’air des plus confortables alors qu’une hotesse vient servir un verre de scotch à son employeur.

    Prime: Je te sers quelque chose?

    Attendant la réponse de Fourecks il la regardait par la suite en silence; une question était clairement en attente d’être posée, Fourecks pouvait le sentir elle-même mais elle secoua la tête de manière confuse, et décline en se frottant le visage des deux mains, couvrant ses yeux sous ses lunettes noires.

    Fourecks: Non!... Pas après le buzz d'hier soir. Le soleil brille, je me sens encore tres barbouillée mais tout va plus ou moins bien pour l'instant... J'ai pas bu une goutte hier soir, à ce que je sache... J'ai laissé Salfino partir, puis, ... je pense que j'ai fait un blackout, si je me suis ramassée dans le coin de Snyder wherever that is...

    Elle écarta les mains de son visage pour les regarder méticuleusement, pour y trouver une réponse en vain.

    Fourecks: Runner mon nom trois fois, et rien trouver, ca voudrais dire que j'ai pas foutu la merde en chemin cette fois-ci.

    Pendant que Fourecks réfléchit a voix haute, Prime regarda l’hotesse.

    Prime: Amène-lui trois ibuprofen avec un verre d’eau glacée, et dit au Capitaine qu’on est prêts a décoller.

    L’hotesse partit rapidement alors que Prime retourna son focus vers Fourecks.

    Prime: T’a sauté une coche comme je t’ai rarement vu faire hier. Tout ca pourquoi; Luther? La frénésie pour ce pourri? La dernière fois c’était avec Lou. Qu’est-ce qui se passe Fourecks? C’est vraiment pas ton genre. T’es pas du style à abandonner quand un projet tourne pas comme tu le souhaite.

    Elle secoua la tête a nouveau, l'air découragé.

    Fourecks: Abandonner? Prime, je suis même pas sure de ce que je fais en ce moment... C'est autant pour ma fierté que pour la sienne...? Ca fait longtemps que je me retiens de revenir à mes anciennes habitudes, mais je veux pas commettre les mêmes erreurs! ...Hier, j'ai eu l'impression d'avoir perdu mon temps.... pas juste un mois avec Luther, mais des années avec moi-même.

    Elle retira ses lunettes pour frotter ses yeux cernés a nouveau, et se pinça les lèvres alors que l'avion commença sa rotation pour se diriger vers la piste. Le silence entre eux fit place au geignement des moteurs qui s'échauffaient pour prendre de la vitesse.

    Fourecks: Pendant que tu gérais tes entreprises, moi je tentais bien de pas laisser mes anciens patrons me rendre folle... ils n'ont que ca à faire... J'étais bien contente de m'en être sortie, mais maintenant, j'ai l'impression que j'ai fait une gaffe en délaissant cette vie.

    Prime: Chérie, t’es pas loin du Joker dans le Dark Knight, you’re like a dog chasing a car. You wouldn’t know what to do with it once you caught it. No, you just do things.

    Il attendit un moment, juste suffisament pour que le bruit et les vibrations du décollage aient passés et que les deux soient dans les airs avant de continuer. Une fois le cockpit stabilisé l’hôtesse revient avec des pillules et un verre d’eau pour Fourecks, s'attirant un demi-sourire de gratitude de la part de la femme toujours un peu déboussolée.

    Prime: T’as l’esprit aussi tordu que lui à cause de tes anciens patrons, tu es aussi créative que lui dans ta façon de faire et tu réussis à faire le travail tout comme lui. Mais tu es contrairement à lui capable de planifier à l’avance et faire des plans qui se tiennent. T’es une agente du chaos et tu sais ce que je crois? Que tu devrais les reprendre tes vieilles habitudes. Pas toutes, juste celles qui t’ont permis d’avoir le Edge qui t’a amené aussi loin que tu as pu aller dans le passé. Le reste, ce qui te reste à faire, c’est de préserver le peu de santé mentale qui te reste, basé sur ce qui a été fait.

    La Légende prend une gorgée de son scotch et observe le contenu de son verre un moment, regardant le movement des glacons alors que sa visiteuse soupire simplement sous le verdict.

    Prime: T’as réveillé un monstre en Luther Kay, tu sais et ce malgré qu’il ait perdu tous ses matches contre The N. Un monstre qui te cherche mais ce qui est drôle est qu’il semble presque heureux que tu l’aie amené a ce stade-là. La question maintenant est à savoir ce que tu vas faire. Dans ma tête c’est claire comme le crystal que tu doit l’affronter que ca soit pour le mater ou pour autre choses mais ce moment-là tu savais bien qu’il allait arriver depuis que t’as décidé de faire... peu importe ce que tu voulais faire avec lui, au début.

    Fourecks: Je veux bien donner un autre monstre au Carnaval, mias je ne veux pas recommencer à les éduquer comme je l'ai fait avec Lou... Je suis contente de savoir que j'ai réussi à provoquer Luther de cette manière, mais tout ca n'a servi à rien, vu qu'il n'a pas contemplé la peur de la perte à temps pour me rendre fière. Ma défaite face à Lion m'a mérité la punition, à l'époque, et à chaque défaite depuis, jusqu'à ce que je sois trop enragée pour oser perdre. Le monstre se réveille en moi aussi, dans un sens j'ai pas plus de choix que lui en la matière... on ne peut pas faire les choses à moitié - - je peux juste pas le faire d'une station non-dominante. Je ne le punirai pas comme on me punissait, mais quand je le croiserai dans un ring, sa furie de pacotille ne sera pas capable de me stopper. Et si Wilson se mets dans mon chemin pour contester mes méthodes, je le briserai aussi.

    Prime la regarda d'un oeil sceptique, espérant bien qu'elle n'était pas complètement sérieuse au sujet du shotcaller, et prit note de sa facon absente de se tordre les mains. Mais sous son regard elle leva le sien pour regarder l'ancien champion d'un air contrarié, impardonnable.

    Fourecks: Je veux pas des matchs de tag teams et des petits tournois, si je reviens à mes habitudes je veux du sang. Luther pense que s'attaquer aux faibles c'est ma spécialité, que c'est mon enseignement, c'est qu'il me connait aussi mal que je le connais, à ce qu'il dit.

    Elle ferma les yeux et se frotta la tempe alors que l'altitude changea la pression dans ses oreilles, sensation qu'elle détestait particulièrement.

    Fourecks: Combien de temps avant d'être arrivés?

    Prime: Quatre heures et demi, peut-être cinq, ca dépend.

    Fourecks: Je vais en profiter pour essayer de dormir un peu, si ca te dérange pas. Je suis trop dans ma tête, right now.

    Prime: C'est beau, vas-y, si j'te dérange pas avec mon téléphone si je dois brasser mes affaires.

    Lui répondant avec une absence de réaction, elle s'installa plus comfortablement en tournant le visage du coté fenêtré, laissant Prime se demander, désormais secrètement, ce qui ce passait dans l'esprit déjanté de son ancienne partenaire...

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyJeu 9 Aoû - 13:38

    Péché Capital: Gourmandise

    Fade in... nous sommes dans un cubicule quelque part dans le Jardin, les tuiles noires luisant sous les néons bleus et mauves, une musique rock bien grasse émanant d'une source assez lointaine et ponctuée des bruits environnant du domaine underground. La caméra s'abaisse doucement pour cadrer Fourecks assise dans un somptueux fauteuil noir coussiné de velours rouge, attablée au plateau de jeu en verre fumé avec un paquet de cartes, qu'elle brasse plus ou moins rapidement. Comme à l'habitude elle plisse les lèvres d'un air mauvais, mais ses yeux divaguent, prêtant peu d'attention a ce qui se passait l'extérieur de sa tête. Les longues manches de son chandail noir étaient retroussées, un gobelet d'argent survêtu d'un pied de laiton vieilli de facon apparamment naturelle posé non-loin d'elle.

    Fourecks: Ca fait plutot longtemps que je n'ai pas pris la peine de vraiment regarder ce qui se passe en face... Je gardais le dos tourné, à encaisser les coups mondains de la vie, sans me provoquer de troubles comme je semble si bien le faire. Même quand je croyais être en controle de ma vie, après avoir cru me retrouver enfin, une perte arrive qui peut ébranler les convictions les plus ardentes. C'est écrit quelque part, c'est un peu comme la Loi de Murphy. Une ironie après l'autre, non? Tu te retrouve dans tes Arcanes, puis tu te retrouve sans elles... Je me retrouve dans ma vie humaine puis je me retrouve dans ma vie nocturne... Un running-gag, une grande mise en scène ou nous sommes à la merci des forces capricieuses de nos destins respectifs. Et tant d'air chaud qui sort de la bouche à se révolter contre son sort...

    Elle coupe le paquet en deux, montant le Huit de Carreau à la caméra sans voir la carte. Un Six de Coeur et un As de Carreau y passent de facon aléatoire alors qu'elle parle d'un ton plus ou moins neutre, pour l'instant.

    Fourecks: Des fois c'est complètement par hazard... les facteurs extérieurs interfèrent souvent; si on se fie sur les cartes tout peut arriver. Mais les forces de l'Entropie savent déjà ca qui va se passer - l'Ordre -, et s'efforcent de briser nos espoirs au profit de la réalité, autant qu'appuyer la victoire. Aussi fausse peut être l'image qu'on s'avait fait de nous-même. Ce n'est souvent qu'un tirage au sort. On croit connaitre notre position et la fonction à remplir. Mais, sait-on vraiment quelle carte on est? Elles se ressemble toutes, de dos... On ne sait pas de quoi la Main de l'autre est composée...

    Elle plie les coins pour mélanger les cartes ensemble, les rassemblant d'un geste des mains pour continuer.

    Fourecks: On croit pouvoir juger l'autre, on aime se sentir ultime parce qu'on ne peut pas se souvenir d'un niveau de colère aussi intense se manifester en soi. On croit que c'est assez pour passer au travers de tous les obstacles. Mais on est tombé bien bas, hein Luther? Toi qui pensais t'avoir retrouvé, c'était un beau rêve éveillé pour nous deux. Tout ca c'est une belle farce, on ne peut pas gagner, parce que le Carnaval ne veut pas mettre fin au cauchemar. Le tourment est pour Eux trop délicieux pour nous donner répit.

    Elle lève la main pour démontrer brèvement la prochaine carte: le Roi de Trèfle.

    Fourecks: Tu pensais vraiment être en forme pour gagner la ceinture de l'homme qui t'a humilié semaine après semaine... Pour ma part je pensais vraiment qu'être ton Ombre t'aiderais à rétablir la balance... te montrer assez de noirceur pour te faire chasser l'or avec l'énergie du désespoir qui nous caractérise si bien. Mais à cet égard, il semblerait que j'ai autant échoué que toi. Donner 100% de toi-même ne veut rien dire sur une échelle de potentiel infini... Nelson en a fini de toi. Ou alors en as-tu fini de lui? Il est peut-être hors-service grace à toi, mais même blessé physiquement il a su te vaincre, toi qui n'était blessé que moralement. Peu importe, moi je sais que tu en veux plus. C'est bien évident, tu ne t'en défilerais surement pas, avec tout l'honneur dans lequel tu vautres ta personne. Un bon repas de vengeance en perspective, avec un arrière-gout bien gras d'amertume car cette vision de victoire, si jamais réalisée, pourrait à peine te faire digérer les paroles que tu a si fièrement crachées... avant de te faire étendre par le même mortel.... pour la cinquième fois de suite.

    Prenant pause de son brassage de cartes, elle prend une gorgée de son gobelet, coupant le paquet en trois pour y piger de facon bien aveugle le deux de Pique, qu'elle brandit vers la caméra.

    Fourecks: Et c'est moi la démente? C'est moi l'idiote? Celle qui ne semble pas savoir ce qu'elle fait? Je te l'accorde, ca semble être une perte de temps de me vexer sur ton cas, j'ai déja la mien. Mais il y a apparement quelque chose que tu ne comprends toujours pas! Que tous tes mots ne valent rien si tu n'est pas capable de livrer la marchandise. Je crois que tu es en train d'apprendre cette lecon, si tu reste un loup bien silencieux depuis ton dernier match. Je te comprends, l'embarras est une douce porte vers le sommeil, mais prends garde à ne pas te laisser transporter vers la torpeur comme tes Arcanes semblait l'avoir si bien fait... Tu sais toi-même à quel point tu as merdé sur ton dernier match Luther? Tu crois que je revendique seulement de l'age? Que je suis juste une vieille cinglée qui n'expire que de l'air chaud? J'avais espoir en toi Luther, j'imagine que je suis devenue sénile bien malgré moi. Comment on se sent, de s'avoir donné l'air si ridicule devant le Carnaval? Une expérience d'humilité, peut-être?

    La Reine de Coeur fut la prochaine carte à être tirée. Elle pose celle-ci doucement sur la table pour la regarder d'un air un peu dubitatif.

    Fourecks: C'est un peu par amour pour ton frère que j'espérais te stimuler. Le jour ou je lui ai fait commettre une erreur trop grande pour ses principes, il a su faire jaillir sa Bête juste assez longtemps pour me raplomber. C'est ce que je vais tenter de faire, plus sérieusement, pendant la prochaine édition de Blast. Le problème quand on manque de focus, c'est qu'on s'enfonce trop profondément dans le bourbier de nos émotions sombres, et qu'on ne veut pas lacher sa proie. Tu m'as rejetée, comme si je n'étais pas digne de ton appétit... alors qu'il me semble que tu m'en veux plus que tu n'en voulais à Noriega pour sa ceinture... C'est clair que l'identité vaut plus que la reconnaissance. Peut-être es-tu quelque part en Ecosse à hurler ta colère sous la Lune, peu importe la niche dans laquelle tu t'es réfugiée... mais alors c'est toi qui doit sortir de l'ombre pour ce duel.

    Elle retourne la Reine et embrouille les cartes, poussant quelques-unes par terre par inadvertence, jusqu'à ce que celle-ci soient réparties chaotiquement sur la table. Satisfaite de son brassage final, elle en tire une seule, la regardant avec une réaction mixte, et vire toutes les autres cartes de la table d'une motion du bras. Le verre y passe presque, mais elle ne regarde que la carte alors que le gobelet regagne péniblement son équilibre.

    Fourecks: Ce ne sont pas pour toi les premiers pas Luther, mais je te rassure.... Mon domaine est aussi vaste que mes besoins me le dicte... En son sein personne ne me menace... Personne ne m'insulte... moi qui ordinairement n'aime pas partager mes secrets... je ne fermerai pas la grille derrière toi. Tu es libre de t'enfuir à tout moment... Mais quand l'arbitre le fera pour moi, tu trépasseras sur mon territoire...

    Elle lève ses yeux reluisant d'ambition sauvage et de défiance ardente vers l'objectif et pose la carte du Joker sur la table d'un geste sec.

    Fourecks: Tu clames être un Loup, un animal que personne ne peut arrêter! Tu me voulais, et maintenant tu m'as.... mais qu'est-ce que tu vas en faire ce Vendredi? Je me suis fait poser la question, et je connais la réponse... Tu peux avoir gagné la Rage, mais je l'ai cultivée toute ma vie... ce n'est pas l'age qui compte mais l'expérience... chacune des minutes passées à jouir du tourment! C'est ce que je vais te démontrer! Le sang, les coups, les contusions, l'acier au visage, moi je m'en régale! J'apprécierai la douleur qui sera servie, et le défi d'y survivre! Le challenge de te soumettre comme le chiot encore ignorant que tu es. Tu devras courber les oreilles en signe de respect, Red Wolf, parce que mon Clan va se déchainer sur toi à travers mes actions futures, quand nous seront seuls au milieu de la cage, isolés de la sécurité, aucune porte de sortie mise à part par dessus un corps épuisé et brisé! C'est moi qui t'invite... Aucune parole que tu pourrais trouver dans ton esprit en déroute ne pourra changer le destin qui nous attend. Je vais te montrer c'est quoi être fed-up... avoir la hargne... la changer en actions concrètes, qui veulent dire quelque chose... Tu croyais comprendre Luther, mais tu seras au moins mieux avisé du niveau jusqu'auquel j'ai honni mon art quand j'en aurai fini avec toi.... Du moins pour cette session. Je n'ai qu'un focus. Petit prédateur de pacotille... J'ai gouté à ta colère, maintenant tu mangeras la mienne, de gré ou de force!

    Elle se force à fermer les yeux, levant la main comme si elle voulait faire taire quelqu'un, et inspire profondément avant de laisser s'exprimer un tic nerveux du menton vers la gauche.

    Fourecks: Je ne me retiendrai pas face à toi, Red Wolf. Je vais entrer en transe pour toi, me laisser porter par les sensations, et chercherai à les amplifier... j'espère que tu as assez de vigeur pour me contenter. Ca fait longtemps que j'attends... que je reste muette et que je vibre... Demain.... je te le promets. Tes préparations aussi méticuleuses soient-elles, ne pourront pas prévenir les dégats de mon explosion. Ca va être..... vil.

    Elle bouge la main pour la poser sur le rebord de son verre, et le pousse doucement sur le coté pour que le liquide rouge sang qu'elle buvait se renverse sur le plateau, touchant la carte et l'imbibant lentement d'écarlate, la caméra tournant au noir alors que Fourecks pose ses mains sur la table.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyDim 12 Aoû - 5:00

    Accord Hardcore
    (feat. Pétale)

    Le gym apparaissait plutot vide... il n'y avait qu'une demi-douzaine de patrons qui s'y entrainait au moment, trois d'entre eux occupant l'un des rings du fond, un au banc d'haltères, un autre qui sautait à la corde, et Fourecks à son punching bag favori, qui complémentait la pièce d'une trame musicale rock comme à son habitude. Pourtant, elle était couchée sous le sac, occupée à l'attaquer du bas, de ses coudes autant que de ses genoux, de coups de poings et de pieds, les esquives et les coups de têtes par-ci par-là en dépit des coups de la veille. Son vieux t-shirt gris de l'armée plein de trous était déja bien imbibé de sueur, mais elle était bien focusée sur le fond du sac, presqu'à en ignorer sa musique.

    Elle se serait attendue à une intervention d'Insurrection à la prochaine édition d'Injection, mais pour les couards d'aller hors de leur chemin pour interrompre le match hebdomadaire... Si il y aurait redondance pendant le match pour la ceinture, cette fois-ci elle sera prète, aillant accès aux armes sous le ring. Bien sur, l'envie de s'armer dès le début du combat est forte, mais il s'agit-là d'un match de titre Intercontinental, pas Hardcore ou Wildside. Mais quand même, No Disqualification... techniquement personne pour les arrêter.

    Elle voulait mettre le paquet sur le sac, mais dispenser la colère à l'entrainement serait un peu contre-productif. D'une roulade elle se retrouve sur les mains, entamant une douzaine de pompes rapides et ponctuées des tapements de ses mains entre les tractions, et se relève prestement, levant la garde et lachant quelques coups de poing dans les airs, avant de marcher doucement vers le mur pour le frapper des avant-bras au ralenti, laissant tomber sa tête entre ses poings.

    Bien sur.

    On ne pouvait pas avoir un gagnant clair. Ca nous aurait arrangé. Un autre clin d'oeil, une autre ironie, la continuation de l'agonie d'une question non-répondue. Un tour de manège de plus.


    "Rends-moi un service, s’il-te-plait."

    La voix vient de derrière Fourecks, et n’est inconnue que des sourds. La caméra se positionne de manière à filmer à la fois Fourecks et Pétale, qui se tient derrière elle, son titre sur l’épaule, comme à l’habitude. La rousse semble tout ce qu’il y a de plus sérieux, chose assez inhabituelle ces dernières semaines. Elle regarde le dos de Fourecks avec une certaine insistance, les sourcils légèrement froncés et le nez plissé par l’agacement. La pièce est remplie d’une ambiance étrange, comme si le caractère violent des deux femmes avait quitté leur corps pour prendre possession des lieux. Elles ne s’étaient jamais réellement parlé, se croisant à l’occasion dans les corridors ou les vestiaires, sans plus. Pourtant, chacune connaissait l’autre comme si elles avaient passé des heures à discuter. La réputation de l’une n’était pas inconnue de l’autre, et vice versa.

    Fourecks abaisse un bras pour se retourner et répondre sans regarder son interlocutrice, son ton empreint de calme malgré l'air entre elles qu'on pouvait couper à la hache. Elle ne devait pas regarder la ceinture: une chose à la fois.


    "Demandé aussi poliment, tout pour toi Pétale."

    La rousse esquisse un sourire, avant de se mettre à marcher de long en large, en regardant le sol. Elle tourne maintenant le dos à Fourecks, réfléchissant, le nez toujours un peu plissé.

    Pétale: J’ai beaucoup entendu parler de toi, durant mes visites nocturnes chez Papi. J’me suis renseignée, parce que j’aime savoir le plus de choses possible sur les gens qui signent des contrats à la SOW… Particulièrement quand il s’agit de gens torturés qui puent le talent jusqu’à Kuujjuaq et qui pourraient aspirer à des choses qui me touchent. Et c’est drôle parce qu’en fait, on se ressemble sur plusieurs points.

    Elle s’arrête de marcher pour se retourner vers Fourecks. La farouche replace ses cheveux d’une main, en relevant les yeux.

    Pétale: Le service que je voudrais que tu me rendes devrait donc te réjouir au plus haut point. Je pourrais bien sûr le faire moi-même, mais je tiens pas particulièrement à voir Sylvain m’en vouloir. Par contre, toi, tu fais partie de ce match, et tu peux donc servir de messager, en quelque sorte…

    Elle hausse un sourcil, légèrement, rendant son sourire plus vicieux qu’arrogant.

    Pétale: Je veux voir Luther souffrir. Pas qu’un petit mal duquel on se remet aussi vite qu’il est arrivé. Dans des souffrances sans nom, qui n’ont comme limite que le légal… Et à Injection, les limites du légal sont inexistantes. Je veux qu’on ressente sa douleur à travers l’écran. Que la douce mélodie de ses plaintes soit audible à des kilomètres.

