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     Archive 4 - Les Promos

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    Fourecks

    Fourecks

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyMer 10 Oct - 7:46

    Visage A Deux Faces

    Le gazon éparse sous elle est bien froid lorsqu'elle se réveille, face contre terre, sentant une langue plus ou moins sèche lui lécher le dos avec insistance, tu te souviens de ton frère? ce qui la fait tressauter alors qu'elle reprend conscience. Un grondement pesant lui souffle sur le dos avant que la langue molle et chaude reprenne son travail. Mais au travers du sentiment de confort il est peut-être vraiment dans un endroit meilleur. elle ressent sa chair piquer trop amèrement. Elle reste aussi immobile qu'elle le peut, se demandant quel genre de chien pouvait sonner aussi sauvage, toi tu te rencabane. et lorsqu'elle trouve l'énergie pour risquer un regard, elle tombe presque nez à nez avec un gros loup gris assis tout près d'elle, occupé à lui nettoyer le dos de manière calme.

    "...S...Suηkmanitu...ta..n...??"

    Le loup lui donne quelques autres coups de langues,
    tu sais pourtant ce qu'il faut faire... et se pourléchant les babines la regarde posément alors que Fourecks se pousse sur un coude pour le regarder. En se tordant sa peau lui tire, alors elle tente à la place de s'asseoir, et essaie de se couvrir du froid en repliant les bras l'un sur l'autre. Le cerveau semble vouloir lui sortir du crane puisque c'est ce que tu veux, maintenant... tant celui-ci pulse de douleur, et la soif dans sa gorge est comme un tapis d'épines sèches; mais elle regarde le loup devant elle, qui semble vouloir s'approcher. tu peux commencer par ca, cette-fois-ci. Elle ne bouge pas, sauf pour ses tremblements, et le loup vient presque se coller sur elle, consciente de l'état de la Sauvage.

    Elle écarte un bras pour lui flatter le pelage dru, voulant vérifier que l'animal était bien réel et pas un autre figment de son imagination.
    tu es encore capable de visiter l'Umbra, nous en sommes impressionés. Le loup reprend la toilette imposée, lui léchant les plaies du bras couvert de sang séché et de terre, et alors elle comprit. L'animal ayant ingéré de son sang s'était lié à elle, mais a qui te lieras-tu cette fois-ci? et la servirait comme si ses pensées se formulaient dans l'esprit de l'animal. Le constat la mitige à peine; c'est plutot par chance que l'information est notée, son esprit tempêtant de toutes ses voix qui la harcelaient, les souvenirs les plus insignifiants de sa vie d'humaine, le déluge écarlate, sa douce Manchue, le mitraillement des fusils, il fait si bon de te revoir... les pleurs de nouveaux-nés, la nuit sous-terraine, tous ces corps froids, le Labyrinthe et le Carnaval, le rire de chacun de ses maitres - De Mr. Wei à Sir Wilson - entendus à l'unison et l'espace d'une minute, elle ressent toutes les visions physiquement.

    Elle tombe presque à la renverse, se bloquant les oreilles en fermant les yeux avec un profond froncement de sourcils,
    tu te souviens de tous les bons moments qu'on a passés ensemble?? et ses jambes se rétractent vers son torse alors que son rale ne se prolonge en grondement. Le loup la regarde fixement, penchant la tête sur le coté, et lui renifle le chandail déchiré alors que Fourecks s'étouffe un peu, cognant le sol du poing avant de se mettre à genoux dans l'espoir de se relever, sans succès à la fin, c'est nous qui gagnons. Elle regarde ses mains tordues et blessées, et sa respiration frustrée se traduit en un grand cri de colère endolorie, que le loup accompagne d'un aussi long hurlement.

    ~*~*~*~

    Elle joue avec la caméra, la retournant dans ses mains alors qu'elle avait activé l'enregistrement, et on peut voir son visage à l'envers; l'oeil vert rétréci, concentré et malicieux, et celui maintenant rempli de noir qui se promenait sans cesse, incommodé par le mouvement nerveux de sa paupière, ce coté du visage enflé d'un bon pouce, le sourire maniaque un peu édenté alors qu'elle accueille ceux pour qui elle se filme. Et comme trame de fond, on entend des bruits un peu juteux derrière, à la cadence presque aussi régulière qu'une horloge.


    "Je vous souhaite à tous, une excellente soirée! C'est avec une joie immense que je m'approprie votre attention, dans le but de partager avec vous quelques petits secrets. Vous qui ne me connaissez pas savez bien que mon petit jardin à l'abri des regards renferme des fruits bien juteux, que nuls ne méritent de récolter. Vous ne le méritez certainement pas, mais pourtant, tout au fond de moi, je vous aime. Oui, c'est vrai, même les durs à cuirs ont un coté tendre, comme c'est le cas pour ce si doux petit chaton que je tiens ici..."

    Elle lève l'autre main pour tenir un petit minet noir au yeux jaunes contre sa joue, qui miaule alors qu'elle frotte son visage contre l'animal de facon un peu insistante. Elle ricane un peu, et donne un petit bisou sous l'oreille du chaton avant de faire comme si elle allait lui manger la tête, mais s'arrête pour rire nerveusement, avec un tic du menton, et laisse l'animal partir avant de lancer son bras vers la caméra en criant.

    "MAIS NON!! On ne mange pas la tête des petits chatons. Pourquoi? Parce que ca sert à rien. Le pauvre petit chaton, il ne m'a rien fait, il peut à peine marcher, comment il pourrait se défendre? C'est du pseudosatanisme de bas étage et ca nous fait plus passer pour un enculé que pour un maniaque. Sérieusement. A moins de tuer un ours, un tigre qui vous fonce dessus, un orignal pour le manger, on laisse les petits animaux sans défense, tranquilles!! Si le minou était un zombie, alors c'est certain que là, il faudra carrément purifier par le feu, mais d'ici ce moment, on a pas à s'inquiéter. Même chose pour les humains, du moins, les petits d'humains. Voyons! Il faut les laisser maturer, les laisser devenir des connards pleins d'orgueuil à briser, pleins de mauvais karma destiné à justifier l'agression! C'est mon Bushido, si je peux me permettre l'expression. Vous savez ce que Tony Montana en dit, pas vrai?"

    Elle décoche un sourire de vendeur malgré les absences, levant les sourcils, bercant sa tête de l'autre coté en bougeant la caméra, clopinant à travers la pièce ou l'on peut voir du sang éclaboussé sur le mur derrière. Le bruit lui, ralentit un peu mais continue.

    ~*~*~*~

    Tremblant de l'overdose de sensations, au loin une lumière brille comme un soleil,
    même si tu y a droit, et elle entreprend de se diriger vers elle. Alors qu'elle fait son mieux pour mettre les pieds l'un devant l'autre, elle se touche le visage en sifflant comme un serpent, se demandant quelque part en son for intérieur à quoi elle devait ressembler. Le loup la suit à vitesse paresseuse, le museau au sol alors qu'il avance à pattes feutrées sur te terrain rude derrière les pas maladroits de la Sauvage, qui regarde vers la lumière d'une double-vision, à la fois réelle et surnaturelle... tu nous a donné ta permission. discernant ce qui devait être une station-service a travers des gouttes d'huile qui s'égouttent de bas en haut sur fond noir, tel que l'offre son oeil éclaté.

    Finalement l'ensemble de la structure lui apparait complète et tangible, alors qu'elle appuie sa main contre le mur pour alléger le poids sur sa jambe, l'autre au-dessus des yeux en réponse au stimuli de lumière qui faisait bruler ses yeux.
    on sait ce qui te motive, comme personne ne pourrait le concevoir. Elle tourne le coin pour y trouver quelques pompes à essence d'un coté, et de l'autre une vitrine au travers de laquelle elle pouvait voir un homme moustachu à la peau brune comme un sud-américain derrière un comptoir de courtoisie, plongé dans la lecture se son journal. Fourecks s'approche de la porte, et la tire pour savoir qu'elle est barrée. L'homme regarde par dessus son journal, et la regarde une bonne seconde, se demandant si son imagination ne lui jouait pas des tours.

    Elle le regarde en retour, essayant de préserver ses nerfs optiques, cognant faiblement à la fenêtre une autre fois. La réponse de l'homme est d'empoigner l'arme sous le comptoir et la pointer vers elle d'un geste hésitant, ce qui la fait rire un peu. Il fait bouger l'arme de gauche à droite rapidement, l'air inquiet, en lui disant quelque chose dans une langue qu'elle ne reconnait pas, mais qui voulait surement dire 'passe ton chemin'. Elle cogne à nouveau, se raclant la gorge en expiant quelques mots.


    "Washroom... English, mother fucker, do you speak it! I have to piss... Bath Room!"

    Elle s'appuie la tête contre la porte, se demandant ce qu'elle allait devoir dire pour lui faire comprendre, mais l'homme débarre la porte, tenant toujours le pistolet vers elle, avant de reculer. Elle ouvre la porte lentement, une sonnette automatique retentissant doucement, et entre dans le magasin alors que l'homme recule d'un autre pas, pointant le couloir du fond de sa main libre.

    "Banheiros, há."

    Sans vraiment lui accorder un autre regard, elle se dirige entre les rangées de chips et les chocolats, vers la porte bleue, qu'elle pousse sous le regard attentif du caissier. nous savons tous qui tu es vraiment. Finalement elle appercoit une petite chambre de bain dans laquelle elle s'engouffre, sans gène face a l'homme qui la pointait de son arme. Celui-ci la regarde intensément, se demandant si il devait appeler une ambulance, la police, ou un prêtre.

    Fourecks, elle, s'adosse à la céramique froide, ou elle pouvait penser le mieux. Banheiros... du portugais? Mais bon Diable de merde, ou est-ce que je suis, et qu'est-ce que je fous là? Ou est la ceinture? Je n'ai rien sur moi... pas de cartes, d'arme, d'argent ou de téléphone... Ahh, j'ai tellement mal... que ca fait du bien. Est-ce que je me souviens de mon numéro...?. Après un moment la Sauvage se relève en remontant son pantalon durement, s'accrochant au lavabo pour ne pas tomber, et regarde l'homme en collant ses jointures sur son oreille comme un téléphone.


    "Larga distancia? Muy larga."

    Il parait encore un peu hésitant, et qui peut le blamer? Comment vous réagiriez si je me pointait à votre travail au milieu de la nuit comme ca? Mais il hoche de la tête de manière concernée. "...I help." Puis Fourecks se vit dans la glace... La pauvre enveloppe corporelle, elle a l'air de s'être fait déchirée un peu hier... Regarde-moi cette tronche désolante... L'Oeil de Tsiatko, il est vraiment revenu.... Ils peuvent bien rire. J'ai plusieurs tours dans mon sac aussi. La partie ne fait que commencer. Hahaha, la chair est si excitable... Hmmm. Elle ouvre la bouche, pour compter ses dents du bas. Il est supposé en manquer trois, maintenant...

    Alors elle fouille dans sa poche, et en sort la dent qu'elle avait achevé d'arracher hier soir.

    ~*~*~*~


    "Mais pardonnez-moi cette longue disgression, chères personnes au focus aussi fautif que le mien. Je disais que j'aime mon travail, et j'aime bien la gueule de ceux qui l'admire. Et aussi celle de ceux qui le critiquent. Avant ou après que je leur aie arrangé la face, c'est selon l'humeur du moment. Oui j'aime vous voir me regarder comme si j'allais vous sauter dessus, parce que je pourrais le faire, mais vos gabarits aussi génériques n'invoquent en moi aucun désir. En dépit de ce facteur je me complais de vos yeux qui restent sur moi, mais pas autant que vos aboiments... C'est un grand honneur pour moi de vous représenter, bandes de pervers, mais il faudra suivre ma cadence maintenant! Je suis la Femelle Alpha, et je vous déclare tous, ma loyale meute! Et donc, avec la position acquise, je me dois de vous mener à bonnes chasses. Que tous soient préparés et affamés! J'exposerai la violence à vos yeux voraces, et vous devrez attendre que je me sois rassasiée pour vous jeter sur les restes. La chasse aux fausses-têtes est ouverte! Et si jamais je suis celle qui tombe, alors frères et soeurs, dévorez ma chair! Par amour comme celui que j'ai pour vous..."

    Elle adoucit ses traits encore une fois, fermant les yeux pour s'extasier s'un soupir souriant à la musique ralentissante; la caméra s'abaisse un peu pour capter le mouvement s'un objet sombre qui va et vient avec des motions de plus en plus distancées, responsables des bruits qui ont ponctués le vidéos, et finalement, s'arrête. Fourecks rouvre les yeux, les roulant d'un coté sans bouger la tête pour qu'apparaisse dans le champ de vision Sasha, la femme de Liverpool aux cheveux mauves se lever couverte de sang, se réjouissant de son oeuvre, chérissant la machete avant de se tourner vers la Sauvage, un grand sourire enfantin au visage.

    "Il n'y a plus de viande sur ceux-ci, Senior!"

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    Fourecks

    Fourecks

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyJeu 11 Oct - 21:06

    Une Grotte En Bois

    L'image devient moins floue, et tout ce qu'on peux voir, c'est Fourecks dans un petit coin sombre, qui parle tout bas en guettant autour d'elle.

    "Les gens méprennent souvent la gentillesse pour la faiblesse... Un simple acte de bonne volonté mineur et raisonné, et j'en entends un en arrière qui panique à croire que je ne représente pas ce que je proclame. Pourquoi ne pas avoir tué tous les chiens que j'ai eus comme compagnons, tous les mortels en qui j'ai trouvé une amitié? As-tu tué tous les copains que tu as trouvé en prison? Et tes parents? Tu les as traqués, pour les éviscérer sur la voie publique, pour prouver que tu étais le plus hardcore des hardcores? Quand tu fais ton épicerie au supermarché, tu laisses un carnage derrière toi? Tu me sous-estimes en jugeant mon geste, cher détracteur en chef, parce ce chaton, l'an prochain, sera une belle panthère qui servira de gardien de l'Underground. C'est la patience, l'attente de la beauté dévastatrice, la réalisation du potentiel qui me pousse à laisser quelques créatures en vie. La sélection naturelle c'est bien, mais je le répète, nous sommes quand même distingués des rats qui s'entretuent pour si peu. On est pas dans la même classe que la grande majorité. Je suis celle qui prend le temps d'entrainer les animaux pour qu'ils servent à quelque chose. Après tout, tu gaspilles encore de l'oxygène, pas vrai Charlie?"

    Elle rit un peu comme une gamine, faisant de son mieux pour garder son ton conspiratoire alors qu'elle semble coincer la caméra entre ses genoux.

    "Basé sur ta vision embrouillée et réduite par les oeillères de ton tout petit univers, le chaton veut ma peau pour la ceinture, donc je dois lui écraser la tête tout de suite. Bravo, si ce n'était pas du fait qu'en disant ca tu as l'air de t'en faire pour mon jeune règne ca pourrait presque sonner comme un argument quasiment valide. Peut-être qu'en jouant cette carte, je vais provoquer les gens à signer des contrats avec la SoW parce que je suis déja si pathétique comme championne? Ca voudra dire plus d'impétueux qui font la file pour recevoir mes malédictions. Ca serait gentil de leur part, mais comme je dis souvent, on ne devient pas plus fort en massacrant les faibles. On se croit plus fort, mais c'est un joli mensonge. Mais ce qui te rends spécial, Charlie, c'est que je t'excite. Certains s'indignent et s'opposent, mais ils ne viendront pas se battre. C'est pour ca que je ne leur prète aucune attention. Mais toi, tu commences à voir un peu dans mon monde... et tu commences à parler mon language. Tu as enfin une personalité, même si tu ne fais que m'imiter en espérant me faire trembler d'excitation, c'est déjà un début. Tu crois que je devrai rechercher le challenge? Petit, ouvre bien tes yeux. Je suis la championne, je n'ai pas à bouger d'un pouce. Ce sont ceux qui viendront me courtiser qui auront un challenge. Mais comme je l'ai dit, y'a que les amateurs qui tirent sur tout ce qui bouge."

    Elle roule du cou avec un sinistre craquement et un frisson.

    "Ca me fait penser à une histoire... Pendant mon séjour dans l'armée, on m'a inondé les veines de toxines et de produits chimiques et on m'a ordonné de tirer du M-16 sur des gens qui s'enfuyaient. Peu importe qu'ils étaient rebelles ou civils maintenant. C'est pas compliqué, nos officiers nous mettaient au défi de le faire après nous avoir fourni la dope nécessaire pour se laisser aller. On m'a donné une belle médaille pour un compte officiel de 127 personnes à moi tout seul. Mais tu étais ou toi en '91? Tu étais derrière les murailles à te la couler douce à l'air climatisé pour... avoir tué un gamin? Combien de prisonniers on t'a laissé tué? Gars, je te le dis: tu as vraiment manqué tout le fun. Mais la cartouche qui m'a destituée, je l'ai envoyée à travers le cerveau du dumb fuck de mon régiment qui s'en allait tirer un chacal au loin pour aucune raison. C'est drole comment les choses basculent vite, huh?"

    Elle lève les mains à ses joues, se creusant un peu la peau, passant ses ongles par dessus les sourcils et ses paupières, prenant une inspiration un peu forcée avant de parler un peu plus fort.

    "C'est comme ca que j'ai gradué de l'armée. Un moment de faiblesse, comme tu dirais. Pour moi, c'est une démonstration de mon mépris pour les imbéciles, rien d'autre. Mais quand je suis sortie de prison pour de bon, j'ai suivi le Carnaval et emprunté la discipline du Hardcore, parce que le sang humain est tellement plus riche que la cuvée contenue par un animal. Seuls ceux qui sont trop faibles pour le gros gibier s'en prenne aux petits animaux. Tu savais que la viande du lapin est un peu trop toxique pour le système digestif humain? Voila une autre raison pourquoi les éviter, aussi faciles soient-ils à trapper. Mais ce n'est pas le lapin qui va venir tenter de me faire plier, ce sont les loups qui vont venir, croyant que je serai une proie facile. Leur surprise sera pour moi un cadeau de Noel à chaque match. Et tu demandes si j'ai pris plaisir à tuer les gens? Ma réponse est non. Pourquoi? Parce que la mort est trop définitive. Pourquoi éteindre un téléviseur quand le spectacle offert est trop grandiose? C'est la souffrance que je cherche. Tant qu'ils crient et se tordent, ils gardent mon intéret, mais ou est l'amusement à piquer un corps qui ne réagit pas? C'était peut-être de l'art de leur faire exploser la matière grise, mais après coup, il n'y a plus rien a faire d'eux..."

    Elle se frappe le front de la paume quelques fois comme si l'idée était trop monotone.

    "Mais oui! Pourquoi leur enlever toute leur énergie d'une traite quand on peut se jouer d'eux pendant des heures, des jours, voire des semaines et des mois? Et j'ai une autre histoire.... C'est celui du jeune homme en recherche de défis que j'ai accueilli comme mon premier étudiant.... C'est à coup de cravache que je l'ai élevé... Je lui ai inculqué le gout du poison pour qu'il se torde de douleur pour mon simple plaisir... Pendant des années, il m'a tenue interessée, me répétant qu'il allait se venger des blessures qui s'accumulaient... Nous nous sommes aimés autant que nous voulions nous sortir les tripes du corps pour en festoyer. J'étais la Maitresse de plusieurs, mais Lou était mon préféré, mon plus fougueux. Celui que j'ai eu le plus de plaisir à briser. Des manières les plus langoureuses possible. Mais un jour, son corps a cédé devant les fractures de son esprit, et son enveloppe corporelle nous a quitté, à mon grand désespoir. Mais je sais qu'il est toujours avec moi parmi les Ombres, me remettant les tourments un par un, me bercant à chaque soir, me rappelant que je ne peux plus le tuer à petit feu. Et c'est ca qui me motive à trouver quelq'un d'autre pour me venger des maux que je me suis imposée moi-même. Et tu tombes tant à pic...

    Et je dois avouer que j'ai bien ri quand tu t'es proclamé un petit Hitler..... sérieusement.... Hitler jouait aux billes avec ses six millions de juifs. A part avoir échappé au service militaire, qu'est-ce que vous avez en commun? Il voulait être un artiste, mais il n'était pas si bon que ca, ne pouvant peindre que des paysages, vraiment. Tu aimes te faire humilier? Te faire pisser dessus c'est ca qui t'allume? C'est pour ca que tu t'es engagé dans la lutte comme Adolf dans son Parti? Tu savais que l'Holocauste Américaine en a fait au dessus de 100 millions, des morts? Pourtant je suis encore ici, à reprendre ce que m'appartient morceau par morceau. Personne ne peux me déloger du terrain qui m'a vu naitre. Et je vais veiller à ce que mes fruits poussent. Tout ce que tu accomplis, c'est avoir l'air jaloux. Nerveux. Inquiet? Arrête, je vais me sentir flattée. Au moins Hilter avait une foule derrière lui. Derrière toi, il n'y a eu que Bubba. Il t'as peut-être appris aussi a en tirer plaisir au lieu d'en pleurer, mais toi-même qu sais que c'est pas le faiblard qui va tenter de te braquer pour ton cul. Hardcore n'est pas synonyme de psychotique, désolée de te l'apprendre. Ceux-la finissent à Bell's End avec de la limonade dans les veines, on ne les laisse pas s'amuser comme j'ai la chance de le faire. Le Hardcore est un exutoire pour les cinglés, une activité bien légale pour ceux qui ont assez de discipline pour s'y inscrire. Tu crois que les vieillards et les gamins maigrelets vont faire la file pour essayer d'être plus hardcore que moi? Bien au contraire, ce sont les gens comme moi qui accourent, les vrais qui se dédicacent au style et comme tu peux le voir, il n'y en a pas des masses des femmes, et même des hommes, qui brassent la cage comme je le fais.

    C'est attrayant, je le comprends, pour un homme de ta trempe de trouver une partenaire de jeu comme moi. Tu ne connais que les femmes soumises qui prennent ton argent et te font croire que tu es le meilleur coup qu'elles ont eue, et les femmes comme Pétale et moi qui refusent de te faire plaisir à moins que tu ne l'aie mérité de ta sueur et ton sang. Elle et moi, nous venons presque du même endroit, mais j'ai l'age et l'expérience de mon coté. Les cicatrices ne mentent pas et en dépit de son affliction elle n'a pas souffert autant que nous, que moi, donc sa motivation est amoindrie, en ce qui a trait au Hardcore du moins. Moi-même j'ai cru un instant que Pétale se trémousserait, pour qu'on continue, mais elle tient encore trop à sa vie d'humaine. Et surtout, elle sait qu'avec la ceinture elle aurait encore à se soucier de ton cas. Mais elle a écouté ma raison, et me laisse maintenant me pencher sur le cafard Green pour en faire mon animal de compagnie. Elle ne vit pas pour la douleur comme toi et moi. La pauvre Vampire, j'espère au moins la piquer un peu pour qu'elle revienne se battre de temps à autres. Ca n'empèche pas qu'elle est la bienvenue à venir me voir quand elle le voudra pour remettre ca au nom du sang. Elle sait que la ceinture est entre de bonnes mains. Son règne a été pour elle un échappatoire, alors que nous, on ne reconnait rien d'autre; la fin pour nous est la mort, et autant y plonger avec un grand sourire... pour la voir reculer sans cesse... inatteignable... Je te vois te changer en monstre, te transformer à mon image pour me donner encore plus de fil à retordre.... Je t'encourage chaudement à le faire... et je t'encouragerai sur la voie."


    Son ton pulpeux laisse échapper un autre gloussement alors qu'elle enlève une mèche de cheveux de son visage.

    "Les gens on déja demandé ma crucifixion pour avoir sacrifié un chien et maintenant, on demande ma crucifixion pour avoir épargné un minou..... Mais branchez-vous! Moi je sais ce que je veux... Et ca fait des années que j'attends..... Et je ne suis plus dans l'armée, plus dans les gangs, plus dans les Familles pour attendre les ordres toujours au garde à vous. Ca s'appelle se détendre... maintenant que j'ai ce que je veux... je parlerai et agirai comme bon me semble! Depuis que j'ai commencé à travailler ici, je me suis concentrée sur mes objectifs un par un, pour les abattre hors de mon chemin. J'ai ignoré Kim Tamakashi alors que je focusait sur Luther, j'ai ignoré tous les petits D-Bobs qui parlaient à travers leurs culs alors que je t'agraffais le front pour mériter ma chance d'aspirante, et je t'ai ignorée autant que j'ai pu alors que je dansais avec Pétale. N'est-ce pas la vérité?"

    Elle regarda au loin, s'étirant les bras au dessus de la tête jusqu'à ce qu'on entende le craquement de son épaule résonner, ce qui la fait gémir un peu de satisfaction, abaissant ses bras avec un bourdonnement songeur.

    "Si quelqu'un a un problème du fait que j'aie la ceinture du Fief Hardcore et que j'aime les chatons aussi, qu'il ou elle aille voir Sir Wilson pour voir ce qu'il en pense. Pour autant que je donne une bonne performance, il se fout probablement pas mal comment je prends mon pied. Et si vous avez un problème avec mon programme, alors continuez à japper votre bruit. Vous savez? En bien ou en mal, il faut en parler. On peux pas plaire à tout le monde. Pour ceux qui se sentent moins volubiles, Je vous invite à venir me voir. Je serai la juge de votre degré de dédication au hardcore, peu importe que vous préférez les Lucky Charms aux Captain Crunchs, que vous aimez les alpacas - dont les petits sont tout charmants - ou que vous devez vous autoasphixier pour vous donner une bosse dans le pantalon. Détails sans importance dont je me fout complètement. Ce qui m'importe c'est mon plaisir. C'est ce que vous apporterez au ring pour me distraire. A vos pinceaux, suspects du Hardcore! Nous avons une toile à peindre. Peu importe comment vous meublez votre salon!"

    Elle se met à rire violemment, mais ce rire est coupé soudainement par l'arrêt de l'enregistrement.

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    Fourecks

    Fourecks

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    MessageSujet: Re: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyJeu 25 Oct - 3:31

    F.A.K.I.E.

    La caméra s'ouvre sur l'image de Fourecks qui semble assise en tailleur dans la noirceur d'une grande pièce, devant une chandelle qui luit faiblement. La ceinture Hardcore est posée sur son ventre, et elle en caresse le rebord barbelé doucement, l'air légèrement sarcastique en dépit des tics faciaux pliant ses traits en sourire.

    Fourecks: Bah, quand on prend le temps de s'amuser, il y a toujours quelqu'un pour pisser dans la soupe..... La belle Pétale se montre toute outrée de ma Farce? C'est pourtant une tradition de notre Clan... Le Best of 5? Vraiment? Tu te sers de ca pour essayer de me faire sentir mal d'être venue jouer avec vous? En ce qui a trait aux interventions en match, c'est toi qui a commencé... En fait c'est Charlie, mais il a aussi ce qu'il mérite.... C'est-à-dire une victoire. Vous en avez une tous les deux non? Si tu voulais te venger d'une affaire backstage, tu avais juste à le faire backstage ou ca comptait pour si peu. J'enlève rien à ton importance à la SoW ou à celui de ton règne, mais si tu crois que je vais me prosterner devant toi, que tu va te donner le titre de déesse et que je vais le respecter, tu te fourre le doigt dans l'oeil un peu trop profond pour ton propre bien. Qui s'enfle la tête ici?

    Quelque chose passe derrière elle, mais ce n'est qu'une ombre, qui semble s'arrêter pour se pencher sur la championne.

    Fourecks: Dans un univers peut-être pas plus grand que mon propre esprit, ou alors dans certains cercles que vous ne pouvez pas connaitre, je suis aussi une légende, vous savez. Mais je n'ai jamais tenté de m'en approprier la position. Il faut rester simple. Quand tout le monde nous connait, on a de moins en moins de surprises à offrir. C'est quand on s'attend aux traitements de faveur, qu'on s'ouvre le plus critiquement aux propos outranciers - ca ne prend qu'une blague bien paysane... Et la jeune se permet de s'adresser à moi du haut de sa boite à savon comme si elle m'avait fait. Des années de servitude à ceux de ton sang... et tu dénigre le gout du mien? Une bonne dose de ta propre pourriture, Pétale. Un moment de gloire à mon avis bien cocasse, pour ce qui en est, heheh... Toi d'entre tous devrais en apprécier l'ironie. Un peu de gratification personelle ouverte après toute cette humble patience... et on dit que moi je suis imbue de ma personne! "Et toi, qu'est-ce que tu as fait de ta vie, la Chienne?" J'ai subi les pires douleurs imaginables, à ronger mon frein pour plaire aux autres, sans répit. J'ai même voulu te plaire, à toi, maitresse de ton univers; te laisser tout le temps du monde, me rendre docile pour ton attention, chasser tes proies pour te distraire... tu crois vraiment que c'est toi que je veux surpasser, chérie?

    Un lambeau d'ombre semble commencer à tirer doucement sur la ceinture, mais Fourecks la retient d'un coup sec, fermant les yeux comme pour se concentrer sur le controle de son ombre.

    Fourecks: J'ai débarrassé le monde de quelques-uns de tes congénères qui croyaient que leur immortalité était aquise. Aussi puissante que tu crois l'être, les règles du jeu te retiennent, même si tu crois les avoir écrites. Notre univers est plus grand que la SoW, et je foulais les raisins des ses Ombres alors que tu étais encore gamine! Maintenant c'est le vin que j'en récolte, et je compte bien en savourer chaque goutte. L'argent, les femmes, le prestige... C'est pour les hommes sans imagination tout ca. Tu me connais plutot mal, c'est décevant venant d'une fille comme toi Pétale Orientale. Je n'ai rien d'autre pour quoi me battre. Ayant vécu une vie entière - tu crois que je suis revenue au ring qui me hantait pour des vacances?? Tu crois que je le fais pour l'argent? Mon argent est déjà accumulé. Mes trophées sont déjà sur mes murs. J'en vois plusieurs qui rampent pour du blé en écorchant leur loyauté au Sanctuaire, qui vont jouer pour les autres compagnies, qui le font vraiment pour l'or et l'argent. Je m'offre une symbolique... puisque toutes les autres ne sont que mémoires distantes... J'accepte dignement être le souffre-douleur. Freyja, Ankt, Kali, Ishtar, Enyo... Les déesses n'ont apparemment jamais jeté sur moi leur faveur.... Et ca ne m'a pourtant jamais arrêtée. C'est à contrecoeur qu'elles me donnent mon du.

    Elle a un petit sursaut rieur, serrant la ceinture contre son torse. Les ombres continuent à danser derrière elle comme une ribambelle d'enfants moqueurs.

    Fourecks: Ce n'est pas par hasard que je suis ici... Je n'ai déjà plus rien à gagner, ni à perdre, sauf me tuer à petit feu au nom de la ceinture à l'effigie de mon frère..... De tenter de ME surpasser sans cesse. Pour voir si après des années de torpeur, je reglisserais dans la peau que je déteste le plus avec abandon. Quand je l'aurai perdue.... Vous pourrez ronger mes os, car il ne me restera plus rien. J'aurai donné tout ce qui me reste. Pas de restaurant en écosse, pas de pays à visiter, d'enfants à élever, rien. J'ai fait tout ce que j'ai pu faire pour profiter de mon humanité. Maintenant je passe le reste de ma misérable vie à me lancer dans le risque et le danger pour satisfaire mes démons. Belle contradiction que j'avoue bien me plaire à jouer les touristes avec mon amie l'humaine pendant cette tournée Européenne, n'est-ce pas? Mais je me tue à vous dire que pour chaque coucher de soleil coloré et chaque monument que j'ai la chance de pouvoir admirer, je réclame une victime, parce que les forces qui me poussent demandent un sacrifice. Que ca soit un morceau d'esprit ou de chair bien tendre. Et toi Pétale, qui te motive à faire quoi? Toi qui te frotte l'ego avec autant d'ardeur! Tu semble encore croire mener tout le monde, que tant que tu peux graisser des pattes et jouer ta petite partie d'échecs tu es sure que les choses vont dans ton sens.... mais je viens déjà de démontrer que tu ne peux pas me controler. C'est une chose que tu devrais déja savoir si tu laissais trainer tes oreilles à la bonne place. Je n'ai pas peur de toi, Pétale. Sans une ceinture qui brille je vois tous tes défauts.

    Elle prend la ceinture pour l'étendre sur ses genoux, la rapprochant de la caméra.

    Fourecks: Et qu'est-ce que j'entends de l'autre coté? Que je veux toute l'attention sur moi? Chacun pour son cul, oui? Bienvenue dans la business! Alors je ne me soucierai que du mien... Une chose est pourtant claire c'est qu'en raison des dernières semaines, l'attention est sur la ceinture. Et je ne pourrais pas m'accaparer de son importance, et je ne le désire pas vraiment non plus. Je ne m'attends pas à surpasser la longueur de ton règne, mais je marquerai le mien à l'ampleur de ma brutalité. C'est aussi la cause que je mets en valeur, chers détracteurs! Sortez vos doigts de vos oreilles! Combien de fois j'aurai à vous dire que je dépend d'elle, que je n'existe que pour la glorifier? Je ne suis que celle qui porte le drapeau, mon but est de montrer l'exemple, peu importe le plaisir que j'y prend. En cet aspect je suis gourmande et un peu égoiste, mais, ne le sommes-nous pas tous? Une ceinture capricieuse pour les volatiles... Charlie Green, tu es un petit comique, à frotter ta joue sur ta photo...

    La ceinture est levée au visage de la Sauvage qui la marque de son affection, quoique son ton est un peu chialeur. Mais elle ricane doucement, avant de baisser les doigts pour les laisser se faire lécher de la flamme. Une lamentation lointaine - trop proche? - est entendue comme si elle fut un résultat de cette action.

    Fourecks: Combien de vies à vivre, de combats à mener, de défaites à subir et de lecons à apprendre. Qu'est-ce qui définit vraiment un soldat? Je vous faxerai mon dd214 si vous voulez, j'ai déjà combattu plus que vous deux réunis. Pour des vraies choses. Et j'amène avec moi dans le Sanctuaire une bonne portion de cette folie qui règne depuis mes premiers pas aussi hésitants ont-ils été. Bien sur, je ne pourrais avoir un ascendant aussi puissant sur la compagnie que celui de Pétale, mais je peux bien pimenter son institution avec ce que moi je connais. Pour vous c'est nouveau.... Pour moi c'est la continuation, la culmination de tout ce que j'ai fait à ce jour. La cause, pas son vaisseau. Je ne suis que le jouet des forces, récompensée dans le domaine que j'ai choisi pour me retirer. Si mes collègues n'ont que leur palmarès de lutte à vanter, je les plains.... C'est le peu duquel je me contente. Gloire à la division Hardcore du Sanctuaire! Je me dois de mener la danse endiablée du Derviche.... Qui d'autre peut s'y consacrer?

    Après s'être noirci les doigts sur la flamme de la bougie, Fourecks dirige sa main hors-champ pour s'approprier un bol rempli d'un liquide rouge qui ressemble fort à du sang. Elle y trempe le doigt pour déguster la substance, se claquant la langue contre le palais bruyamment.

    Fourecks: Un peu à la fois? Par petites doses? Non. Goulument, sans pause, on en a jamais assez.... A la votre, créatures du Mal et de la Nuit. Guidez mes mains pour répandre la laideur jusqu'à la rendre magnifique.

    Elle porte le bol à ses lèvres et s'en abreuve, doucement, sans rien renverser. L'image tourne au noir de suie qui entourait Fourecks alors qu'elle levait le bol de plus en plus haut.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyVen 2 Nov - 4:14

    L'Appât

    La caméra s'allume sur Fourecks qui est assise sur une chaise de plage dans la benne d'un pickup, au milieu d'un champ, à contempler les étoiles.

    Fourecks: Ce soir, j'ai un match avec Liones. J'en ai beaucoup à lui dire, mais ca serait une perte de temps et d'énergie. Il le sait déjà. On ne frappe pas un homme qui est au sol, mais Liones a le don de se relever, si ce n'est que pour rechuter à la prochaine bataille. Il lui en faudra beaucoup pour se prouver capable de quoi que ce soit, surtout après le piteux résultat de son expérience intitulée l'Insurrection. Il a fait son pacte avec le Carnaval sans savoir ce qui l'attendait, et maintenant Ils prennent de lui tout ce qu'Ils veulent, et le pauvre désemparé qui se croyait maitre de son destin se retrouve plié de douleur et l'esprit rampant de confusions inexplicables. La question que je me pose est simple... est-ce que Liones va être assez homme pour se montrer devant moi? Est-ce qu'il va oser venir se battre un-à-une? Lui qui était si brave entouré de ses petits subordonnés, qui croyait refaire le monde de la SoW, il aimerait bien retomber dans l'oubli comme l'était son cas avant d'échafauder ses petits plans pseudo-terroristes, mais il a froissé la mauvaise personne en envahissant une cage dans laquelle deux chiens se faisaient une guerre d'honneur, il était une fois.

    Elle prend une gorgée de son thermos, soupirant ensuite pour s'étirer une jambe.

    Fourecks: Ca serait peine perdue, car le défaut fatal de l'Insurrection a été à la base un manque d'attention. Maintenant, Liones croit rebatir son clan? Se rend-il compte qu'il n'y a plus personne autour de lui que les fantomes qui le hantent? Mérite-t-il quelque chose d'autre? Oui. Un peu de douleur infligée par une chienne qu'il aurait mieux valu laisser tranquille. Bienvenue dans ton Enfer privé, Liones, tu devrais pourtant comprendre..... tu m'y a choisi une place au hasard, en t'avanceant sans comprendre les enjeux. J'y prendrai le plus de plaisir possible sachant que tu n'est pas mon homme, tu n'a pas le potentiel, ni d'une nuit, mais moi j'ai faim. Je me garde au froid pour te passer au travers, je ne te regarderai plus quand j'aurai terminé de t'administer ta punition. Je te dévorerai pour ta viande puis j'irai me rassasier de sensations ailleurs, parce que tu n'est pas à la hauteur de ce que tu entreprends de ta propre volonté. Que crois-tu qu'il arrivera dans un match ou tu es forcé de te battre? Tu n'es pas digne de l'intérêt que tu as tenté de générer, mais cinq minutes, dix si c'est juteux, suffiront à te faire entrer dans la légende de ceux à qui la Sauvage a fait gouter sa vengeance. Pas besoin de me remercier, Liones, mon seul souhait est que tu frétilles avec assez de vigueur pour me donner un petit challenge. J'ai bien hate de te montrer ce que je te réserve... Le produit de la maitrise des énergies qui tourmentent.. Tu verras, tout n'est pas fait pour rien.

    Elle regarde le ciel un peu plus longtemps, l'air confortable dans sa chaise en dépit dun vent froid qui fouette modérément.

    Fourecks: Rien à dire, et pourtant tant dit déja. Je m'attends à ce que tu t'écrases devant moi comme le chien battu que tu es. Je t'espère assez féroce pour m'amuser, assez couillu pour m'adresser la parole. A ce soir Liones...

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyLun 5 Nov - 3:02

    Three-Point Turn

    L'image s'ouvre sur la ceinture Hardcore posée tout près de la caméra, assez pour qu'on voit le nom de sa détentrice sur la petite plaque. Derrière, assise confortablement avec une jambe relevée contre la table, Fourecks est en train de tordre un sucon dans sa bouche.

    Fourecks: Alors n'importe quel singe pourrait faire ma job, c'est ce que le petit Lionheart est en train de dire. Le petit pied-tendre blond aux yeux bleus - tout ce que je me rappelle de lui depuis son arrivée à la SoW, c'est de le savoir suivre M Cube comme un petit chien qui veut se prouver, chose qu'il n'a pas vraiment encore réussi à faire du moins à mes yeux. Oh, ca, et pleurer à genoux devant Sir Wilson pour le mettre au travail. Et parce qu'il a maintenant quelques victoires dans la gorge, le voila se croyant tout permis de zieuter les ceintures comme si elles n'attendaient que lui. D'habitude, vous me connaissez, j'en ai pas grand chose à cirer de ce que les autres disent à mon sujet, à moins que je doive leur adresser la parole absolument alors je dirai toutes les choses qui me viennent à l'esprit, mais les autres, bah. Rien à foutre d'eux. Je me soucierai d'eux que le temps d'un match ou deux, puis je devrai passer à autre chose. Mais je me donne le droit de répondre à Lionheart parce que même si il n'attire pas ma haine, il attire mon amusement. De dire que je dois avoir gagné la ceinture dans une boite de Cracker Jack's, ca c'est vraiment trop drole. Regarde-moi, je me tord de rire - du moins à l'intérieur. La seule chose plus drole que j'ai entendu récemment, c'est le jeune de 12 ans qui est venu cogner à ma porte le 31 au soir, habillé tout en rouge, qui m'a dit "Bonsoir, je suis vos règles. Désolé de mon retard."

    Elle regarde la caméra pour un moment, le temps nécessaire pour souligner son manque complet de sourire.

    Fourecks: Lionheart, j'aimerais que tu m'explique d'ou tu débarque pour te donner le droit de parler de moi avec aussi peu de respect. Tu me fais ressentir le regret de pas encore t'avoir aplati au détour malencontreux d'un couloir pour aucune autre raison que ma liberté de le faire. Peut-être tes opinions seraient mieux fondées - et tes mots mieux choisis. Mais ou étais-tu donc pendant ces mois ou on s'est cotoyés, ou étaient tes yeux pendant les trois premières semaines de mon règne? Ils étaient sur Cube, comme si le battre serait ton absolution des mémoires embarassantes de ta carrière avant ton arrivée au Sanctuaire. Libre à toi de choisir une division dans laquelle tu te plaira, mais je t'avise de regarder ou tu place les pieds en parlant de notre art. Oui, Pétale a eue la ceinture pendant plus d'un an. Non, personne de sérieux ne plaisait à Pétale pour lui succéder, et puis... Arrive la Sauvage, la salope, comme tu m'appelle. Dis-moi, Coeur de Lion.... pourquoi autant de grossièretés... est-ce que c'est la une bravade destinée à dissimuler tes peurs? C'est ainsi que tu compte apporter "de la classe" à la division? ... N'importe qui peut manier une arme, certes.... mais pas tout le monde peut être le plus crasse, le plus violent, le plus sadique. l'honneur et le devoir me revient, et pour le respect que je lui porte pour ses faits accomplis, n'empèche que je lui ai pris la ceinture comme elle m'a défié de le faire... Si tu crois que c'était un accident, alors tu ne connais rien à rien, et se mentir à soi-même est la pire des gaffes. Prends cette lecon, que je n'ai pas encore à t'infliger physiquement: la classe n'a rien à faire dans le hardcore, tu serais peut-être plus à ta place contre Croc Cassidy parce qu'avec moi, ta technique parfaite et ta concentration seront balayées comme feuilles mortes par jour de grand vent. C'est facile de donner la douleur.... mais la recevoir avec consistance, sans lacher, sans pleurer, ca prend plus que de la volonté, ca prend de l'entrainement. Et ta petite peau de pèche, je le vois d'ici, ne saurait pas supporter l'ampleur de ma rage. Je ne dis pas que tu n'a pas l'étoffe d'un champion, malgré mon dédain pour toi ca serait fermer mes yeux au potentiel trop tot. Tu as peut-être ce qu'il faut pour être un champion, mais tu devras te lever de bonne heure, et te flageller longtemps, avant de dument t'affirmer comme étant prèt à m'affronter. Commence par voir comment ca ce sent, se battre contre moi uniquement pour le kick de le faire, et si tu survis, tu méditeras pour savoir si tu as ce qu'il faut pour tenter de m'enlever ma couronne.

    Le museau de Walter apparait, et celui ci renifle la ceinture brièvement avant de regarder sa maitresse, clopinant autour de la table pour se placer la tête sous sa main.