    L'Amérindienne lui fait face, révélant la jolie bosse sur son front et sa lèvre un peu enflée, son language corporel assez las pour être trompeur, une main toujours au dessus de la tête; mais les yeux remplis d'appétit pour la guerre à venir, quoique sa méfiance était presque transparente.

    Fourecks: Ca ne devrait pas être un problème... On n'a pas encore réglé les comptes, mais je m'attends bien à une autre interférence. 'Faudrait peut-être garder un oeil, mais je commence à m'y faire... Je veux voir Luther souffrir autant que toi, et je m'y en donnerai à coeur joie quoi qu'il arrive. Moi et Kim, on est dans la mauvaise division cette semaine, et je ne laisserai pas Luther respirer. Aussi longtemps que le match durera. Il cogne dur, mais je peux cogner plus longtemps.... Je ferai du bon travail pour toi.

    Ses yeux affamés tombent sur la ceinture à nouveau sur ses derniers mots, comme si elle dédicaçait le charnier à venir au titre. Pétale tourne un peu la tête et baisse les yeux sur sa ceinture. Elle prend quelques secondes pour le regarder attentivement, un demi-sourire toujours présent sur ses lèvres. La ceinture n’est pas la même que lors de son premier règne, mais l’attachement n’a pas diminué.

    Pétale: Mon avis sur Kim est qu’elle n’a pas encore de division, mais ça c’est une autre histoire. Toi, par contre, si tu réussis à montrer que tu es à la hauteur de ta réputation, je ne vois aucun inconvénient à t’affronter dans le ring – ou ailleurs – pour défendre mon trône. Mais pas maintenant. Un match comme celui-là mériterait les meilleures conditions possibles… et pour l’instant on ne peut qu’en rêver. Draven viendrait nous pourrir ça dans le temps de le dire. Je travaille là-dessus, et après…

    Elle relève les yeux vers Fourecks, les yeux brillants.

    Pétale: Après, on pourra créer le bain de sang dont on rêve.

    Elle sourit, avant de regarder sa montre.

    Pétale: Si je veux que tu fasses ce que je t’ai demandé, je ferais mieux de te laisser t’entraîner tranquille. Merci de me rendre ce petit service.

    Elle tend une main vers Fourecks. Son visage marque le respect, même si l’ambiance subsiste à rester dure. La Sauvage regarde la championne avec un pli des yeux fort appréciateur, avant de lui accorder une bonne poignée de main.

    Fourecks: Ca devrait faire plaisir à presque tout le monde.

    Pétale prit congé après un hochement en guise de bonsoir, laissant Fourecks retourner à ses songes de brutalité maintenant plus que jamais motivés....

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyLun 27 Aoû - 0:05

    Faire du Sens??

    Un crayon dans la plaie... Pensez à 23... Bonjour à personne, et sortez de ma tête, bandes de tarés! Je m'en vais sur Trius regarder la Porte Bleue: besoin de quelque chose? Vous A avez MOI fait LA une CHAIR fausse BIEN couche FRAICHE, désolé. HA HA H on est tout petits A on est impuissants H on est soumis? A on est morts. HHHHH AAAAAADirigez-vous vers le Lounge du Karma, vous y trouverez les réponses que vous cherchez. MA JAMBE, MES JAMBES ~Mama? Mamaa?~ Hache dans la cervelle. C'est tout ce qu'il mérite. La crème glacée en spécial chez Wal*Marde! J'aimerais savoir si vous avez des nouvelles de mon fils aujourd'hui... Mais non il faut savoir prendre son temps... OMONDIEUNONSILVOUSPLAITARRETEZ? Jane est si belle... le 23. Mais ou on est de toutes facons? "Enfin je peux parler! Laissez moi dormir..." le 23. SANGRE... C'est tout à son honneur. Réchauffez les tisons... HHHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAA Non mais ta gueule, on est le 12! Ne voyez-vous pas que vous êtes en feu très chère? "Moi en feu? Oh non!! A l'aide!!" ha ha ha ha ha Ne t'en fais pas... tu étais un ange. Et tu es devenue folle à lier. C'est la faute du foutu mirroir BATARDE! BATARDS! TOUS AUTANT QUE NOUS SOMMES sommes sommes... un somme.... "Oui, je dormais... Vous n'ètes qu'un rêve..." Je suis invincible! Je suis Jésus de Barrabas! wheeeee~~ Sérieux?? D'la crème glacée?? Mais je vous reconnais pas de quelque part, mademoiselle? Ca va être tout noir! Tu peux aussi payer en nature, sexy. Ahhhh sou desu neh... Prends ca! Prends ca! Tu ne me touch e r a s p l u s j a m a i s On s'éloigne du sujet! Combien de saucisses on peut faire d'un estomac humain? Vous devriez pourtant savoir... Belle réunion! hu. hu. La tapisserie est en feu. Qui a du jus? Le vrai monde est le Rêve. "Je veux ma Pantia!" Ohhh regardez la Bratovich, elle pleure... Même mon Dieu n'existe pas. Le Rêve est le vrai monde. Au moins on peux y faire ce qu'on veut. On te donne ce qu'on veut. "Hmm? Ooh... Luther Kay? hmmmm pourquoi pas...." Quelqu'un qui veux aller faire chier le Prince avec nous? OHWI MWAMWAMWA! Tamanous ne t'as pas oublié. On le reprend quand on veut. Tu regrettes l'avoir brisé? "Je veux mourir. Laissez-moi tranquille." Asgebel druiganoublekia tutui nanbo? Ah je vous demande bien pardon. Mais non, c'est si drole! ...DESEA SANGRE... Regarde qui te donne tant de plaisir... "The Monster?!? Oh nonnn je dois m'échapperrrrr" H A H A H A H Toujours un autre besoin insastifait. Viens vers la lune, Concept Eternel Et Inébranlable. 18? 978, rejoins-moi vite! 42, 66, 30? Nah c'est 23. On s'échappera ensemble! souviens toi... Divisé par zéro. ...我得走了,像你... Here is a Preevieeewwww....

    Fourecks se redressa dans le lit presque en sursaut, émergeant brusquement de son "rêve". La femme aux cheveux noirs qui reposait son oreille sur le ventre de l'Amérindienne fut également tirée de son sommeil, levant la tête avec surprise, jetant un regard vers son oreiller humain, cependant incapable d'ouvrir ses yeux ou de faire pivoter sa nuque au point suffisant. Enlisée dans son état, elle ne fit que reposer son visage contre la peau chaude de Fourecks qui se frotta les yeux, la quantité d'alcool consommée hier soir ayant rouillé leurs cerveaux et leur réflexes. Tout va bien: tout va bien. Ne panique pas, vieille fille. C'est pas comme si c'était nouveau.

    Par-dessus le fait du lendemain de veille, Fourecks était habitée de frustration, comme à chaque matin, de ne pas pu avoir mieux dormi. Que les voix ne l'aient pas laissée tranquille. Elle baissa les yeux sur la belle dame qui tentait de prolonger son repos, l'enviant de sa vie parfois compliquée mais relativement très normale. Tuez-moi ou laissez-moi tranquille une fois pour toute, souhaita-t-elle pour la millionième fois en les entendant encore rire... Le désir de ne pas déranger Emilie qui semblait si confortable lui rappela celle qui la préservait jadis des songes malsains; hélas, la présence de cette femme ne lui apportait pas le même résultat... Fourecks glissa ses doigts dans la longue crinière pour faire ronronner la femme qui écrasa son nez contre son abdomen. L'appel silencieux du besoin d'être éveillée contra celui de rester au lit hantée de la Toile, aussi doux soient la femme et ses draps qui la couvrait.

    Tentant de se substituer pour la belle avec l'oreiller, non sans un petit chiale entendu, elle se réfugia dans la salle de bain pour soulager quelques besoins corporels, consatant l'étendue des dégats par le martèlement fantome tout autour de sa boite cranienne. Ce n'est qu'une fois dans la douche à s'y rincer profondément, espérant se défaire du sentiment sale laissé par les visions nocturnes, qu'elle put enfin vocaliser son sentiment de démise. Une fois sa toilette terminée, elle se glissa dans les jeans et le chandail d'hier pour aller semer l'odeur du café qui d'habitude l'accueillait a son retour du pays des cauchemars. Une vieille routine la poussa même à trouver une poêlonne pour leur préparer un déjeuner bien tardif; éventuellement elle vit la jeune femme apparaitre en trainant les pattes pour se prendre une dose de caféine et des ustensiles.
    "'Matin poupée," lanca-t-elle avec moins d'enthousiasme qu'elle aurait voulu, admettant être encore trop amochée pour avoir les yeux en face des trous alors que Fourecks se permit de lui faire la bise avant que la jeune femme ne s'échappe vers la table.

    Fourecks: Ahh, Emilie. Tu as l'air d'y croire. Bonne fête encore.

    Emilie: Merci encore chérie. T'es trop fine.

    Fourecks: Mais non. Tu ferais la même chose pour ma fête si on serait chez moi. Je l'espère.

    Emilie: Je sais pas si je serais capable de te faire passer une aussi bonne soirée que tu m'as fait passée..!

    Fourecks: Em, tu en avais grand besoin.

    Emilie: Shit. Oui. Beau cadeau.

    Emilie craqua un grand sourire rougissant, qui s'interrompit quand elle vit la Sauvage regarder son cellulaire pour y prendre ses messages de la veille ou du matin, gardant un oeil sur sa cuisson. Un long silence entre elles, un grattement de spatule, le bruit des touches du téléphone, un petit grondement et les doigts levés pour se frotter le front à sa manière contrariée.

    Emilie: Ha, ha, tu changera jamais, J.

    Fourecks se retourna à l'apellation, curieuse.

    Fourecks: Hmm?

    Emilie: Ca m'étonne que t'aie pas eue ton téléphone avec toi cette nuit.

    Fourecks: Mais non, quand même. Y'a des choses que méritent l'attention particulière.

    Emilie: Tout le monde pourrait tomber en amour avec toi si c'était pas que t'avais autre chose à faire entre deux baises.

    Fourecks: Et si j'avais pas l'air de m'être fait passer la face au canif.

    La remarque sérieuse eut comme réponse le rire franc d'Emilie.

    Emilie: C'est pas si pire que ca. Ca te donne du caractère; seuls les plus braves oseront s'avancer! En fait, t'es tellement ta propre personne...

    L'Autochtone s'énerva un degré, posant néanmoins doucement l'assiette devant Emilie.

    Fourecks: J'ai pas besoin de me faire psychoanalyzer. Je prends pas vraiment les compliments si bien non plus, tu le sais.

    Emilie: ...Que tu te sacre presque du monde qui pensent vraiment du bien de toi.

    Fourecks: Pas nécessairement vrai. Des fois je m'en fais pour du monde qui en ont rien à foutre de moi. Du sexe, c'est juste du sexe. De la thérapie. C'est quand les sentiments s'en mèle que ca se gate. Et les plus braves sont pas toujours les plus intelligents, faut dire. Je peux utiliser le laptop?

    Emilie: En autant que tu fasse rien d'illégal dessus.

    Elle prit le portable de sous la table et ouvrit l'écran, y entrant le mot de passe de son profil d'utilisatrice alors que Fourecks la joignit à table.

    Fourecks: Nah, j'ai un match demain, et on vient de me dire que celle que je vais affronter a parlé de moi au show de Vendredi, alors naturellement je veux savoir ce qu'elle dit.

    Emilie: Tiens.

    4X se connecta au réseau et se rendit au site de la SoW pour y voir les résultats de Blast! et les plus récentes rumeurs, en particulier un segment vidéo concernant son match avec Kim, qu'elle écouta avec attention. Quand Kim dévoila la stipulation, Fourecks prit pause, et se frappa le front très légèrement, finissant sa bouchée.

    Emilie: Hm, haha... wow. Elle a l'air un peu trop contente de la stipu.

    Fourecks: C'est à se demander c'est qui qui a besoin des prescriptions, là. Elle fabule raide si elle pense que ca me fait peur. C'est la stipulation la plus stupide qui puisse exister; c'est bien seulement pour ca que je l'aime moins - pourquoi arrêter le match quand la fille est en bikini? Il me semble que c'est la que le fun commence.

    Elle tira un rire de la demoiselle, enfournant une bouchée d'oeufs.

    Fourecks: Elle pense que ca va me déranger de me battre en sous-vêtements? J'ai fait bien pire. Mais c'est quand même drole, parce qu'elle est tellement facile qu'elle m'offre la chance de lui déchirer son linge sur le dos. En fait elle me force à le faire parce que j'ai pas voulu le faire avant.

    Emilie: Oh.... attends un peu.... c'est pas elle que tu avais amené au resto, et qui avait l'air décue en revenant des toilettes??

    Fourecks: Mhm. La Geisha est trop facile, bien obsédée, ca pourrait être sympa, mais c'était la pouffi d'un de mes petits frères et moi j'ai quand même ce peu de principe, de pas voler la femme d'un autre, il y en a assez dans le monde pour que tout le monde soit content.

    Emilie réfléchit à ses mots. "C'est vrai que tu m'as jamais fait des avances pendant que j'étais avec André, et même là, ca fait deux semaines que je l'ai dompé, .... tu m'as juste saoulée et tu as profité de moi! Ha, ha, ha..."

    La Sauvage lui accorda un petit rictus, la poussant gentiment du pied sous la table.

    Fourecks: Nooon... Je t'ai fait un cadeau, comme tu dis. Pour autant que tu sois désirable, je suis pas tenable, alors je m'embarque dans rien de solide pour pas briser ton coeur plus tard. La fille me dégoute - moi! de tout le monde - de se prétendre une geisha alors qu'elle pond des posters en petite tenue pour que tous les hommes se massent dessus. Qu'elle s'accroche au bras d'un homme pour se donner de la valeur. En espérant que quelqu'un soit jaloux? Eh. Tenace, la maiko, faut lui donner ca. Tout les petits 'oups je me penche', les visites au gym, à essayer de me regarder dans les yeux tout le temps; je suis quand même contente de voir que j'ai plus de patience qu'elle.

    C'était au tour d'Emilie de scrutiniser les articles. prenant une gorgée de sa tasse.

    Emilie: Wow, drette sur le kisseur. Ben voyons elle est ben niaiseuse! Elle a fait perdre son chum? Ridicule.

    Fourecks: Oui, probablement juste pour qu'on perde assez les pédales pour vouloir porter sanction comme ca. Puis elle ajoute de l'huile sur le feu avec la stipulation - elle a rien à perdre, elle qui a déja montré son cul au monde entier. J'ai rien à perdre non plus, j'ai aucun problème à me battre topless, je l'ai déja fait. Sauf que la on fait du catch, pas de la lutte dans la boue. Elle aurait pu demander ca comme stipulation, tant qu'à bien faire.

    Emilie lui lanca un sourire amusé. "Vous ètes une bande de tordus, pervers."

    Fourecks: C'est elle qui a commencé, en m'envoyant deux photos d'elle en costume de bain... La vie est un grand terrain de jeu, on cherche tous à prendre son pied d'une manière ou une autre. J'imagine que je lui ai laissé la porte ouverte en l'appelant 'belle fille' mais faut pas tout prendre au premier degré non plus. il faut croire que c'est elle l'obsédée. J'aimerais bien qu'elle soit là pour me voir rire de sa petite stipulation... parce qu'elle a mal calculé son coup. Sur toute la ligne. J'vais avoir le droit de la tripoter tant que je veux pendant le match; c'est surement ca qu'elle voulait depuis le début, mais si elle pense que je vais être gentille avec elle, elle aurait du rester dans la famille. Là c'est une question d'honneur; il doit bien y en avoir une des deux qui en démontre un peu... Autrement, il faudrait qu'elle paie pour voir mes grosses cuisses. Alors j'imagine qu'elle est bien allumée à l'idée. J'aimerais bien mieux avoir un autre round sous tes draps.

    Emilie: Ahh, c'était un deal d'une nuit ma poule...

    Fourecks tenta de reprendre ses esprits de l'emprise des fantaisies pour finir son assiette.

    Fourecks: Je sais... j'ai un faible pour les asiatiques aussi... mais si elle pense que je vais me pamer sur son cas... Je vais me faire autant de fun que je puisse m'en faire en suivant les règles, mais à la fin du match je vais la lancer au bout de mes bras comme si elle était une petite poupée de chiffon pour qu'elle comprenne que je ne veux rien savoir d'elle. Alors elle pourra avoir la vidéo qu'elle veut tant de nous deux en train de s'envoyer en l'air... c'est vraiment tout ce qui va se passer entre nous deux. Elle est ni prête, ni qualifiée pour être ma bitch.

    Fourecks se leva, transportant son assiette à l'évier avant de laisser Emilie seule dans sa petite cuisine. Celle-ci apprécia le degré d'intimité entre les deux, l'habitude, plaignant secrètement le pauvre jeune homme nommé Primeau qu'une telle femme n'aie pas su lui tenir la compagnie qu'il méritait. La confiance est devenue une denrée rare, soupira-t-elle, à défaut de comprendre tous les détails de l'affaire. Les gens avaient des facades de papier, ce qui justifiait l'attitude plutot tranchante de la Sauvage, qui réapparut soudaiment, pratiquement déjà vêtue de son vieux cuir de moto rapé, s'épaulant au coin du mur pour ranger sa petite culotte dans sa poche et enflier ses bas.

    Emilie: Alors tu me laisse toute seule, comme ca!?

    Fourecks: Je peux pas rester, Em, j'ai un avion à prendre, et une fausse geisha à plier en deux. Ca fait deux jours que je me suis pas entrainée.Ca va pas être un défilé de mode si j'ai quelque chose à y voir.

    Emilie: Chérie t'es encore toute poquée.

    Devant l'air navré d'Emilie, Fourecks haussa les épaules avec un reniflement ironique.

    Fourecks: Ca marchera à l'avantage de quelqu'un.

    Elle se dirigea vers la porte sans s'étonner de la main qui agrippa sa manche pour la retenir quelques secondes de plus alors qu'elle glissait encore les pieds dans ses souliers.

    Emilie: Tête de cochon. Tu pourrais dire salut, Janes Dean.

    Fourecks se retourna pour lui adresser un calin complet, presque chaleureux.

    Fourecks: Prends-soin de toi, dollface. Laisse plus personne te marcher sur les pieds.

    Emilie: Lache-moi un texte que je sache que t'es correct.

    Emilie lui tira le manteau un peu, lui communicant son affection, geste qu'elle savait Fourecks bien réticente à retourner, et sa gratitude des fruits de tant d'effort pour la combler. Après un baiser entre les deux yeux, Fourecks tira la porte et s'engagea dans l'escalier de secours.

    Emilie: Tes cigarettes...

    Elle en tira une du paquet pour son plaisir avant de laisser tomber le poison vers l'Amérindienne. Après un remerciment du geste de la main, elle trouva son Harley Bobber ou elle l'avait laissé, démarrant le moteur 1200cc en essayant de procurer pitié aux oreilles de tous, et renvoya la main à Emilie avant de naviguer hors de la ruelle.

    C'est chiant, essayer de controler son coeur...


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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyMar 28 Aoû - 6:21

    Virée Nocturne

    Fourecks se fraya un chemin à travers la foule de curieux qui s'était massée devant la porte et dans le vestiaire du nouveau Champion Mondial, pour étendre sa poigne vers le jeune Primeau, un sourire canaille aux lèvres. Elle se forca à l'intérieur, aidé du jeune qui tira; quand le contact fut fait, elle lui administra une prise de l'ours et une grosse taloche dans le dos en signe de félicitations, un ricanement sautillant à travers ses mots.

    Fourecks: Crapule! Bien joué.....

    Prime et Brujah n'étant pas autour pour les interrompre, Sylvain retourna le bearhug de la Sauvage avec un sourire allant d'une oreille à l'autre alors que le titre de la SOW est pressé entre les deux le temps d'un moment.

    Sylvain: Ce soir c'était mon soir! Je l'ai bien dit que je voulais rien de moins qu'une victoire! Okay j'ai dis ca pour le titre Inter mais maintenant j'ai ce petit bijou ici! Woooo!

    Elle le tint à bout de bras par les épaules pour le ramener à l'ordre, comme si il s'agissait de la graduation de son propre fils, toute solenelle avec une parodie d'air émue au visage.

    Fourecks: Je suis. Très fière de toi mon quasi-neveu; tu as surpassé ton père par un saut immense déjà. Ce soir, tu n'es plus Prince, ... mais Roi!

    Son visage se crispant en sourire, elle donna une bonne tape sur la ceinture et prit la bouteille que Prime lui tendit pour y boire longuement mais elle baissa le Magnum, et regarda le jeune avec un regard soupconneux.

    Fourecks: Tu viens chienner avec Auntie Running Trash ce soir mon gars? On va essayer de virer Sacramento à l'envers.

    Sylvain: Tu sonnes comme une fan prète à partir une émeute hehe. Quoi que je me sens comme si je venais de gagner la Coupe Stanley!

    Elle jeta presque les mains en l'air, essayant de garder son ton conspiratorial pour ne pas que le père de Sylvain les entende.

    Fourecks: Aussi bien, sinon mieux! J'ai foutu une bonne tape à ton ex; la vue du sang m'a comme un peu excitée. Je dois donc aller chasser l'amusement. Ca fait longtemps que je me suis pas lachée loose. Ton père est trop vieux pour me suivre!

    Sylvain: Oui j'ai bien vu la battue que tu lui as donnée. Et tu cherches quoi comme entertainment?

    Fourecks: On pourrait aller voir si les vieilles cages tiennent encore dans le district Arcade, dans le temps on allait boire et se battre là-bas, sinon, si y'a pas de belles femmes ici alors on peut faire la course jusqu'à Reno pour aller miser....

    Plus elle parlait, plus ses yeux se rapetissaient malicieusement. Sylvain la regarda avec un air amusé.

    Sylvain: Toi si t'étais pas une femme je jurerais que t'étais un homme!

    Il se mit à rire, alors que Fourecks le rabroua.

    Fourecks: J'ai juste meilleur gout que les autre femmes.