    Fourecks: Mais bon, c'est le standard pour les petits, de tenter le diable pour faire croire au plus de monde possible que "je suis le meilleur dans tout ce que j'entreprends" et "grace à moi la compagnie va enfin prospérer" .... Ca prospérait bien avant que tu arrive, ca prospérait pendant que tu ne voulais que te mesurer la queue à celle de Cube, bien que ce ne fut à mon avis qu'une pitoyable contribution comparé à la valeur que tu te donne, et ca va prospérer quand même que tu ne serais pas là. Le Sanctuaire prospérerait sans moi, je l'avoue, ca doit être vrai. Mais je vous rappelle à tous une chose.... J'ai assez vite fait savoir ce que je voulais.... et je me suis battue pour l'obtenir. Je n'avais aucune raison de revenir, sauf prouver ma soif. Prouver que malgré les circonstances, j'ai ce qu'il fallait pour définir une division faite sur mesure pour les artistes de ma qualité. Je ne suis pas prète d'en démordre. Je prospère, ici chez moi au Sanctuaire des Monstres. J'ai fait la vie dure à Charlie Green au point de le faire changer de division, lui qui était obsédé par le titre. N'as-tu pas porté attention, Lionheart? N'as-tu pas compris que ce moment était attendu depuis longtemps? Des années, à essayer de nier l'urgence de mon désir, et maintenant j'y suis, et pour rester. Pour m'y perdre. Dans les annales de la SoW, je graverai mon nom avec mes ongles, si il le faudra avec les os de mes victimes, et bientot tu apprendras à la dure pourquoi mon nom est tabou.

    Ce qui semble être un cri lointain et étouffé parvient aux oreilles, et le chien se tourne vers une porte que la caméra ne peut pas voir; Fourecks dispose de son petit baton et lève le bras pour pointer la sortie sans dire un mot, et Walter s'éloigne à contrecoeur.

    Fourecks: En ce moment, je devrais m'adresser aux vrais hommes.... enfin si on peut les appeler comme ca. Charlie Green, de qui je suis décue, parce que je me faire encore faire de belles promesses qui ne sont pas tenues. C'est ma faute, je t'aurais espéré un peu plus coriace que ca.

    Elle prend la ceinture doucement, et la porte à son visage pour la cajoler, et fait mine de porter attention, les yeux dirigés vers la ceinture.

    Fourecks: Comment? Mais bien sur, je lui fais savoir que toi aussi tu es décue. Toi qui te nourris de la violence et du sang qui se répand en ton nom, je sais à quel point tu es attristée que Charlie Green aie ramassé ses billes et s'en fut allé jouer ailleurs. Qui d'autre t'aimera autant? Tu sais que je suis là... Je te respecte... je t'écoute.... et je ferai tout ce que tu m'inspires à faire. Tu es ma maitresse, la plus désirable de tous.... et je compte sur toi pour me souffler tes envies à l'oreille, que je m'empresse de les combler. Voudrais-tu que je démontre tes caprices à Lionheart? ....Mais bien sur, il est trop loin, trop jeune, trop peu formé à t'obéir comme je le suis. Laissons-le croire qu'il pourrait te toucher, ...oui je sais, je ruine la surprise, il va s'attendre à ce que ca cogne, mais rien au monde, puisqu'il me connait si peu, ne peut vraiment le préparer à une danse avec nous. Je ne suis pas inquiète. Le gros problème, c'est que Charlie ne veut plus jouer.... je suis décue, que lui non plus n'était pas l'homme que j'attendais. Mais encore, si c'est la notre plus gros problème, on s'en tire pas si mal.

    Elle repose la ceinture bien en vue, et on entend quelques pleurs, mais Fourecks poursuit sans y porter attention.

    Fourecks: Et Methodcobra qui joue les gentils chien-chiens avec un nom comme l'Innovateur de la Brutalité, avec un contract actif depuis au moins 2008, et c'est l'année de son dernier règne. Pourquoi, mais pourquoi un Mercenaire ne trainerait pas autour de l'or? Ce n'est pas là la nature d'un mercenaire? Si ce n'était de ta rage, que tu sais démontrer quand tu te magnes tel qu'on l'a vu dans tes combats contre Liones; si ce n'était pas de ca, j'aurais assez de jugeotte pour t'appeller chiffe-molle. Qu'est-ce que tu veux vraiment, dans ta vie, Method? Te bats-tu vraiment pour ce que tu désire, ou seras-tu relégué au second rang par ton apathie? A te battre que lorsque tu as les couilles au mur? Ou est celui qu'on me présente comme l'homme dangereux, la légende de la violence, l'homme affamé? Je dois croire qu'on m'a menti, et je devrais pourtant savoir mieux que d'écouter les rumeurs... Mais les rumeurs sont majoritairement fondées sur un grain de vérité, et nous avons fort à espérer que tu es vraiment à la hauteur de ta réputation, que tu ne faisais que dormir. L'esclave de Pétale? .... Method.... Réveille-toi... tu sommeilles encore. Depuis quand les gens comme nous sont les larbins de quiconque? C'est manquer d'honneur et de respect pour les gens de notre acabit, dans notre profession. Envers toi-même. Sois VRAI, Method....

    Elle ouvrit la bouche pour continuer mais les cris et les pleurs la distraient une fois de plus. Elle regarde dans la direction ou Walter avait regardé, et déplie la jambe dans sa motion de se lever de son siège avec un soupir.

    Fourecks: Mes petits monstres ont surement faim.... ou ont besoin de réconfort.... je compte bien les servir... Pensez-y, les boys. Lequel d'entre vous est assez fou pour venir jouer avec la Sauvage? Lequel d'entre vous nous apportera satisfaction? Arrêtez de flirter du bout du couloir...

    Elle s'éloigne sans cérémonies, sans au revoir, et quelques bruits de lourdes serrures plus tard, les sons s'intensifient, partageant la douleur et la frayeur des occupants alors que l'image tourne au noir.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyLun 12 Nov - 3:41

    Nuit de l'Oubli

    La caméra s'ouvre sur la faible lueur d'un atelier bien fourni, avec un seul tabouret occupé par celle qu'on reconnait bien, les cheveux noirs tombant sur les épaules musclées de la championne Hardcore, qui est en train de sabler la poignée d'une palette neuve avec soin. L'objectif approche doucement, et sa voix gratte bientôt par dessus le frottement du papier.

    Fourecks: A savoir si il y a autre chose qui m'intéresse dans cette industrie à part le hardcore, c'est me donner une fausse identité. Mes ceintures par équipe avec mon frère, au sang, au feu, à l'histoire. Mes titres de division Womens? Révolus, d'une autre époque. Même mes anciennes ceintures Hardcore, tellement brisées telles mes mémoires que je ne peux en discerner les origines.... Toutes mes mémoires perdues... Pourtant je me souviens... Je me souviens de toute les batailles injustes, de tous les avantages pris contre moi, toutes les punitions que j'ai du endurer pour les erreurs et la volonté des autres, mais aussi de toutes les souffrances que j'ai du donner, que j'ai apprise à aimer, pour lesquelles j'ai décidé de me dévouer corps et ame... Qui me comprend et veut jouer avec moi?

    Elle repousse la palette et regarde au sol avec un petit rire avant de lever les yeux vers la caméra.

    Fourecks: Methodcobra vante ses exploits d'ex-champion mondial et par équipe.... je crois même avoir entendu qu'il avait fait équipe avec Miss Sarah... Aujourd'hui elle est championne par équipe, et ca aurait pu être toi, Mercenaire... Mais l'ambition ne semble pas couler dans tes veines autant que dans les nôtres. Je ne devrais pas t'en tenir rigueur, parce que j'en ai déja plus à te dire qu'à ton beau-frère le jobber sans honneur. Mais n'empèche que malgré tout, c'est sur ta plus grosse erreur auto-avouée que je vais m'acharner. On croyait trouver le pouvoir dans l'anonymat? Aussitôt démasqué, tu te dégonfle aussi anti-spectaculairement que Kim qui devait revenir pour me pourrir la vie. C'est vraiment embarassant d'avoir à avouer être un maillon faible, n'est-ce pas? D'avoir à te fier sur les autres pour être mis sur le spot, et une fois sous les projecteurs, tu n'es bon qu'à te battre les couilles au mur, comme pour venger ton honneur! Qu'espérais-tu obtenir, à part de l'humiliation? Mais tu passes outre ce chapitre de faiblesse extrême, te rabaissant sur les pitreries pour gagner quelques rires avec des effet sonores de gameboy, je pourrais te relancer en jonglant avec des tournevis, ou un tour de lancer au couteau, j'ai déja avalé cinq clous et j'ai fait deux lignes de vodka-orange, je peux te battre facilement à jouer les stupides.

    Elle se remet à rire comme une hyène en empoignant la palette. elle la fait tourner dans sa main, s'assurant bonne prise, et se tourne vers son banc de découpage pour y fixer la planche.

    Fourecks: Ca doit être bien le fait de savoir qu'il y aura toujours quelqu'un pour s'occuper de toi, pour te faire sentir valorisé, même si au creux de ton être tout sauf acharné tu sais que sans personne au coté de qui te tenir, ton potentiel sera toujours "ex". Et qui a parlé d'une joute pour la ceinture, mon gros lourdeau? Si tu ne la considère que comme un prix de consolation, alors tu ne la mérites pas non plus, et en sous-estimant aussi grotesquement la ceinture, tu renies ce que tu as bien pu intenter pour le bien de la division.

    Elle met la machine en marche et abaisse le levier pour perforer la palette de quelques trous pour laisser des traces sur la peau, et ramène la pièce au silence, reprenant le papier sablé pour un petit travail de finition autour des trous d'aération.

    Fourecks: C'est pour que la ceinture soit satisfaite que je t'invite au sacrifice, et tu prends l'honneur pour acquis, ce qui causera ta perte. Je t'invite à être au rendez-vous à cette édition d'Injection, à savoir que tu sauras marcher seul. Maintenant je dois m'attarder - et je dis bien attarder dans le sens ou je dois m'abaisser à son niveau - au commentaire du petit Axel Roy qui nous écrit d'Ottawa, ou de Gatineau, dans les environs, qui demande: "Est-ce que tu vas activer le 24/7?" Axel, c'est une question bien intéressante à laquelle je vais me faire une joie de répondre. Non. Ah, on a une autre lettre du petit Axel Roy, qui demande, "Pourquoi pas?" Eh bien, petit Axel, je ne suis pas une femme aussi facile que ca. Il faut prendre rendez-vous pour courtiser une dame comme le Hardcore. Je me dévoue au combat, mais j'ai toujours une vie en dehors du ring, pour autant qu'elle me ralentisse, je dois y faire attention maintenant plus que jamais. Mais encore, je n'ai pas vraiment l'envie de faire la lecture à un babyface. Si j'active le 24/7, alors tout les petits corniauds dans ton genre n'ont qu'à me tendre des ambuscades quand je sors de chez moi; ma vie est déjà assez paranoiaque pour que je veuille me laisser une chance de respirer. Ca serait ta plus facile chance de détenir le titre, je vois clair dans ton jeu. Il faut démontrer la volonté de bien représenter la ceinture pour se tenir en sa présence, ce que le Lézard Yunsung n'a pas su faire. Il faut faire le sacrifice nécessaire pour comprendre l'implication, ce qui est une guerre à réserver au ring. Ah, il y a un PS au bas de la carte d'Axel: "Tu ne te bats que contre des faiblards". En quoi c'est ma faute? Je ne fais qu'appeler à la brute, au combat, mais autant que les promoteurs refusent de me booker plus souvent, ce sont toujours les mêmes qui reviennent, ou plutot, qui revenaient? Qui composera la prochaine génération des suspects du Hardcore? Lionheart? Axel Roy? Paul Stevenson? Pfheuh! Que des petites brindilles, ces garcons. Je préfèrerais de loin des aguerrris comme Charlie Green, Pétale que vous sanctifiez même si elle délaisse la division qui a fait d'elle sa plus grande championne à ma connaissance... DJ Shaft, qui semble enfin se réveiller à son instinct primal. Qui d'autre se proclame fort encore à ce jour? Ce n'est pas le manque de volonté de ma part; ne vous inquiétez pas, je prend tous vos noms, vous serez servis un après l'autre....

    Elle ouvre une boite, et en tire un rouleau de fil de fer barbelé, qu'elle commence à tirer par les trous pour enrober la palette.

    Fourecks: Lequel d'entre vous sera digne de Rage in a Cage pour la ceinture ce mois-ci? Qui aura assez de sang dans les veines pour me soulager, qui sera le récipiendaire de la haine que j'ai du accumuler pendant ses longues semaines ou j'entendais la ceinture pleurer son ennui? Faites vos demandes autant que je ferai la mienne: on veut plus de Hardcore! J'ai soif. J'ai faim. Je suis fatiguée d'attendre, de parler. Je veux me battre, rentrez vous bien ca dans de crane!

    Elle se coupe le bout du doigt dans sa hate avec un petit soupir néanmoins satisfait, regardant la perle de liquide sombre qui se formait sur la coupure, glissant bientôt le long de son doigt.

    Fourecks: Il y a beaucoup de mémoires, beaucoup de violence, beaucoup de colère dans ce sang. L'entendez vous crier? L'entendez vous rire? Savez-vous donner un bon spectacle pour le divertir? En ce mois du Carnaval, souvenez-vous de tout de qui vous rend furieux.... C'est ce que je veux voir. Votre parade de la douleur... pour moi.

    Elle ricane un peu plus, et tire le fil de fer d'avantage avant que la porte s'ouvre complètement, jetant sur Fourecks une forte lumière.

    Fubar: Est-ce que l'jouet est prêt?

    Fourecks: Presque.... heheh...

    Fubar: J'en veux une autre. Fait spécialement pour ton cul. Tant qu'a me faire devenir mauvaise, m'a t'garder au pas moi, crisse. Pour que tu les mettes au niveau, fini de niaiser.

    Fourecks: Oui, oui... je serai obéissante. J'ai plusieurs patrons qui demandent satisfaction. Je sais ou sont mes allégiances. Je serai prète. Je me metterai en chasse...

    Fubar: Entrainement qui commence dans 20 minutes.

    Fourecks: J'aurai fini, et laisse la porte ouverte, c'est bon ce que t'écoutes...

    Et c'est abruptement que coupe la caméra.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyLun 26 Nov - 6:29

    Saison Ouverte

    La neige paraissait bleue sous la faible lumière de la lune, sous un ciel aisément découpable des tons sombres des arbres tout autour de par sa brillance, et le silence était brisé par des bruits des sabots écrasant les flocons tout frais, et le bris des branches provoqués par les chiens qui gambadaient autour en se pourchassant l'un l'autre. Les deux cavaliers étaient pratiquement côte-à-côte, presque collés l'un sur l'autre, admirant la poésie du sentier enoirci. Un des chevaux s'ébroua, et le beau ténébreux lissa la crinière de sa monture.

    Fourecks: Ca fait longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien.

    Il regarda celle qu'on appelait maintenant la Sauvage - avec raison, savait-il bien -, presque accroché à son bras. A quand remontaient les dernières marques d'affection envers lui? Elle leva les yeux pour rencontrer les siens, repoussant son toupet pour admirer ses yeux noirs avec un sourire.

    Fourecks: Ca fait longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien. Je dois vraiment te paraitre folle, Rick.

    Rick: J'ai fait une croix sur ta santé mentale il y a des années.... Mais ca me chiffonne de t'avoir vue aussi... déprimée ce mois-ci. Plus que de te voir te retourner tout d'un coup.

    Fourecks resta silencieuse pour une longue minute, regadant les chiens sortir du sous-bois.

    Fourecks: Je déteste le mois de Novembre. Ca a toujours été mon mois de deuil. L'automne, yeah? C'est le mois du Souvenir, et je suis bien contente qu'il soit fini. J'en ai trop sur la conscience. Les feuilles mortes, on les verra plus.

    Rick: Alors tu va terminer le mois avec un grand bain de sang?

    Fourecks: J'aime mon travail. J'ai l'impression d'être en cage dans cette maison, avec la famille, heh, il va même falloir que je remise la Harley et que je me promène dans une cage sur roue, avec la tombée de la neige. Le ring, c'est mon échappatoire. Une cage hardcore, c'est un Toys-R-Us pour moi. Un beau canevas de 20 pieds par 20...

    Rick: J'imagine que c'est pour ca qu'on peut pas être contents ensemble.

    Les deux ne dirent rien de plus, même si elle prenait la remarque, déjà discutée, comme une autre accusation.

    Fourecks: Je suis contente de voir que tu es un bon père pour eux. C'est là que j'ai le plus grand respect pour toi, Rick, j'ai fait de mon mieux, mais j'ai perdu ma patience. Tu es la touche de normal dans la famille, l'exemple de consistence.

    Rick: Te tape pas trop sur la tête, je sais d'ou tu viens. Mais je m'inquiète quand même: une cage avec des armes dedans, il y a que toi à ma connaissance qui trépignerait, litéralement, pour que ca arrive plus vite.

    Fourecks: Il y a Pétale, mais elle ne peut pas respecter la douleur comme nous les humains...

    Elle ricana doucement, tirant un paquet de clopes de son manteau.

    Rick: Je croyais que tu avais arrêté?

    Fourecks: Je ne fume pas autant qu'il y a six mois, mais ca m'arrive. Il faut vivre jusqu'à ce qu'on meure, correct? La vie d'un loup est courte et brutale. Je suis pas mal sure que c'est pas le tabac qui va me tuer. Je suis déja une vieille louve, j'ai donné le peu de sagesse que je peux avoir aux enfants, mais j'ai aussi mes envies et mes penchants.

    Rick: C'est incontestable. Alors il te plait, le Charlie Green?

    Elle le regarda, un peu surprise qu'il admette suivre l'action.

    Fourecks: J'aime jouer avec lui, oui. Il frappe fort.

    Rick: Combien de fois il t'a brisé le nez avec sa pelle?

    Fourecks: Deux.

    Rick: Et ma mêre qui m'a dit de ne jamais frapper une femme... drôle de vie que la mienne, d'avoir vu ma semence jugée digne par une telle sado-masochiste.

    Fourecks: Hahaha... J'aurais pu te garder et te battre, tu sais. Mais tu es trop beau. Je dois dire que ca serait incroyablement sexy de te faire saigner, Richard...

    Rick: Heh, non merci! Tu sais comment j'ai réagi la première fois que tu m'as parlé de menottes...

    Fourecks: Petit homme vanille. c'est pour ca, que j'ai pris ma propre voie. ... Tu as tes taches de conscience et tes défauts, mais tu es trop gentil. J'aime les challenges.

    Rick: C'est dur de vivre avec toi... mais quelles histoires ca fait.

    Fourecks: Et ce soir, c'est un autre chapitre qui s'écrit. C'est plus divertissant que la vie d'usine. On m'a dit un jour: 'si tu va être fou, fais-toi payer ou tu finiras en prison'. Alors.... ca paie mieux que le cirque. C'est plus tolérable que le Carnaval.

    Rick: Mais ca te stresse, aussi, tu peux pas dire le contraire.

    Fourecks descendit de son cheval, imitée par Richard; les deux ralentirent le pas davantage, écoutant le silence et les chiens qui se battaient dans la neige. La jument de la Sauvage baissa son museau contre l'épaule de 'l'humaine', qui lui fit un petit calin.

    Fourecks: J'ai beaucoup de stress. C'est accumulé depuis des années. Tant que je serai pas en action, je vais être une boule de nerf. Un fois sur le champ de bataille, je suis une kamikaze sans peurs... mais c'est l'attente qui tue. Je ne peux pas être zen. Regarde, les deux, là - rien à faire? On se bat. Et tu sais que c'est vrai pour les humains aussi. Au moins, au Sanctuaire, personne a le droit de dire que c'est pas juste. Dans la cage, personne a le droit de dire qu'ils ne veulent pas être là - et je veux y être. Je veux exploser. ...Ce soir, c'est le calme avant la tempète. Et j'adore l'hiver, tu sais pourquoi? Parce que la neige est pure....

    Rick: Et le sang écarlate. Je vois très bien l'image dans ma tête; pratiquement une scène de Kill Bill.

    [bold]Fourecks:[/bold] Et ca te fait pas peur, côtoyer une folle d'aussi près?

    Rick: Un peu, mais je me sens sécure. C'est pas toi qui me fait peur, juste ce qui se passe dans ta tête.

    Fourecks: J'ai déja dit que je devrais être morte. Mais je suis encore dans ma cage de chair et d'os. Comme des poupées russes... J'ai appris à aimer mes cages. Pour le meilleur et le pire. A mon avis, les autres se font des idées de sécurité, restent comfortables dans leurs petits créneaus... je me repose entièrement sur l'incertitude. C'est pour ca que la vie tranquille qu'on ma offerte est devenue morne... L'air est frais, tu trouves pas?

    Rick: Mmhmm. Plus clair. Ca fait du bien à respirer.

    Fourecks: Parfait pour la chasse.

    Rick: Je veux venir, cette année. On laissera les enfants avec Fubar.

    Fourecks: Haha. Tu crois vraiment que tu pourrais vivre dehors pendant trois jours?

    Rick: Si on partage la chaleur corporelle, je saurai me montrer à la hauteur.

    Fourecks: Tu auras la place d'honneur, entre moi et Makwa!

    Rick se pencha pour ramasser une poignée de neige qu'il lanca vers son ex; Fourecks lui tira la langue, et le cheval de Rick lui donna une petite poussée du naseau derrière la tête, ce qui la fit rire un peu plus.

    Fourecks: Je suis sérieuse dans ma quête du plaisir. Je devrai aller performer demain, pas parce que je suis sous contrat de le faire, mais pour le plaisir de continuer ce que j'aime le plus. J'ai failli me faire tuer par balle ou par lame, ou par torture, j'ai presque failli me faire écraser par pas un mais des arbres, failli me faire encorner par des taureaux, me faire piétiner à mort, me faire enterrer, me faire aveugler par des bouts de ressort, je me suis foutue en bas d'un escalier de 30 pieds pour du travail; les clous en pleine face et de la vitre plein le corps, ca m'a aussi endurci. Les coups de massue, les agrafes aux visages... enfin bref. C'est un autre monde, celui auquel j'appartiens. Je ne me vois pas nulle part d'autre. Et j'ai essayé, Rick.... J'ai vraiment essayé.

    Rick lui prit le bras et la tira vers elle pour lui mettre le bras autour de l'épaule, et elle glissa le sien sous son manteau pour mieux l'étreindre, poussant un petit soupir qui semblait satisfait. Les lumières des maisons commencaient à apparaitre à travers les arbres, et les petits allaient bientôt être debout. Mais au moment, la nuit blanche faisait un bien indescriptible; elle attendait ce moment depuis longtemps.

    Fourecks: Mais je me sens mieux à savoir que j'ai un combat super-sanglant qui m'attend, tout près de tout, en plus. Avec un adversaire que j'espère digne. Ca va être le meilleur début d'hiver dont je pourrai me souvenir.

    Rick: La saison morte... Et ma wiya qui part à la chasse.

    Fourecks: Ca mérite un petit pas de danse, non?

    Elle posa les mains sur ses hanches et éxécuta quelques pas d'une danse de bénédiction (appelée Jingle). Rick l'encouragea d'un applaudissement rythmique, mais elle lui lanca un peu de neige avec un autre rire.

    Rick: Tu es tout aussi jolie quand tu souris.

    Fourecks: C'est l'anticipation. Je suis folle et contente. Le soir de danse. Tu te souviens ce que je t'ai raconté?

    Rick: Ahh, oui, quand les enfants vont au lit parce qu'ils n'ont pas mérité le titre de guerrier? Ca veut dire que j'ai une danse ce soir?

    Fourecks: Peut-être... heheh. Il faudra savoir si tu es disponible après le show aussi, pour le service complet... S'il reste quelque chose de moi, alors je voudrai les fruits de la victoire.

    Rick secoua sa tête avec un large sourire. Le soleil allait bientôt se lever, et ils iraient surement aller regarder les images en direct du toit, si ils ne se casseraient pas la gueule en grimpant. Mais Fourecks essayerait. Pour une relation qui ne marchait pas avec une folle à peine contrôlable, il se sentait incroyablement privilégié.

    Rick: Mais oui, je te ferai aussi les points de suture, si tu bouges pas trop...

    Fourecks: Tu sais que je vais bouger, pour que ca fasse un peu plus mal...

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    MessageSujet: Re: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyMar 4 Déc - 3:18

    Et Pourtant

    Fourecks est assise dans une pièce sombre, ou la seule lueur parvient d'un set de télévision muet réglé une station sans chaine. Elle a un zippo à la main et elle fait cliquer le couvert d'un geste hyper-lent du pouce, son visage calme et obscurci par la grisaille sur l'écran près d'elle.

    "Ah jolie Pétale, si parfaite qu'elle ne voit que soi-même, voulait être en controle d'absolument tout. Elle oublie tout ce qu'elle a dit, ce qu'elle a fait, parce que Pétale st parfaite pour toujours. Qui traite les autres d'enfants impatients alors qu'elle a agi de facon tellement gatée dans sa course au titre, tellement irrespectueuse. Une autre qui se permet de faire une morale erronée, adaptée à la vision de Pétale - peu importe ce que les autres peuvent penser. Pétale le veut, alors Pétale l'aura. Tout le monde aime Pétale. Elle n'a qu'a claquer du doigt et ses larbins et sa ribambelle d'ex tous aussi cons et forts l'un que le dernier - parfait pour sa principauté - accoureront pour satisfaire ses caprices. Quand ils le font pas, ce sont des attardés, des menteurs, tricheurs, profiteurs, traitres, laches, vendus."

    La caméra recule un peu, et on la voit poser le briquet sur le dessus du téléviseur.

    "Pétale n'a besoin de personne! Pétale est la SoW! Foutaises! Il n'y a pas si longtemps de cela, tu te proclamais l'Impératrice du Hardcore, vantant un si long règne... 395 jours.... Et tu sauve la division Hardcore des mains de Holygates... pour ensuite proclamer que cette détention était une 'perte de temps'? Insulter ce qui te semble cher est un trait particulier chez toi, mais as-tu dessiné ta propre ligne de séparation? Quand tu perdras le titre Mondial, ca n'aura été qu'une autre perte de temps à tes yeux bien probablement.... Tellement de meilleures choses à Faire pour l'incroyable, l'omnipotente Pétale Orientale. Elle n'a qu'à claquer des doigts, et nous sommes tous des agents libres. Fini la Sow, si tel serait le désir de Pétale! Mais elle a besoin des fans pour l'adorer, parce que le Babbity Bowster en Ecosse n'est pas assez grand pour confortablement asseoir tout son égo surdimensionné. Je vous le dis!"

    Elle éteint le télévisur, plongeant la scène dans le noir le plus total.

    "Une nouvelle Meute arrive dans le terrain de jeu, et par force d'habitude, Pétale veille au grain, prète à cartonner dans le tas pour prouver que la plus forte, c'est elle. Et prouver qu'on est qu'un tas d'imbécile. Nous la nommons, parce qu'elle est, en effet, la poster girl des discréditeurs hypocrites qui se moque du respect qu'on peut bien leur porter. J'en parle, parce qu'après coup, quand Pétale a son biscuit, elle revient dans les talk shows les plus insipides pour parader sa pseudo-vertu violée depuis longtemps par ses propres inepties. La fin ne justifie pas les moyens Pétale! C'est le monstre en toi que nous allons combattre, de donner une dose de ta propre médecine.... et en passant.... Sylvain n'est pas notre "leader"... mais tu es sa proie. Tu es sans doute celle de Darkside aussi. Je ne le considère pas plus mon chef que le jeune Primeau. Et si tu manque de respect à ma Famille, peu importe pour qui tu crois te prendre, mes crocs te trouveront. Et Ed? ...j'imagine qu'il ne t'aime simplement pas. Il en existe, du monde qui ne se laisseront pas laver le cerveau et qui en mème temps ne s'associent pas uniquement pour te démonter la gueule. On a d'autres cibles en tète, et qui sait, peut-être verra-t-on un autre membre au prochain Main Event?"

    Elle allume son briquet pour enflamer une unique bougie, la portant devant elle pour regarder la flame avec un intérêt proportionné à son sourire.

    "Pétale a toujours le dernier mot. Elle garde le contact avec tous les crétins qu'elle cajole pour lui prèter main forte quand les nombres ennemis sont supérieurs! Telle une bande de super-héros, les amateurs de cochons et autres feluets babyface se jettent devant Pétale comme des dos d'ane pour que Pétale puisse couper la tête du Dragon! Et la paix revint au village et Pétale se maria deux autres fois, à l'insu de sa tendre moitié trop occupé avec sa propre ceinture pour démontrer un peu d'initiative. La belle histoire, au pire, c'est qu'il sait que Pétale est en controle, et qu'il ne doit pas interrompre Pétale. C'est peut-être comme ca que tu vois les choses dans ta petite tête, mais l'histoire, tu découvriras, sera bien différente. La consistance est un atout, "Pet" et tu as raté ta chance d'apprendre quelque chose. Mais Pétale sait tout sur tout et n'a de lecon a prendre de peronne! Pauvre Pétale, tellement aveuglée. Dis-moi en plus Pétale, qu crois-tu savoir sur le PAK? Que tu es tellement forte que peu importe comment ca se fait, on va se retrouver suppliant et soumis sur le dos pendant que tu nous fait des teabags déguisée en sexy pinata? Pétale, tu devrais peut-ètre poser la bouteille de Bacardi, c'est comique de te voir aller, mais en dedans, c'est un peu triste. Mais en fin de compte, c'est surtout comique. Tu pense déjà qu'on des des pseudo-terroristes ou des satanistes développant les vissicitudes.... Ta censure? Un barrage d'insultes ignorantes et mal fondées... C'est surtout comique..."

    Elle tient la chandelle plus près du sol, et on peut voir les pieds nus de Fourecks qui pataugent un peu dans une mince flaque.... et au coin de l'image, on voit un jerrican renversé sans bouchon.

    "On veut notre part du gateau, Guerrière, et puisque tu te l'accapare, tu as bien raison de nous attendre. Parce qu'on a faim. On déteint l'un sur l'autre pour évoluer, pas pour que l'histoire se répète, toujours au bénéfice des mêmes. Methodcobra, j'ai aussi quelques mots pour toi. Bien sur toi d'encourager la fierté dans ta meute, et félicitation de ne pas m'avoir donné une raison pour rire de toi. Tu t'allie avec tes rivaux 'pour te retrouver', et ensuite on te voit crier comme un gamin quand on retire les épines et le verre de ton dos. Je recherche celui qui va en avoir le frisson autant que moi, qui va prendre au pire sans broncher. Je veux un Brave, pas un hooligan à temps partiel. Et je suppose que tu va faire mention de mon dernier match, et si c'est ca une championne digne, toi et les autres, je vous entends déjà; Je ne jouerai pas les règles dictées par la Rousse - elle fait ce qu'elle veut? Je ferai de même. La première à en blamer sera Pétale qui rampe à l'appel de son démon et place la barre en exemple. Ne soyez pas hypocrites, c'est du double standard de nous détester alors que nous applaudissez chaudement les pratiques peu ragoutantes de votre Championne bien aimée. De toue facon, par quelle logique batarde je devrais laisser Pétale gagner un titre qui n'est apparement pas digne de son temps? Tu aimes aussi tes bourreaux Methodcobra, alors je te souhaite de bien progresser dans le tournoi, parce que des gens bien placés pour comprendre l'ironie du sort comme toi, ca ne court pas les rues... Je sens déjà que tu m'apprécie tout au fond de toi; et je te remercie de ta dévotion à satisfaire mon appétit. J'ai aussi tout le temps du monde, et je m'apprête à ralentir davantage pour te faire savourer chacune de tes blessures, pour que tu cesse de craindre la douleur et tant en chialer."

    Elle rit un peu, et pose la bougie sur la table avec soin; droit sur la table, sans support, juste de la confiance que la chandelle ne tombera pas.

    "J'ai foi en moi-même, c'est quelque chose que tu ne comprend pas encore pleinement. Ouvre tes yeux, et tu m'en offrira un meilleur Challenge."

    Elle s'allume une cigarette avec la bougie, et celle-ci tombe, et commence à rouler, mais s'éteint. On entend le batonnet de cire tomber au sol, et un long moment s'écroule avant qu'on entende Fourecks commencer à rire doucement...

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyMer 12 Déc - 9:49

    La Croisade

    On voit Fourecks assise à une petite table, dos tourné à la caméra. Elle regarde la ceinture devant elle avec une main sur le sommet de la tête comme si celle-ci était trop lourde. La caméra fait doucement le tour de la table pour voir ses yeux moroses et son rictus agacé.

    "Alors. On a Methodcobra qui se croit devin, disant du PAK que ca ne durera pas aussi longtemps que l'Insurrection... Ce sont les imbéciles indécis comme toi, qui choisissent de représenter les méchants sans épouser la cause, qui fait tout foirer de l'intérieur.... Nous nous sommes assurés de ne pas commetre la même erreur que ton cher ancien chef, nous somme dédicacés les uns aux autres, on se connait l'un l'autre, juste assez pour savoir qu'on veut representer, qu'on changera pas d'idée dans deux semaines, contrairement à certains. Ca nous rend déjà meilleur que le groupe que tu as saboté.

    Mais parlons un peu plus de ce groupe défectueux depuis ses premiers pas.... le leader étant Draven... qui il y a quelques mois rassemble ses sous-fifres dans quel but? Celui de terminer Pétale.... malgré toutes ses belles paroles à propose de la Big Picture, ses plans de réformes, c'était que de la merde toute préparée. L'intention primaire était de s'en prendre à Pétale. Au point de mettre en jeu son clan, sa carrière, tout dramatique à nous en rendre malade! A en faire pleurer la foule de sympathie. Un des plus grand match de l'année: le Dog Collar match! TOUT ARRANGé. Un coup de pub entre Petale et Draven pour la faire bien paraitre. Ca doit surement être le cas, puisque Draven revient à la rescousse de Pétale qu'il aime tant, lui aillant juré loyauté - ce qui fait du puissant Draven rien de plus qu'une couille molle et un hypocrite!

    L'autre moitié de 'lundi' que je peux pas digérer, c'est ce Slegh. Je le connais pas trop, mais je sais une chose: C'est que c'est le mauvais payeur qui avait même pas les couilles de s'occuper de Laurence, si j'en crois les rumeurs. Que fait-il dans un ring aux côtés de Pétale? Pourquoi Pétale parlait de lui comme la pire des ordures et maintenant....? Et surtout..... Qu'est-ce que les deux amants esseulés font dans le même ring? Et ils ont le culot de dire qu'on ne fait pas de sens. Hypocrites, tous autant que vous êtes. Vous ètes bel et bien, Pétale's Ass Kissers. Tu les a bien choisis, la Rousse. ca doit donner des trips à trois assez sauvages. Qu'est-ce que Cube en pense?"


    Elle s'esclaffe un peu, mais son sourire tombe alors qu'elle adresse son regard franc à la caméra.

    "L'hypocrite bienheureux, Methodcobra, s'engage un assistant, et à toi DJ Shaft, je dis.... kudos. Tu restes honnête, par dessus tout, et j'ai du respect pour ca. Ton challenge, c'est bien sur que je l'accepte. Il faut rester versatile, et c'est plus souvent qu'autrement un grand honneur de pouvoir livrer bataille à un ancien champion aussi dévoué à sa cause. Tu ne change pas, tu restes Wildside, et de toi j'ai surement des bonnes choses à apprendre de cette rencontre. Mais cela va sans dire que je dois te lancer un avertissement Shaft, c'est que ma rage ne se limite pas au domaine du Hardcore. La dilligence est une vertu qui se perd, et la familiarité engendre le mépris. Le combat en quartiers clos ca me connait bien aussi, et c'est probablement pour ca que c'est cette stipulation qui t'es venue à l'esprit. Parce que dans un sens, tu es aussi fou que moi."

    Elle fait glisser la chaise sous elle pour s'écarter de la table, laissant ses doigts taper en rhytme sur le bord de celle-ci alors que ses yeux s'endurcissent à nouveau.

    "Mais bien sur, je me sens un peu plus saine d'esprit que la plupart, en voyant les cas incluant mais nullement limité au concept de la petite équipe réunie par Pétale, et la facon dont ils me font tourner l'estomac. Au final, Ce sera toi et moi dans un duel d'honneur puisque j'estime que tu le mérites... Mais tu me verras plus que déterminée à te vaincre, pour que la ceinture puisse rester entre les mains qui l'honoreront le mieux. Tel est l'héritage qui me fut légué par la Reine des Hypocrites. Merci de m'offrir un changement de routine.... en espérant que ca ne t'explose pas au visage trop fort."

    Elle lève la main et l'abat sur la lentille pour mettre fin au vidéo.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyJeu 20 Déc - 19:50

    Honneur de Barbare

    La caméra suit la grande personne devant elle, aux cheveux de jais relevé en gros chignon, ce qui lui dégage le cou pour qu'on puisse y trouver les mots Do Or Die, la moitié d'une expression tatouée dont l'autre moitié reste cachée par le collet du vieux jacket de cuir; tout terni, égratigné et garni de patchs aux dires aussi variés qu'étranges ou choquants. Alors que la femme lève le bras pour saluer quelqu'un on voit sur son épaule un emblème de loup couronné avec les lettres PAK bien visibles.

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    La femme balafrée se tourne vers la droite, enlevant son manteau pour le laisser au vestiaire tenu par une jeune blonde, et le bouncer lève sa grosse paluche pour bloquer la caméra.

    Bouncer: C'est qui elle?

    Fourecks: C'est mon oeil.

    La main s'enlève bien vite, et Fourecks le toise encore une seconde avant d'envoyer quelques billets aux deux employés pour calmer son propre jeu. Elle continue vers la grande chambre brutement illuminée et un peu emboucanée ou un silence de mort règne presque sur la foule attentive aux bruits des coups qui se portaient. Ce n'était pas là une ramassis de fêtards avinés et belliqueux mais d'hommes et de femmes aguerris qui étaient assemblés pour la compétition pure. Elle pouvait les imaginer à quatre pattes, poil hérissé, tendu comme des arcs, les oreilles frémissant dans l'attente de l'appel. Quelques fois, un petit murmure impressioné courait la foule, comme si ils remuaient la queue.

    Certains se retournent au passage de la Sauvage, qui passe près de l'aire de jeu pour admirer les jeunes filles qui semblaient prètes à s'écrouler l'une sur l'autre. Mais les combattantes lui glissent un regard, et semblent reprendre leur souffle. La caméra se plante sur le visage dur mais quand même fièr de la Matrone, qui leur donne un coup de tète avant de s'éloigner d'eux. Une table bien spartiate avec des fauteuils de squatteurs semble l'attendre, et elle y prend place avec satisfaction apparente.


    Booker: Hey, Katrix, tu veux une bière?

    Fourecks: Non; booke-moi quelques rounds, je ne fais que rentrer et sortir.

    Alors que la caméra prend place à ses côtés et fait le tour de la salle pour démontrer ses dimensions et la foule considérable qui s'y était retrouvée, la voix un peu enrouée de la Sauvage entame une petite narration.

    Fourecks: Vous m'avez trouvée bien silencieuse, chère Meute de disciples de la SoW, et voici mon excuse. C'est ici que je me trouvais, la ou les caméra ne sont pas permises. Mais j'ai cru faire un petit point pour vous montrer qu'hors des projecteurs et du ring traditionel, une culture reste bien vivante... celle du Fight Club. Loin de mon Jardin des Egarés ou le Chaos et la Démence sont roi et reine, je cultive mes talents pour le pugilat pur et orthodoxe. J'en fait un temple au focus différent, je rassemble mes ames soeures pour qu'elles puissent bourgeonner à en remplir leur potentiel. Je ne vous ai pas oubliés, mais à la reprise de mes vieilles habitudes, beaucoup de travail était à faire mais nous voici ici aujourd'hui, quand même assez satisfaits du résultat.

    La caméra se retourne vers la championne Hardcore qui prend un grand respir de l'esprit guerrier qui investit l'entrepôt comme pour savourer une vieille cuvée.

    Fourecks: Charlie, l'honneur que je t'ai fait est en train de te monter à la tête si tu crois que tu as une quelque chose à voir avec mes dénouements heureux. C'est un plaisir que de te retrouver, et je m'attends à ce que tu me donne tout ce que tu as, que tu me malmène par amour. Tu comprends, et tu sais que je ferai de même pour toi. Pourquoi je me trouve plus sereine? Parce que j'ai ce que je veux. Je patauge dans les ombres autant que je m'éclate au grand public, j'ai perdu la voix intérieure qui pleurait ce qui était perdu. Et je suis loin d'en pleurer. Je suis redevenue Une avec l'essence du moment, comme une louve, qu vit sur la lame sans futur, prète à défendre son ame entière à chaque rencontre. Après plusieurs sessions de.... thérapie... Je suis enfin comfortable avec mes deux côtés, sans qu'il y ait trop de frictions néfastes désormais. J'ai retrouvé mon équilibre. Je suis calme et posée au moment, je retiens mes valeurs, mais je vous assure que je reste extrèmement dangereuse. Ces gens ne me craignent pas, mais ils savent qu'ils ne peuvent pas me battre. Ils me regardent attentivement pour apprendre. Cette génération aussi a quelque chose à m'enseigner, pour que je devienne encore plus puissante. Cultivez votre pouvoir, chère Meute. Votre survie en dépend.

    Des clameurs victorieuses attirent l'oreille; un femelle dominante c'est imposée au milieu de l'enclos ce soir... Mais seuls ceux qui ont vu l'issue de la rencontre savent laquelle a gagné. Fourecks se penche vers l'avant, saisissant un pamphlet qu'on lui donna, mais elle le pose sur la table sans vraiment le regarder. Son sourire aurait presque été désarmant si ce n'était de son plissement de sourcils malin. Quelque part au milieu de son discours elle plante sa botte sur le bord de la table et y déniche un petit couteau qu'elle pose sur la table, un bout de la poignée reposant dans le vide.

    Fourecks: Quand à toi? Un coup de plus dans mon calepin, un peu de sexe faché qui fait du bien. Tu ne devrais pas en devenir un lèche-cul, ou tu ne sera pas mieux que les membres du groupe sur lequel j'ai choisi de porter mon dévolu. Charlie tu commences à bien me connaitre.... mais tu devrais pas t'inquiéter. Peu importe ce qui arrive, j'aurai ce que je veux. Les règles existent pour renforcer la notion de discipline; trop facile enfoncer la tête de son adversaires dans les poteaux et sur le ciment. Quel délicieux défi que de revenir au sport pur. Ca te fera aussi un bon entrainement en vue de ta rencontre avec Croc, pour les mêmes raisons. Comme l'autre a dit, un Fourecks versus Green sans armes c'est pas vraiment un Fourecks versus Green, mais ne somme-nous pas dévoués au spectacle, fixé sur l'idée de leur prouver comment ils ont tort? Ca sera de l'art, peu importe les stipulations. Je sais que tu attends Blast avec impatience.... Je t'avoue la pareille. Bien hate de voir si tu sauras me servir un spear aussi efficace qu'à mon souvenir. Je te battrai le plus légalement du monde, pour démontrer à ce cher Shaft que je suis en contrôle du plein spectrum. Quand viendra Christmas Sabbath, il devra faire ses prières, parce qu'un match de soumissions sans disqualifications avec moi..... c'est me donner du steak et du gateau dans la même assiette. La Louve a faim, messieurs..... alors s'il-vous-plait.... mangez de bon appétit.

    Une voix au loin l'interpelle, claire et tonnante.

    Caller: Gauntlet!

    Soudainement, elle lève le pied qui reposait sur la table pour l'abattre sur le couteau, qui part se ficher au dessus de sa tête; la caméra a un peu sursauté à suivre avec surprise la trajectoire de l'objet, mais l'Amérindienne n'a pas eu l'air de cligner des yeux. Fourecks lève le menton pour regarder, mais baisse son regard de jade sur la caméra à nouveau.

    Fourecks: Vous savez déjà ce qui se dit à propos du mien. Vous devrez me donner beaucoup de viande avant que je tombe endormie.

    Elle arrache le couteau du mur et le plante dans le pamphlet avant de se diriger vers la foule qui l'attend. Sur la note préside une variation tribale de tête de loup...

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyLun 24 Déc - 9:58

    ‘Ttention.