    En fait Sylvain semblait beaucoup plus comment dire décoincé depuis sa victoire. Ou est-ce que c'est le Moet qui parle. Qui sait.

    Sylvain: Tu crois vraiment que tu peux me battre au sprint? Et t'as un avantage: tu sembles savoir c'est ou, toi!

    Fourecks: Mais oui, une course le long de la 80, c'est assez direct. Nah, si ya un défi que je te lance c'est d'avoir plus de numéros de filles que moi à la fin de la soirée! Et pas de triche comme prendre le carnet de numéro de ton paternel.

    Sylvain: Arrête je veux un défi moi aussi! Et je crois, qui sait, que je peux avoir un petit head start ici maintenant.

    Les deux firent un petit "me-gusta" bien entendu.

    Fourecks: C'est sur, avec ta belle ceinture qui brille, les groupies vont se ramener. Ca pourrait faire la moitié des numéros que je vais ramasser ce soir. Mais si on se met en chasse il faut commencer tot! Tu vas pas passer la soirée à fêter ici non?

    Sylvain: Bah euh... J'avais pensé celébré une partie avec les fans oui. Regarde comment ils sont content. Mais j'y passerai pas la nuit c'est définitif!!

    Elle regarda autour d'eux, constatant qu'en effet les gens qui orbitaient touchaient encore Sylvain d'encouragements, adressant même à l'Indienne un regard de contentement pour avoir pété la gueule de Kim pour eux.

    Fourecks: Mmmouais, j'imagine, mais c'est un peu trop bonbon à mon gout ici. J'ai pris les nerfs en arrivant, j'ai fait ma job, il faut que je laisse sortir le Chien, si tu comprends ce que je veux dire.

    Sylvain: C'est clairement pas moi qui va t'en empêcher tu sais! Moi je suis sur un high impossible en ce moment et je suis même pas ivre! Hehe. Les joies d'un sacre mondiale. Bonbon, arrête!

    Il lui adressa encore un signe de tête qui la fit presque le méprendre pour le vieux Prime qui était pourtant en grande conversation avec un quidam en arrière-plan.

    Fourecks: Hell! Tu devrais pas te saouler au champagne, kid, viens chercher plus fort avec moi. Quand tu en auras marre d'être entouré de ...sycophants, si tu veux sentir le vrai vent dans tes cheveux, tu m'appelles. Je vais t'attendre.

    Sylvain ne semblait pas connaitre la définition du sycophantisme, mais ca ne semblait pas trop flatteur donc il passa aisément outre alors que Fourecks échanga une poignée de main presque lointaine avec son vieux partenaire alors qu'il lui répondit affirmativement. ''Je vais faire ca. Mais en ce moment j'ai besoin de ce bain de foule.''

    Elle essaya de filer à l'anglaise après avoir passé le bonsoir officiel, laissant le champion à ses festivités. Un fois dans le couloir, elle fonca presque dans Phil Salfino, décidant immédiatement de le bousculer de sa poitrine jusqu'à ce qu'il se retrouve adossé au mur à nouveau. Il leva les mains, s'attendant à un traitement similaire à ses infortunes passées, n'osant meme pas cligner des yeux, prenant soin de ne pas les baisser vers la poitrine qu'il avait carrément en pleine face ou de dire quoi que ce soit. Et elle le fixa d'un regard brulant.

    Fourecks: Beau gosse... Mais j'entends claquer tes genoux. Dommage...

    Elle laissa Salfino seule, déambulant le long du couloir avec un rire moqueur.

    Deux heures plus tard...

    La porte s'ouvre, la fumée attaque les nez et les yeux sensibles, la musique n'est pas si forte et pourtant si graisseuse qu'elle rend sale au contact. Il y a dans l'assistance beaucoup de types motards et autres déglingués ainsi que des sauvages sans vestes réunis autour d'une cage à crier sur les hommes qui se battaient à l'intérieur.Il y avait un bar, monté de deux poteaux dont l'un était occupé par une femme qui dansait langoureusement; accompagnée de sa demoiselle du soir, elle tira Primeau vers le comptoir, faisant la bise à l'hotesse avant de commander à boire.

    Sylvain suivant Fourecks tenta de pas tousser dans la fumée épaisse et se couvre un peu les yeux tout en commencant à se demander ce qu'il pouvait avoir pensé à faire ici. Trop tard! Aussi bien essayé d'avoir du plaisir et étirer celui qu'il a déja depuis sa conquête. Il regarde autour, fixant la cage un moment ainsi que la femme au poteau en emboitant pas à Fourecks. Prenant place au bar avec l'air de préparer un mauvais coup, elle posa une tape du revers de la main alors qu'il regardait la danceuse. Dans la cage, les deux motards de clubs différents de foutaient sur la gueule à grand coups de poings, l'un des deux ayant l'avantage de la technique sur l'autre, le terrassant de quelques crochets bien placés.


    Fourecks: C'est pas tout le monde qui possède ta chance, Sylvain. Tu es assez timide et beau garcon pour te faire manger tout rond. Je sais que tu veux pas entendre parler de Kim, mais je tiens à te dire que je m'en veux un peu de pas l'avoir battue avant, ou de pas t'avoir dit qu'elle regardait partout. Par ici, ca te mérite un couteau dans le dos.

    Sylvain regarda encore un peu le combat entre les deux bikers en ce demandant ce qu'il voudrait boire pendant ce temps-là.

    Sylvain: Kim m'a rendu service ce soir tu sais. Je l'ai dit a Salfino tantot, si c'était pas de son intervention j'aurais pas pensé casher la mallette et je ne serais pas Champion de la SOW. T'as fait ce que t'avais a faire, je suis satisfait, moi, donc botte toi pas les fesses pour rien daccord?

    Fourecks s'étira le bras pour servir Primeau et sa demoiselle du soir d'un bock écumant de broue, secouant la tête. Elle prit une gorgée du sien, retenant une grimace et un crachat.

    Fourecks: Good mother of fuck what the devil is this - - shit piece of drink??!! You charge me for that? For real??
    Traduction: Bonne mêre de putain que diable est cette pisse de biere de merde? Tu me fais payer pour ca? Pour vrai?

    La tavernière lui répondit d'un moue méprisante, ignorée par la Sauvage.

    Barmaid: Don't like it, don't drink.
    Traduction: Rien t'oblige à boire.

    Sylvain prit une gorgée de bière aussi, son expression faciale démontrant à quel point il la trouvait ''bonne'' mais dévoua son attention vers Fourecks dans l'espoir que le gout de merde parte plus vite.

    Fourecks: ...Il ne servaient pas du jus de torchon à moteur, dans le temps. ... Je trouve juste ca drole comment les choses se passent. Je vais sonner un peu toquée peut-être, mais je.... travaille... pour du monde qui ont des plans, et moi au travers de ca, j'ai le choix d'agir ou non, pour ou contre les plans.. C'est vrai que c'est mieux que tu sois World Champ que IC Champ, et je me dis que je suis peut-être pas la seule force à vouloir contrecarrer leurs plans. Ou au moins, quelqu'un veille sur nous pour nous donner répit au beau milieu de notre crise de doute. Mais je m'en méfie... Maintenant que tu as touché le plafond, tu ne pourras que dégringoler dans le futur. Parce qu'ils ne te lacheront pas. C'est pas un diplome que tu as gagné, mais une hausse de salaire; tu es jeune, mais la soif, ca ne fait que s'empirer avec le temps. Et ton coeur, tu pourras le fier à personne.

    Sylvain: Je suis pas philosophe, mais tu fais ce que dois, pour te rendre ou tu veux. Si j'ai appris un truc de l'aventure Tamakashi c'est que je ne peux me fier qu'à moi-même surtout dans le monde de la lutte ... C'est pire si tu es Champion je crois. J'ai pas encore plafonné Fourecks, ca impliquerait que je ne gagnerais plus et que je n'évoluerais pas. C'est faux. Un titre ca se gagne tout comme ca se perd. Le jour ou je vais perdre le titre ca sera pas la fin de ma carrière, loin de là. Mais chose est sure ce soir je viens d'atteindre un autre niveau...

    Fourecks: Tu en as surpris plus d'un ce soir, dire que ton père pavanait son titre hardcore comme si c'etait la couronne de Midas. Et toi qui es content seulement quand personne regarde...

    Un patron près d'eux leva la paluche vers la danseuse au bar, pour se récolter une botte en pleine tête de nulle part alors que Fourecks alluma sa cigarette dans l'indifférence environnante, prenant une autre longue gorgée de son goudron. Elle semblait vouloir formuler ses pensées mais ne fit que hausser les épaules.

    Fourecks: C'est bien que tu ne sentes pas la pression, Kid, j'espère qu'elle ne s'incrustera pas trop vite. C'est pas comme si tu était pris champion pour toujours, mais quand tu perdras, tu va aller ou? Le Wildside? Le IC, comme Luther Kay l'homme amoindri?

    Sylvain: Mon père a toujours vécu pour les titres et c'est son truc à lui. Moi, je vais y aller une défense à la fois. Comme là vois-tu, j'ai qu'une partie de la réponse à ta question; Je vais chercher à reprendre le titre si je le perds. Ensuite si j'échoue, eh bien je verrai. Je ne vois pas pourquoi j'y penserais en ce moment alors que je commence à peine à réaliser ce que j'ai accompli ce soir. Ca sert a rien de penser si loin et surtout de façon pessimiste ou négative. La pression je la ressentirai plus tard. En ce moment je suis plutot euphorique... Et emboucané.

    Fourecks: Je cherche pas à te fausser crédit, j'imagine que je suis dressée pour anticiper la suite....C'est à croire que tu n'es jamais sorti dans un bar, Sylvain.

    Sylvain: Ici c'est pas le genre de club que je...

    Un gros baraqué se planta derrière Primeau, lui tapant l'épaule avec insistance. Quand le jeune se retourna pour lui faire face, le tatoué se lissa la barbe déja mattée de sang.

    Motard: You, come and fight me, pretty boy.
    Traduction: Toi, viens te battre, joli garcon.

    Le nouveau Champion le regarda de la tête au pied, tentant de dissimuler toute trace de dédain pour le personnage.

    Sylvain: I didn't come here to fight. How about a round eh? My dollar.
    Traduction: Je suis pas venu me battre. Que dis-tu d'un pot? Je l'offre.

    Le massif le regarda avec l'air un peu ahuri.

    Motard: What are you, some kind of faggo - -
    Traduction: Beh, tu dois être une tapett...

    Ce fut Fourecks qui poussa le motard de toute sa taille, le faisant trébucher sur le voisin. Quand le motard leva la tête, il regardait la lame à cran d'arrêt que Fourecks brandissait sous son nez.

    Fourecks: Whats the word? You dont like faggots? I love them. Now watch what you say or I'll cut some respect out of you. You take my buddy's drink or you fuck off, get me?
    Traduction: Qu'est-ce tu dis? T'aime pas les tapettes? Moi je les adore. Alors fais attention ou je vais te taillader une lecon de respect.
    traductiontraduction Tu prends son offre ou tu t'arraches, tu saisis?


    Elle le regarda avec l'intensité d'un chien de protection, ce qui le fit reculer loin de la lame, se relevant pour s'éloigner encore plus. Fourecks rangea son couteau, et se rassied en empoignant son bock avec un petit sourire, connaissant la routine.

    Fourecks: Bottoms up, on décolle avant qu'il aille chercher ses amis. C'est vraiment plus comme avant.

    Sylvain: Finir cette bouillasse? Laisse tomber! Plutot lui balancer à la gueule.

    Fourecks: Ca graisse les pistons, c'est sur. Et gênes-toi pas, surtout!

    Il sortit tout de même juste assez d'argent pour couvrir le prix de la bière encore offerte à l'autre qui devait avoir envie de cisailler Fourecks, et ils se dirigèrent tranquilement vers la sortie sans faire de gestes trop brusques.

    Sylvain: J'aurais été plus rapide que lui dans la cage mais il aurait été plus salaud et j'aurais été obligé de me baisser à son niveau pour lui faire comprendre que je ne suis pas une pédale. Mon nom c'est pas William Banks quand même!

    Elle émit un grattement de gorge presque outré, avant de rire alors qu'ils sortaient de la boite, parlant francais au milieu de la foule anglophone, ce qui leur valut quelques regards.

    Fourecks: C'est la loi du plus crasse ici. Pour une raison, je m'y sens comme chez moi.

    Alors qu'il émergèrent dans l'air frais, Fourecks se dirigea vers sa caisse, Monte Carlo 86 noire bariolée d'une toile d'araignée grise, avec des petits cranes accrochés ici et là à l'intérieur.

    Fourecks: Tu nous suis au prochain spot? Aucune idée, peut-être des danseuses.

    Il inspira l'air nocturne pour se rincer les poumons, pesant l'offre.

    Sylvain: Si le prochain spot est moins crasse, oui pourquoi pas. Il n'est même pas une plombe du mat' encore. Il est tôt.

    Elle lui donna un sourire lupin et corrompu, pliant le siège pour la fille qui se coinca sur la banquette arrière de la zombimobile.

    Fourecks: Nah, j'espérais voir quelqu'un ici, mais fuck him. Oh c'est lui!

    Un autre motard, un peu plus plaisant à regarder, appliqua les freins pour lui communiquer une poignée de main et un mot.

    Fourecks: A l'Exotic!

    Deux heures (ou plus) tard...

    Il était rendu trois heures du matin, ou encore pire; il faisait déja des heures qui'ils se gorgeaient d'alcools divers - nettement plus agréables au gout pour le prix - et de belles femmes, l'une d'entre elles semblant faire de l'oeil au jeune. Après le départ des figurants aussi plaisante furent leurs compagnie, Fourecks, plus habituée à l'alcool mais en ayant aussi consommé plus, semblait prête à sauter sur le stage pour se déshabiller, si ce n'était pas du fait auto-confessé qu'elle ne pouvait plus dancer (et surtout pas dans cet état). A défaut d'avoir foutu plus de merde, elle était bien contente d'avoir trouvé du captivant; et pour se faire pardonner davoir battue une femme (même Kim), elle promettait allègrement à une autre d'être bien plus douce. Elle se détourna un peu de la femme qu'elle reluquait pour regarder l'autre fille, puis Sylvain, s'écrasant un peu sur la table.

    Fourecks: Pe..tit Primeau je ne sais pas, ... pour toi, mais tuuuu devrais lui demander son numéro. Ahey en passant... tu en as récolté combien?

    Sylvain: Avant ou après le bain de foule de tantôt?

    Il semblait un peu ivre mais surprenant, il semble bien tenir l'alcool qu'il a consommé, pour un novice. Il était tout sourire, aussi à cause celle qui lui faisait de l'oeil - une belle à la chevelure de feu et les yeux verts kiwi - alors qu'il lui chuchotta quelque chose à l'oreille auquel elle répondit avec un petit rire, un sourire espiègle et un acquiescement.

    Sylvain: Tu sais, j'ai beau avoir ramassé 8 numéros, l'important est que j'en choisisse une. Alors voilà!

    Fourecks profita du fait que les américaines ne comprenaient pas pour se marrer la geule un peu, en bien, trébuchant par dessus son francais.

    Fourecks: Ghaha, on va... tirer des coucous ce soir??

    Elle fouilla dans sa poche avec difficulté pour y tirer une liasse de petites notes, qu'elle dut compter deux fois avec l'aide de Sylvain, et leva un bras comme un arbitre, pas aussi droitement qu'escompté.

    Fourecks: ....t's'a tieeee!

    Sylvain se mit a rire alors qu'il voit l'égalité entre lui et Fourecks alors que la belle rousse se mit à lui chuchotter encore à l'oreille.

    Sylvain: Le devoir m'appelle! J'ai une première défense de titre hihi.

    Malgré sa remarque taquine Fourecks prit un air approbateur, levant les mains pour applaudir doucement.

    Fourecks: Oooo! Bon choix. Mmmh..... moi je vais admirer le menu un peu plus avant de commander... On est si bien ici... Bah, bonne chance... ammmmuse-toi bien man...

    Elle prit la dernière gorgée de son verre, levant un billet pour le remplir et se réserver une danse contact, laissant sortir de son petit monde notre nouveau Champion, qui s'éloigna vers une matinée en perspective pleine de promesses délicieuses...

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyMar 4 Sep - 0:15

    Pardonnez-Moi, Très Cher

    La scène débute avec Eve Jenssen, qui tient un micro des deux mains, l'air inquiète de Fourecks qui fait les cent pas derrière elle, mais elle fixe la caméra, s'adressant aux spectateurs cette fois sans son charmant sourire.

    Eve Jenssen ici, avec Fourecks qui, je crois bien, a demandé à me voir avec, j'imagine, quelques commentaires à faire en réponse aux événements de ce soir....

    Elle bouge le bras pour désigner le micro à la Sauvage, qui se retourne d'un fouet pour presque écraser la main de la jeune femme, alors qu'elle démontre une expression presque meurtrière, le ton plus violent même que ce à quoi on pourrait s'attendre de Fourecks.

    Charlie Green!! Ya des choses que tu dois savoir! Alors ferme ta grande gueule de chialeur et ouvre bien tes oreilles! Tu penses pouvoir interrompre les autres? Tu penses pouvoir te mèler des affaires des autres? Tu penses qu'on te doit tout le respect du monde parce que tu as porté la ceinture? Maintenant que tu est nu sans elle tu fais de toi-même une mouette, à te lancer sur n'importe qui qui mentionne la division hardcore pour te l'accaparer! Et j'espérais que tu accours comme le chien que tu es, pendant le match de titre de ce soir, pour me donner une raison de plus de vouloir te scalper!

    Elle lache finalement la main d'Eve, qui la frotte légèrement pour se soulager de la pression, et se passe la main sur le front en prenant un grand respir pour retrouver focus. Son ton, par contre, ne démord pas d'agressivité.

    Tu as dégringolé de ton throne il y a déja trop longtemps de ca! Un animal affaibli.... désespéré.... C'est tout ce que je vois en toi, Green! Tu lamente ton temps de prison disant que c'est si horrible que tu en es devenu maniaque.... peu importe ta version de l'histoire.... Lil' bitch! J'en ai fait, moi aussi, de la prison! La ou tu a pleuré, j'ai ri! Les cellules qui t'ont apprise la crainte et la douleur.... Elles m'ont apprise le gout du sang et des vices... Le trou qui t'a donné des cauchemars éveillés...... j'y dormais comme un bébé!! Tu garde une arme sur toi en tout temps..... JE SUIS une arme! Je n'ai pas besoin d'un couteau ou d'une pelle pour te faire supplier de te mettre hors de ta misère.

    Eve regarda Fourecks, craignant l'explosion suite au rire tordu de l'Amérindienne.

    Tu es peut-être dangereux parmi les mortels..... Mais je suis une 1%! Et tu devra maintenant faire très attention ou tu mets les pieds - et ne me tourne jamais le dos, Charlie Green. Tu es maintenant ma proie. Tu connais le gout du sang.... moi je m'y lave... Je prends habitude à vous tous, quand en fait vous devriez prendre habitude à moi... je peux t'assurer Green, Une Indienne motivée est une très mauvaise chose... Je me souviens très bien ou la hache de guerre est enterrée. J'ai fait un deal avec la championne de prouver ma soif de sang... de payer mon tribut en violence... On se reverra, Charlie.

    Elle lance une promesse non-verbale mais bien sentie à la caméra avant de déserter Eve, qui resta interdite à la regarder s'éloigner.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyJeu 6 Sep - 0:17

    Perdue, A La Maison

    Le jeune punk s'écrasa au sol durement, se prenant la machoire aussitot que ses esprits le lui permirent. Il geignit de douleur un peu alarmée, causant deux hommes spectateurs à lui porter assistance, et il fut escorté hors du ring sous les regards ébahis des autre combattants. Ils se retournèrent vers Fourecks qui était dans le ring, les poings encores levés.

    "Suivant."

    Ils zieutaient encore la Sauvage nerveusement, elle qui avait passé l'après-midi à s'éclabousser du sang des autres en soutien-gorge et nu-pied, elle-même ayant le visage et le corps encore ecchymosé, mais apparament toujours aussi partante pour une autre joute. La coupure sur son front s'était ouverte plus tot, mais le sang n'avais jamais vraiment séché du à toute cette sueur qui lui piquaient surement amèrement les yeux et les blessures, éclairant son visage de coulisses vaguement éclarlate. Pour les jeunes du fight club, pourtant habitués aux combats durs, cette monstrueuse femme apparaissait comme une déesse du pugilat, et si ce n'était de leurs propres blessures, ils auraient peine à croire qu'elle était vraie.

    "...Tu viens de lui briser la mach..."

    "Au suivant!!"

    Ils sursautèrent à ses mots, reculant pour la voir sortir du ring rapidement, la laissant entre les deux avec son air chauffé à blanc.

    "Vous vouliez vous battre. Maintenant vous reculez? Bande de peureux!!"

    Elle se dirigea vers le jeune homme qu'elle venait de blesser, un de ses compagnons tenant un peu de glace à son visage; le jeune guerrier, stoique, essayait de rester calme - c'est Fourecks qui dut agripper l'autre qui commencait à paniquer.

    Fourecks: Calm the hell down! Personne est mort! Danny.

    Il ouvrit ses yeux vitreux mais animés de douleur. Il ne trouva pas la force de parler, essayant de conquérir ses nerfs, mais lui adressa un regard courageux et attentif alors qu'il acquiesca en acceptant sa poigne solide.

    Fourecks: Elle n'est pas brisée, juste fèlée. Je suis désolée, Danny, je vais payer ton bill et je vais prendre soin de toi. Relaxe et - -

    ???: What the hell??

    Tout le monde se retourna vers le proprio, qui venait d'entrer incognito dans la confusion et qui venait de voir la gueule du pauvre jeune homme. Fourecks ouvra la bouche pour lui répondre, mais l'homme s'emporta, poussant les patrons pour intervenir. "Manny, tu vas trop loin! Merde, mais qu'est-ce que tu lui a fait?"

    Fourecks: On boxait, Mel, ca arrive!

    Mel: Pas comme ca! Pas de chandail? Pas de chaussures? Même pas de gants? ....Bannie pour trente jours.

    Fourecks, ou, 'Manny', s'objecta en rugissant.

    Fourecks: Quoi?? C'est mon immeuble!! Tu peux pas me bannir!?

    Mel: Mon club. Tu brise les règles, tu sors.

    Fourecks: Mel, tu peux pas faire ca!

    Mel: Out!! Quelqu'un a appelé une ambulance??

    Fourecks: Panique pas Mel, je vais le conduire à l'hop...

    Mel: Dehors, j'ai dit!! Tout ceux qui sont nu-pieds autour du ring!!

    Fourecks la regarda, l'air peu impressioné du manque de bonne volonté de Mel... en dépit du sien, pour être coupable des crimes commis ajourd'hui. "Mel, le jeune gagne une cicatrice...."

    Mel: Tu veux que j'appelle la police aussi?

    Fourecks: Soit pas si chiant! Merde, c'est bon... On peut se rhabiller avant de sortir ou il faut faire ca dehors aussi...

    Elle s'éloigna, attrappant son chandail et ses souliers, suivie des jeunes qui l'escortèrent hors du vieux Gym; dans le 'ghetto' de Loveland, peu de filles oseraient s'aventurer à l'extérieur tel que Fourecks le fit, s'épongeant le visage avec son vêtement sous la chaleur mourante et humide de cette fin de journée.

    Jeune blond: On fait quoi maintenant, Manny?

    Fourecks: Vous faites ce que vous voulez, j'suis pas votre mêre...

    Jeune black: Mon pote de gang a un sous-sol, il peut nous laisser l'utiliser, y'a peut-etre quelques un de ses amis qui viendraient aussi. On est pas Charlie Green, mais on peut surement trouver un gros balourd pour t'aider à t'entrainer.

    Fourecks le dévisagea avec doute.

    Fourecks: Comment tu connais Charlie Green toi?

    Jeune black: Mon grand frère est un ancien Sauvage, il m'a dit que tu te battais avec lui à Bellevue, lundi il voulait absolument que je vois ton match. Il était furieux de te voir perdre...

    Fourecks: Et moi la première.

    Jeune black: Enfin, j'ai entendu parler de toi, c'est pas nouveau. Si je peux aider une soeur, je le ferai.

    Une voiture de police les surprit, leur foncant presque dessus, feinant à quelques pas d'eux; l'officier sortit de son véhicule à la hate, une main sur la ceinture, et jeta à Fourecks un long regard derrière ses verres fumés.

    Officier: Tiens tiens, "Kalamity Kim", je croyais jamais te revoir dans mes rues. Alors alors, pourquoi tu es indécente sur la voie publique, avec des gamins autour de toi? Je savais que tu les aimais jeunes, mais la...

    Jeune black: Ca va, j'ai 18 ans quand même, c'est pas la première paire de nichons que je vois...

    Officier: Et le moutard qui se croit malin! C'est à quel gang ce bandeau? Peut-être bien que je vous vois faire une petite transaction, en ce moment...

    Fourecks leva un bras pour disperser le groupe.

    Fourecks: Allez, foutez le camp, vous-autres; ils ont fait que s'arrêter pour me demander si ca allait.

    L'officier les regarda s'éloigner, prenant son calepin pour y poser quelques notes.

    Officier: Hm, hm, et on a appelé une ambulance à cette adresse, tu peux me dire ce qui c'est passé? On dirait bien que tu t'es bagarrée un peu.

    Fourecks: Oui, j'ai un match auquel je dois me préparer. Je m'entrainais avec mon p'tit copain, et il a mal recu le coup; il a la machoire abimée. Ca arrive quand on pratique ce sport.

    Le policier la regarda encore longuement, notant mentalement l'air un peu trop neutre de la femme, son ton concis et au point, son passé plus que sombre, la blessure qu'elle portait au front. Il donna à sa gomme une chique dubitative.

    Officier: J'peux pas croire que t'es pas déjà en train de nourrir les pissenlits. Tu bouges d'un poil et tu as un mandat à ton nom dans 7 minutes. Et remets ton chandail, avant que je te boucle...

    Il s'enfonca dans le gym, laissant Fourecks galérer seule pour un moment. Elle enfila son chandail sale de sueur et de sang dilué, souhaitant avoir une cigarette à fumer; elle ferma les yeux, posant sa tête contre le mur de brique en s'adossant. Elle se frotta les yeux mais son sourcil enflé et fendu l'élanca au toucher.... Elle passa la main dans ses cheveux, enlevant l'élastique et secoua la tête pour les voir tomber autour de son visage, ouvrant les yeux alors qu'elle entendit une ambulance demander la priorité à quelques blocs au loin.

    Alors qu'elle tombait dans la nostalgie d'avoir adossé ce pan de mur pratiquement toute son enfance, la réémergence du policier la fit presque rire autant que l'ironie avec laquelle il voyait la chose.


    Officier: Je sais pas pourquoi le jeune te couvre, Ryder. Si c'était moi je te bouclerais par principe.

    Fourecks: Bien sur moi, en effet. Je crois qu'on a plus rien à se dire...?

    Officier: Mouais.... Garde ton nez propre, la petite... Surtout, laisse-nous savoir quand tu quitteras notre belle ville!

    Ayant regagné son véhicule, il repartit sur sa ronde pour faire place au wagon blanc et rouge du service hospitalier. Le conducteur, s'approchant avec sa trousse, lanca un drole de regard à Fourecks, qui pointa la porte du pouce.

    Fourecks: C'est pas pour moi.

    Elle fut tentée de refermer ses yeux, ou peut-être se trainer jusqu'au squat le plus près et se rouler en petite boule pour dormir, mais son cheval de fer était frais et dispos, et comme le disait Frost, beaucoup de distance restait à parcourir avant d'avoir droit au sommeil. Le flappement gras du moteur était toujours une musique aussi douce à ses oreilles, et que trop aisément elle s'engagea le long de la 8e vers la voie express Mukilteo.

    Les effluves salées du Puget Sound parvinrent à ses narines, la ravigotant malgré la nostalgie qui l'envahit; la ligne d'horizon trop familière, ponctuée de la Space Needle lui rappela, bien que trop tard, qu'elle fut jadis pratiquement maitresse d'une bonne portion de son territoire. Trop de temps passé depuis son exil, trop de molesse acquise avec les années à prétendre qu'une vie entière ne s'était pas vécue. La ville du grunge pouvait couvrir les gens d'un chale trompeur qu'elle connaissait trop intimement; comme la Mafia elle accueillait les étrangers et les touristes, cachant sous sa cape luxurieuse la corruption et les barbituriques...

    S'arrêtant au feu rouge à la hauteur de Norton-Grand, elle regarda plus loin sur la droite, se remémorant la proximité du vieux cimetière Evergreen pour y avoir été présente pour l'enterrement de plusieurs de ses amis et frères. Elle fut tentée de stopper pour aller voir son fils, mais elle n'avait même pas le coeur à pleurer ses disparus ce soir. Peut-être demain.... alors elle signala son intention de se diriger vers le nord, et s'éloigna du lieu de repos qu'elle enviait tant.

    Elle fut tirée de ses songes par un motard qui accéléra suffisament pour rouler à ses cotés avant que Fourecks ne se tourne et le reconnaisse.
    " Barry Crass??"

    Barry: Jakattak, c'est bien toi, vieille chienne?? Suis-moi!

    Elle le fit avec plaisir, regagnant le gout du risque, accélérant à une vitesse assez casse-cou sur l'étroit boulevard pour rester près du vieux Barry, mais la course fut courte, se finissant devant un bar sur la 20e avenue, près des docks. Le vieux Pub des Frères, bien sur....

    Alors c'est autour d'une bonne bière, entourée de fêtards un peu bruyant, que Fourecks, Barry et quelques autres discutèrent.


    Fourecks: ...Alors c'est bien évident qu'en fait, je commence tellement à me foutre de tout... La cour des petits je vais la laisser aux petits... Maintenant, il n'y aura que les suicidaires et les imbéciles qui se frotteront a moi. L'esprit sportif, aux oiseaux. Il n'y a que la violence pure qui mène. Plus rien à foutre des juridictions.

    Harry: Tu oublies que chaque jour au-dessus du pavé est un bon jour...

    Les hommes firent clinquer leurs bouteilles l'une contre l'autre, mais Fourecks secoua la tête, refusant aussi la cigarette tendue vers elle de la main de Harry.

    Fourecks: Des couilles tout ca. Je suis en train de perdre les pédales, Barry. J'en ai marre de tout ressentir et tout encaisser. Marre de pas pouvoir être aussi forte que je l'étais.

    Barry se passa la main sur le bandana qui lui couvrait la tête.

    Barry: On est plus dans la vingtaine, Dog. La famille et le temps, ca peux ramollir les plus endurcis...

    Elle plia le coude par dessus le bord de la table pour soupirer dans sa bouteille.

    Fourecks: Alors après tout le temps que mon frère a mis sur moi... ca ne prends que ca pour réduire les tigres à l'état de chatons?

    Barry: Je t'appellerais pas chaton si on était beurrés à l'os, Jak.

    Larry: Et tu oublie pas d'ou tu viens! Tu m'a rendu si fier du club. 1%!!

    Ils trinquèrent encore, mais cette fois elle lanca la main au milieu pour les interrompre.

    Fourecks: Vous me faites chier! C'est pas pour faire de la pub que j'ai dis ca... bande de cons...

    Larry: Ohh, t'énerve pas... Pirate serais quand même bien fier de t'avoir vu...

    Fourecks: Je vais m'énerver si je veux! Si quelqu'un a un problème, qu'il se montre! Et qu'on ne parle pas de Pirate! Ca aurait été la pire des punitions de le voir assister à une défaite ici. Je défie quiconque de parler de lui! La taloche sera TRES sévère.

    Le silence tomba un peu autour. Quelqu'un en arrière éternua... La musique continua.

    Larry: Bien farouche, avec le visage en compote et un corps à damner. Pourquoi j'suis avec ma femme, moi?

    Barry: On va t'en donner, du suif à cogner. Enlève la couche de doute que tu porte, et pense à rien d'autre qu'à Charlie Green. C'est pas une petite pointure, mais on va prendre soin de toi.

    Harry: Je plains le prochain mec que Jak trainera dans la couchette!!

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyJeu 6 Sep - 23:33

    Et Le Diable Rit Avec Nous
    "Les hommes civilisés sont plus discourtois que les sauvages, car ils savent qu'ils peuvent être impolis sans se faire diviser la tête, entre autres." -Anonyme

    Le hangar était vide sauf pour quelques vieux punching bags au cuir sur-usé, une banquette arrière de camionette sur laquelle Barry et un colosse tatoué de la tête aux pieds étaient assis: Thor, torse nu, mangeait son aussi énorme sandwich alors que Barry, en comparaison chétif, toujours affublé de son cuir de moto patché, clavardait lentement comme si il n'était pas habitué aux ordinateurs, encore moins ceux qui étaient de taille portable. De l'autre coté de la pièce, Fourecks infligeait le sac de coups variés, encore et toujours à l'entrainement.

    Thor: Elle s'arrête jamais?

    Barry: Pas vraiment, juste quand elle dort, j'imagine. Même si c'est que pour picoler, je l'ai jamais vue assise à rien faire.

    Thor mangea bruyamment, n'entendant que Fourecks qui soufflait, le bruit du sac, les touches du clavier et le soupir de Barry qui s'y retrouva à peine sur tous ces sites d'hurluberlus.

    Barry: Eh, y'a Charlie Green qui viens de poster un truc sur son site, viens voir.

    Elle poussa le sac sur la chaine qui grinca un peu, franchissant l'espace entre eux pour saisir l'ordinateur, ses jointure à vif tremblant tant qu'elle dut reposer le portable, s'accroupissant devant les genoux de Barry.

    Barry: Whoa, Lady! Attention, jvais renverser ton ordinateur avec quelque chose.

    Fourecks le regarda avec des couteaux dans les yeux, ce qui calma sa plaisanterie, et se pencha pour porter attention au vidéo. Comme pour celle de Kim Tamakashi, plus elle écouta, plus elle devient livide. Sylvain prévenait déjà Charlie qu'elle releva son menton, parlant par dessus le jeune.

    Fourecks: Vous avez bien entendu?? Il pense pouvoir débarquer sur une réserve et péter tout le monde?? Mais le 'white boy' a jamais visité un ghetto!!

    Elle regarda le reste avec de plus en plus de consternation, incapable de suivre le reste de son dialogue.

    Fourecks: Oh hell no, oh, heeeeell no... Le fou! L'idiot! Est-ce que ca se peut qu'un homme soit aussi négligent? J'vais faire passer sa photo dans les 'hoods.... si il remet les pieds à Seattle - si un frère de Washington State le voit sur la route! - y'a dix milles os pour la bande de lascars qui lui mets une bonne raclée sur vidéo... Et si il peut survivre pour se rendre à Sah-Ku-Me-Hu, alors les jeunes de mes anciens voisins vont l'achever, et on en entendra plus jamais parler de Charlie Green! Ha.... il veut des gangs qu'il se ramène ici, j'en ai une demi-douzaine à lui balancer sur la tête... blanc rouge noir ou jaune, c'est pas les soldats qui me manquent...

    Thor: Je veux voir quelques uns de ses matchs, voir si je pourrais le déchirer.

    Fourecks: Mais quel ignorant! Il n'a vraiment pas de cerveau à s'embarasser comme ca! Il parle de mon sang?? Il devrait pas croire qu'on est tous des emplumés qui dansent autour d'un totem en hurlant... Crazy Horse, mon ancêtre, a été un des pires fléaux de l'Amérique Blanche... Même aujourd'hui, après les écoles résidentielles qui ont tout fait pour nous purger de notre identité, son esprit vit encore en moi et en chaque jeune frustré et abusé du système... Nos frères Mohawks ont prouvés à Oka que les indiens étaient pas tous de hippies qui se laissaient marcher sur les pieds... Faut pas nous mettre à bout... Quand on explose, tout le monde parle de nous comme des sauvages...

    Thor: Je me suis battu avec un sauvage. C'était une bonne bataille.

    Barry nota le fait que Thor n'avait pas vanté une victoire comme à son habitude, alors que Fourecks se retourna à grand pas vers le sac pour y lancer quelques crochets soulevant le lourd sac avec un cliquement de la chaine qui le retenait.

    Fourecks: Je suis bien ancrée dans la réalité, Barry. C'est une réalité crasse, blessante, pleine d'ironies, éreintante pour rien, qui tord la vie d'un homme avant même qu'il n'ait vraiment vécu. Qui brise les illusions en riant domme une possédée. Une réalité cruelle, qui nous désensibilise tellement elle nous répugne. Je m'y suis fait assez jeune, tu le sais. Parfois encore c'est juste trop pour moi.

    Elle resta silencieuse, à frapper le sac à répétition, mais quand celui-ci céda, se déchirant pour laisser s'écouler le sable, elle s'emporta et s'empressa d'aller donner des coup de pieds à l'épais dome d'aluminium qui les couvrait. Thor posa son sandwich à moité mangé, se dirigeant vers elle qui virevoltait presque de frustration.

    Thor: Reviens te battre.... Tu en as besoin...

    Fourecks: Je veux le tuer, Thor! Lui arracher la gorge. Le connard.... raciste! Jveux un mosh! un rumble... n'importe quoi....

    Elle s'agrippa à une boite de rangement, menacant de l'arracher de ses gonds alors que Thor s'approcha un peu plus, plantant ses pouces dans les poches de son pantalon jeans.

    Thor: Il a intéret à se ramener au plus vite ton costaud, ou tu va t'enflammer.

    Fourecks: Je suis un charbon brulant au moment.... J'aurais du me consumer il y a longtemps... mais dans mon enfer le feu n'a jamais été si intense... Je ne peux plus sentir.... ni mes muscles ni mes os... Je veux du sang. Je dois le sentir battre...

    Barry s'était avancé à distance sécuritaire, se rappelant avoir entendu un tel discours auparavant. Il tenta donc de trouver le tact nécessaire pour la diffuser. Il regarda la femme tendue comme un arc, qui dodelinait de la tête comme pour entrer en transe, s'éclairant la gorge.

    Barry: Tu devrais pas laisser un ramassis de conneries t'atteindre comme ca....

    Fourecks: C'est pas le ramassis de conneries qui m'enrage... mais celui qui les a dit. J'en ai marre de penser. Ca ne sert à rien. Je suis en train d'oublier ma vie. Bientot, je ne parlerai que par grognements.

    Ils auraient ri de bon coeur dans le cas ou il s'agirait une blague au moindre degré. Malheuresement, il s'agissait la de l'avertissement le plus sérieux qu'ils aient entendu depuis des lunes.

    Thor: Manny..... j'arrive. défends-toi.

    Barry recula pour les laisser à leur baston, se détournant avec un hochement de tête. Son souci était qu'à ce train d'enfer, Fourecks allait être épuisée le soir de la revanche...

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    MessageSujet: Re: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyLun 10 Sep - 10:59

    Garfield Aussi Deteste Les Lundi.

    La journée s'annoncait déja froide... le premier réflexe fut de tirer un peu l'édredon pour couvrir son épaule, secouant la tête contre l'oreiller comme pour s'y enfoncer. Elle tenta de se frotter le visage, trop fatiguée pour plier ses jointures encore endolories, et resta immobile sauf pour faire glisser ses jambes l'une sur l'autre, bougeant à peine. Enfin, son cerveau s'activa hors de la phase de sommeil, l'informant que son téléphone portable, quelque part par terre, sonnait avec insistance, aussi faché que la personne qui tentait de la rejoindre.

    Suite à un petit grondement elle ouvrit un oeil et lanca son bras par dessus le bord du lit pour y trouver l'appareil qui sonnait toujours. Elle ramena son bras, ouvrant son autre oeil pour voir le numéro du vieux Prime affiché. Sa première pensée se comparait au sentiment d'avoir à parler à son agent de libération conditionnelle, mais elle répondit dans un demi-baillement.


    Fourecks: Whaaaaaa.

    Prime: Osti que t'es dure à rejoindre quand ca te tente pas toi.

    Elle souleva sa tête pour se gratter l'oreille, s'étirant les bras autant qu'elle le peuve tout en gardant l'appareil contre son visage.

    Fourecks: J'avais besoin.... d'être loin. M'entrainer en paix... j'espère que j'ai rien manqué de vital....

    Prime: T'étais obligée de disparaître de la surface de la Terre pendant ce temps-là? J'ai pas réussi à te rejoindre depuis lundi.

    L'homme à ses cotés, le torse découvert, gisait évaché, l'air paisible. Fourecks se retourna, continuant la conversation, avec l'intention de laisser choir sa main doucement sur la poitrine de son compagnon.

    Fourecks: Ca me fait du bien d'etre toute seule à m'occuper de personne d'autre... juste moi et - -

    Au contact, elle constata que la poitrine ne se soulevait pas avec sa respiration.... mais surtout que le corps était raide, et encore chaud, mais trop froid.

    Fourecks: Oohh fuck.

    Elle échappa presque le téléphone sur le lit alors qu'elle s'écarta brusquement du macchabée.

    Prime: Te rends-tu compte que tu dois être à Calgary dans quelques heures si tu veux ton deuxième match avec Green?

    Elle tenta de suivre les mots de Prime, mais ses yeux étaient fixés sur la scène devant elle, une de ces situations qu'elle ne croyait jamais avoir à confronter à nouveau. Sa voix trembla un peu, mais elle tenta de se maitriser.

    Fourecks: ....Calgary...? Je vais y être... sans problème.

    Elle se releva lentement, arpentant la pièce pour faire le tour du lit, pour appercevoir le visage plus ou moins paisible de l'homme. Il avait les yeux fermés, mais la bave mousseuse et blanchatre qui s'était échappée de ses lèvres lui expliqua facilement le destin de l'homme qui partagea avec elle sa dernère nuit.

    Prime: Si tu le dis. Sinon t'as un avion qui t'attends tu le sais. Ca serait moche de te voir manquer le truc pour une question de logistique. Mais bon tu dis que tu y seras donc ca m'inquiète pas.

    Elle s'accota au mur, ne pouvant pas détourner son regard. Elle secoua la tête pour se défaire de son cauchemar éveillé, sans succès.

    Fourecks: Non, non, pas question que je rate ca. J'y serai. ... Je pense que je suis restée assez longtemps. ....J'arrive, Prime.

    Malgré son désir de paraitre calme, elle prit un grand soupir sonore auquel son vieux compère, elle le savait, n'était nullement habitué. Elle se frotta le visage avec insistance, forcant ses yeux clos alors qu'elle se retourna pour regarder le mur.

    Prime: Bon qu'est-ce qu'il y a...

    Fourecks: Rien. Rien...... fuck, j'ai le gout de faire une ligne de coke.

    Prime: Bitch tu sais ou ca s'en va si tu powder up.

    Elle savait bien que si elle s'engageait à nouveau sur cette voie, ne serais-ce qu'une seule fois, il n'y aurais probablement pas de corps à retrouver. Elle posa la main au mur, se poussant vers la sortie.

    Fourecks: Je sais.... je sais. Juste..... un très mauvais réveil omae. Je serai à Calgary.

    Prime: C'est ce que je veux entendre. Si y'a de quoi tu m'appelles.

    Elle baissa le téléphone, et regarda la cuisinette qui constituait la seconde moité du minuscule appartement. Elle devait partir, mais ses jambes, pour l'instant, pouvait à peine la trainer jusqu'à la chaise pour s'y écraser, presque sidérée. Elle qui se demandait quoi manger il y a de cela 3 minutes à peine... La faim avait disparue aussitot. Elle composa un autre numéro, jetant un autre regard vers le lit.

    Fourecks: Barry.... Jimmy est mort. Je crois qu'il a fait une overdose.

    La voix de Barry résonna haut et claire. "Dis moi ou tu es!!"