    La pièce est sombre, tranquille, et n’offre aucun son sauf pour la respiration pesante de Fourecks qui finit une série de pompes. Elle aurait aimé avoir son punching bag, mais elle savait ne pas vraiment en avoir besoin. La tension dynamique, quand maitrisée, était un outil parfois plus efficace qu’un exutoire. Bien sûr, sentir les fibres sous ses poings était quand même plus satisfaisant. Mais elle ferait sans. Alors qu’elle pratiquait son shadowboxing dans le coin, la caméra s’approche et prend place sur un des lits de la chambre d’hôtel.

    Fubar: Tu commences de bonne heure.

    Fourecks ne répond pas, laissant sa respiration couler avec chaque extension des bras. Fubar lâche un petit soupir contraint, réajustant la caméra pour la garder sur la Sauvage qui se retourne enfin, ne regardant pas Fubar mais la lentille de la caméra.

    Fourecks: Je trouve presque drôle la déclaration de guerre de cette petite garce folle Santa-Maria. Si peu de vécu, et pourtant tant de condescendance. Tu crois que je suis toi il y a trois ans Cassandra? Je vois les similarités mais je t’assure d’une chose, c’est que tu n’est pas assez importante pour juger de mes ambitions, de mon passé ou de la qualité de mon règne, espérer avoir un poids dans la balance. Il me fait un plaisir de patiemment corriger tout ceux qui croient avec ferveur en leurs opinions, en mots ou en actions. Que tu déclare connaître « les normes » de mon partenariat avec les membres du PAK démontre ton ignorance et ton autosuffisance bien mal placées. Tu crois t’avoir assagie? Tu es à peine sortie de ton enfance, et je suis une femme bien mûre. C’est le premier vent de fatigue de cette vie qui va, tu le sais, t’assommer du mieux qu’elle peut le plus lentement possible. Des filles comme toi j’en ai vu venir et partir, à 10¢ la douzaine. Voyons voir si tu tiendras le même discours à mon âge, ou si tu seras encore même de ce monde. Les gens peuvent vivre à plein régime et être retenus par leurs propres limites, je l’ai dit souvent, et Cassandra ne fait nullement exception à cette règle. Quand tu vivras au rythme imposé d’un monde entier comme je l’ai fait pour si longtemps alor stu pourra te donner le droit de parler. Tu crois être une vétérante du Hardcore, moi j’en suis l’ancêtre. La vie m’a donné une peau de cuir, alors que la tienne est encore satinée et douce comme les fesses de poupons.

    Elle s’assied enfin sur le lit, tirant une clope du paquet et craquant une allumette du bout du pouce. Elle en tire une bonne bouffée, et expédie la fumée vers le plafond avant de choisir ses prochains mots.

    Fourecks: Depuis combien de temps es-tu dans l’industrie, Cassandra? Trois, cinq ans? Tu te crois plus de taille que Charlie Green, que Methodcobra, que DJ Shaft? Que Pétale Orientale, même? S’il te plait petite, mange tes croutes avant de te proclamer Hardcore Vet devant moi. Le seul résultat envisageable sera ton humiliation à mes mains. Si tu veux vraiment un match contre moi, il n’en tient qu’au boss. Je n’ai jamais reculé devant un défi, mais je suis si peu impressionnée que je vais laisser les choses se faire, j’ai plus gros que toi à mater pour l'instant. La dernière femme à me défier, je l’ai pliée en trois dans le match de son choix; et maintenant, tu dis me le laisser, croyant que le résultat sera différent. Ca sera là ta première grosse erreur, Cassandra, je t'en tiendrai au mot: tu seras mienne dans le match de MON choix, quand JE le déciderai. Mais tu devras attendre, menu fretin, faire la ligne derrière Draven qui devra faire la ligne derrière DJ Shaft. Et en parlant de Draven

    Son ton et son visage se crispent un peu alors que son esprit se tourne vers le vampire. Elle prend une autre bonne bouffée de sa cigarette, et l’éteint d’un geste négligent en se relaxant la mâchoire à nouveau.

    Fourecks: C’est drôle de l’entendre dire que je ne raconte que des platitudes sans se rendre compte que c’est lui qui est le plus rempli de merde. Oui, plus encore que sa dulcinée Pétale. Te rends-tu compte Draven? Je t’ai reconnu à travers son sang, Et j’en sais alors bien plus à ton sujet que tu pourrais en connaître à mon propos…. Mais gardons nos mots comprenables pour la foule des moutons que tu exploites avec si peu de grâce. Il y a quelque mois, le puissant vampire que tu crois être, encore en proie à ses émotions les plus basiques malgré des siècles d’existence, entame une guerre envers ta création, et te plie à sa volonté indépendamment de ta nature. Pour qui es-tu revenu? « Pétale. » Qu’est-ce qui te motive? « Pétale. » Qui t’encule tous les soirs avec un manche à balai brisé? « Pétale. » Très puissant comme message. « C’était juste une petite chicane de couple! » Toi qui promettait la destruction de la SoW et la fin de Pétale, te voilà bien soumis, bien faible. C’est ca le nouveau Draven? Un petit caniche qui se donne des airs de pitbull. Vous ètes tous bien drôle de vous donner plus d’importance que vous n’en méritez. On s’en contre-cognait de toi, et de Slegh, de Methodcobra, avant que vous vous rassembliez comme des cons autour de Pétale pour la défendre. On veut peut-être la fin de Pétale en tant que groupe, mais c’est vous qui ètes entrés en feud contre nous, c’est bien vous qui trouvez problème à notre association. Mais aussi imbus de vous-même, c’est avec une patience quasi-maternelle que je continue à défendre les faits, et non à encourager votre ignorance vraisemblablement volontairement cultivée. Draven ta cause est bien justifiée : Tu veux vendre tes t-shirts, tu veux revenir dans le spotlight, tu veux qu’on t’aime et qu’on t’admire…. Tes fans sont peut-être aveugles Draven…. Mais avec un seul œil je vois vraiment ce que tu es. Juste un pauvre vieux cadavre déchu qui se soumet à sa création.

    Elle se redresse, s’étirant un peu.

    Fourecks: Ce n’est pas la crainte que tu m’inspire, mais la pitié. Oui, la pitié. L’ìndignation, la colère, le mépris, tu ne les mérite pas. Juste le sentiment qu’on réserve à un bébé qui a ses coliques. Pourtant je ne suis pas insensible à ta cause, et je ne suis pas impuissante… je peux t’aider Draven. Je le ferai comme Pétale l’a fait, en te mettant hors de ta misère, de la facon la plus définitive possible. Je m’en assurerai. Ce que Syd Filmore a commencé, je le terminerai. Pour l’honneur de la Famille et du Clan. Pour moi-même. Mais même toi ô puissant Sire vampirique, tu devras t’abandonner à la bureaucratie, te mettre en ligne comme les autres. Je vais d’abord m’assurer que DJ Shaft s’en aille récupérer d’une cheville cassée ou d’une hémorragie interne au résultat de notre rencontre, Ensuite, peut-être que je vais me débarasser de Santa-Maria de manière expéditive, ou peut-être que je vais jouer avec elle tout le mois. Tu devras attendre Draven, rester assis comme le chien que tu es devenu. Peut-être te lasseras-tu de Brutality Inc. avant que tu n’aille ta chance, que ta vraie nature se révélera à nouveau….. au moins tu seras assez près de ta proie pour la déchirer sans lui laisser la moindre marge. Voyons voir qui est le plus patient de nous deux….

    Elle se tourne vers la caméra à nouveau, montrant une paire de crocs bien à elle, ses yeux brillant d'une lueur et d'une énergie, toutes deux un peu inquiétantes.

    Fourecks: Et qui est le plus déterminé!

    Elle recule un peu, lancant un regard assassin à la caméra avant que celle-ci ne s’éteigne.

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyDim 30 Déc - 20:19

    Mākaukau

    East Oahu, Hawai’i
    Icon Fitness MMA Gym
    29 degrés Celsius…

    Les ventilateurs fournissent à pleins régimes, et pourtant, la chaleur perdure; les guerriers à la pratique font litéralement monter la température de quelques degrés, et parmi eux, on en reconnaît deux, enfin, trois, dépendemment du degré d’affection pour la discipline des arts martiaux mixtes que peut posséder le spectateur. C’est Fourecks et le jeune Primeau qui hantent un des rings octogonaux; l’opportuniste fait office de coach pour la Sauvage, en contrepoids des deux entraîneurs qui semblent encourager l’adversaire de la championne Hardcore de la SOW.

    Sylvain restait posé, suivant la lutte amicale avec grand intérêt, un peu amusé de ne pas trouver autant de suggestions à offrir sur le tas envers sa favorite que les deux d’en face. Les deux lutteurs s’étaient démontrés très équivalent l’un à l’autre, mais aux dires de Fourecks, les seuls mots qu’elle entendait pendant les échanges furent ceux murmurés de facon retenue, un peu étouffée, par l’instructeur qu’elle était venue voir, quand il fallait appliquer, dans la bulle qu’ils habitaient alors. Au cours des jours, les séances étaient devenues de plus en plus longues, de plus en plus poussées… chacun avait eu son moment avec la star du UFC, mais une tension avait plané fermement entre ces deux –là depuis que les deux pro-wrestlers avaient débarqués. La Championne Hardcore s’entrainait pour lundi, et malgré le kimura qui la fit crier de surprise autant que de rébellion, son endurance s’en démontre encore impressionnante alors qu’elle fait tout pour se dégager. Finalement, l’homme relâche son bras en expirant l’ordre de pause.

    Fourecks s’assied, se tenant le coude, essoufflée autant que l’homme qui s’agenouille, posant son poing au sol.


    Fourecks: Goddammit Chris.

    Chris: On peut juste en faire autant que ca…. Krazy, t’es pratiquement prète pour un ground match. Tu vas te laisser casser un bras, c’est évident. Mais bonne nouvelle, je veux pas me rebattre avec toi.

    Ainsi encouragée, elle lui offrit un sourire pétillant et lui rendit un brofist, lui mit l’autre main sur l’épaule pour le remercier, la fatigue quand même apparente. Il l’aida à se relever et ils s’éloignèrent l’un de l’autre; Fourecks se vida les poumons alors qu’elle s’approcha de son neveu adoptif, glissant ses doigts sur la grille pour l’agripper et la secouer un peu comme si elle ne pouvait pas en sortir.

    Fourecks: Dammit. Dammit! Il est quand même one-up sur moi. C’est pas assez!

    Le jeune Primeau et ancien champion observe encore d'un air attentif, très attentif, ce qui se passe dans l'octogone, lui qui était accoudé sur la clôture avec le pieds sur un tabouret sous lui.

    Sylvain: Aurais-tu sérieusement été satisfaite longtemps de l'avoir surpassé? Moi je suis content de voir qu'il en a encore à te faire apprendre. Faudrait pas que tu devienne stagnante après tout, tu devrais voir ca comme du positif en fait.

    La Sauvage se passa la main dans les cheveux, décrochant sa bouteille pour en boire une traite, laissant son rhytme cardiaque se calmer davantage.

    Fourecks: Tout le monde semble.... me rabacher... le hardcore en pleine figure alors que je dois être au point pour un match quand même scientifique. On essaie de me garder en état de déséquilibre, en foutant la merde dans mes matchs, en ayant plein de monde qui me parlent de title shots alors que celui que je devrai affronter s'entraine en silence tout peinard.... C'est lui qui met le plus de gomme de toutes ces grand-gueules, et si c'est un as, je veux être, je dois être au niveau suivant pour assurer ma domination. Je ne veux pas laisser à Shaft l'occasion de m'apprendre quoi que ce soit... la marge de surprise... la moindre chance. Si il veut un match de soumission, je lui en donnerai un. Peu importe combien sanglant celui-ci pourra être.

    Ayant sorti de la cage pour se diriger vers l'abreuvoir, elle poussa la barre de sa hanche pour se mouiller les mains d'eau glacée et s'en arroser le visage. Elle se tira un tabouret et se hissa aux côtés de Primeau pour regarder la mini-lecon donnée au suivant dans l'octogone.

    Fourecks: Tu te sens super-prêt, toi? J'aime pas 'rouler avec le puck', j'aime mieux prendre les devants...

    Sylvain: Tu devrais t'en foutre que le monde te rabache, c'est pas important. Je t'apprend rien ici ca tu le sais déjà et depuis bien plus longtemps que moi. L'autre est peut-être peinard mais ca devrait pas changer ta stratégie, t'as suffisament de matos à son sujet en ligne et dans les archives de la SOW pour avoir une bonne idée de comment le prendre mais surtout comment le surprendre. Évidemment t'as les éléments externes auxquels penser et tu sais de quel deux zoufs je parle mais je te connais assez pour savoir que tu es apte à passer à travers un défi de ce genre.

    Il se tait un moment pour observer la session d'entraînement en cours.

    Sylvain: Je pourrais tenter de faire un Ovechkin de moi-même et jouer juste pour moi et viser le jeu parfait mais ca m'intéresse pas. C'est pas ce que je veux, c'est pas comme ca que je vais redevenir Champion à la SOW. De toute façon plus j'affronte Pétale plus je la connais et elle a beau se dire Lady Imprévisibilité et qu'elle es folle mais il y a une méthode à tout ca et je suis en train de l'apprendre, et ca fait de moi quelqu'un d'extrêmement dangereux. Ajoute à ca le fait que je me fout de plus en plus de la santé de mes adversaires en autre choses ...

    Elle eut un petit rire, laissant tomber sa tête vers l’avant, se frottant le pont du nez avec insistance.

    Fourecks: On déteint vraiment l’un sur l’autre. Je devrais m’en foutre, oui, mais je ne veux pas m’asseoir sur mes lauriers, en devenir fort-aise comme les parasites qu’on veut déloger. Qu’ils fassent bouillir mon Sang, ca fera fondre le Black Ice plus vite…. Et les autres y penseront deux fois avant de me challenger à un match de soumissions. Si Leben a de la misère à me soumettre, Shaft reste un amateur bien-souhaitant. Battre Leben aurait signifié que je peux passer la journée de demain dans le jacuzzi sans avoir à me soucier, mais vu son niveau, je me dois de travailler mon jeu un peu plus après un bonne nuit de sommeil. Pour me plaire à moi-même. Peu importe, c’est peut-être moi qui est trop perfectionniste pour rien, après tout, en fin de compte on a qu’à se foutre des chaises sur la gueule jusqu’à ce qu’il y ait un membre cassé à tirer dessus pour faire taper l’autre. Mais comme j’ai dit, je veux montrer que je ne maîtrise pas que les armes.

    Sylvain: Vois-tu moi je me serais privé du jacuzzi mais je comprend ce que tu dis. Tu es dans la business depuis assez longtemps et je suis sur que tu n'a pas commencé avec du hardcore donc un genre de retour au bases avec Shaft c'est pas quelque chose qui devrait te déstabiliser. Suffit d'être créative avec l'utilisation des prises et de bien combiner les éléments disponibles autour de toi avec le match pour pouvoir en tirer avantage.

    Fourecks courba l’échine, les yeux baissés, contente que la journée achève. Elle ne voulait que se battre contre Shaft maintenant, ca ne pourrait pas arriver assez vite. Les paroles calmes de Sylvain se juxtaposaient sur les images des bastons passées et à venir, s’imaginant déjà le combat avec le Black Ice Genius, sans pouvoir en définir la fin parmi des milliers de scénarii. Combien de temps cela durerait-il? Est-ce que ca va finir par étranglement? Par clé de bras ou de jambe? Un deathlock? Simplement l’évanouissement, peut-être?

    Fourecks: Et si j’aimais trop le match?

    Elle regarda Primeau avec incertitude, pincant les lèvres pour reformuler sa pensée.

    Fourecks: C’est pas que je m’en fait pour Shaft, mais un peu… ca serait dommage qu’il lui arrive la même chose qu’à Damienne Froste. C’est beau la vaillance, mais elle s’est mis hors d’état elle-même, en essayant de me faire un kneedrop de la troisème corde sur le ciment. C’était vraiment pas un beau match…. Et c’était même pas pour sa ceinture. Je suis bien décidée à garder la mienne, parce que je veux garder mon honneur. Je veux que la Meute commence 2013 avec au moins une ceinture. Que DarkSide gagne une malette. Peut-être que tu regagnera ta plaque – et j’ai hâte de voir ce qu’Edward choisira de chasser. Mais quand je serai face à Shaft, je donnerai tout ce que j’ai, en espérant qu’il donnera vraiment tout ce qui le constitue, comme il me le promet. Chacun de mes matchs, je les mène comme le dernier. Shaft est-il prêt à sacrifier sa carrière? Je ne le connais pas, et pourtant je lui fais confiance. Qu’il repousse mes limites autant que les siennes… que 2013 soit promise notre dominance.

    Son sourire flotta d’un air mauvais alors qu’elle s’écarta de la cage, maintenant vide.

    Fourecks: Est-ce qu’on est assez affutés? Ou tu veux continuer?

    Sylvain: Ca existe pas être assez affutés. Je souhaite continuer mais si tu veux repose-toi. Je ferai un peu de shadow boxing et de la projection en attendant.

    Dit-il alors qu'il saute dans l'Octogone à partir de sa position actuelle.

    Sylvain: 2013 sera meilleure que cette année, je le sens, à tout les niveaux mais en attendant on a chacun un match demain soir et je veux continuer a bosser. Tu me connais je me permettrai pas de répit même si je gagne demain.

    Fourecks: Réchauffe-toi bien, Sly, moi je dois refroidir encore un peu, pour ne pas me bruler, mais je reviens.

    Sylvain: De pied ferme, tante Sauvage...

    Elle lui promit un combat du bout du doigt, s’éloignant davantage pour le laisser échanger quelques coups dans l’air. La confiance et la dilligence suaient des murs, comme pour donner l’énergie à ceux qui venaient au temple, et Sylvain, aussi, saurait profiter des dernières heures de préparation avant le Jour J…..

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyLun 14 Jan - 7:39


    Jour 16,011

    La camionette prend une gauche sur un sentier frais défini seulement par deux bouts de bois qui délimitaient une clôture de fils de fers autour de la grand propriété... les pneus écrasent la neige sourdement alors que le moteur ronronne un peu plus fort dans son effort, et transporte le véhicule vers une cabane un peu déglinguée. Les freins pleurent un peu au freinage avec la lenteur de l'exécution, et le moteur se coupe après quelques secondes. De l'intérieur de la cabane, à la seule fenêtre de la structure, le rideau bougea imperceptiblement, mais retomba bientôt aussi subtilement qu'il fut tiré.

    À l'intérieur de la camionette, Fourecks craqua sa fenêtre d'un demi-coup de manivelle, et donna au pitbull assis sur la banquette à ses côtés un grattage affectionné entre les oreilles et sur son cou, lui lissant le poil ensuite. Elle ne put résister et lui donna un baiser sur le dessus de la tête, qui lui fut rendu rapidement sur la joue de facon enjouée. Elle lui donna par contre un signe du doigt et le chien se raidit un peu, attentif à la commande. Après coup, elle ouvrit la portière et s'extirpa du wagon, saisissant ses bâtons de cancer pour en laisser glisser un entre ses lèvres, cherchant son vieux briquet dans sa poche avant alors que la Sauvage fit son chemin dans la neige épaisse pour se diriger vers l'arrière du transport.

    Quand elle ouvrit les portières de deux gestes violents de chaque bras, les laissant claquer de manière à ce que la force fasse bouger la structure entière, et regarda l'homme ficelé et bayoné d'une pièce de ruban de construction couvert du sang qui lui avait coulé du nez. Il avait quand même recu une bonne battue d'entrée de jeu, mais il avait eu assez de temps devant lui pour regagner un peu de volonté, comme l'indiquait l'expression dans le plissement de ses sourcils et de ses paupières quand il posa son regard sur sa geôlière.

    Elle pouvait apprécier la puissance mentale, cette qualité étant assez chère à ses propres yeux comme la seule chose qui la tenait encore en une pièce, mais elle savait aussi très bien que pour chaque transgression grave, attendait une punition sévère. Elle était passé par là plusieurs fois, autant comme sujette que comme agente du karma, et la roue du destin devait rouler; c'est là toute la justification dont elle avait besoin pour abattre sa main sur les liens qui retenaient ses pieds ensemble, et le tirer rudement pour l'asseoir sur le bord de l'ouverture afin de le hisser sur son épaule après s'être assurée que la route était vide de potentiels témoins.

    Elle fit son chemin, cigarette en bouche, et l`homme se débattit un peu, tentant de la frapper et la faire tomber, mais elle ancra bien ses pieds pour tirer un couteau à cran d'arrêt de sa poche libre; elle l'ouvrit d'un geste souple du pouce, et passa la lame sur la cuisse de l`homme rapidement, le faisant réagir autant vocalement que physiquement; malgré ses élans, elle tient bon, et couteau coincé dans sa paume, elle tira sur sa cigarette et tourna sa tête un peu comme pour le regarder.


    Fourecks: You shut your fucking mouth, nobody's gonna help you, you piece of shit. Don't make it worse sooner.
    Traduction:Ferme ta putain de gueule, personna va t'aider, sac à merde. N'empire pas ton cas trop vite.

    Ses mots secs firent effet, et la vigueur de l`homme commenca à fondre de nouveau, sa respiration s'affolant un peu comme si il voulait se mettre à pleurer mais refusant encore et encore de se laisser aller. Assurée de sa co-opération, mais espérant secrètement qu'il continue de se battre pour qu'elle y prenne plein plaisir, elle continua son chemin vers la porte de la cabane, devant laquelle elle n'eut que passer pour qu'elle s'ouvre. Un gros barbu dégueu aux yeux tellement enfoncés qu'ils n'étaient que deux minuscules éteincelles sous le rebord de sa casquette regarda les visiteurs de la tête aux pieds alors que Fourecks pénétra dans le bunker, grattant son ventre poilu sous son chandail des Grateful Dead à l'odeur un peu immonde. Il prit une autre chique du tabac qu'il mâchouillait, et en cracha une giclée dans la neige avant de refermer la porte d'un grand claquement.