    Elle regarda autour d'elle, sans savoir pourquoi elle regardait autour d'elle au juste.

    Fourecks: Uhm... merde je suis ou - - 1784, 132e Nord-Est. C'est comme un bad trip man...

    Barry: Donne-nous 10 minutes... et ne bouge pas.

    Elle raccrocha à nouveau, laissant tomber le cellulaire pour presser ses paumes contre ses yeux, incapable de chasser les visions qui la hantaient au-delà du sommeil. Elle devait prendre une douche, et s'en aller.

    Peau de cuir. Tête de béton. Nerfs d'acier. Estomac à tout épreuve. Mental de teflon.... Une semaine entière passée sur la frange, à redevenir l'animale qu'elle avait passé tant d'années a répresser. Les sentiments humains persistaient toujours, tel que le choc du décès soudain de James Bradley Thornthorpe et l'amertume de voir un autre homme dans sa vie s'éteindre, l'envie de mettre fin à ce cauchemar qui dure depuis 40 ans, le gout de se perdre dans la vaste gamme des narcotiques et opiacés que, pendant la semaine entière, elle s'était fait un point d'honneur de laisser aux autres. Elle ne put résister le paquet de cigarette de Jimmy, qu'il n'aura pas la chance de terminer. Elle se rendit compte qu'elle tremblait, non seulement de froid et de choc, de ressentir les images de mort qui surgirent à son esprit comme une simple continuité, exhibés par l'absence des médicaments antipsychotiques mandatoires. Comme elle en aurait besoin ce matin...

    A l'aéroport, pour une raison quelconque, l'attendait - ou du moins, attendait quelque chose ou quelqu'un - un groupe de gens qui, malgré leur appartenance au troupeau, semblaient pairés, une personne bien sapée avec un micro pour un technicien caméra. Elle rajusta ses lunettes fumées, espérant pouvoir passer à coté du groupe sans se faire voir; apparament le troupeau journalistique ne lui prêta aucune attention sauf pour deux ou trois des reporters, qui lui emboitèrent le pas à son grand regret. Elle tenta de calmer ses tremblements, fourrant les mains dans ses poches pour les dissimuler.


    Journaliste 1: Fourecks, Dianne Magnus du News Tribute pour les sports - - Vous n'avez pas un match ce soir?

    Fourecks: Tu sais la réponse, alors pourquoi demander? Les professeurs de journalisme donnent une note de passage à tout le monde, maintenant?

    Elle laissa couler la remarque avec assez de grace pour lancer une deuxième question.

    Dianne: Charlie Green a déjà provoqué le courroux de certaines communautés autochtones en raison de ses plans pour l'entrainement, vous avez un commentaire la-dessus?

    Fourecks s'arrêta net, se faisant presque foncer dedans par l'autre reporter.

    Fourecks: Si il veux aller se battre contre des petit jeunes.... des civils qui n'ont que le centième de notre expérience et qui n'ont pas bénéficié d'un entrainement aussi accru que le notre..... qu'il le fasse.... Il y a assez de dojos sur la Cote Ouest que son attitude est complètement déplacée, et bien peu professionelle. Il ne peut pas se prétendre artiste martial et vouloir se battre pour son plaisir avec des gens qui souffrent et qui se battent chaque jours de leur vies juste pour pouvoir survivre... Mais j'ai mis 10K sur sa tête, ca tient toujours. Les grands vont tenter leur chance, ou alors ils ne sont pas dignes de se faire appeler mes frères. Et si il croit que ca va suffir à lui donner un avant-gout de ce que je lui réserve, il risque d'être désagréablement surpris ce soir.

    Dianne: Green semble douter de la dureté de votre vie, disant qu'il a commencé son terme de prison pour le meurtre d'un homme a l'age de 15 ans....

    Fourecks: A son age, j'en avais déja tué près d'une douzaine sinon plus... la différence, c'est qu'on m'a appris à pas me faire prendre.

    Dianne: ....

    Elle reprit sa marche, l'autre journaliste se lancant par dessus Dianne pour brandir son micro.

    Journaliste 2: Elise Dobratz pour le Stranger... Green dit être en train de regagner sa confiance en soi, ce qui pourrait faire de lui un adversaire redoutable....

    Fourecks: Redoutable? Tu aimerais que je t'en foute une, Elise?

    Elise: Euh... non... mais quel est le rapp- -

    Fourecks: La confiance, je trouve qu'il l'a déjà, et qu'il est bien fendant de prendre ca autant à la légère, peu importe ce qu'il en dit. Moi je vois qu'il hausse les sourcils comme si ca va etre une tranche de gateau. Il court le risque de retomber très durement dans sa dépression. On est deux à être redoutable - la différence c'est que lui est en plein essor à rattrapper sa balle... moi... je veux seulement faire éclater au grand jour toute la furie que je me suis forcée à contenir jusqu'ici. Mais plus maintenant. si tu fais sonner une cloche, right now, je casse tout le monde dans cet aéroport jusqu'à ce qu'on me maitrise avec une énorme dose de neuroleptiques... Je suis assez résistante aux tranquilisants.

    Elise: Faites-vous vraiment partie du mouvement 1%? De quel club faites vous partie?

    Fourecks: Sans commentaires.

    Elise: Comment, alors, comptez-vous renforcer votre crédibilité?

    Fourecks: Regarde bien le show ce soir.

    Dianne, qui suivait en silence, trouva une autre question à lui proposer.

    Dianne: Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs pourquoi avoir passé la semaine ici à Seattle?

    Fourecks la regarda à nouveau, sentant son propre menton incapable de bouger, son corps entier vibrant au point de faire reculer la journaliste. Elle tenta tant bien que mal d'ignorer les visages d'horreur qui flottaient autour de la femme, contente que ses lunettes cachent le roulement nerveux de ses globes oculaires.

    Fourecks: .....J'avais besoin de me retrouver. Ici, j'étais un monstre. J'ai fait les pire coups, et j'avais besoin de retourner aux sources, pour montrer au monde et pas juste à Charlie Green...

    Elle eut un mouvement de recul, ayant subi les assauts éthérés de ses hallucinations. Elle garda la tête tournée, ses tremblements redoublant d'ardeur pour un bref moment. Elisa hésita, rétractant son bras lentement, mais Fourecks se forca a reprendre le sens de sa phrase.

    Fourecks: Je comprends la recherche du combattant valeureux..... qui confirme notre gloire personnelle.... la fierté de sortir vainqueur d'un combat..... ou la lesson d'humilité dans la défaite...... En perdant ici, j'ai appris à me tirer des fibres molles de la fausse humaine que je suis devenue... et en restant quelques jours j'ai appris à me redouter moi-même... à ne pas me faire confiance... Je suis moi-même l'adversaire le plus coriace que j'aie eu a affronter. Charlie Green est peut-être bon second, mais qu'il ne se fasse pas d'idée... c'est un vieux chien enragé qu'il affrontera ce soir... Qu'il soit aussi motivé qu'il le veule..... ca ne changera rien. Je ne perdrai pas.

    Sur ses derniers mots, Fourecks continua son chemin seule, laissant les deux femmes s'échanger un regard un peu confus. L'Amérindienne se passa une main au visage, retirant ses lunettes du geste, les yeux plissés de haine et pleins de mauvaises intentions...

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyVen 14 Sep - 20:17

    W.A.S.H.

    Les couleurs de ciel commencaient déjà à changer des teintes mélangées de tons chauds et froids du changement de saison, tout comme la végétation des collines avoisinantes, le soleil entamant sa tombée vers l'horizon; telle fut la scène qui se dévoile quand la caméra s'active.

    On entends immédiatement des tonnements sourds du tambour sacré qu'un groupe d'homme battaient assez près, mais le vent qui battait un peu dans le micro atténua l'harmonie aigue des puissantes voix, les tintements de grelots attachés aux chevilles de certains danseurs, et toute la musique qui en résultait. Un filament de fumée passa devant l'écran, et l'objectif recula doucement.

    Elle se tourna vers un feu de taille moyenne gardée par une vieille femme assise sur une large buche posée sur son coté plat; son visage rougi par le soleil et buriné par le temps se tourna vers la caméra, plissant sa longue jupe par dessus ses genous pour lui donner un sourire à moitié édenté, mais incroyablement maternel. La main droite de Fourecks apparut, enrubanée d'un bandage et se dirigeant vers un assemblement de bols contenant quelques bonnes quantités de sauge, de cèdre, de tabac et de foin d'odeur, l'appareil tombant doucement pour rattraper l'image du ciel, mais à l'envers, le temps d'une prière silencieuse. le feu crépita en remerciment pour la nourriture spirituelle, et la caméra se releva, donnant place aux dos des estrades ou les gens assistaient au powwow.

    On entendit Fourecks soupirer d'effort alors qu'elle prit place aux cotés de son ancienne, échangeant avec elle une courte étreinte comme l'indiquait le bras chétif qui apparut en passant, et aussi en s'éloignant de la caméra; sa porteuse l'ajusta vers les danseurs en la posant en signe de respect pour sa compagnie. Le vidéo fut édité pour y inclure des sous-titre, la voix des deux femmes étant assez distincte que pour l'auditeur puisse les identifier sans avoir à spécifier les noms.


    "Fille de le terre, d'ou que tu vienne sois la bienvenue. As tu été dansé ta ronde?"

    "Non, grand-mère, Oiseau Tonnere m'a défendu de danser ici."

    "Aaahh... il faut honorer les siens."

    "Pour autant que j'aimerais avoir le droit de simplement marcher autour du tambour sacré. Je suis quand même venue demander pardon."

    Un homme et sa gamine en régalia complète s'approchèrent du feu, répétant le processus qu'elle fit la minute d'avant, mais un peu à leur facon personelle. Un autre s'arrêta pour les saluer.

    "Hey! Je suis ce que tu fais, à la SoW. Plaisir de te rencontrer."

    "Mais non, c'est pas moi."

    "Mais non, y'en a pas des centaines des indiennes aux yeux verts qui se sont ouverts les mains avec des néons brisés lundi contre Charlie Green."

    "Mer... pourquoi c'est toujours les autres qui parlent de Charlie Green?"

    La caméra revint sur les genoux de la porteuse pour faire place a l'homme habillé de sa régalia colorée aux couleurs particulières de sa famille. L'image pivota pour y montrer le visage un peu découragé de la Sauvage, alors que la grand mère lui posa la main sur le genou.

    "As-tu considéré que, peut-être, tu représentais les idées et les sentiments d'un groupe de gens?"

    On peux voir le reflet du feu qui danse dans ses yeux alors qu'elle le fixe en silence pour un instant, adoucie par la chanson centenaire chantée encore aujourd'hui.

    "Mais je ne veux pas être cette personne."

    "Alors qui le sera?"

    "Tout ce que je veux c'est ce que je fais déjà. Et je ne tiens pas nécessairement parler de ca autour du feu sacré, c'est des mauvaises énergies."

    "Je veux t'envoyer des bonnes énergies pour que tu puisse vaincre tes adversaires sans y perdre ton esprit, Sunka Witkowin. Sache seulement que certains gens t'admirent pour la cause que tu as choisie de défendre."

    Elle se gratta la lèvre supérieure du bout du pouce, se passant une cigarette sous le nez en fermant les yeux comme pour mieux en apprécier l'arome.

    "Merci, frère. C'est juste dommage, tout ca semble bien imposé quand même. Un homme blanc qui prends trop de libertés et une indienne qui réagit. Comme ca nous fait paraitre tous? Quand en fait je ne peux représenter que moi-même... Parce que je ne suis pas comme vous."

    "Tu as notre sang, fille de la terre. Nous sommes encore ici."

    Elle soupira, se grattant la clavicule en regardant au loin, alors que la voix de l'annonceur surgit des hauts-parleurs pour annoncer la cérémonie de fermeture, demandant à tous de fermer leur caméras et de ne pas prendre de photos en signe de respect pour la tradition. Son regard semble rempli d'une triste détermination avant qu'elle secoue la tête.

    "Je fais de mon mieux... j'espère que les prières resteront avec moi lors de mon prochain combat. J'en ai trop vécu pour me faire battre par une brute aussi simple. Un point c'est tout."

    La caméra se retourne une dernière fois pour la voir jeter la cigarette dans les flammes, bougeant de bas en haut alors qu'elle appuie sur stop.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyMer 19 Sep - 5:08

    Quod Me Nustrit...

    La musique rock résonne à travers le plancher de la maison, émanant du sous-sol ou les deux personnes occupaient le tatami qui s'étendait largement autour de la pièce bien illuminée aux murs blancs immaculés. Fubar, vêtue d'une camisole verte olive et d'un bermuda de denim, portait aux bras des coussins d'amortissages, qu'elle tenait d'un coté à l'autre pour accueillir les coups d'enclume de Fourecks vêtue de sa camisole et de ses pantalons de judo noirs, ne se gênant surtout pas pour retourner les coups, testant ainsi ses réflexes défensifs.

    "Les coudes!"

    La petite s'interrompit à peine pour lui rappeler la position d'un geste brusque du coude, avant de lancer une autre attaque sachant que la gladiatrice avait pris note de se corriger à la prochaine occasion. Fourecks s'ancra le talon au tatami pour décocher un coup de pied circulaire qui fit reculer sa partenaire d'un pas et demi. "Plus fort!" Fourecks s'y reprit de plus belle, repoussant la jeune un peu plus loin. "L'aut' bord!" Un peu plus faible, mais quand même, l'énergie y était certes; elle se couvra la poitrine, invitant l'autre à y lancer des coups de pieds frontaux, bougeant de part et d'autre pour varier ses attaques en maximisant l'impact. "Respire!"

    Fubar répliqua de deux jabs et un crochet du gauche pour la faire reculer, s'assurant le recul de la Sauvage du bout du pied pour qu'elle conserve son énergie. Le regard dans les yeux de Fourecks était presque hypnotisant, enjoué malgré la fatigue qui s'installait en elles.

    Fourecks: C'est toi qui a besoin de respirer, hein Fu?

    Fubar: Amène tes fesses la vieille!

    Elles se jetèrent l'une sur l'autre avec l'intention d'un échange de coups de pieds, et ce faisant elle firent retentir le téléphone, ce qui mit pause au combat. Fu la regarda en levant ses mains gantés, ce qui forca Fourecks à aller répondre.

    Fourecks: Yo.

    Elle se retourna, se grattant le ventre à travers son vêtement en sueur, ressentant encore les marques du kendo stick.

    Fourecks: Oui! 1-1-7. Vous allez entendre du Rob Zombie si vous vous dépèchez. Oui, grouillez-vous.

    Elle raccrocha d'un geste fort content, prenant le temps d'arranger son chignon en se retournant pour reprendre sa posture de combat.

    Fubar: Oh non!

    Fourecks: Oh oui. Je suis sur une lancée, je peux pas respirer. Si je gagne celle-ci, c'est décidé c'est qui qui va affronter Pétale.... moi!

    Fubar: Ben t'd'vrais respirer, l'oxygène ca fait d'bien au cerveau tsé. C'était qui?

    Fourecks: Reggie et les boys.

    Fubar: Taaabarnac la Matronne, t'as-tu l'intention d'te battre cont'la moitié des bikers de Chateauguay coudonc?

    Fourecks: De chaque ville que j'ai visité. Et ceux de Montréal et de St-Jean si il le faudra. J'espère que Charlie a bien appris de son Gauntlet sur la réserve; moi je vais me fier aux brutes les plus violentes que je puisse trouver en dehors de Bordeau. La vraie vie est le meilleur des entrainements.

    Fourecks se rapprocha de la jeune, la prévenant d'un coup à venir. Fubar joignit les coussins protecteurs pour recevoir quelques coups de pieds sautés. Elle savait que la Sauvage détestait exécuter ceux-ci, ce qui lui donna indice de la détermination d'approfondir son processus de préparation au match à venir. Depuis son retour, Fourecks n'avait fait que passer en revue les styles de combats qu'elle avait appris au long de sa vie, de la boxe au Wildcat en passant par le Sambo et la maitrise des armes courtes et moyennes, ce en quoi Fubar dut avouer avoir appris quelques excellents trucs.

    Fubar: Ca fait du bien d'te voir ben vivante de même, cheffe, mais tu vas finir par te bruler...

    Fourecks: Alors ca arrivera! J'aime bien mieux m'entrainer et me battre à mort que charrier des carcasses de boeufs.... conduire les camions... travailler dans les artilleries... charrier des bloc-moteurs.... non, je peux pas dire ca, j'adore me mettre les mains dans la graisse, et dans le sang aussi... mais le sang chaud c'est bien meilleur. Un peu de résistance, un peu de challenge, ca fait bien bouillir le sang. Tu te bats bien Sifu, mais tu es trop petite, et trop gentille.

    La métisse secoua la tête avec un sourire en réponse au long gloussement de sa partenaire.

    Fourecks: Tu crois que je vais m'asseoir à ce point? Toi de toute les personnes qui me reste, j'en serais bien insultée. Le Carnaval prend soin de ses artistes en autant que ceux-ci performent... Luther n'a pas le coeur à la vengeance, alors il sombrera dans son apathie et en subira les conséquences; au-delà de lui Charlie Green me remplit tout autant de cette chaleur, yah? Si c'est pas lui alors ce sera un autre, mais je trouve tout ca bien mérité quand même. Un jeune homme, qui n'a pas pu, ou su profiter des 10 ou 15 années qu'il a eu en cadeau, qui se donne à la tentation ou n'est pas assez avisé pour éviter la situation. Ca ne te dit rien?

    Fubar: Tu as dit, pu d'étudiants.

    Fourecks secoua la tête, empoignant la bouteille d'eau tiède pour s'en envoyer une bonne giclée dans sa bouche sèche, levant le doigt avant de baisser son menton en avalant sa gorgée.

    Fourecks: Correct. Et j'en ai pas l'intention non plus. Mais Charlie Green se mets dans cette position ou il apprend de l'Indien de toute facon. Il a le background aussi.... je me rappelle la grosse bataille à Lowell, j'ai bien failli me retrouver un baton de popsicle dans les reins et la gorge. Aussi Fort Lewis, une tentative d'évasion, une seule. Je me suis ramassée quatre mois de plus, 15 ans pour Gummy qui presque tué le garde à coup d....

    Fubar: Charlie Green. J'veux pas savoir comment v's y avez pèté 'à yeule.

    Fourecks: Mon frère était plus gros que lui, et je peux à peine me souvenir des rares fois ou il a réussi à me dompter pour quoi que ce soit. Mon maitre aussi vaillant a été son effort, n'a pas réussi à me controler. Les cages ne me retiennent jamais très longtemps. Une fois que je me suis faite une idée sur quelque chose, je vais y travailler aussi durement que possible pour atteindre mes objectifs. Un à la fois. Pétale m'a promis un bain de sang, c'est comme me dire qu'elle va vouloir me violer tout autant que je voudrai la prendre. La question c'est de lui prouver que je la mérite. Tu sais ca fait combien de temps que j'attends une telle femme?? Je peux pas laisser Green me couper la route!

    Fubar: Comment ca va, l'gout d'fumer?

    Fourecks: Je me sens bien, j'ai déja plus de souffle. Tu devrais arrêter, toi aussi.

    Fubar: Lache mon stress. C'pas moi qui s'enligne vers les taloches comme si ca m'allumait.

    Fourecks: C'est pas ma faute si j'ai appris à aimer ce qu'on m'impose! C'est comme te blamer pour aimer la poutine alors que tu en as mangé toute ta vie! C'est une drogue. Au moins je ne me coupe pas moi-même, mais tout autant - j'aime mieux souffrir que ne rien ressentir du tout. Je sais que Charlie Green pense plus ou moins de la même facon... Sauf qu'il en a pas le sens aussi développé que moi.

    Fubar: T'es la chick la plus toffe que j'connaisse, mais fais attention qu'ca t'pète pas en pleine face c't'affaire-là.

    Fourecks: Merde, j'ai le gout d'aller me faire fouetter un peu.

    Fubar: Toi p'ton maudit ADD. T'as d'la visite qui s'en vient, là, v'z allez pas v'pitcher aux danseuses. Vous f'rez ca d'main.

    Un lourd cognement se fit entendre à travers la musique.

    Fourecks: Oui! De la bataille! Ca commence à ressembler à un script d'Alan Grant!

    Fubar: Mettez pas du sang partout, ca rent' dans l'tissu p'c'est pas lavab'.

    Fourecks: Je me prépare pour Charlie Green! Ca prendra, ce que ca prendra. Soumission pin ou KO je vais être prète. Je ressens le vieux frisson, Fu, on chevauche la Bête. On reprends les vieilles habitudes....

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyLun 24 Sep - 3:55

    ....Me Destruit

    On voit la jeune métisse aux épais cheveux foncés, pommettes parsemées de taches de rousseur, se faufiler tel un chat dans le couloir de plus en plus obscur, trouvant une porte à laquelle elle cogne doucement.

    Fubar: 'Eille Cheffe, m'en va au dépanne, tu besoin d'ke'chose?

    Fubar entend un battage de pantalon, et la porte s'ouvre juste assez large pour laisser passer le bras tatoué de quelques signes de morts et d'un aigle de style militaire, qui tenait quelques billets entre ses doigts.

    Fourecks: Cigarettes, jerkies, et de la bière.

    Fubar: Reggie t'en bas, y'en a déja amené.

    La main se secoue fermement, refusant la désobéissance de sa jeune partenaire, qui cueille les billets avant de s'éloigner. La porte de la salle de bain est laissée entrouverte, et le porteur voyeur la pousse gentiment, sans grincement, pour toiser le dos nu de Fourecks, vêtue que de son boyshort gris duquel dépasse le dessin permanent du dragon vert autour de sa jambe droite et de la serviette jaune et blanche avec laquelle elle se séchait les cheveux à grands grattements.