    Ils n'appelaient certainement pas les états confédérés le Dirty South pour rien; l'intérieur était chaud et mal éclairé, les murs de métal suintaient d'humidité, nourissant la moisissure à quelques endroits, et les quelques pièces de meubles qui s'y trouvaient étaient dépareillées, comme si sauvées du feu, ou volées du jardin de quelqu'un, et étaient jonchés d'outils de tortures mal-entretenus, ce qui la faisait chigner en son for intérieur. Le sang contaminé se vendait toujours mal, bien que la culture des environs encourageait que les choses restent.... en famille. Probablement aucune partie de son cargo ne serait récupéré, tout donné à la Gloutonne. Les os pour les chiens. Quand quelqu'un finissait ici, il finissait. Tout simplement. Elle le savait.

    Ils passèrent devant une grande croix ou était plaquée une femme nue, face contre le mur et jambe écartées de force de la longueur d'un bâton; elle garda le regard fixé sur la porte suivante, mais l'homme eut le loisir d'amirer l'appareil sadique sur laquelle la victime était menottée. Bien que cela fut extrêmement vain, l'effroi le révolta quand il comprit à quoi servait les leviers et voyant le visage de ce qui devait jadis être une jolie fille. Sa langue pendait maintenant libre, laissant la bave lui couler sur la poitrine, ses yeux litéralement vides, incapable de voir quoi que ce soit pour l'éternité. Il ne fut que trop content quand il entendit la porte s'ouvrir de ne plus avoir à supporter la vue, réalisant soudain mais trop tard que ce qui se trouvait au-delà n'était probablement pas plus agréable à tolérer.

    Il ne fit pas vraiment ses adieux à l'espoir de la fuite, mais si il avait le moindre liquide dans sa vessie, il l'aurait répandue sur l'épaule de l'Amérindienne; il n'en aurait pas eu le temps - il fut projeté par en haut et au loin dans un grand 'hmmph', bousculant des carcasses de boeuf bien juteuses qui bougèrent au contact, dérangées par sa trajectoire, et la grande cuve métallique remplie de liquide foncé dans lequel il tomba. Fourecks enleva son manteau à la hâte pour éviter de salir son vieux cuir tout patché, alors que l'homme maintenant couvert de rouge un peu visqueux se mit à paniquer, ses coupures attaquées par la solution assez saline des quelques deux pieds de profondeur dans lesquelles il baignait, cherchant à se mettre en position où il pourrait garder sa tête au-dessus de la surface. Quand il s'accrocha au rebord de la cuve, tentant de ramper par-dessus bord, Fourecks avait posé sa clope et retroussé ses manches alors qu'elle s'approcha pour le saisir au collet et le traîner un peu pour l'asseoir contre la paroi en pente, saisissant un crochet qu'elle plaça sous ses menottes avant de tirer un bon coup, lui étirant les bras.

    Il la regarda faire, impuissant, et quand il baissa les yeux, une autre vision d'horreur l'attendait: une ..... chose, presque complètement chauve, maigre, à la peau ressemblant à du cuir et aux couleurs de la mort, aux dents effilées et aux griffes tordues, retenue par un collier et une laisse qui pendait du plafond, cherchant à grimper dans la cuvette avec lui, mais incapable de le faire dû à la contrainte; le zombie se pourléchait les babines, sa gorge gargouillant d'envie de chair bien fraîche. Il cria, sa voix stoppée par le ruban qui tenait encore, priant que son coeur lâche bientôt. Que l'attendait-il d'autre? Rien d'autre qu'une mort bien lente, remplie de terreur. Combien de temps son cerveau tiendrait-il.... Une main saisit sa mâchoire pour le forcer à regarder ailleurs; ce fut le visage de la Sauvage auquel il fut confronté...... un petit sourire, un plissement des yeux qui savait, qui promettait plein de douleur et de folie, mais elle prit une petite inspiration, croyant avoir à apporter quelques spécifications.


    Fourecks: You just sit your cute lil ass right there, and I`ll be with you in a few minutes.... I`ll take care of your checking-in for you. So behave, asshole... or I`ll cut off your toes, and feed them to Hungry Eyes.
    Traduction: Tu poses ton beau p'tit cul, je suis à toi dans une minute... Je vais remplir la paperasse pour toi. Alors sois sage, merdeux... ou je te coupe les orteils et je les donne à la Gloutonne.

    Elle lui donna une petite tape affectueuse sur la tête malgré ses mots envenimés, et s'essuya les mains rapidement sur un vieux torchon avant de reprendre sa cigarette, et repartir de l'autre côté de la porte, trouvant un fond de Led Zepplin craché faiblement de la petite radio qui tenait compagnie au Redneck. Celui-ci était en train de finir son modeste repas, l'accueillant d'un petit rire aussi gras que sa barbe, ayant peine à garder sa nourriture dans sa bouche en regardant sa petite femme, gisant brisée sur la croix.

    Billy Bob Bob: Y'must be the Big Bitch. Whats this guy do?
    Traduction: Ca doit ben être toi la Grande Chienne. Kesskya fait, lui?

    Elle le regarda bien, malgré son dégoût de l'homme, comme si il devrait déjà savoir ou ne pas demander du tout. Au lieu de lui gueuler dessus ou de le battre à mort comme l'envie folle s'en faisait ressentir, elle se contenta de se tourner vers un petit coffre duquel elle tira quelques fioles apparement aussi remplies de sang. Elle les empoigna fermement et leur donne une petite secousse comme pour les brasser.

    Fourecks: Fucked with the wrong pimp.
    Traduction: Fait chier le mauvais souteneur.

    Il eut un petit ronronnement sonore, bien inutile; rien ne surprenait Billy Bob Bob, rien ne le faisait grincer des dents, rien ne l'adoucissait, étant donné la nature de son "travail" ici. Mais il fallait quand même lui parler, lui faire comprendre le degré du dommage causé pour qu'il s'assure de l'application appropriée des traitements qu'on lui confiait. Aucune instruction n'était nécessaire; le Redneck se jouerait de l'homme aussi longtemps que celui-ci pourrait survivre. Billy Bob Bob n'avait rien d'autre à faire. Elle tenta de son mieux de calmer la révolte qui rugissait intérieurement comme si il ne s'agirait que d'une partie de poker, se rappelant que c'était bien elle qui donnait ses ordres sordides.

    Il hocha de la tête tout doucement, et elle se retourna pour rejoindre la pièce ou se trouvaient ses captifs. L'homme dans la cuve tentait de garder sa respiration calme, échouant assez pauvrement alors que ses bruits malheureux ne faisaient qu'aiguiser l'appétit de la gloutonne, et Fourecks se dirigea vers une armoire, un petit sentiment coquin naissant en son bas-ventre comme pour balayer les sentiments honteux. Elle leva son coude et s'appuyant sur l'armoire pour tenter de regarder quelque chose par la trappe d'air. Elle savait déja ce qui s'y passait, mais elle voulait quand même voir si elle pourrait apercevoir son occupant.


    ~v~v~v~v~v~v~v~v~v~
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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyLun 14 Jan - 20:21

    ^~^~^~^~^~^~^~^~^~^
    ....Et Quelques Minutes

    Accroupi au fond de sa boîte trop étroite, le fils de Lasombra avait les yeux rivés sur les petites bulles de lumière qui le gardait terrifié, fasciné, les faisceaux de sa plus grande faiblesse dessinés sur son mur attirant ses doigts, bien que depuis longtemps il avait trop peur d'y placer le doigt, de ressentir la brûlure. Plus rien ne lui passait par la tête, juste l'attente de la Mort Finale. Ses yeux roulèrent avec douleur quand ses petits ronds de lumière furent à demi-ombragés par la personne qui se tenait devant son placard. Un bruit de glissement rouillé offrit à ses sens exacerbés un vibrant vacarme alors que la porte fut jetée ouverte, l'éblouissant des fortes lumières toujours ouverte trop près de lui, et il réagit de la seule facon dont il pouvait faire.

    Il tomba sur son côté en poussant la porte plus grande ouverte de son poids, ankylosé, et l'afflux de lumière sur son corps entier le fit rager de douleur et de crainte; il se tortilla avec énergie, incapable de détendre ses membres raidis par de trop longues périodes d'isolation dans ce coffre trop petit pour qu'il aille pu s'y tenir debout. Son long hurlement frénétique, à bout de poumons, ses yeux fous qu'il gardait grands ouverts tout en essayant de le cacher de ses mains; Fourecks ne put que le regarder, se sentant un peu désemparée, son corps réagissant comme si elle avait trouvé une partouze de gens aux orgasmes à l'unisson. Elle fut tentée de se bloquer les oreilles, de se cacher le visage, de se toucher un peu, mais elle prit un grand respir et joignit ses mains devant son visage, croisant légèrement les doigts comme pour faire le point, laissant sa tête tomber avec l'expulsion du soupir calmant.

    Quand le fils de Lasombra se fut calmé un peu, tentant toujours de s'enfuir, tirant sur son collier de métal, le griffant dans l'espoir de le défaire, elle lui donna une bonne botte au visage pour qu'il cesse de se démener, et quand elle commanda ainsi son attention, elle laissa tomber sur lui une des fioles, et le fils de Lasombra se mit à geindre alors qu'il s'affola à l'ouvrir et en ingérer le contenu avec toute la révérence que la générosité de la Matrone méritait. Tournant la tête, elle vit DarkSide qui se tenait la, caressant le crâne de la Gloutonne, souriant en silence. Elle gesticula ensuite pour que le paramour se replace dans sa boîte sans le ménager de sa botte, et referma sur la pitoyable créature la pesante porte du coffre, replacant le verrou avant de se tourner vers le dernier mais non le moindre de ses petits jouets....

    Le prisonnier dont la tête chevelue de sel-et-poivre et le costume deux-pièces étaient couverts de poussière et de toiles semblait déshydraté, inerte, le visage figé en position inconfortable, un pieu à travers le coeur en plus des lourdes chaînes qui retenaient ses membres depuis les anneaux fixés au sol et au mur au dessus du prisonnier. Elle ouvrit une autre fiole et en répendit le liquide entre les lèvres du corps, semblant raviver d'un certain ton la couleur de sa peau. Elle déversa une autre dose de vitae pour le rendre encore moins cadavérique, et d'un geste lent, agrippe le pieu et le tire tout doucement, chantant son plaisir alors que le prisonnier semble revenir à la vie, exprimant de plus en plus la douleur au fur et à mesure que sa paralysie s'estompa. Une fois libre du contrôle, le fils d'Arikel la foudroya du regard en la reconnaissant, comprenant parfaitement son expression de chatte, mais lui-même vite redevenu extrêmement frustré de ce petit jeu qui n'en finissait plus. Il ne put que tirer sur ses liens et la regarder en espérant pénétrer son esprit. Elle s'assied face à lui, croisant ses bras sur ses genoux pour lui rendre la baston de regard.


    Fourecks: On a avancé d'une douzaine d'années à peu près, Belleau. Beaucoup de choses ont changées dans le monde des humains. Même moi, en presque autant de temps, j'ai essayé de devenir comme toi, me faire ranger quelque part par quelqu'un qui se soucie de ce qui se passe, de me faire pousser à la torpeur pour ne pas être au courant de ce qui se passe.... mais la retraite n'est pas possible pour les gens comme nous. Comment tu te sens, de sentir ton être réveillé par l'indiscrétion d'un autre? Tu semble bien être le même beau farouche comme si c'était hier... pourtant tu n'as pas vieilli d'une seconde, alors que moi, le temps m'a rattrappé un peu... pourtant bien comme moi tu as possiblement dû être éveillé pour contempler chaque seconde consciente dans cette chambre, non? Oh et en passant, joyeuse année 2013, Belleau, celle-ci est pour moi.

    Elle leva la dernière fiole, faisant sauter le capuchon, et mena la portion à ses lèvres pour jeter la tête vers l'arrière. L'énergie surgit en elle redoublée, et elle ressentit le besoin de se lever, Incapable de rester en place. Elle dissimula le petit contenant dans son poing fermé, pour regarder ses avant-bras, sentant ses veines gonfler... Elle regarda le triangle de chair sur son bras gauche, un cratère gratté et brulé depuis longtemps, le sort qu'elle avait tenté de purifier le plus rapidement possible mais qui la hantait toujours, deux lignes formant une pointe ainsi qu'un trait incongru qui aurait pu donner support au symbole. Invisible pour tous sauf elle, et ceux qui forcèrent sur elle ce symbole maudit. Darkside apparait de nouveau en souriant... On dirait que seule Fourecks le voit...

    Fourecks: Tu te souviens, à quel point le sang était abondant dans ces temps-là, Maître? Le meilleur et le pire, mais il coulait à flots. Mais il fallait choisir un camp ou l'autre. Une question de politiques. Mais on sait que c'est la force brute qui règle au final... Ce n'est pas toujours ceux qui jappent qui mordent efficacement... Et dans mon monde au moment, ceux qui sont humbles savent prendre leur trou, ce qui est dommage parce que je veux jouer avec tout le monde, mais les autres promettent mer et monde, et continuent de me décevoir.... Encore et encore.... me promette de tout faire pour me conquérir, mais sont toujours mieux placés pour les coups bas et les autosuffisances que pour me donner la satisfaction que je recherche. Je suis une femme, bien humaine malgré moi, en quête de sensations... Pas de paroles...

    Belleau: Tu n'as pas changé, Tsiatko.... toujours une aussi belle chasseresse, toujours aussi sombre... Je me doutais bien que tu ne pouvais pas être morte.

    La femme colla son menton contre sa poitrine, s'étirant le cou d'un sens et de l'autre en allant écraser ce qui restait de sa cigarette. Pour la peine elle en alluma une autre, ayant peine à se souvenir si elle avait vraiment fumé la première.

    Fourecks: J'ai essayé..... Parce que ce que toi et tes cousins m'ont fait a été bien pire que si j'étais restée en Iraq jusqu'à ce jour. Mais ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort..... J'en suis la plus belle preuve, n'est-ce pas.... C'est bien pour ca que tu as donné de ton sang à Tamanous, pour pouvoir admirer le produit en te gratifiant d'avoir contribué... Et à ce jour comme toi, je me souviens exactement de ce qu'on m'a fait devenir comme si je l'avais déposé hier...

    Son ton s'assécha d'amertume, et elle regarda le fond de la bouteille de Southern Comfort qui trainait sur le comptoir, la saisissant pour noyer le reste du goût du sang. La brûlure l'exhalta, et elle laissa retomber la bouteille sans cérémonie dans un bruissement liquide.

    Fourecks: J'en ai trouvé un autre comme toi, un Donneur, de qui le sang coule dans mes veines, qui a partagé avec moi son pouvoir dans la grande orgie que fut l'Expérience de Tamanous. Mais il semble un peu crétin, un peu trop humain, genre Génération Perdue, qui est juste assez puissant pour faire peur aux humains normaux. une simple brute, qui ne se rend pas compte de ce qu'il fait vraiment. Un hypocrite faible d'esprit dont la seule bénédiction est le fléau qui vous afflige. Tu sais que je dis vous, parce que vous avez tout fait pour me rendre comme vous, mais vous n'en avez pas été capable....

    Elle se rapprocha, ayant laissé la bouteille sur le comptoir, tirant sur sa cigarette alors que la musique, de l'autre côté du mur, avait été montée en volume pour se faire entendre un peu partout. Elle leva le doigt pour le secouer en émettant quelques claquements de langue.

    Fourecks: Il devrait me reconnaitre, mais pourtant, il ne semble pas être au courant de mon identité profonde.... Il ne voit vraiment pas de quoi je parle j'en ai bien peur, mais pourtant, le sang ne ment jamais. Je dois donc en déduire que ce Draven n'est qu'un imbécile qu'on peut facilement arnaquer, pour en tirer ce qu'on en veut....

    Elle leva le sourcil quand Belleau avait commencé à rigoler un peu à la mention du vampire, et se tourna plus directement vers lui comme pour l'interroger du regard. Darkside a également sourit au nom de Draven... Le prisonnier s'obligea à l'éclairer d'un peu d'information malgré lui. Bien évidemment, il connaissait l'autre sire. et n'en avait pas une bien haute opinion. En fin de compte, aucun mot ne fut nécessaire de sa part.

    Fourecks: Contente de voir que ce n'est pas juste moi... Tu peux bien te dire que c'est dur de faire ce que tu faisais pour ta communauté, wampyr, que pour autant que tu étais obsédé par ton art, tu te souciais de la valeur, de la durabilité... de la qualité..... C'est peut-être pour ca que je te garde ici au lieu de t'avoir tué comme ceux que j'ai retrouvés à ce jour, parce que tu as été le plus honnête d'entre tous.... parce que je m'identifie comme enfant de ton Clan plus souvent qu'autrement.... même lorsque je chevauche la vague de violence vers Rötschreck je tente d'en tirer le plus de plaisir possible... Je me demande ce qui me retiens de ne pas m'avoir noyée dans la frénésie ou la démence, si ce n'est que la qualité de ton sang qui s'obstine à vouloir exploiter l'expérience... et je te remercie autant que je te maudis pour le don d'Auspex. Je remercie et je maudis chacun d'entre vous pour vos cadeaux respectifs. Je ne serai plus jamais votre petit jouet, mais l'ange de la mort que vous vouliez que je devienne. Et bien que cela fasse très longtemps que je ne t'ai pas vu, je t'aime tout autant qu'autre fois. Je te tuerai le dernier, et ca sera la plus belle mort du monde, je te le promet. Je te ferai part de toute la beauté que j'ai accumulée depuis la dernière fois.....

    Elle fouilla dans la poche de sa veste à nouveau, ressortant le cran d'arrêt pour passer la lame sur le revers de sa main, serrant le poing en petites successions pour faire pomper le sang qui commenca à se rassembler en petite flaque autout de la plaie. Belleau la regarda,se préparant comme pour un impact, alléché par l'odeur du sang, mais conscient des effets de celui de la Sauvage. Elle lui saisit le menton brusquement, lui tenant les mâchoires ouvertes pour faire couler un peu de son sang au fond de la gorge du vampire hédoniste. Il en avala une bonne portion, et quand il s'étrangla sur le goût, Fourecks le relâcha et lui donne une petite tape sur la joue alors que Belleau commença à se tordre, ressentant le poids du sang dans son oesophage autant que dans le théatre de son esprit. Elle se retourna, prenant un autre longue bouffée de sa cigarette en regardant l'homme pétrifié assis dans le bain de sang. Elle s'approcha lentement, semblant lever le menton pour envoyer une bise dans les airs alors que Belleau grogna de douleur fiévreusement, et bougea son bras pour retirer le ruban des lèvres de son nouveau prisonnier.

    Fourecks: Whats your name, son?
    Traduction: C'est quoi ton nom, gamin?

    Il ne put pas répondre, trop troublé, traumatisé par plus de monstruosité en une journée qu'il n'a eu la chance d'en témoigner, du moins, rien de si réel. Il la regarda, semblant lentement se faire à l'idée de faire partie d'un de ces films de snuffs qu'il aimait parfois regarder. La vraie terreur, pas la petite peur bénigne, mais les portes de la folie qui s'ouvraient pour lui dans ses propres yeux gris vitreux, dilatés. Il voulait être loin des horreurs, loin de cette femme, il voudrait pouvoir partir, il avait appris sa leçon - pour de vrai! Pour de vrai cette fois, oh mon dieu, aidez-moi - mais il savait bien qu'il ne sortirait probablement jamais de cette chambre. Pouvait-il retrouver son identité dans la tempète? Avec un doux bercement de la tête, elle décida de ne pas l'obliger à lui répondre. De toute facon, c'était inutile.... Ce gars n'aura même pas droit à une tombe. Un homme qui mérite un nom n'aurait pas merdé dans l'underground comme un bleu. N'en serait pas arrivé là. Inutile également de lui proférer quelques mots d'avertissement; si sa travailleuse avait survécu, peut-être aurait-il pu vivre aussi, mais pour la perte de vie humaine - et la rentrée d'argent amoindrie, mais surtout pour la belle et douce fille menée à trépas - ce déchet humain ne méritait aucun mot, aucun égard. La fin qui n'arrivait pas était le meilleur des supplices, se rappela-t-elle en appliquant un bandage sur sa main.

    Elle se retourna vers Belleau une fois de plus, ramassant le pieu pour le replanter au milieu de la poitrine du vampire avec un dernier soubresaut de sa part, rouvrant la plaie qui avait commencée à se refermer sous l'effet du sang nourricier. Belleau souffrirait en silence les millions de voix porteuses de haine et de souvenirs contenues dans les veines de sa plus belle contribution. Elle se pencha vers le meurtrier au passage vers la sortie, après avoir récupéré son jacket pour lui sussurer peut-être les dernières paroles qu'il entendrait consciemment du reste de sa vie.


    Fourecks: Next time we meet.... We will play.
    Traduction: À la prochaine..... qu'on s'amuse.

    Elle tourna la poignée, surprenant Billy Bob Bob qui s'affairait à passer sur le corps de sa femme le plus naturellement du monde, stoppant à peine à la vue de Fourecks. Si elle ressentait son humanité, elle aurait vomi un peu partout depuis longtemps, ne serait jamais venue dans un tel endroit. Mais pour être honnête avec elle-même, il s'agissait là des évènements quotidiens d'un passé distant peut-être, mais qui l'avait corrompu à la moelle, et malgré les distances prises depuis des années, elle pourrait très aisément se refamiliariser avec ces situations bien réelles.... en fait... elle savait bien que ce soir, les voix la féliciteraient, la remercieraient pour les cauchemars tout frais. Elle n'eut pas besoin d'adresser un mot de plus au sudiste et donc elle ne lui dit rien, et s'enfonca vers la sortie, juste assez lentement pour ne pas trahir la faiblesse de sa conscience qui pleurait. Dehors Darkside l'attends...