    On peut voir les mots "Pain For Pleasure" tatoués d'une épaule à l'autre sur deux lignes de lettrages gothiques stylisés, la tapisserie sectionnée rouge/vert/or qui démontraient apparement les différentes cultures qu'elle admirait et représentait. A travers les nombreuses cicatrices qui lui balafraient le dos, on peut admirer l'oeuvre en construction, les encres récentes apposées aux plus vieilles, et les esquisses entamées; le shamrock, le claddagh. le coup de poing américain et quelques petites fæs bien malicieuses... Le tomahawk et les plumes, le loup, le cheval et la pipe des familles... l'épée droite, le coq et le dragon, ainsi que quelques mladroits caractères chinois autour desquelles un tigre blanc était dessiné, tout aussi adroitement que le reste de la murale dorsale.

    On lui aurait imaginé une trampstamp (étampe de pétasse) tant qu'à bien faire, mais pourtant l'espace réservé a cet effet est bien clair de toute encre, bien que les cicatrices occupaient presque chaque espace de sa chair. Une marque de brulure circulaire dépasse de son calecon, sans qu'on puisse vraiment en discerner la forme. Et sur sa hanche droite, alors qu'elle se retourne, le museau du dragon grand ouvert qui menacait d'avaler son bas-ventre. Sa cuisse gauche, elle, était marquée des petits blackouts automutilatoires qui la saisissait de temps à autre: encore heureusement que les lésions paraissaient vieilles et étaient étampée d'un bonhomme sourire à l'envers sur son genou.

    La serviette lui cache la poitrine alors qu'elle se brosse les cheveux vers l'arrière, s'enfuyant du corridor avec un chandail et un soutif à la main. Prenant une gauche, elle descend les escaliers, la caméra la suivant alors qu'on entend des bruits de lutte; elle s'arrête devant le mirroir pour prendre un élastique et s'attacher les cheveux et enfiler le reste de ses vêtements.

    Fourecks: Quand on parle de mériter l'attention d'une femme, je crois que Charlie Green l'a fait. Il s'est bien débattu, je vais lui donner son du, l'ancien champion a encore un peu de gasoline, et quoi qu'il advienne, j'ai le sentiment que ca en finira pas à New Blood Rising. Je ne veux pas chasser Green qui chassera Pétale, mais en la chassant je devrai sentir le souffle du prétendant sur mes talons. Du fil à retordre, je ne m'attendrais à rien de moins. Ca me ramène des années en arrière.

    La caméra se lève vers son visage alors qu'elle retire la serviette de ses épaules pour se vêtir.

    Fourecks: Mon attention il l'a définitivement, sa seule présence aux alentours est bien sur impossible à ignorer - et l'entrainement que, je l'espère, Brujah a continué à lui fournir au cours du weekend, suffira à me satisfaire, pour que ca en vaille ma peine. Blast m'a donné bien du plaisir, je me suis bien rétablie pendant le weekend; j'ai encore un peu mal, et j'espère que ce sera encore le cas demain soir, parce que la douleur me donne soif.

    Elle regarde la caméra avec assurance, un regard frais dans les yeux; quelques cris rauques parviennent du sous sol derrière elle.

    Fourecks: Charlie Green va en baver, demain. La seule idée de le faire souffrir me donne.... un frisson, un peu explicite à décrire. J'ai bien l'intention de me rendre jusqu'à Pétale, et de donner à la dame ce qu'elle veut. Je n'ai nullement l'intention de m'arrêter pour un jeune désinvolte qui veut récupérer sa Game Boy; le besoin de me retrouver moi-même afin de m'y perdre encore et encore est plus fort que tout.

    Elle se retourne pour trouver un autre escalier à descendre, les sons s'intensifiant avant que la caméra ne capte les images de deux grosses brutes de tailles XXL tenter de se faire tomber l'un l'autre tel des sumos.

    Fourecks: Dans un monde de géants, de violence remplie de testostérone, c'est une femme qui m'a promis le meilleur d'elle-même. Une femme douce mais ferme, froide mais alléchante, calculatrice mais honorable. Elle m'a promis une merveilleuse nuit, celle ou je l'affronterais dans un ring pour sa ceinture. Cela prendra du temps; Pétale doit préparer son lit, et je dois la courtiser en victimisant quelqu'un - n'importe qui. La condition? Lui démontrer que je suis digne de son attention.

    La caméra surveille la scène par dessus son épaule; un des deux hommes réussit à renverser l'autre et se jette pour une tombée du genou au ventre et une clé de tête si brutale que son adversaire abandonne en une seconde et demi, après la douloureuse surprise. Le vaincu se retire en toussant, et le vainqueur se redresse pour attendre l'adversaire suivant. Fourecks s'approche de lui, mais il recule un peu pour lui laisser le centre. Fièrement, elle pose dans sa petite tenue au beau milieu de la foule d'hommes aussi tatoués qu'elle, au regard mauvais et a la bouche qui s'assécha davantage en la reluquant.

    Fourecks: Charlie Green est bien près dans ma mire. Qu'il soit bien préparé, ou il sera incapable de se souvenir de moi ou de quiconque pour cause de commotion cérébrale! Que tout le monde me regarde bien! Personne ici ne sera capable de me battre! Ne sentez-vous pas le sang qui monte?? Je suis Hardcore, et je vais prouver à tous, à commencer par vous, à suivre par Charlie Green, que j'ai ce qu'il faut pour porter la couronne. Je veux faire et avoir mal! Motivez moi!

    Elle attrape un sac qu'on lui jeta, l'épluchant pour y trouver une paire de batons de bois de rattan. Elle siffle longuement, en caressant ceux ci, rejetant l'enveloppe au loin avant de les empoigner solidement alors que ses compère enpoignaient leurs batons, courts ou longs.

    Fourecks: Je suis bien décidée à mériter l'attention de la déesse qui porte la ceinture. Lui faire la cour violente sera un plaisir et un honneur... Alors commencons! Ma culotte à celui qui me battera. Vous avez une heure pour m'épuiser!

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyMar 25 Sep - 5:18

    Old Blood Stirring

    Walter le balafré était assis devant la porte depuis le début de l'après-midi, sachant que sa maitresse devait revenir un jour. Il y a au moins une semaine - une éternité - qu'il s'ennuyait amèrement de son humaine préférée; les deux petits et le grand male sont gentils, et Karma lui tenait bonne compagnie mais sa meilleure amie restait la Sauvage à la peau colorée.

    Parlant de Karma, la Boxer tigrée s'approcha, tendant le museau comme pour lui demander ce qu'il faisait. Il leva son unique patte avant, l'étirant vers la poignée pour la gratter dans l'espoir de faire ouvrir la porte, que son humaine arrive plus vite. Karma baissa la tête pour renifler le bas de la porte, son moignon de queue s'activant avec excitation alors que les deux chiens entendaient avec leur ouie surdéveloppées le véhicule qui venait de se stationner tout près de leur maison.

    Il se jetèrent sur le divan pour regarder par la fenêtre, gémissant à la vue de la caisse bleue qui venait de livrer l'humaine qu'ils attendaient avec tant d'impatience, avant de retourner vers la porte au galop. Il se rappelèrent de se calmer, prenant place cote à cote près de la porte, leur arrière train se trémoussant au point de rendre impossible pour eux la tâche de rester assis. Walter fila un coup de museau rapide à sa consoeur, lui signalant que les invalides devraient avoir la priorité de siège, mais Karma l'ignora superbement.

    La clé joua dans la serrure et la porte se poussa lentement, faisant place à une humaine fatiguée et éreintée autant par la journée au boulot que la course Toronto-Montréal, qui traina ses bottes avec lassitude avant de se déchausser. Elle ferma la porte, s'y adossant avec lassitude pour regarder ses deux bêtes, résistant l'envie de se laisser glisser au sol pour accueillir leur loyale affection. Les deux molosses attendirent patiemment qu'elle quite le tapis d'entrée; Karma alla collecter un peu d'information sur ses chaussures, tandis que le chien boiteux accompagna sa maitresse jusqu'au fauteuil ou elle s'écrasa.

    Une fois installée, elle se trouva généralement incapable de mouvement, à part son cou qui laissa tomber sa tête pour regarder les gros yeux émouvants de Walter, retirant la main de sous son lourd menton pour lui flatter la tête.


    Fourecks: Oui, mon chien. Merci de m'attendre. Tu sais que j'ai enfin eu quelque chose que je veux vraiment, Walter? Une direction. Une invitation. On pourrait même appeler ca, un sens, Tu sais ce que je donnerais, pour échanger nos roles? Ton destin n'est pas si différent du mien, mais il est plus court... Nos maitres ont été aussi cruels l'un que l'autre... Mais tu ne l'a jamais fait par plaisir.... Nah.... Je ne t'imposerais jamais ma pensée humaine, mon ami. Tu as réussi à vaincre ta haine et ta peur, pour devenir l'un des meilleurs compagnons que j'ai eu l'honneur d'avoir. Ta bitch de mêre, ou qu'elle soit, est bien fière de toi, Walter.

    Elle leva sa main pour arracher le pansement qu'elle portait au front d'un coup sec. Le sang était encore un peu frais, mais le travail de suture tenait en place le lambeau de chair qui aurait autrement pendouillé au dessus de son arcade sourcillère. Karma lui sauta doucement sur les cuisses pour usurper son attention à grand coup de langue pour la débarasser des vestiges de sang et de green mist autour de son visage. L'indienne leva le menton pour s'en sauver mollement, retenant l'affectueuse chienne par le cou.

    Fourecks: Ahh Karma mon petit klaxon, toi non plus! Pour tout l'or du monde je ne remplacerais ton énergie par la mienne. Je sais que vous vous jetteriez devant le danger pour moi, et je vous jure sur mon coeur que je ferais la même chose pour vous. Mais Karma tu ne peux pas comprendre... tu as eue une bonne vie; Walter et moi, on a été entrainé à être mauvais! Et regarde ce que ca a fait de nous. On avait juste besoin d'un petit peu d'amour pour s'adoucir. Mais mon amour est parti... et depuis, je n'ai eu de regard pour personne... Ma vie redevient ce qu'elle était, parce que je n'aime pas la vie qui est restée.... Et je n'ai aucune idée de ce que ma mère en dirait.

    Elle enfouit son nez dans le manteau brun strié de noir pour se cacher des grandes embrassades canines, puis la chassa de sa chaise pour se lever, enlevant sa froque de cuir en marchant lentement jusqu'au frigo pour y prendre une broue. En refermant la porte, elle examina longuement le ramassis de petits aimants imprimés de mots divers étalés sur la porte du haut; elle ouvrit la canette d'une main, prenant quelques gorgées levant l'autre pour déplacer quelques aimants. La phrase formée: Sheep are just demented sticks of candy floss. Puis elle s'en détourna, regagnant son siège, touchant légèrement la peau enflée autour de sa blessure avec un petit retroussement des lèvres.

    Fourecks: J'ai beau être têtue, ca doit pas être bon tout ces coups au crane... Ca rend agressif eh Walter? Traité de bon à rien par celui qui t'a envoyé te faire arracher une patte... Il te fallait la bonne personne, celle qui avait assez d'énergie et d'attention à te consacrer, pour que tu regagne ta nature. Mais qu'est-ce que tu ferais à ma place? Et toi Karma? Ma nature de fauve me pousse à redevenir sauvage. Que feriez vous demain sans moi? Si je vous relacherais dans la nature? Profiteriez-vous de votre survie à en mourir, ou reviendrez vous trainer dans la cour jusqu'à ce que la porte s'ouvre?

    Un peu attristée par sa propre allusion, elle prit une autre gorgée de biêre, trouvant solace dans le silence relatif. Sa main s'attarda sur le doux pelage ruiné de Walter, trainant sur sa joue mutilée; il se dressa pour poser sa patte sur les genoux de Fourecks, s'étirant le cou pour mieux se faire gratter; la femme s'approcha de son molosse molesté pour lui intimer un secret.

    Fourecks: J'étais malheureuse avec la vie qui me restait mais je l'ai changée. Bien sur, on a toujours besoin d'aide, mais elle m'a été offerte, et j'ai rempli la condition. J'ai rendez-vous avec une femme exquise, mon cher ami, Elle n'est certainement à l'image de mon amour, bien au contraire... Une femme qui me pose un challenge, et s'offre à moi en même temps... Je sais qu'elle est comme moi. Je sais qu'elle a senti l'odeur de mon sang sur le ring, avant de marquer son territoire en répendant le sien... et ca m'attire effoyablement.

    Elle tapota le bas de son dos gentiment, prenant une autre longue gorgée de son breuvage avant de tirer le manche sur le coté de son fauteuil, le repose-pied se dépliant en une série de sourds cliquements. Walter garda la patte sur son ventre, ce qui ne la dérangea point: Karma machonnait sa balle sur le divan pour se fatiguer. Evidemment, le simple fait de savoir que la Sauvage était de retour souleva toute l'inquiétude que Walter démontrait encore.Elle jeta une jambe par dessus l'autre, enlevant l'élastique qui retenait ses cheveux, roulant celui ci entre le pouce et l'index, fermant les yeux doucement pour faire place à la poésie fatiguée pui passa devant l'oeil de son esprit.

    Fourecks: Une femme qui sais exactement ce qu'elle veut, et qui est parfaitement capable de l'avoir. Et Prime me dit qu'elle est bi, en plus. Le plus beau de l'affaire, c'est qu'elle semble avoir le même fétiche que moi pour la douleur. J'en ai pas rencontré souvent, des femmes aussi tenaces que moi... C'est sur, le fait qu'elle soit vampire rends la chose un peu compliquée, mais je peux assez facilement me mettre à pied d'égalité sur cette plateforme. J'ai tellement hate de l'affronter déjà... Comment résister à une belle rousse qui demande du sang?

    Elle s'étire les bras et les plie pour joindre les mains derrière sa tête, poussant un soupir satisfait.

    Fourecks: J'ai mérité ma chance et mon bain de sang... le droit de flirter avec Pétale... peut-être que je devrais m'acharner sur Charlie Green un peu plus..... ou voudrait-elle me voir faire saigner quelqu'un d'autre ensuite? Je serais prète à bien des choses pour plaire à Pétale... Elle n'a qu'à battre des sourcils, je le ferai volontiers... Mais quand même.... retrouver mon trone du Hardcore.... c'est joindre l'utile à l'agréable... Qu'est-ce que tu en dis, Walter?

    Walter bailla avec un geignement, ce que Fourecks prit comme un geste d'accord. Elle s'enfonca dans le fauteuil, prenant une longue gorgée de bière, se doutant bien qu'elle allait glisser dans ses cauchemars bientot et qu'elle allait probablement le faire sur ce siège; mais elle eut le bon sentiment que ses songes allaient être visité par la belle rousse et son gout pour la violence...


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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyJeu 27 Sep - 6:58

    Remue-Méninge

    Le gym sombre n'était éclairé que de la lampe qui pendait au-dessus du ring, immobile, alors que les deux combattants émurent le ring de leurs ardeurs, tels deux taureaux aux cornes enmèlées, sous le regard d'une poignée de spectateurs/entraineurs/assistants, près du ring mais dans le noir. Un encouragement muet les parcourut avec l'effort vocal de la femme qui repoussait le colosse lentement mais surement vers le coin.

    Brujah était agréablement surpris de voir que la petite était presque revenue au niveau ou elle était il y a de cela quelques années à peine; une courte période pour le vampire, malgré sa jeunesse, mais une longue demi-vie de torpeur relative pour la Sauvage. Il était habitué aux longs combats, même si de nature il préférait les briser au plus tot, mais il était impressionné qu'après deux heures et vingt minutes Fourecks, en dépit de son stade assez avancé d'épuisement, était encore bien vivante et partante.

    Ils avaient pris accord de se ménager l'un l'autre, mais quand Fourecks se défit de l'étreinte du surhumain pour lui administrer un solide coup d'avant-bras à la poitrine, l'odeur du sang qui exudait de ses pores comme de la sueur le poussait à vouloir la mordre, mais il avait entendu l'histoire, et pour compenser la sensation, il lui envoya un bonne pêche sur le coté de la tête.

    Fourecks tomba de tout son long sur le dos, les bras tombant en croix. Elle ne pouvait pas voir, mais la lumière l'éblouissait; elle eut quelques tics nerveux du cou, ses pupilles complètement dilatées, et Tony, après s'être calmé un peu, regarda les hommes dans le noir avant de s'approcher de son adversaire. Il s'agenouilla, encore essoufflé, et lui donna une petite tape du bout des doigts sous le bras.

    Il pouvait voir que son dernier coup de poing lui avait brassé le cerveau un peu, et lui saisir le menton pour lui faire bouger la tête la fit sourire doucement.


    Brujah: Es-tu capable de bouger tes jambes?

    Elle bougea les pieds pour lui faire plaisir, et alors qu'il regardait dans cette direction elle lui remit un bon coup droit sous l'oreille pour l'envoyer au tapis.

    Brujah: Ma tabarnak...

    Mais elle ne se releva pas, elle gisait là à rire avec son bras croisé sur sa poitrine. Elle se tourna sur le ventre doucement, soufflant chaudement contre le mince rembourrage de la structure. Son dos se soulevait en hoquets alors qu'elle se battait pour son air. Un des hommes se glissa enfin dans le ring, lui soulevant l'épaule pour répartir l'air frais sur son corps; un autre suivit l'exemple en fouettant une serviette pour la ventiler.

    Cela prit quelques minutes mais Fourecks reprit un peu ses esprits, regardant les hommes étranges autour d'elle, et elle se rendit compte qu'elle était assise dans un coin, désengourdie peu à peu par la poche de glace qui glissa sur son corps. Elle chassa le bras d'un geste saoul, et regarda Brujah qui était sur un genou près du cable à lui tapoter la joue.


    Fourecks: ...Je pense.... que j'ai besoin d'un break...

    Brujah: Crisse de folle. Ca fait cinq minutes que tu dis n'importe quoi même pas capable d'aligner deux phrases qui font du sens, t'es wrecked pour à soir la p'tite. Chu juste content que j'taille pas cassée; ca serait plate en crisse de te priver du restant de ta vie, même si j't'aime pas tant que ca.

    Fourecks: ...Cassée? Ca fait... très longtemps. C'est passé! Le miroir... J'avais... quel age...? Je me rappelle, Father Nathan... Captain Blake... Tamanous... Pétale! Je suis en retard, en retard!

    Brujah retient ses mouvements soudains d'une main ferme.

    Brujah: On est jeudi matin, relaxe. Ton match avec Pétale c'est encore demain.

    Elle relaxa en effet, prenant une grande inspiration avant de couvrir la location de l'impact, se jetant la tête vers l'arrière de facon presque invitante pour Tony.

    Brujah: Je sais pas ce que t'as dans le sang, la p'tite...

    Fourecks: Moi non plus. Mais ca bouille.... Charlie Green.... referee... mon attention pourrait bien être divisée, mais ... j'aime mieux les filles ... Fuck I'm so thirsty...

    Un des hommes lui donna une bouteille, mais après un regard, elle fit voler la bouteille d'une claque avant de prendre l'homme au collet, mais Brujah intervint une fois de plus, s'interposant pour occuper le regard un peu fragmenté de la Sauvage. Force était d'admettre qu'au nombre de Freaks qu'il connaissait, Fourecks était l'une des plus déterminées d'entre tous.

    Brujah: J'pensais jamais avoir à dire ca, mais chille un peu, t'es pu en état. J'te ramène chez vous.

    La tête de Fourecks tomba contre sa poitrine, comme si elle abandonnait un peu. Il sortit du ring et tira Fourecks sous la corde pour la soutenir.

    Fourecks: Nooon.... J'ai soif, Tony, il faut que tu me donne à boire. J'aimerais mieux... celui de ton clan que du mien. Je peux continuer si...

    Brujah: Oublie ca. Tu vas te battre claire demain. Après ca on verra.

    Fourecks releva le bras pour se prendre la tête.

    Fourecks: Fuck tu cognes fort...

    Brujah: T'es pas une 'tite femelle non plus, tu t'attendais à quoi.

    Fourecks: J'ai besoin de brasser la cage... Et tu sais que tu as pas besoin de te retenir contre moi... Ah, Fils de Troile, si je peux te tenir en haleine.. alors j'ai une bonne chance contre la Reine de Coeur. Est-ce que tu penses qu'elle m'entend lui chanter la pomme sur le Réseau??

    Brujah: Aucune idée.

    Il poussa la porte dy gym pour arriver dehors, constatant qu'il n'avait plus grand temps avant le lever du soleil. Fourecks divagua encore un peu alors que Tony l'installa dans le siège passager de son camion.

    Fourecks: Je lui sussure à l'oreille, comme tant d'autres.... ce qu'elle inspire en moi... je la remercie de vouloir jouer avec moi.... so sexy...

    Brujah: Lache-toi un peu, tu feras ca chez vous.

    Fourecks: Mais Pétale choisit les bons mots pour m'allumer... Je ne tombe pas en amour.... mais j'ai tellement le gout de...

    Brujah: Veux pas le savoir. Tu lui passeras le message demain.

    Aillant pris place derrière le volant, la Brute blonde démarra son moteur, et ils s'éloignèrent pour sortir du stationnement.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyDim 30 Sep - 4:27

    Mise A Part

    On voit Fourecks à l'aéroport Trudeau, assise dans un des sièges bien confortables dans la salle d'attente, une main levée pour s'effleurer la tempe d'un air absent. Les gens venaient et allaient autour d'elle, mais elle n'entendait ni ne voyait personne, regardant les avions sur la piste dehors.

    Fourecks: C'est doux de voir la femme qu'on désire s'en prendre à celui qui voudrait s'interposer. D'un coté, peut-être Pétale ne veut pas qu'on nous dérange; elle s'affirme être bien à moi et moi à elle. D'une autre coté, elle joue la femme difficile, et ca ne fait que m'aiguiser les sens de jour en jour. Elle ne jouait pas le violon pour moi, pourtant la musique de celui-ci m'a touchée au plus profond des entrailles.... Me pousse à détruire pour ne pas me tuer, et enfin arriver là ou la musique est éternelle... Mais je reste patiente. Tant de beauté ne mérite pas interruption; pour moi la grace de Pétale, chacune de ses lances vers les autres autant d'aveux de considération envers moi.

    Elle se gratte la joue rapidement, levant une jambe par dessus les bagages à ses pieds.

    Fourecks: Certaines mauvaises langues essaient de me faire croire que Pétale ne s'intéresse pas à moi, qu'elle ne me prend pas au sérieux, mais je sais qu'il en est autrement. Pétale est peut-être bien des choses si j'écoute les rumeurs, mais une menteuse? J'aurais grand peine à y croire. Pourquoi m'ignorer de cette facon, depuis New Blood Rising? Parce que c'est la nature du jeu. Nous avons rendez-vous au prochain Pay Per View, mais rien ne nous empèche de jouer, de combler l'attente comme bon nous semble. Un exemple serait de la voir danser et flirter avec les autres.... riant fort pour que je l'entende, faisant virevolter sa robe pour que je la vois bien... pour me rendre jalouse. Mais le dernier rire est bien le mien..... puisque c'est moi qui aura la dernière danse, et toute son attention après qu'elle se soit bien saoulée de ce qui la chatouille.

    Finalement un sourire se dessine, et elle bouge pour s'accouder de l'autre coté du fauteuil.

    Fourecks: Si son Papi l'a si bien renseignée à mon sujet, il faut dire que Primeau ignore encore beaucoup de choses sur moi. Je dois dire que j'ai fait quelques devoirs également. Et je n'ai pas besoin de Prime pour ma source d'informations... je n'ai qu'à regarder. Draven a tout mis en oeuvre pour noyer sa création... mais il a oublié un concept très important... les émotions humaines, qui l'ont motivé et qui l'ont retenu. Malgré la rage il y avait l'amour, l'hésitation. Peut-être même le désir de se faire détruire par ce qu'il trouve de plus beau et de plus brillant dans sa morne existence... C'est un luxe que peu d'entre nous sont en mesure de s'offrir. Ca pourrait être le cas pour moi... Après tout, qu'est-ce que je ne voudrais pas d'une femme qui m'offre de la souffrance? Qu'elle la recoive ou la donne, elle est maintenant à MA disposition. Mais je ne souviens trop facilement que mon Ange est parti, et a pris avec elle mon Amour. Ce sont bien les sentiments qui me propulsent de l'avant pour la poursuivre... ceux de possessivité, de désir.... mais pas d'amour. Ce n'est que pour le simple plaisir de partager la douleur, de se venger de peu-importe sur quelqu'un qui va accepter le Chatiment. Pétale est spéciale du fait qu'elle va résister, se débattre, essayer de m'arrêter. Et je compte me laisser faire entre ses mains dans la mesure ou ca m'arrangera. Après tout... c'est bien de donner, mais ca fait du bien de recevoir aussi. La volonté de Pétale est faite de fer, produit d'années de souffrances et d'épreuves pour l'encimenter dans sa Légende, ce qui assurera que mon temps avec elle ne sera nullement gaspillé.

    Les passagers du vol Air Transat 825 à destinations de Paris, Londres, Cologne, Milan et Barcelone sont priés de se rendre à la porte d'embarquement numéro trois. Je répète...

    Fourecks: Je sais qu'elle me comprend. Nous n'avons pas les mêmes chaines, ou les mêmes maitres, en fait, autant de choses nous différencient que nous pouvons trouver de points en commun. Une chose est claire, c'est que nous avons la même soif de bien se représenter. Est-ce vraiment un effort de sa part de me tendre la ceinture Hardcore? Aussitot qu'elle m'aura laissé lui prendre, sa principauté ira si facilement chasser un autre titre, avec autant d'aisance et d'autorité qu'elle souhaitera en démontrer. Les mêmes voix qui me conseillent de douter de moi-même me rassurent... Elle polit la ceinture avec l'intention de la donner à quelqu'un qui la mérite, et ni Dirnt, ni Green, ni Holygates, et surement plusieurs autres avant mon arrivée dans l'univers de la SoW, n'en sont été dignes. Je suis la #1 sur cette liste en ce moment, mais il me reste des jours et des semaines avant que la scène soit prète pour le grandiose spectacle. Nous ferons briller le championnat comme il se doit... en temps et en lieu...

    Enfin, elle sembla sortir de sa petite bulle, regardant le gamin blond dans le siège voisin, qui la fixait avec un air assez ahuri.

    Fourecks: Et Charlie Green... le misérable qui se rabat sur lui-même... Pourtant, en prison, montrer de telles émotions est une véritable invitation, une supplication envers les meurtriers et les violeurs pour venir lui démonter la gueule un peu plus. Il croit que c'est le moindrement différent dans le vrai monde? Même toi tu comprends que quand tu pleures, dans la cour d'école, les autres rient de toi, pas vrai?

    Le petit homme hésite, mais hoche doucement de la tête.

    Fourecks: C'est dans l'espoir inconscient de t'endurcir, de te rendre aussi mauvais qu'eux, pour que tu méprises et malmènes ton prochain. Mais tu ne te laisseras pas faire, huh? Juste le fait de savoir à quel jeu ils jouent te préparera à y jouer, et à gagner. Ne t'inquiète pas, kid; tu trouveras surement les mêmes jeux enfantins quand tu seras un homme, et multiplié par cent en matière de cruauté mais si tu te débrouilles bien à partir de maintenant, alors tu ne ressentiras que leurs attaques les plus profondes et personelles, mais tu succèderas.

    ??: Max, lache la madame, reviens ici...

    Les deux regardèrent le père du jeune, et celui-ci se glissa hors du siège d'un air gèné avant de s'éloigner, la quittant à peine des yeux pour voir ou il marchait. Fourecks le suivit du regard, avant de constater la présence de Fubar près d'elle, fouillant l'un des sacs.

    Fubar: C'tu moi ou y'ont commencé les embarquements?

    La Sauvage répondit d'une affirmative, apparemment peu pressée de quitter son siège.

    Fourecks: On a une éternité devant nous, considérant qu'on est déja en avance.

    Fubar: C'tait ton idée aussi. J'ai hate d'arriver qu'on puisse jouer aux touristes.

    Fourecks: Oui... touristes.... avoir l'air de rien, de personne. Cacher nos véritables intentions. Tout faire avant ce que l'on doit...

    Regagnant son sourire machiavélique, elle se propulse finalement hors du siège, saisissant son bagage, pour s'éloigner à la suite de la jeune en vue de la porte d'embarquement numéro trois...

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptySam 6 Oct - 7:31

    Sortir Les Poubelles

    Les jeunes de Liverpool n'ont apparement rien de mieux à faire ce soir, comme tant d'autres soirs, que d'arpenter les rues de leur ville en se gavant d'alcool de contrebande, se venger de leurs pères violents ou de la dernière raclée non-méritée, et/ou vomir le mépris duquel ils sont victimes sur quelqu'un d'autre. C'est ainsi que la plupart des gens avaient appris à s'installer dans la routine dans sans-espoirs; mais en cette contrée pourtant si prisée pour son charme et sa culture disntinguée, les bas-fonds étaient les mêmes partout... seul l'accent change.

    Mais ce soir, ils avaient choisi le mauvais couple de "lesbiennes" à qui s'en prendre.

    Ca faisait presque dix minutes maintenant que Fourecks jetait vers l'estomac du jeune punk de rudes coups de pieds, s'appuyant contre le mur pour lui écraser les cotes, lui laissant une minute de répit seulement dans le but de faire partager au second homme la souffrance qu'ils avaient pensés lui imposer un peu plus tot. De l'autre coté de la ruelle sombre, Sasha s'épongeait encore la lèvre fendue avec son mouchoir, maintenant imbibé de sang. Elle regardait encore ses lunettes, brisées par la claque et tordues par la botte du connard, et la jeta sur la pile des poubelles qui joncheaient les ruelles de n'importe quelle avenue du quartier.

    Si ce n'était pas de la Sauvage et son penchant pour les gens bizarres, qui sait, peut-être serait-ce 'elle' qui serais le corps récepteurs des coups et des injures des ignorants qui attaquent les gens pour leur choix de vie. Ca n'aurait pas été la première fois, mais ce coup-ci, à nombre égal, elle se rendit compte que la vengeance n'adoucissait rien, comme l'indiquait le rhythme effréné des attaques de la peau-rouge.

    "Ecks..... hon."

    Son ton trahit un peu sa mascarade, alors que la T-Girl leva sa main vers son cou, rejetant des mèches noires et mauves pour défaire son collier gothique. Parfois, le gout de juste foutre le camp. Mais au contraire, l'Amérindienne semblait prédisposée à leur rendre la monnaie de leur pièce. Et les gens dans la rue qui regardaient en passant, en couvrant leur sourires ou leur choc, certains en profitant pour s'allumer une cigarette en se rincant l'oeil... Finalement, celle-ci s'arrèta pour respirer un peu, regardant ses deux 'agresseurs' en se passant la main dans les cheveux, y trouvant encore quelques petits morceaux de verres et du sang.


    Fourecks: "Not so fuckin' tough now are ya! Calling yourselves punks..."
    TraTraTraduction: Pas si forts maintenant, hein? Vous vous appelez des durs...

    Elle donna à chacun un dernier bon coup de botte espérant les atteindre au visage, dans la pile de déchets qui les recouvraient. La 'dame' en jupe leur lanca également un coup, mais ses talons, toutefois plus pointus, avaient moins d'impact que les lourdes semelles de la Sauvage, qu'elle saisit par la manche pour s'échapper dans la ruelle loin des sirènes qui s'approchaient. Quand elles eurent regagné le trottoir, Fourecks rajusta sa veste avec outrage, se prenant l'épaule encore endommagée alors que sa compagne tenta de la ralentir pour essuyer le sang de son visage. Sa voix un peu masculine et trop douce se fit entendre d'un ton un peu énervé.

    Sasha: Ecks, calme-toi un peu, c'est fini.

    Fourecks fit de son mieux, en voyant la sagesse évidente, et fouilla ses poches pour ne rien y trouver.

    Fourecks: Grr, je veux une cigarette. Non! J'en ai pas besoin. Le paquet n'est pas ouvert, il n'est pas ouvert. Il va rester emballé. Urgh! D'habitude, j'en ai vraiment rien à foutre de ce que les gens disent ou pensent. Mais personne me fout une bouteille derrière la tête comme un lache. Je me suis fait battre à coups de pelle ce lundi, et bordel! Je me suis fait briser les os un par un tout au long de ma vie, c'est pas deux rigolos pleins de courage liquide qui vont me mater. Et surement pas te passer à tabac. Tu te rends compte? Depuis que je suis toute petite, j'ai vu les gens contester contre ces conneries... Quarante ans plus tard, je trouve que les gens devraient juste déménager au Moyen-Orient au lieu de faire chier les autres dans un pays supposément libre!

    Sasha: Chut, j'ai pas envie de me faire suer par les poulets en plus, ce soir.

    Elle s'adossa enfin au mur, un demi-bloc plus loin, permettant à Sasha de mieux lui porter attention, lui mettant les mains sur les hanches pour l'attirer contre elle. Elle pressa le tissu contre la tête de Fourecks, la regardant plisser des lèvres en fermant ses yeux.

    Fourecks: J'en ai rien à branler des poulets, ou de personne. J'ai servi, j'ai le droit de parler.

    Un soupir entre eux, et la T-Girl parla à nouveau. Fourecks se délecta un peu du battement douloureux dans son oreille.

    Sasha: Merci, hon. Ca fait du bien de se sentir soutenue... J'ai l'habitude, tu sais. Ca m'endurcit autant que ca m'affaiblit.

    Fourecks: Foutaises. Tu ne construis pas la force sur la faiblesse, mais sur la fortitude. Aucune gloire à attaquer des gens faibles. Je vais faire face à une Championne Hardcore bientot, je ne devrais pas m'abaisser à expirer ma rage sur des nobodies.

    Après un moment son coeur se fut calmé un peu, et la Sauvage la tira au loin pour continuer à s'éloigner en boitant légèrement.

    Fourecks: J'ai mérité ma position, et je vais la tenir. J'en ai de plus en plus marre de me faire chier par ceux qui sont trop misérables pour se tuer tout seul. A partir de maintenant, j'ai fini de jouer. Ou bien, je commence à jouer. ...Je dis ca à chaque étape... hahah... c'est un bon signe, oui.

    Fourecks regarda de chaque coté avant de traverser la rue, Sasha accrochée à son bras.

    Sasha: On prend un taxi? J'ai un lit à Islington.

    Fourecks: Aucune idée c'est ou, mais si tu veux. Mon point, c'est que tot ou tard, on paie toujours son du. J'ai l'air d'une proie?

    Elle héla un des véhicules qui faisaient leurs tournées, et s'y accroupit sur la banquette arrière à coté de la brit.

    Fourecks: Marre des jaloux qui s'assument mal. Ras le bol de ceux qui comprennent pas. Ceux qui pissent dans la soupe, qui agissent en traitres et demandent à être traités comme des rois.

    Sasha: C'est la vie...

    Fourecks: Non, je ne suis pas d'accord. Accepter ca comme train de vie, pour finir avec la gueule pourrie et même pas pouvoir s'en souvenir? C'est du gaspillage. Même moi je regrette tous ses blancs de mémoire, ca ferait des histoires passionantes à raconter. Je ne peux même pas m'accrocher à mes souvenirs les plus chers... Ha ha ha.

    La Sauvage se fit jeter un petit regard par les deux autre occupants de la voiture.

    Sasha: En créer d'autres, da?

    Fourecks: Exactement... Et la, ca va vraiment barder. Plus on m'ignore et me sous-estime, plus facilement j'aurai l'avantage de la surprise. Il pensent déja être préparés, mais ils ne connaissent pas ma vraie force. J'ai fait preuve d'incroyablement de patience déjà, Green devrait être dans le fond d'un boiler room à rire de ses délires fiévreux, après que je l'aie brisé un peu. Et je ne l'ai pas fait parce qu'un aigle en chasse doit ignorer toutes les autres proies, aussi faciles soient-elles, et toutes les distractions pour ce concentrer sur celle qu'il a choisi. La Tornade Rousse...

    Elle grogna, et se détourna vers la fenêtre, se courbant l'échine jusqu'à ce qu'elle entende une série de craquements soulageurs dans son épaule gauche. Elle avait l'air tellement fatiguée qu'elle semblait prète à tomber, mais elle secoua la tête doucement.

    Fourecks: Elle ne peut pas jouer les indifférentes bien longtemps. Injection arrive....

    Elle se remit à rire lentement, d'un ton qui augurait le mal, et mettait le chauffeur un peu mal l'aise, alors qu'il regarda le petit crucifix près de son compteur de vitesse. Sasha, 'elle', la regardait avec un sourire fort interessé.

    Fourecks: Il y aura beaucoup de sang versé, et tout ca que pour le plaisir, si je dois le puiser du front de quelques malchanceux qui croiseront ma route. Pourquoi n'y a-t-il pas plus d'hommes comme elle?? Le seul qui tient encore sur ses jambes est un véritable cunt-blocker, pas assez homme pour regarder deux filles s'envoyer en l'air sans vouloir participer à tout prix! Pas de respect. Pas de pitié, c'est fini. ...Je suis désolée, chérie, mais je peux pas passer la nuit avec toi.

    Sasha la regarda avec surprise, comprenant un peu par la tournure de son ton, mais quand même un peu blessée.

    Sasha: Je ne suis pas faite en beurre, tu sais.

    Fourecks: Ecoute.... Tu joues avec les fouets, les menottes, la cire chaude, tout ca c'est bien chaton... je joue avec les 2X4 barbelés, les kendo sticks effilochés, les tables enflamées, les tuyaux et les chaines, et c'est autant un jeu qu'une guerre. Pas de mot de passe, pas de temps morts. Je ne peux pas m'adoucir. Injection est lundi, et je veux être la plus tranchante possible. ...Rituel Guerrier, si on veut.

    Sasha: Honey, tu as post-traumatique écrit dans le front. Je ne veux pas insister mais, c'est pas mieux d'avoir une bonne nuit de sexe bien violent avant de retourner à la guerre? Une nuit, Sir, c'est tout ce que je demande.

    Fourecks: D'habitude, je sauterais sur l'occasion, mais pas ce soir. Je ne peux pas, j'ai besoin d'un ou l'autre, pas les deux en même temps. Si je m'arrête, j'y passe la fin de semaine.

    Sasha: Et alors, qui t'attend?

    Fourecks: J'ai mon amie avec qui je fais la touriste, je peux pas la planter la pour deux jours. Je l'ai déja fait, ca a failli mal virer.

    Le taxi se gara, et Sasha jeta n coup d'oeil vers son appartement avant de lui poser la main sur l'avant-bras, la regardant avec un air, pas suppliant mais triste et entendu.

    Sasha: C'est dommage, je ne suis peut-être pas la femme que tu veux, mais tu souffres autant que moi d'aller au lit seule.

    Elle se détacha avec un demi-soupir, et s'extirpa du véhicule, se retournant pour fermer la portière alors que Fourecks s'approcha pour s'accouder à la fenêtre.

    Fourecks: J'ai ton numéro, je t'appelle quand je me sentirai mieux.

    Sasha la toisa pour quelques secondes, avant de se pencher pour lui embrasser le bout du nez avant de se détourner vers la porte d'entrée du building. Quand ils s'eurent assurés que la dame était à l'intérieur du batiment, livrée saine et sauve, Fourecks se recula dans la cabine alors que le véhicule se remit en mouvement.

    Chauffeur: Où maintenant, madame?

    Fourecks: Staybridge Suites.

    Chauffeur: Vous savez que c'est un homme, oui?

    Fourecks: Elle est mariée de toute facon... J'ai vu bien pire, crois-moi.

    Chauffeur: ...Je peux avoir votre autographe, madame?

    Fourecks ne répondit pas, s'ayant appuyé la tête contre la banquette à se masser le genou. Alors c'est tout pour ce soir? Un peu d'agression et de douleur déjà, certes, mais pas de cascades et pas de cigarettes? Que du bon tourment. Du stress et de la frustration volontairement cultivée... De la gasoline pour la prochaine joute. Demain, en route vers Glasgow, elle irait surement chasser un peu.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyLun 8 Oct - 2:11

    Plumes Ou Pelage II

    La porte du Babbity Bowster s'ouvrit comme elle l'avait déjà fait pour des milliers de gens au cours des années, mais ces certaines visiteuses entrèrent aussi discrètement que la police en uniforme aurait pu le faire, les joues rouges de la nuit bien fraiche. Fourecks se dirigea droit vers le bar, suivie de Fubar, et les deux s'y installèrent pour examiner la grande chambre autour d'elles.

    La salle était presque étroite, avec 25 sièges tout au plus, un mec qui jouait sa guitare bien tranquille dans un coin près d'une fenêtre qui ventilait la chaleur de la pièce; c'est lui qui les avaient attirées depuis la rue, Fubar étant toujours friande d'accoustiques. Ca ne serait pas vraiment une tournée vacancière sans profiter de la beauté offerte par chaque région. Fubar se pencha pour s'enfouir le visage dans les manches de son manteau alors que la Sauvage regarda l'homme promener ses doigts expertement sur son instrument, entendant les pas du tavernier derrière le bar.


    Fourecks: Two cooooold beers. Fish 'n' chips, also.

    Fubar: Bière, beurk. J'veux du thé.

    Fourecks: Then make it two beers, some tea, and some food.

    En admirant la modeste décoration autour du bar, Fu y trouva quelques portraits de gens, ce qu'elle trouvait toujours un peu charmant dans un endroit de beuverie, mais ses yeux se focusèrent sur un des portraits d'une femme qui devrait lui dire quelque chose. La jeune métisse encapuchonnée eut une drole d'expression alors qu'elle fixait la photo pour en discerner les détails, et baissa les yeux pour voir si elle ne pourrait pas trouver une telle personne aux alentours.

    Et c'est derrière le comptoir, debout derrière Fourecks, avec deux bières et une bouteille de whiskey dans les mains que se trouve la jeune femme à la chevelure de feu des portraits. Un peu plus vieille, par contre, puisque celle sur les photos a à peine 19 ans. Par contre, maintenant qu'elle se tient là, il serait impossible de ne pas la reconnaitre, puisque ses traits sont pratiquement identiques. Les plus gros changements sont plutôt au niveau du regard, devenu avec le temps aussi transperçants que des poignards, et de ce qu'on peut y lire. Plutôt que de la pitié et de la tristesse profondes comme sur le cliché, ils traduisent aujourd'hui le bonheur, la fierté et la détermination. C'est avec un sourire dévoilant des crocs aiguisés que la rousse pose les deux bières et ouvre la bouteille de whiskey. Lorsqu'elle pose les yeux sur Fubar, son sourire s'éteint à moitié, et d'un ton sec elle se met à parler.


    Pétale: Le thé sera bientôt prêt.

    La voix interpelle Fourecks, qui décroche son regard du musicien, pour vérifier qu'elle n'a pas halluciné. Pétale se trouve bel et bien devant elle, revêtant l'uniforme de serveuse. Image amusante, quand on sait que la femme possède une certaine somme d'argent, assez pour se payer la moitié de la SOW, et probablement beaucoup plus que ce qu'il ne faudrait pour acheter l'autre. Pourtant, elle semble bien en train de travailler.

    Fourecks était bien surprise, de facon agréable, alors que Fubar roucoula son assentiment en la regardant s'éloigner pour servir le whiskey dans quelques verres pour d'autre clients. L'Amérindienne prit une gorgée monstre, suivant la Rousse du regard, ne sachant que penser de la rencontre soudaine et inattendue. Elle se pencha vers Fubar qui lui tira la manche doucement.


    Fubar: Coudonc? Est ben bête, elle.

    Fourecks: Considérant qu'elle m'offre sa ceinture, ca c'est elle gentille et aimable.

    Sa voix se fit un peu plus forte pour inclure Pétale dans l'échange, cachant son sourire dans son verre.

    Fourecks: Alors Prêtresse du Hardcore, quand est-ce que je vais pouvoir m'agenouiller à ton Autel...