    L'air frais au dehors de la cabane estompa rapidement le mal de tête qui avait rampé autour de son cerveau depuis son arrivée, son souffle formant un petit nuage de vapeur, alors qu'elle apprécia un brouillard de calme au dessus de la mare trouble de son esprit, en réduisant les bouilonnements. Elle leva les bras pour se gratter les tempes, laissant un de ses doigts frotter la cicatrice laissée par le dernier coup de chaise qu'elle avait recu sur le crâne. Elle se demandait souvent ce qui serait advenu de sa vie avec un karma différent, mais elle ne pouvais pas s'offrir de rester dans son existentialisme. La vie d'un loup est courte, bien que 16,011 jours avaient passés, brutale et dénuée de philosophie profonde. Dieu aurait déjà du s'en mèler, mais il doit être mort aussi, ou captif quelque part.... retiré de la circulation... peu importe. Le Diable était bien présent, récompensant ses fidèles plus amplement que quiconque.. Darkside hoche la tête en la regardant... Est-il là ? Fourecks ne sait plus... Le Diable...

    Elle ressentait son encouragement, sa 'foi' en elle - ne demandait-il pas d'habitude le contraire? - ses rassurances, son soutien... Demain, elle reprendrait la guerre avec ses ennemis à la SoW, les fous qui se croyaient invincibles dans l'enceinte de leur petit terrain de jeu... Mais pour une vieille routière infernale, une compagnie de lutte professionelle est une bien petite mare dans laquelle se déverserait bientôt un déluge de sang, noyant ceux qui s'y accrocheront avec tant de désespoir. La haine parfaitement justifiée qu'elle ressentait envers son Maître lui donnera la force de le faire disparaître, elle le savait, si il lui fallait y consacrer le reste de sa cruelle existence.

    Le Dieu de l'Enfer... son partenaire... la regarda s'éloigner, joignant les mains dans ses manches... Elle franchit la courte distance qui la séparait de la camionnette ou l'attendait encore le pitbull, un de ses amis les plus fidèles... Il semblait un peu agité, aux aguets, et Fourecks sut ainsi que l'apparition n'était pas qu'un produit de son imagination. Elle fit le grand tour pour refermer les portières d'un geste plus lent que leurs ouvertures, et se dirigea vers le côté conducteur pour y remonter. La banquette de cuir froid craqua sous son poids, et elle inséra la clé sous le volant pour y donner un bon tour, ravivant l'engin encore chaud.

    Darkside n'était plus là... le chien se détendit. Un peu de volume sur le stéréo pour ramener les choses à un niveau un peu plus ... normal. Le ciel du Sud présageait encore bien des souvenirs, et le la douleur... Mais pour l'instant, un calin pour rassurer son ami. Elle devait rentrer pour prendre un bon bain, et un peu de repos. Avec un peu de chance, Billy Bob Bob allait lui laisser les honneurs de faire passer les choses en deuxième vitesse... Troupeaux biens gardés..... ainsi soit-il...


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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyVen 18 Jan - 0:07

    Triple Digits

    La diffusion des images commence de façon un peu embrouillée, coupée à quelques reprises comme si la statique était trop tenace. Mais quand les choses se clarifient un peu, c'est la silhouette du visage de la Crazy Dog Woman qui apparait en close-up, coupant dans la lumière qui remplit le reste de l'écran. Elle est un peu penchée vers l'avant, passant un doigt sous son nez un peu écrasé d'avoir été cassé trop souvent avant de se saisir le menton, levant la tête un peu pour regarder devant elle.

    Fourecks: Voici une centaine de jours maintenant que j'ai hérité d'un symbole de pouvoir qui m'est très cher.... Ou est-ce que je l'ai vraiment conquéri? Tous les gens qui ont eu les mots Ceinture Hardcore à la bouche et qui ont expié tant d'air chaud à me menacer de loin, essayant de se convaincre eux-même qu'ils avaient l'étoffe, brandissant leur status d'ex-champions et de légendes, n'ont hélas pas tous eu leur tour sur la Croisière du Plaisir avec moi... Ou alors ils ont échoués. Mon actuel aspirant officiel est celui qui dit s'en foutre.... Ca en dit énormément sur la qualité des autres, je trouve.

    La caméra commence à reculer très lentement pour cadrer de plus en plus large, mais bouge vraiment à vitesse de limace. Dans le silence, on perçoit des bruits de combats amortis par la chair elle-même. Elle se repenche doucement vers l'avant, bougeant sa main pour soutenir sa joue des deux premières phalanges.

    Fourecks: Cent jours que j'attends celui qui sera assez fort. Ce sont toujours les même mots qui semblent vouloir sortir... Ce n'est pas la fréquence ou le volume des paroles, mais la consistance et la puissance des actions qui tranche l'issue des combats. Je croyais que la majorité des gens l'auraient compris, ce que je veux ce sont des gros chiens.... mais ce ne sont qu'un ramassis de petits criards. Des poids plumes. Voyons voir la liste des champions qui sont présentement sous contrats au Sanctuaire...

    Elle baisse la tête comme pour lire une note, alors qu'un petit sourire se dessine sur son visage. Elle penche le crâne de gauche à droite doucement en récitant le nom de chacun. La lumière projetée sur le dossier de son siège reflète les larges engravures de symboles inconnus, et par la même occasion on discerne presque les couleurs des tatouages sur son dos.

    Fourecks: Sous moi il y a en bas de liste Methodcobra, qui d'entre tous les contracteurs est probablement celui dont j'ai le moins à dire en raison de sa platitude, tout simplement. C'est un grand simplet qui se dit Innovateur de la Brutalité, mais qui est trop occupé à prouver qu'il est meilleur dans une autre division; bon vent et bonne chance. Il y a ensuite Le super -légendaire champion Extrème et ultime visage de la doctrine, Draven le tout puissant vampire qui vit tellement hardcore qu'il n'a décroché qu'une semaine de plus que Methodcobra en tant que détenteur du titre.... en deux essais.... À mon avis, ce fait seul peut foutre toute sa théorie et ses belles paroles en l'air. Au-dessus de lui encore, Charlie Green, gueule d'amour enflée qui au moins a le mérite d'avoir duré plus longtemps avec un seul règne. Mais il m'a quitté pour aller tenter d'ètre un alpha ailleurs... à défaut de pouvoir être top dans mon domaine.... ou dans son propre lit où ca me concerne. Mais au moins, il sait bien se servir de sa bouche, lui.

    Elle a un petit gloussement avant de continuer. Elle lève l'autre bras pour prendre une gorgée de son gobelet qui claque sur le bras de la chaise en redescendant. La chaise sur laquelle elle est assise est en fait un Trône qui semble fait complètement sur-mesure pour elle, de la forme des accoudoirs, à la longueur du siège, à la hauteur du dossier. Les bruits de baston continuent avec des petits grognements.

    Fourecks: Au-dessus de moi, plus que trois noms, et ils sont tous actifs à la SoW... Mustaine, qui pour sa part de bla bla s'est à peine démarqué à mes yeux jusqu'à présent; peut-être pourrait-il m'affronter au prochain show d'Injection? Ca lui donnerait une chance de se rajouter quelques jours à son palmarès que je rattrape à grand pas, ou par apathie du système je pourrai facilement faire ma propre entrée au Big 3.... Et le vaillant Verdugo, de qui tout le monde à peur, pour qui je suis prète à accorder un certain respect, car c'est un véritable Général du Ring. Ses trois règnes me démontrent que c'est lui qui est le plus aguerri, peut-être un des champions les plus décorés du Sanctuaire.... Lui contrairement aux autres, ne m'a rien dit... j'aime un homme qui prend son temps... et au top de la division, la belle Pétale Farouche, qui a eu un premier règne teeeeeellement long.... et qui aujourd'hui ne veut plus se battre contre moi, non plus...

    Elle cale son pied nu contre l'épaule d'un homme qui semble honoré du geste, se tournant pour embrasser la peau offerte en faisant clinquer la chaine qui le liait au siège.

    Fourecks: Cent jours que je représente, et pourtant je ne me suis pas encore perdue dans la Rage et le Sang. Que ce passe-t-il? Les gens impliqués ne travaillent pas assez fort pour prouver leur volonté, pour me remplir de douleur, pour me satisfaire de brutalité. J'en suis un peu déçue maintenant... combien encore de jours est-ce que je devrai me languir? Est-ce qu'il va falloir que je me mette à me rebeller, à foutre la merde à dessein? J'attend le sang mais il ne vient pas... Est-ce que je dois vraiment me lever de mon Trône si confortable et si mérité et provoquer les choses jusqu'à ce qu'on vienne m'assiéger? Non..... Ca me faciliterait les occasions d'enligner les erreurs stupides et illogiques comme celui que j'ai défini comme mon véritable adversaire. Je veux voir le résultat du travail des autres, qui manque à plaire alors que je ne fait que devenir plus puissante de jour en jour. Je peux me montrer très patiente, mais quand ca sortia, ca sera très mauvais.

    Elle chasse le visage de l'homme de manière capricieuse et celui-ci se recouche presque comme si de rien n'était. Elle le regarde d'un air déçu, et lance sa jambe doucement par dessus son genou. Devant elle et ses esclaves blasés se tenaient deux hommes aux habits de moines, un semblant japonais et l'autre plutôt chinois, qui pour toute la sagesse et la discipline de leur philosophies respectives, étaient bien occupés à se taper sur la gueule sans techniques, sans tactique, sans rationalité; leur vêtements étaient presques en lambeaux, tachés de sang. Le combat semblait amer, ayant duré longtemps déjà, mais Fourecks s'inclina davantage vers l'avant, l'air un peu ennuyée du combat. Quand l'un deux tomba finalement au sol, comme un sac de briques, elle tendit la main et la crispa jusqu'à ce que ses doigts craquent.

    Fourecks: Je cultive ma haine pour quelqu'un d'autre que toi, Trip Gotch. Mais puisque tu veux tant y goûter, Je t'y invite en espérant que ton appétit soit aussi vorace que celui qui t'a enseigné. Plenty where it came from, right? Éteins le projecteur, Fubar....

    Le vainqueur semble se réveiller de sa rage pour commencer à la supplier soudainement, et la vidéo recommence à s'embrouiller jusqu'à temps que la grosse lumière ne meure dans un grand claquement... Le grésillement fait place à un cri paniqué, et la dernière empreinte de lumière sur le film semble être une bête sinistre qui bondit hors du Trône...

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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyVen 1 Fév - 18:19

    Quelle est votre drogue de choix?

    Voici notre caméraman, en fait c'est le courageux technicien qui avait suivi la Sauvage dans le boiler room pas une mais deux fois, au contraire de ce petit poltron de Salfino qui ne pouvait pas voir ce qu'il voyait, lui, à travers la lentille de la caméra. Enfin bref, notre brave caméraman il est là, à filmer un peu les images de la devanture de l'hôpital général de Fort Lauderdale en Floride par cette nuit quand même assez chaude. Il se concentre un peu sur les images de la paire de gens qui discutaient entre deux voitures. Dans l'une d'elles se trouve un golden retriever qui gratte la fenête entre-ouverte.

    En fait ce sont Fubar, quand même reconnaissable de ses quelques apparitions dans les promos passées de Fourecks, qui semble attendre presque avec impatience aux côtés d'un homme décidément plus vieux, sapé comme un professionel. Celui-ci lui prodigue quelques conseils, ou lui raconte une histoire, essayant de la garder calme. Ca fait longtemps que les trois attendaient ici; la caméra descendit avec un soupir de son porteur, maintenant tenue contre sa poitrine pointant vers le haut, pour qu'on voit l'ennui et l'espoir sur son visage alors qu'il regarde encore aux alentours.

    Soudain, un énervement à la porte d'admission, et les trois se dirigent assez rapidement vers la cohue. C'est Fourecks qui tente de sortir avec ses bottes dans sa main droite, mais elle ne semble pas trop en état, en plus d'avoir à se débattre d'au moins deux infirmiers à la fois. Autour d'eux volent deux nurses et un docteur qui lui couraient aussi après, mais l'homme s'interpose.


    Homme: ~Je suis Maître Mathieu Frobel, l'avocat de madame XXXXX XXXXX, et je viens m'assurer que les droits civiques de ma cliente soient respectés - vous n'avez pas le droit de détenir une patiente plus de 36 heures après une chirurgie mineure si celle-ci démontre la volonté et la capacité de quitter l'hôpital...~

    Le docteur se renfrogna, regardant l'avocat. Fourecks s'était calmée un peu, ainsi que les infirmiers à l'idée de se ramasser des charges pour séquestration ou un truc du genre, mais elle paraissait en fait bien bourrée de pillules contre l'effet desquelles elle luttait. À son nez se trouvait une nouvelle cicatrice toute fraiche, assez boursoufflée. Fubar la regarda, gémissant un peu de sympathie, et Fourecks tourna la tête de façon un peu effarouchée, trop fière.

    Docteur: ~Nous avons le droit de la garder sous observation si nous suspectons une récurrence de psychose comme l'indique son dossier que nous venons tout juste de recevoir! Nous avons dû lui fournir du Abilify en raison de ses hallucinations pour lesquelles j'ai de nombreux témoins, en plus des gardes de sécurité qu'elle a attaqué alors qu'ils tentaient de la maitriser! Si vous voulez insinuer une poursuite judiciaire, je vous assure, Mister Frobel, que nous avons aussi quelques bons arguments!~

    Tous les yeux étaient rivés sur la confrontation. Quelle tension palpable! Mais le silence ne fut pas trop long, juste assez longtemps pour que Fourecks tente de se débattre à nouveau. Mais son avocat leva la main comme pour lui demander le calme. Sa voix n'était nullement intimidée, mais plutôt cynique, et sèche, le renvoyant au même dossier susmentionné.

    Me. Frobel: ~Vous savez donc que ma cliente est victime du syndrome de stress post-traumatique, et tout ce que ca implique! Elle est déjà suivie de près par une équipe de professionels dont les références sont facilement recherchables, j'ai en ma possession tout les outils dont j'ai besoin pour m'assurer de ma protection de ma cliente et de ses droits légaux.~

    Fourecks: ~T'as une clope, Fu?~

    Infirmier: ~Vous devez aller fumer dans le stationnement...~

    Celui qui avait parlé tourna son regard indécis vers le docteur. Celui-ci se tordit le menton, regardant la patiente longuement, et l'avocat offrit un compromis.

    Me. Frobel: ~Laissez-la donc aller fumer, accompagnée de vos gorilles si vous voulez. Si elle veux aller se rendre malade à s'encrasser les poumons, c'est son choix conscient et avisé, pas vrai, XXXXX?~

    Fourecks déglutit un peu durement, et lui donne un signe affirmatif du menton, dans l'espoir que les gardes déserreraient leur emprises vigilantes. Et après avoir arraché son assentiment au docteur, elle regarda les deux gardes qui attendirent patiemment qu'elle bouge. Elle ne s'exécuta pas tout de suite, mais son regard se tourna vers la jolie petite infirmière chinoise qui ne pouvait pas la quitter des yeux. Le caméraman, l'artiste, vit tout de suite l'étonnement pur dans ses yeux, curieuse à l'os mais pas encore habituée même après quelques jours à son chevet. Fourecks bougea soudainement, empoignant la jeune femme pour la serrer contre elle. Les gardes sursautèrent, tentèrent de défaire l'infirmière de son étreinte mais Fourecks les bouscula tout simplement, avec un grondement possessif.

    Fourecks: ~Cette fille, elle mérite une pause-cigarette aussi.~

    Le docteur le regarda, stupéfait de son culot, et l'infirmière, étrangement, comprit que c'est tout ce qu'XXXXX voulait en fait. Un peu de calme et un calin. Elle lui adressa un regard, le laissant savoir qu'elle lui faisait confiance. Alors le caméraman les suivit vers le stationnement alors que Fubar lui offrit une cigarette, qui fut refilée à l'infirmière. Les gorilles restèrent silencieux, lui donnant l'espace qu'elle voulait, mais aux aguets au cas où elle tenterait de leur fausser compagnie encore une fois. Quand Fourecks alluma la sienne, elle s'adossa à sa voiture, prenant une longue bouffée avant de glisser sa main à l'intérieur pour gratter la tête du retriever et le laisser lui sentir et lécher le membre avec excitation.

    Fubar: Kossé qui c'est passé, woyons??

    Fourecks soupira, et les américains échangèrent un regard, surpris d'entendre du francais. Il n'étaient probablement même pas sûrs de quel language il pourrait bien s'agir, ce qui fait rire le caméraman en silence.

    Fourecks: J'ai eu des x-rays et mon cartilage a été trop défoncé à force de me pèter la face sur l'échelle.... Je me souviens avoir signé mes papiers d'admission bien gelée sur de la fucking bonne morphine fille. C'est un 24 heures de jeûne gardée sur le buzz, Priss ici présente a dù m'entendre parler avec les voix...

    L'infirmière, Priss, la regarda encore avec des yeux rond, mais ironiquement, se laissant tirer dans ses bras encore une fois, faisant attention à sa cigarette. Les gonzes ne bougèrent pas, quand même nerveux. Elle leva le menton pour regarder l'Indienne qui garda ses yeux fermés.

    Fubar: ~Est-ce qu'elle trippait vraiment des bananes?~

    Priss: ~.....Quand même assez... Elle parlait de vampires et d'expériences... Des fois, vous parliez presque en langues.~

    Fourecks: ~C'est du Lakota... C'est le language que j'utilise pour que les vieux esprits me comprennent. Je déteste les hôpitaux... Vous m'avez rafistolée, je vous paierai, maintenant laissez-moi partir. Donne-moi ton numéro, wiya.~

    Le ton plaidoyant de Fourecks est presque aussi dur à entendre qu'il l'est à employer, et Priss secoue la tête doucement sans dire un mot. Si Priss n'était pas avec son copain, peut-être, mais n'empèche, cette femme était malade, un peu trop désaxée, pour que la jeune femme puisse accepter la requête. Le professionalisme était presque déjà sorti par la fenêtre, et Priss n'oublierait probablement jamais la Sauvage, mais elle n'avait pas le courage de lui en donner autant qu'elle demandait. C'était pas de l'harcèlement sexuel, juste du calinage saoul, mais quand même.

    Priss: ~On vous a donné tellement de tranquilisants... Vous devriez dormir, au moment.~

    Fourecks: ~J'ai trop de volonté pour me donner à un coma... Ceci étant dit...~ Fubar, tu devra conduire. Quand l'adrénaline sera descendue, je vais sûrement dormir un peu plus.

    Fubar: Pas d'prob. T'es en train d'la traumatiser, cheffe... M'en va t'en trouver une pouffi, mais laisse-la fumer au moins.

    Fourecks ouvrit les yeux et regarda la Métisse, écartant son bras de la femme en jetant à sa partenaire un reniflement de défi qui sonna un peu douloureux.

    Fubar: Calme-toi l'tampon. T'es complètement stone, là.

    Fourecks: Oui! Yes. Et je sais pas pour vous, mais y'a un caméraman parmi nous. Ou est-ce que je suis un figment de son imagination aussi?

    Bonne question. Fubar haussa les épaule, désinvolte.

    Fubar: Eh, ca l'air qu'y'est là p'te filmer, bah qu'y fasse sa job.

    Fourecks: Approche... C'est quoi ton nom chum?

    Caméraman: Denis, madame.

    Malgré les yeux un peu fous, flous et furtifs qui flottaient dant l'éther, elle parut bien satisfaite de sa réponse spontanée mais calme. Assez respectueux pour laisser entrevoir la compréhension de l'art.

    Fourecks: J'ai peut-être une utilité pour toi Denis. Tu es ici pour être témoin, alors rapporte ce message à tes maîtres, qu'ils diffusent mes mots, parce que je suis sous l'effet permanent d'un sérum de vérité, même si je suis la seule à croire aussi fermement en moi-même. Je n'ai pas survécu aussi longtemps, je n'ai pas enduré assez de guerres, je n'ai pas bu assez de sang, je n'ai pas été assez punie, je n'ai pas encore assez poussé mon destin, pour que s'achève ici ma quête... Ma poursuite de la Mort Finale... L'art du Hardcore... ne sera pas représenté par Draven pour très longtemps. Nous sommes... Jeudi...

    Fubar: Vendredi.

    Le visage de Fourecks se tordit un peu, mais son nez enflé la gèna.

    Fourecks: Encore pire.... Je ne sais pas si je serai en état de combattre ce lundi.... Pour la première fois depuis très longtemps... Je demande àme réserver une semaine de congé. Wilson et Stone devront comprendre, que si ils me jugent en état de me battre, je voudrai alors affronter El Verdugo à Injection... Je lui lance le challenge alors que cette plaque est encore fraîchement installée... Je lance la question..... Est-ce que tu te sens intelligent, Verdugo? Est-ce que tu te sens fier de ce que tu as causé? Je suis sûre, mon chéri, que tu te feras un plaisir supposément tordu de répondre à ces deux questions, mais je t'invite à la baston... Je te mets au défi de me frapper au visage, et alors je m'assurerai, de te faire regretter une bonne fois d'avoir choisi d'agir aussi stupidement. Tu seras aussi allumé que moi à cette idée j'en suis sûre.... Ca arrivera.... Je t'enseignerai une bonne leçon, je t'apprendrai quelque chose de nouveau. Aussitôt que possible... du sang, du sexe, même chose. Pas vrai? Prépare toi à une fessée comme ca fait longtemps que tu en cherche.

    Elle se tordit le cou jusqu'à ce qu'il craque sinistrement. Les deux gorilles étaient dans la quatrième dimension, se demandant si ils ne devaient pas tout simplement remballer la Sauvage et l'envoyer à la chambre coussinée. Ils gardèrent les mains jointes devant eux, une goute de sueur à la tempe, les lèvres serrées, écartant leurs jambes dans une tentative de subtilité. Denis apprécia bien sûr toute la perversion d'une telle scène, Fubar semblant la moins sensible à cette formidable tornade d'énergie. Denis avait une crainte bien respectueuse de cette femme bien évidemment, mais au même moment il était aussi assez excité par le ton mielleux mais sec, et tout le language corporel qui traduisait l'attente du ravage.