    Pétale parle à l'oreille d'un homme dans la cinquantaine avancée derrière le comptoir, avant de se rediriger vers Fourecks, la bouteille de whiskey toujours en main. Elle s'en envoie une longue gorgée, avalant en une traite la moitié de la bouteille, puis elle la pose sur le comptoir sans grande délicatesse.

    Pétale: T'es bien pressée, ma grande. Ça pourrait te jouer de mauvais tours, tu sais. J'ai toujours préféré prendre mon temps pour bien faire les choses.

    L'homme à qui elle s'est adressée quelques secondes plus tôt revient vers elle, avec la tasse de thé et la nourriture commandée par l'Amérindienne. Il leur souhaite bon apétit avant de poser un baiser bienveillant sur le front de la rousse, puis retourne servir les autres clients. Fubar prépare son thé à son gout, alors que Fourecks pige quelques frites du plat qu'on venait de lui servir. La sauvage et la farouche se regardent pendant quelques secondes, avec un sourire en coin aux lèvres. Les deux semblent amusées, contrairement à ce que plusieurs autres personnes en rivalité peuvent ressentir face à l'autre.

    Fourecks: Pressée, moi? C'est juste parce que ton offre est si alléchante, malgré ma patience tu me fais languir sans me donner l'heure juste... Je deviens peut-etre un peu gourmande, mais peux-tu vraiment me blamer?

    Elle macha une autre frite, se rincant la bouche d'une autre longue gorgée. Le mec a la guitare se fit applaudir pour son morceau, alors que Pétale se pencha plus près d'elle pour l'écouter continuer à voix basse alors qu'elle avait l'air de vouloir imposer une autre pensée.

    Fourecks: Ca fait un bon dix ans que j'attends patiemment. Que mes démons me narguent pour que je redevienne la Hellhound que j'étais. Et en plus, tu t'attends bien à ce que je porte bien mon nom de Sauvage, oui? Alors maintenant, je suis bien chauffée, et je ne bluffe pas. Je veux sentir l'hémoglobine, me faire éclabousser de plasma, voir rouge. D'habitude, quand on m'offre quelque chose, je le prends tout de suite pour avoir plus de temps à cherir mes trophées. Crois-moi Pétale, j'ai été très patiente jusqu'à date. Mais si je ne le demande pas, les jolies petites sadiques dans ton genre pourraient me tenir en haleine jusqu'à ce que tu aie battu ton propre record de longévité.

    Elle maintint le sourire et le regard trucidaire, finissant le reste de son premier verre sous les yeux de la Championne. En faisant glisser le bout de son index sur la bouteille de whiskey, Pétale regarde Fourecks dans les yeux. Leurs visages ne sont maintenant qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

    Pétale: Je demande pas mieux qu'un bon bain de sang comme je te sais capable de m'offrir. Le problème, c'est que tant qu'on aura Charlie dans les pattes, on pourra probablement pas arriver à faire ce qu'on rêve de faire depuis des semaines.

    La farouche se redresse lorsque la majorité des gens s'arrêtent d'applaudir, rendant la discussion moins difficile. La sauvage soupira, levant le menton pour se flatter une vieille cicatrice sur la gorges

    Pétale: Il nous prend vraiment pour deux connes.

    Fourecks: C'est Wilson qui nous prends pour des connes à le vouloir dans le portrait comme special referee. C'est de la merde tout ca. Je réglerai son cas à Green, le prochain coup que je le vois. Lui graver mon nom dans le dos n'a pas suffi, on dirait. Mais pourquoi te préoccuper du loser à ce point, Pétale? Ca pourrait être te jouer des mauvais tours....

    Pétale pose son coude sur le bar, et son menton dans sa main. Elle se tapote la joue avec ses doigts en souriant encore, prenant la bouteille de sa main libre pour en boire le reste d'une traite.

    Pétale: Ce qui m'importe c'est pas de rester championne. C'est la ceinture en tant que tel. Si elle est défendue par quelqu'un qui en est digne, contre quelqu'un qui en est digne, ça me va. Voir un crétin comme lui essayer de briser tout ce que j'ai fait pour cette division en se mêlant de tout sauf de son cul me rend quelque peu... agressive.

    L'aspirante au titre entame sa deuxième bière, regaillardie à la vue de Pétale qui s'avinait comme une vraie locale. La bière était forte et passait trop bien, ce qui inspira la Sauvage à se tortiller sur son tabouret, se passant la langue sur les dents pour faire bouger sa lèvre inférieure, et la musique couvrit leur conversation à nouveau alors qu'elle se rapprocha de la championne.

    Fourecks: On devrait le chasser ensemble Pétale... s'assurer de le mettre hors d'état de nuire. Et puis, on peut prendre tout notre temps pour s'amuser, juste toi et moi, pendant que Green dort comme un bébé. Tu sais que j'ai ce qu'il faut, Pétale, donne moi ma chance, laisse-moi le problème Green. Tu as déja dégringolé ton Sire, tu n'as pas à t'occuper du paysan. C'est la job du Chien de la Maison.

    Elle se pointa du pouce avec une confiance un peu maussade, son sourire disparaissant pour enfourner un batonnet de poisson.

    Fourecks: Je sais que tu n'es pas pressée du tout, mais moi je ne rajeunis pas. Charlie ne mérite rien au moment coté division, qu'un ajustement pour des insultes; il est têtu, mais rien à craindre tant que nous deux on a que du temps à tuer pas vrai?

    La tornade rousse ricane doucement en se redressant.

    Pétale: En fait, ce qui me désole le plus c'est qu'il n'a aucune idée de ce qu'il fait. Pire encore, il croit avoir le contrôle de la situation, alors que la seule chose dont il peut avoir le contrôle, c'est sur ce qu'il mange au déjeuner. Et ça, c'est bien parce que j'en ai rien à chier qu'il mange des oeufs ou des toasts.

    Elle part quelques secondes, le temps de ramasser une deuxième bouteille, et quelques bières supplémentaires. En jetant un regard sur la tasse de thé de Fubar, elle constate que celle-ci est vide. D'un mouvement de la tête en direction de l'homme, elle lui demande de venir la remplir à nouveau, ce que celui-ci fait, avec un large sourire retournée par la jeune métisse, avant de repartir. La rousse pose les bières devant Fourecks et s'attaque à sa nouvelle bouteille de whiskey.

    Pétale: C'est sur mon bras... Chose certaine, c'est que c'est pas d'un écervelé dont la SOW a besoin comme champion Hardcore. Tant que je serai championne, il peut donc dire adieu à ses chances. Wilson et Stone ne sont pas naïfs au point de penser qu'ils m'empêcheront de diriger cette division comme je l'entends. Même le diable lui-même n'aurait aucune chance de contrôler mes ardeurs.

    Fourecks se pencha sur le comptoir, soutenant son menton du poing.

    Fourecks: Et pourquoi es-tu avec un gars aussi vanille que Cube?

    La jeune interjecta en la pointant du doigt, ce qui fit soupirer Fourecks à l'avance.

    Fubar: T'étais dans l'même bateau.

    La Sauvage regarda la jeune finir le reste de sa portion et se tourner pour regarder le musicien, comme si elle n'avait rien dit.

    Fourecks: C'est vrai, alors j'ai rien dit. Mais Pétale, des copines comme toi, j'en prends bien soin et je leur donne ce qu'elles veulent. Mais qu'elles m'en fasse part. C'est une idée amusante de te voir détruire Green mais j'en veux un morceau aussi. J'imagine que ca serait aussi quelque chose de te voir aller, un peu comme me regarder moi-même mais en plus jeune.

    Elle atteignait déjà le fond de son deuxième verre, retenant un rot alors qu'elle s'appropria le reste du panier de fish n chips.

    Fourecks: Je t'offrirais de l'argent pour un avant-gout si ce n'était pas de mon respect pour toi, et ta relation intime du moment. C'est peut-être la bière qui me fait parler, ou le fait de te voir boire du whiskey comme du jus. C'est très tentant de ... me frotter à toi. Pas juste pour la ceinture... Tu aurais aussi une clause de rematch non? On peut aussi jouer la-dessus...

    Et les deux rigolent en se regardant. Dans les yeux, toujours. L'un des sourcils de Pétale s'élève un peu alors que d'une main ferme, elle empoigne sa bouteille.

    Pétale: Je compte pas passer deux ans à courir après le titre Hardcore. Si je le perds, je tente le rematch par simple question de principe, et après je passe à autre chose. Alors dis-toi que si je perds le titre, tu m'auras pas bien longtemps dans les pattes. À moins que je le regagne lors du Rematch, chose qui est loin d'être impossible.

    La rousse s'envoie une longue gorgée, et regarde l'homme, qui l'observe silencieusement au loin. Il sourit, semblant fier de la voir dans son établissement. Et la Sauvage regarda l'homme, levant son verre comme l'avait fait la jeune quelques minutes plus tot, lui adressant un hochement de tête. Il la regardait aussi fier qu'un père, mais il y avait une certaine envie.. Peut-être un oncle? Un protecteur? Une Famille, du moins, quelqu'un pour appuyer Pétale en dépit de son histoire. Celle-ci lui offre un sourire avant de revenir à la discussion.

    Pétale: Pourquoi ça a l'air d'étonner tout le monde que je sois avec Cube?!

    Fourecks répond d'un rire égal, secouant la tête lentement.

    Fourecks: Ca prends un vrai cowboy pour mériter un cheval sauvage, et alors que tu bois avec moi, il est probablement à l'hotel, à jouer au jeu vidéo en buvant du thé, ou alors il est déjà au lit. D'une manière c'est un peu la valeur sure d'un gars trop simple pour inquiéter, mais d'une autre, c'est un homme tellement plate à mourir...

    Plongeant toujours ses yeux dans ceux de la Guerrière, jouant avec le bord de son verre avec un soupir ennuyé pour marquer ses mots.

    Fourecks: Il est peut-être assez drole pour rester, mais c'est pour cette raison que je me suis enfuie de mon dernier homme. Toi et moi on est pas vraiment des "ma-tantes"; même si c'est un choix logique pour une vie calme, c'est un peu du gaspillage, du moins à mon avis. On ne mène pas une vie calme. J'ai essayé, doux mensonge pour un moment, mais l'odeur du sang est trop forte pour nos nez.

    Elle prit une autre gorgée, en ressentant les effets s'amplifier en fonction de l'atmosphère détendue et aussi de la présence vibrante des gens autour d'elle mais surtout celle de Pétale, plus puissante que toutes. Après avoir fermé les yeux comme pour y gouter, elle reprit une gorgée, posant son verre un peu plus rudement.

    Fourecks: Même dans ton état, tu ne vis qu'une fois, et dans mon état, je peux encore mourir. Du moins, je crois. Emmener le sofa de M-Cube dans ton éternité? Pardonne moi mais jen rirais. Des femmes comme toi, j'en voudrais deux.

    Pétale sourit en regardant sa bouteille, dont le niveau a beaucoup diminué pendant que Fourecks parlait.

    Pétale: J'ai aucune idée de pourquoi ça s'est fait, aucune idée non plus de comment ça finira, mais la chose que je sais, c'est que je suis bien. J'ai besoin de quelqu'un pour me garder les pieds sur terre, m'empêcher de voler à gauche et à droite. Pour ma fille. Pour moi aussi. J'ai pas envie de me retrouver encore à l'asile. C'est tout.

    Fourecks joignit ses jointures devant elle, pesant les mots de Pétale avec un long hochement de tête.

    Fourecks: Ah, avoir eu telle sagesse à ton age, j'aurais probablement fait la même chose. Mais à la place, je me suis habituée à vivre dans le chaos entourée du mal, la vie normale des humains semble presque impossible à tolérer... C'est comme dormir... Mes enfants ont déjà eu plus de chance que moi, jai fait de mon mieux pour eux mais maintenant que mes louveteaux sont assez vieux, je peux retourner jouer comme bon me semble. C'est pourquoi je suis ici, parce que je n'ai plus rien pour me retenir. C'est bizarre de te considérer humainement alors que tu portes la couronne de la violence...

    Pétale hausse les épaules.

    Pétale: Un roi est avant tout un homme.

    Elle sourit, en prenant une nouvelle gorgée de sa bouteille. Le liquide rentre comme de l'eau, et n'a aucun autre effet que celui d'avoir bon goût.

    Pétale: J'préfère qu'on me voie comme une femme ordinaire. Pas que j'aie honte de ce que je suis, mais ceux qui comprennent mon choix de le devenir sont assez rares, et j'dois dire que je les comprends. Par contre, va pas croire que ça m'arrive plus de vivre dans le chaos. Je fais des sorties assez remarquées à l'occasion. Quand j'ai faim surtout. Quand l'instinct prédateur prend le dessus, pratiquement rien ne peut m'arrêter. Un vrai massacre, puis je mange, et je retourne lentement me blottir contre Cube, remplie de l'ivresse du sang, pour redevenir la femme.

    4X l'avait écouté doucement, regardant le contenu de son verre d'un air concentré, et bien qu'elle entendait chacun des mots comme au ralenti, une autre petite voix se fit entendre entre les deux oreilles qui répétait "pas pour toi. pas pour toi." Sur sa rétine, les images du bonheur disparu mélangées à celle du charnier, et avant que la musique en devienne trop lancinante, elle crispe sa main autour du verre, qui fit un bruit de craquement une demi-seconde avant de se faire écraser en morceaux, le reste de la bière s'en échappant.

    La grande leva la main avec un air déconcerté, se levant d'un bond pour sauver ses vêtement de la boisson qui dégoulinait; quelques clients furent choqués de surprise, et le guitariste faillit manquer sa note. Fubar et un autre patron trouvèrent quelques serviettes de papier pour sauver un peu la mise, mais Fourecks regarda le morceau de verre logé dans sa main, avant de l'enlever tout doucement, posant la pièce sur le bar. Elle porta sa paume à ses lèvres, embrassant sa nouvelle plaie, et relève ses yeux vers Pétale avec un petit tic nerveux du menton, ses yeux se vidant pour trouver la froideur du soldat.


    Fourecks: Je veux me battre contre toi, encore et encore. Mais ca ne pourra pas arriver... Tu veux rester femme et moi je veux redevenir animale. Tu seras toujours la bienvenue chez moi, ex-belle-mêre de mon neveu, et que ca soit pour le titre ou non, j'attends avec impatience nos prochaines rencontres. Mais je n'ai que de la rancoeur envers la vie..., alors c'est plutot le contraire... Donne-moi ce que je désire... Teste-moi si tu le juges nécessaire... Si tu voyais ce que je vois Pétale... Quand j'ai posé les yeux sur Holygates le soir de son couronnement, je l'ai prévenu d'une chose.... Et je ne dis pas les choses à la légère. Tu le sais.

    Pétale: J'en suis aussi consciente que tu l'es face au fait que c'est pareil pour moi.

    La guerrière est d'un calme serein limite énervant, et sourit. Fourecks, elle, a l'air à deux poils de crisper les poings.

    Pétale: On se voit bientôt.

    Elle salue Fourecks et Fubar d'un signe de tête poli, pour s'éloigner afin d'aller servir les clients qui reviennent lentement à leurs petites affaires. Le vieil homme qui les avaient si chaleureusement servis s'affairait à éponger le bar et les débris, et Fourecks lui glisse quelques billets, payant la note et le dédommagement avant de lui offrir ses excuses et le bonsoir. L'homme la rassure que cela n'en était rien, et elle lui offrit la bière qui restait, avant de tirailler sa jeune compagne silencieuse vers la sortie.

    Fourecks: Slainte vhar.

    Peut-être Livia travaillait-elle comme danseuse à temps partiel dans les environs, aussi?

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos EmptyMar 9 Oct - 0:56

    Thanksgiving

    La caméra suit Fourecks, qui court le long du couloir, laissant derrière elle une petite trainée de sang, regardant autour d'elle comme si elle s'était perdue. Elle fonce presque dans le mur, essayant de rester sur ses jambes, et passe devant la porte qui affichait son nom, éclatant de rire alors qu'elle se tient le cou d'une main, et le titre de l'autre, et grogne pour continuer son chemin vers une double porte, qu'elle tire violemment pour s'échapper à l'ombre de la chambre des chaudières.

    Le brave caméraman la suit, et Fourecks s'écroule à quatre pattes, riant toujours alors que sa tête tombe vers l'avant; la caméra capte le reflet de la ceinture, sur laquelle tombent quelques grosses gouttes de sang, et elle la reprend pour se hisser vers une machine, s'y adossant avec un murmure de douleur pour reserrer la ceinture sur sa poitrine alors que le caméraman se pose devant elle pour capter les images assombries. Elle relache finalement son étreinte pour poser le titre ensanglanté sur ses genoux, respirant lourdement alors qu'elle continue à retenir sa tête de justesse à chaque fois qu'elle tombe comme si elle allait perdre connaissance.


    Ce n'est pas tout... Je ne veux pas que tu la fermes... loin de la... Tu ne peux pas encore me donner ce que je veux, mais tu reste dans la course... Pour combien de temps? Tu crois qu'il n'en tient qu'à toi? Ce n'est pas une surprise, dans le passé... Tu as réussi à toucher des cordes sensibles, pour nous deux... Pourquoi tu n'y prends pas plaisir, Charlie? Mais en effet... Quand tu te punis toi-même... toi qui na pas de cause... tes actions servent un plus grand plan que tu ne pouvais l'imaginer. Et tu croyais m'inconveniencer... Cesse de trainer de la patte, Green! Tu devrais déja y avoir travaillé, avoir prouvé à tous qui tu es! Un jour tu trouveras ta vraie voix... Tu devras regrimper les échelons par la voie traditionelle... Peu importe qui aura la ceinture. Au moment, tu es trop soumis pour mériter le titre. Est-ce d'un champion défait dont la division a besoin? Au contraire... c'est l'ordre dans le chaos. Ce qui est drole, c'est que quand tu étais champion... tu t'es débarrassé de Dirnt en le dénoncant, comme un pentito...

    Son visage se tord un peu, et elle se met deux doigts dans la bouche pour en tirer une dent avec une petite giclée de sang vers la caméra, poussant la dent dans sa poche avant de déglutir avec effort.

    Dorénavant, le Titre veux dire quelque chose... Qui d'autre le méritait autant que moi? Ce que je recherchais... Ce n'est pas la ceinture, mais la signification de son attribution... je veux la douleur et la gloire... Qui peut manier la couronne d'épine pour l'incruster ou elle mérite d'être?? J'ai joué avec toi pour gagner le droit de travailler dur... et tu as perdu la ceinture pour une raison. C'est un petit bellatre à la peau douce qui t'as si facilement dérobé du titre. Un roll-up, ce fut la fin du Géant Green. Et j'en ai eu mal au coeur...!! Je comprends que tu voulais prouver ta valeur à nouveau... mais les choses continuent à se dérouler comme elles doivent. Les insultes feront l'objet de discipline par ceux qui représentent vraiment. Tu aime l'attention, hein Charlie? Ca serait du gaspillage de potentiel...

    Elle ramène la ceinture vers elle, la regardant en passant ses doigts sur le bord de la ceinture, tremblant encore alors qu'elle eut un soubresaut.

    Toute ma vie, je me suis battue parce que j'ai été entrainée à l'attaque... Je ne voulais pas vraiment revenir, je ne croyais pas en être vraiment capable... Mais c'est trop d'expérience pour ne pas rechuter! La pire des pires, c'est un titre bien peu flatteur... Me voici au grand jour, dans toute ma splendeur, dans toute ma gloire! Et me voici, acculée au coin comme un rat blessé... On est tombé dans le gouffre.... Et qui osera plonger avec moi??

    Elle est repossédée d'un rire entrecoupé d'une quinte de toux, baissant la tête pour dissimuler son visage sous ses cheveux enmèlés.

    Malgré toute les douleurs et les avertissements donnés... La consistence de la douleur. S'y vautrer pour se vider de son sang en espérant en crever. Et alors que tout le monde me croyais morte, rassasiée, traumatisée... Charlie Green, tu as cogné à la mauvaise porte... Et tu mérite une bonne correction. Pendant un mois, je me suis débarassée des remords que j'avais accumulés. Et je te remercie de m'avoir prêté ton assistance dans le processus. J'ai hate de te voir en colère... de sentir toute ta haine focusée sur moi....

    Ses mains glissent entre ses jambes, le cuir de la ceinture se tordant un peu sous le tir, et le visage de la Sauvage tombant vers la droite avec des yeux fermés et l'air serein pour quelques secondes alors qu'elle serre les genoux l'un contre l'autre par dessus la plaque.

    Mmmmmhh..., Je ressens la vie... Puisque malgré tout je n'ai pas encore réussi à mourir... Es-tu vraiment celui que j'attendais, Charlie? Tu pourrais m'en parler ou m'en montrer toute la nuit... Ne parle mème pas d'un trip à trois.. le temps personnel est de bien plus grande qualité... Tu as aimé nous regarder nous faire saigner? Dommage que tu n'aie pas pensé à prendre des notes quand tu le pouvais... Et tu sembles ne toujours pas avoir compris... La ceinture est de retour à la Maison, pour y rester!! Celui qui me l'arrachera des mains m'aura tuée pour la mériter. Risquerais-tu un autre 10 ans, Green? Pour le symbole qui te rends le plus fier? La Farouche a gardé mon bien, vaillemment, attendant mon retour... mais mème la princesse s'incline devant la reine quand elle arrive enfin. Qu'elle retourne jouer à l'humaine, maintenant que je retrouve mon Trone fait d'os et d'entrailles... Je m'enfonce dans la brutalité que vous avez si joyeusement oublié, entrainant le Titre avec moi.... et il faudra un surhomme pour le déloger.

    La porte s'ouvre, laissant filtrer la lumière sur son visage, et la caméra capte ses yeux, l'iris de son oeil amoché completement noirci. Mais Fourecks pousse le technicien, en criant quelque chose d'inintelligible avant de se tirer au pas de course avec son nouvel acquis, poursuivie par les ambulanciers et le caméraman, mais au détour d'un mur, dans la pénombre de la salle des machines, le petit groupe se retrouve dans un coin, se regardant de facon bredouille en cherchant autour d'eux...

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