    Fourecks: Et Draven... enfin tu retrouve quelque chose de dur au pantalon, à défaut d'avoir perdu la capacité de bander depuis quelques centenaires. Pour toi, c'est peut-être un coup de chance.... mais pour moi ce n'est que de l'opportunisme déraisonné, de l'entêtement capricieux... mais certainement pas le destin du crâne de mon frêre. Tu ne voulais le titre que parce que je l'avais. Par jalousie. Pas parce que tu te préoccupe de l'Art... Pas parce que tu veux représenter la violence.... juste parce que tu veux te sentir meilleur de moi. Regarde comment tu as gagné la ceinture... par l'acte de traître d'un grand couillon qui ne sais pas, lui non plus, ce qu'il veut vraiment. Je me suis fait volé ma ceinture, Draven, alors tes réjouissances sont mal fondées, motivées seulement d'avoir été provoquées par quelqu'un d'autre. Cette victoire n'est certainment pas la tienne. Pas plus que celle de Verdugo, ou de qui que ce soit. Tu n'a rien mérité. Vous avez oublié un détail.... Je ne suis pas morte.Si vous avez gagné quoi que ce soit ce lundi, c'est ma haine envers vous. Tout ceci n'est qu'une défaite injuste pour moi. Et quand je suis confrontée à l'injustice, mon torrent devient un tsunami, alors prépare-toi, Draven, parce que si je promet une inondation à El Verdugo.... Je te promet à toi un Déluge. Je vous nourrirai de ce que vous avez semés.... en temps et en lieu.

    Priss glissa un bras dans son dos alors que Fourecks sembla baculer vers l'arrière, déployant un grand rire, probablement provoqué par la quantité apparement incroyable de médicaments, ou par la folie pure et simple. La nurse s'efforca de ne pas gronder, mais sa bienveillance prit le dessus.

    Priss: ~ Tu veux rentrer, XXXXX...? C'est plus comfortable à l'intérieur.~

    Fourecks: We reap what we sΩw... get it?? ~C'est le nom de la compagnie!~

    Priss dût admettre son amusement d'un petit rire, bien qu'elle hocha un peu de la tête, feignant la consternation. On voit pourquoi Fourecks l'aime bien. Mais la Sauvage flippe tout aussi vite, se repenchant vers Denis.

    Fourecks: Je vais rentrer dans ta tête, Draven. Et puis je vais regagner ma ceinture. Et puis ensuite, je vais rester sur ton cas, pour que le crâne de mon frêre puisse s'abreuver aussi du sang qu'on ma forcée à boire. Ton sang, parasite, celui qui coule aussi dans mes veine, qui deculpe ma rage quand on me provoque. Et maintenant, même si je suis vraiment.... impaired.... et que mes oreilles sont véritablement bouchées.... Je sais que la Rage monte.... Encore une fois je vous remercie.... La surnaturalité de votre talent commun à essayer de me ruiner le peu de santé mentale m'inspire de plus en plus à redevenir ce que vous vouliez que je sois... Et l'histoire devra se répéter.... Je serai hors de moi. Une louve qui vous chassera. Ce que Filmore t'as fait.... Ce que tu as fait à Prime... Tout ca n'est que jeu d'enfant comparé à ce que j'ai fait sous l'influence de ta contribution. Si Pétale est ta plus belle création alors je suis ta plus vile.... mais y avait-il quelques survivants pour t'en prévenir? Je ne saurais m'en rappeler.... mais je me souviens comment entrer dans une Rage Rouge... Brutality Incorporated, les petites émules de Professional Ass Kickers, sous-produits jaloux jusqu'au concept derrière le nom, ne croyez pas votre petite guéguerre gagnée. Fini les mots Draven. Je vais vous inspirer la crainte comme ca fait longtemps que vous ne l'avez pas connue....

    Ses yeux s'écartèrent un peu, et elle se posa une main crispée sur le coeur, tentant soudainement de se calmer. Mais l'élan de douleur a l'air de lui plaire, et bien que repliée sur elle-même, elle repousse doucement Priss qui fut encore une fois prise de court par toute ce qui avait trait à cette femme.

    Fubar: "Entrevue" terminée Denis, 4x est kaput pour à soir.

    Elle comprenait sa déception de ne pas pouvoir enregistrer plus longtemps, mais il comprenait la requête. Il comprenait Fourecks. L'histoire était simple, mais pas tout le monde n'avait les bonnes oreilles pour en comprendre les mots... le courage de croiser le regard de la véritable Championne qui était rempli de promesses, même si épuisé par son combat interne.

    C'est ça, la vie Hardcore.


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    MessageSujet: Archive 4 - Les Promos Archive 4 - Les Promos - Page 2 EmptyDim 17 Fév - 6:27

    Re: Fantasy

    Ca avait commencé par une balade en métro..... Regarder ce pauvre mec habillé en fatigues militaire, l'air un peu fou mais bien occupé dans son livre, avec une grosse cicatrice semi-circulaire sur le côté droit de sa tête. Elle aurait cru se voir à l'époque, mais en version mâle. Et à côté de lui, semblait clignoter dans cette réalité, au hasard du jeu d'ombre et du lumière du tunnel que le wagon parcourait, une forme un peu mutée assise dans le siège vide voisin, qui le regardait avec un grand sourire pratiquement dégoulinant. La texture de la peau de cuir toute ratatinée fut claire dans l'esprit de la sauvage, lui jetant un feeling de froid dans le dos alors qu'elle reconnut l'une des créatures de LameTown. Elle fut regardée aussi, par quelqu'un d'autre, assise de l'autre côté vers où elle n'osa pas tourner la tête. Elle cligna des yeux, se demandant si elle voulait acquiescer leur présence ou tout de suite laisser sauter son esprit vers la dose d'antipsychotique qui ne fonctionnait pas. Mais pourquoi tout cela la choquait-elle, maintenant?

    Et alors que les voix émergèrent de fond de son esprit, chacun chantant sa petite chanson dans un chorus de plus en plus fort et de plus en plus nombreuses, les freins du métros hurlèrent longuement.... Elle sentit son sang bouillir, sa vision s'embrouiller, levant ses mains à ses oreilles, et puis, elle ne vit plus rien.

    Elle ne se souvient que des yeux consternés des messieurs en sarrau blanc, le sentiment qu'elle essayait de leur dire quelque chose, mais tout ce qui venait d'elle était un charabia incohérent, et un grand rire qui bavait partout sans qu'elle ne soit capable de s'arrêter ou de s'essuyer la bouche. Elle avait quelques visiteurs flous dans la chambre avec elle, qui s'approchaient pour lui souffler des mots incompréhensible à l'oreilles, qu'elle s'efforcait de répéter à voix haute. La camisole était bien serrée, donc le peu de conscience qui lui resta lui laissa à regret champ libre sur la seule chose qui pouvait aider; un peu de punition physique. Elle se retourna, vers le mur, et commenca à se frapper le crâne sur le mur. Voyant que le cousinnet de rembourrage ne pourrait pas lui infliger de choc assez violent pour la rendre inconsciente, son esprit décida d'aller prendre une marche, promettant de revenir un jour un l'autre avec des suggestions plus ou moins valides.

    Et maintenant...

    Vêtue seulement d'une petite culotte noire et armée du rasoir Wahl dont elle se servait pour tondre ses chiens et dont elle prenait grand soin, Fourecks se dirige machinalement vers la salle de bain, poussant la porte, et laissant la lumière éteinte. Dans le mirroir, elle voit derrière elle au fond du couloir une grande figure encapuchonnée et familière, mais ne lui porte que si peu d'attention, qu'une pensée dirigée vers la silhouette pour accepter sa présence, avant de s'avancer vers le lavabo, dépliant ses doigts pour dérouler la fiche qu'elle inséra dans la prise de courant pour faire le contact.

    Des années auparavant, une éternité, une autre vie peut-être, c'était une gamine qui trainait les pattes vers la salle de bain pour se brosser les dents tous les matins sous l'oeil attentif du grand frère, se peigner les cheveux, se préparer à bien paraître. Déjà à ce tendre âge, ses "amis imaginaires " lui souhaitaient le bonjour de l'autre côté du mirroir, lui proposaient des idées dont son frère n'approuverait certainement pas, mais les petits lutins étaient plus amusants avec leurs farces. Puis, elle était assez intelligente pour ne pas se faire pincer. Alors elle prétendait jusqu'au moment opportun. Après tout, elle avait déjà poussé Matt en bas du toit du restaurant; il avait atterri droit sur la tête, et il avait cessé de bouger. Elle avait déja un secret, mais elle cracha la pâte à dent dans le lavabo, et s'assura que ses cheveux n'étaient pas trop en bataille et que son visage était propre.

    Pirate: Y faut bien paraître si tu veux garder ton emploi, comme moi.

    Bien paraître?

    Elle se regarda une dernière fois dans la glaçe, regarda ses propres yeux haineux, n'y voyant que le désir de la mort accumulé trop patiemment. Les tentatives infructueuses. La rage épuisée. Le temps gaspillé à cultiver des fausses émotions, la fatigue de l'âge qui rattrape, et les cheveux argentés qui commencaient à pousser en avant. D'un geste de son pouce, l'appareil claqua et se mit à vibrer, et elle ne perdit pas de temps à porter le rasoir à sa crinière. Il ne suffit que de cinq petites minutes pour effectuer une coupe uniforme, qu'elle vérifia lentement d'un geste de la main sur le dessus de son crâne, ressentant chacune des centaines de cicatrices de longueurs variées qui l'ornaient, certaines droites, d'autres tordues d'un sens et de l'autre, mais toutes bien présente maintenant, pour que quiconque pose les yeux sur elles sauraient d'un coup qu'elle devrait être morte, mais qu'elle ne l'était pas.

    Ses sourcils, bien froncés, lui paraissaient bizarre, mais ils étaient maintenant les poils les plus longs de son corps entier. Elle se regarda d'un oeil nouveau, ou plutôt d'un oeil oublié, voyant à peine de la droite. Une oreille un peu en chou-fleur, la moue presque assassine, presque complètement défigurée maintenant. Mais son crâne.... Celui de son frère eut été lisse et poli, à peine marqué de batailles, mais le sien.... Le sien était plus beau. Elle se demandait bien comment autant de cheveux aient pu tomber sur ses pieds et autour d'elle, mais tous ces trophées de guerres, bariolés l'un sur l'autre, laissaient vraisemblablement peu de place au cuir chevelu. Elle se passa la main sur la tête une autre fois, y admirant quelques résidus de tonsures qui disparaitraient après une bonne douche, aussi prise dans la noirceur relative, la luminosité émanant du dehors lointain, de la fenêtre tout au bout du couloir, qui remplissait le reste du logis d'un éclat aveuglant qui pastellisait tout.

    Et le logis était calme, vide, propre, trop normal pour une créature telle que Fourecks. Une fleur dans un pot, tournée vers le soleil, mais c'est quoi ce bordel? La silhouette encapuchonnée s'approcha, et jeta le petit vase au sol pour qu'il éclate en morceaux avec un son trop soumis, trop facile. La figure leva le pied pour fouler le reste du demi-vase trop fragile mais trop têtu, écrasant aussi les pétales jusqu'à ce que la fleur ne soit qu'un amas de fibres amochées. Ca serait là sa seule contribution physique.

    Fourecks ne regarda pas la maison brûler bien longtemps, aussi émouvante fut la beauté des flammes. Elle avait des choses à faire. Celui qui avait renversé son vase et écrasé sa fleur, perturbé son parfait, lui avait rappelé qu'elle n'y avait pas droit. Elle le vit encore, de l'autre côté de la rue, la regardant plutôt que le brasier. Est-ce que c'était DarkSide? Elle s'était habituée à sa présence voilée, à son énergie sombre, à son intérêt envers elle et sa propre énergie. Serait-il fier d'elle? Voyait-il l'effort surhumain qu'elle mettait à taire les voix, à outrepasser les visions, sa dédication à l'état sauvage pour échapper au fardeau de la conscience? Plus elle y pensa, plus fort les voix récréminantes et accusatrices. La figure lui donna un geste d'accord.

    Puis elle se retourna alors que le crépitement des armes à feu la poussa à prendre position à couvert, son M4 pointé au sol, se demandant où elle avait foutu son casque. Ca lui revenait.... au diable le casque. Today is a good day to die. Elle se redressa de derrière la clôture et tira quelques rondes avant de se lancer en roulade de l'autre côté de la clôture, et de ramper jusqu'au coin de la maison qui avait été partiellement démolie par un récent bombardement. Le sifflement des balles l'empêchèrent d'avancer, et elle détacha une grenade de son harnais avant de la lancer autour du coin. Elle attendit l'explosion, voyant des soldats déjà morts avancer leur positions, nourrissant l'ennemi de cartouches; elle en profita pour continuer son chemin derrière eux, et aussitôt à l'écart de la situation dangereuse, remit son fusil d'assaut en bandoulière et continua son chemin comme si ce n'était qu'un incident isolé.

    L'air était très froid autour de sa tête, mais à l'intérieur, un esper la maintenait réchauffée. Pour autant qu'elle gardait le sang à l'esprit - sa chaleur, son goût, sa texture, son odeur - elle pouvait rester concentrée sur sa conduite sans être distraite par les fantômes qui la hantaient. Elle gara la vieille Barracuda volée, de couleur orange délavée à peu près, une roue sur le trottoir, et tira la porte devant laquelle elle s'était stationnée. À l'intérieur, le portier ne la reconnut pas, et balanca son poing vers elle, mais elle évita d'une feinte vers la gauche avant de lui filer son poing droit sur la tempe. Le portier tomba au sol, bien sonné, et de l'autre côté de la porte, une meute de jeunes étaient rassemblés; l'air était emboucanné de marijane et de vieux tabac; et pas tant de l'odeur de la sueur et du sang.

    Les jeunes hurluberlus la regardèrent, leur visages tordus de confusion, et elle en saisit un pour lui battre le visage sans résistance alors que les autres se sauvèrent sans demander leur reste. Elle ne le lâcha que lorsqu'il gargouilla du sang, aussi défiguré qu'elle pouvait l'être après chaque soir de combat. Lorsqu'elle en eut fini de lui, le laissant tomber au sol avec un bruit mat, elle entendit un bruit sec, le rechargement familier d'une carabine a pompe. Le portier la tint en joue, et elle se retourna vers lui; il baissa l'arme avec un air alarmé, presque incapable de bouger sauf pour sa bouche qui s'ouvrait et se fermait sans cesse, et le bras qu'il leva vers elle pour la calmer alors qu'elle s'approcha de lui.

    Pff. Shoot me.

    Ses yeux s'agrandirent, ses pupilles se dilatèrent et se contractèrent comme un mauvais trip, comme si il se trouvait dans un cauchemar. il la reconnaissait maintenant, cela n'avait été qu'un malentendu, mais contre sa volonté son bras se rabaissa pour ajuster le cannon vers la Sauvage, mais il hésita encore. Fourecks rugissa d'un écho terrible entre les murs vides.

    SHOOT ME!

    La décharge illumina la pièce très brèvement, le shrapnel atteint la sauvage droit au ventre, et l'envoya à la renverse mais sans prendre pause, elle se redresse, grimacant de la douleur avec un sourire et un effort vocalement retenu. Le gros portier barbu y croit à peine. Un coup à bout portant aurait gardé au tapis un homme de sa propre carrure, mais la cinglée se relève sur ses jambes comme si elle n'aurait reçue qu'un coup de poing, même si elle gardait une main sur la plaie qu'elle portait maintenant à son estomac. Dans l'embrasure de la porte, la figure en robes sombre la regarda à nouveau alors qu'elle se pencha vers l'homme pour lui sussurer quelques mots à l'oreille.

    Niye miye okahnige, ksto...

    Tsiatko naze yuha tona. You cannot break me.


    Et alors, la figure encapuchonnée se mit à rire aux éclats d'un rire sinistre qui lui donna un frisson dans le dos, et le portier se pétrifia sous sa poigne avant de s'effrondrer comme si un coup de vent venait balayer une statue de poussière. Elle reconnut enfin Tamanous, son Maître, celui qu'elle avait exanguiné, brûlé vif, décapité et offert aux rayons de Gentil Raphael, qui faisait encore et toujours partie de son Carnaval, son metteur en piste, qui lui offrit d'une main puissante les restes de son compagnon de cellule.

    MANGE BIEN!!

    Elle se regarde encore dans la glace en s'accrochant au lavabo, riant de façon démente, la tête au quart rasé, décidant de ne pas finir le travail. Ou plutôt, de le faire différemment. Et rasons les sourcils! Les gens la verront telle qu'elle est. Une timbrée qui s'est échappée de l'asile. Soyons honnête! On bouscule les yuppies en cravates avec leur cellulaires, et on se bat avec tout ce qui est hostile. quitte à s'en foutre une carrément dans sa propre figure. Un flic t'embête? Crache-lui à la gueule! 1%, motherfuckers, sucez mon c*** et j'vous démonte la tête à coups de barre à clous pour mieux vous jouir droit dans la cervelle.

    Mom?

    Pas maintenant sweetie, mom s'amuse. Tu vois, l'Injection, ils vont te la donner aussi, alors tu me comprendras un peu mieux. La curiosité est un vilain défaut, mais je te laisserai regarder si tu veux...

    Un placenta géant, rempli de sang dans lequel elle se noie lentement, buvant la tasse, le voyant rien, jusqu'à ce que la bulle se crève et se vide. Nue comme un ver, déja jeune adulte, elle est vomie sur le plancher. On lui donne un chiffon géant pour une couverture et on la malmène vers une "chambre", avec vue sur une grande arène de gladiateurs. Entre les combats, un sandwich de chair forcé.

    MANGE!!

    Une urne funéraire est son seul compagnon. De tous les objets à lui léguer, il a ôsé choisir celui qui représentait son Maître. Le feu purificateur libère l'esprit de la chair, mais l'urne la préserve éternelle à jamais. Les morts attendaient patiemment leur tour pour venir la narguer, et le rire dément de Tamanous résonne alors que la Bête plante ses crocs dans le cadavre frais. Mais la gourmande mord la main du Maître, et ressent un coup de pied dans son estomac criblé de shrapnel, ce qui l'arrête à peine. Elle lui saute à la gorge alors qu'il rit de plus en plus profondément; sa voix mua, devint plus aigue et cristalline, et Fourecks leva les yeux pour regarder le trou béant qu'elle venait de creuser dans la gorge de sa belle Manchoue. Celle qu'on avait élevée comme un chien fut fouettée de remord en constatant son erreur, et commenca à se fondre en excuses et en pleurs, mais à sa grande surprise, Pantia se mit à rire d'un ton tout aussi méchant que Tamanous, comme son propre côté sombre et secret qui se révèle soudainement.

    Ne sachant que faire d'autre, Fourecks répond en griffant le visage tourné vers elle avec furie pour le faire disparaître, mais le visage de la femme persiste. C'est Fourecks la victime maintenant, qui ne peut se défaire de son cauchemar, et à chaque coup le visage se change pour celui de quelqu'un d'autre, le voisin punk de son enfance, le facteur qui avait rendu son chien fou avec son sifflet ultrason, la belle Susan qui sortait avec son frère, le salaud Jon Jon qui avait dévalisé son garage, Tamanous encore, sa fille adulte, ses parents et sa famille jamais rencontrée et celle qu'elle avait fondée, ses amis, ses amants, ses camarades d'infortunes, ses ennemis, ses partenaires, ses soldats, ses travailleuses, ses mentors et ses étudiants, et tout ceux qui partageaient un lien quelconque avec elle, au fur et à mesure qu'elle s'échinait à enfoncer les visages pour les réduire en pulpe rouge. Fourecks regarda en panique autour d'elle, en hyperventilant presque si ce n'était pas pour le regard vigilant dans son oeil, qui semblait rechercher activement une autre proie un peu plus mobile.

    C'est Draven qui se tient de l'autre côté de la rue, faisant semblant de ne pas être là. Il boitille un peu, tente de ramper à l'écart alors la Sauvage se retourne en grondant, l'odeur de la vitae trop invitante, et se jette sur lui, mais elle se fait renverser par un 18-roues de la SoW conduit par El Verdugo! Primeau père lui donne un autre coup de chaise en riant un peu, et Primeau fils lui arrache des mains pour s'en servir comme une spatule pour dégommer Fourecks de l'asphalte. Edward s'approche avec une ceinture par équipe, et lui lève le bras bien haut en la placant autour de sa taille! Il n'y a absolument personne autour pour les regarder. Mais où sont tous les chiens? Et quelle qualité doit-on tirer de chacune de leur races?

    Non. Attendez. C'est Philo qui remporte la ceinture, et c'est Mustaine le loup-garou. Le camion est conduit par Booya Jr. Et au fin fond de la forêt, un cellulaire bourdonne, et attire un loup gris qui pose sa patte sur l'appareil, et alors apparait un message de Pétale qui lui lance une vacherie juste pour l'énerver. Et les balles sifflent autour de la tête de la gamine orpheline d'antan qui regardait la scène dans le mirroir de salle de bain de la maison qui avait été éclatée par une bombe, pendant que les petits diablotins difformes dansaient autour du cadavre découillé et défiguré du mec qui avait essayé de la toucher.

    Et Fourecks ouvre les yeux, identifiant son oreiller comme un torse masculin. En frissonnant elle leva les yeux, pour y voir William Tyler Banks qui dormait encore paisiblement. Sur la table de nuit ètaient posés les titres par équipe. Elle se précipita par-dessus lui pour saisir le combiné du téléphone, en enroulant le câble frisé autour de son cou alors qu'il se réveillait à peine; mais ses yeux s'agrandirent comme ceux du portier, et il tenta en vain de se débattre contre la Sauvage qui tira sur le fil des deux mains; la poigne de fer sur sa poitrine destinée à lui faire mal la fit frissonner davantage, et Banks lui passa une main au visage avant de lâcher prise. Elle garda le fil autour du cou de l'homme encore un peu, pour s'assurer qu'il ne respirait plus. Et puis.... si ils n'avaient pas couchés ensemble la veille, elle avait maintenant bien le goût de se frotter sur lui un moment avant de se lever.


    Et Fourecks se réveilla en sursaut, criant et levant les draps pour n'y trouver qu'une femme noire complètement étonnée; elle se chassa du lit, tentant de se réveiller à nouveau, et se tourna vers l'écran géant où y passait un film de Twilight. Elle se jeta sur le téléviseur frénétiquement pour l'éteindre, puis, elle se passa les mains sur la tête. Elle avait tout ses cheveux. Elle rit un peu bêtement, en triomphe, regardant la femme.

    Maybe I should shave them! My skull looks a lot better...


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