On voit Charlie Green assis devant une caméra il a une pile de feuille sur son genou et il prend la première feuille et la montre à la caméra. Sur la feuille on lit.

Pour les besoins de la cause, les changements de pages ne seront pas décrit . Ce qui rendrait cette vidéo beaucoup trop longue.

Alors voilà.

Pétale et Fourecks veulent que je me ferme la gueule.

Hé bien voilà.

Je peux leur donner ce qu’elles veulent, tout en m’assurant de les faire chier.

Encore longtemps.

Très longtemps si je veux.

Étrangement, jusqu’à maintenant.

J’ai réussi à m’interposer dans leur petit jeu.

Ça ne me plait pas particulièrement pourtant.

Par contre.

Même lorsque je perds.

Même lorsque je n’ai pas de title shot.

Je peux faire chier amèrement la championne.

Pas seulement la championne visiblement.

Présentement, je ne suis pas au meilleur de ma forme.

Tout le monde le sait, mais j’y travaille.

Un jour, j’aurai de vraies victoires.

Je reviendrai contre Fourecks ou contre Pétale.

Dépendamment de qui sera championne.

Pour l’instant, je peux même concéder un point à Pétale.

Je ne suis pas prêt à reprendre le titre.

C’est vrai.

Mais ce n’est qu’une question de temps.

Étrangement, lorsque j’avais le titre.

Tout le monde le voulait.

Aujourd’hui, le titre Hardcore tombe dans l’oubli.

Bizarrement, seul Fourecks le veut vraiment.

En fait, ce qu’elle veut.

Ce n’est pas le titre, mais juste la championne.

Elle veut un bain de sang et du Hardcore.

Je peux en donner du Hardcore.

Je l’ai déjà fait, et je le referai.

Je n’ai pas détenu le titre par simple chance.

Pétale ne m’a jamais affronté.

Elle ne peut pas savoir ce que je suis capable.

Fourecks l’a dit d’elle-même.

J’ai attiré ton attention.

N’est-ce pas là un début intéressant.

J’ai l’attention des 2 en fin de compte.

Et ce n’est même pas moi qui suis le contender.

Elles croient toutes les 2 que je n’en vaux pas la peine.

Elles se croient Hardcore et croient qu’elles ont le Hardcore dans le sang.

Elles ont l’estime d’elle-même dans le tapis.

C’est facile d’être à son meilleur lorsqu’on a tout cuit dans le bec.

Qu’on a l’estime de nous-même.

Lorsqu’on tombe, c’est là qu’on évalue la force d’une personne.

Lorsqu’il est temps de se relever.

Si la personne est capable de se battre.

Malgré les épreuves et les défaites.

Se battre dans le Hardcore.

Se relever malgré la douleur et la défaite.

Surtout, se relever après que les gens croient qu’on en a assez eu.

Fourecks, tu veux un morceau de moi ?

Vient le chercher.

Je t’ai donné du fil à retordre pendant 5 matchs.

Tu ne peux le nier, d’ailleurs je n’ai pas eu ton attention pour rien.

Alors je sais que je le peux encore.

Imagine la douleur que je peux infliger lorsque je serai en pleine possession de mes moyens.

Tu aimes la douleur.

Tu crois pouvoir tout endurer.

Parfait, parce que je peux en donner.

Je me rends bien compte que je peux vous faire perdre la tête.

Autant à l’une qu’à l’autre.

Parce que vous ne me voulez pas dans vos pattes.

Pourtant, je n’impose rien, c’est moi qui se fais imposer d’être arbitre.

J’ai la ferme intention de ne pas laisser les choses aller comme elles le sont.

Je reprendrai le titre Hardcore, coûte que coûte.

Et j’y redonnerai ses lettres de noblesses.

Moi je le peux.

Je l’ai prouvé lorsque j’étais champion.

Pétale, elle, n’a personne qui veut l’affronter.

Parce que les gens savent qu’elle n’en vaut pas la peine.

Qu’elle n’est rien, alors que moi.

Je suis le plus fort des champions Hardcore qu’il y a eu ici.

Même si j’ai eu le titre moins longtemps qu’elle.

Charlie laisse tomber la dernière feuille de la pile par terre, on voit le paquet de feuille qui traîne partout alors que Green fait un sourire narquois à la caméra et s’étire pour l’éteindre.

On voit Charlie Green dans le vestiaire du SOW encore plein de sang et avec quelques pansements sur son visage et sur son bras. Il tient sa pelle fermement contre son torse et regarde la caméra avec un sourire narquois.

Charlie Green : N’est-ce pas là une belle fin de 2ième règne pour Pétale ? Vous direz, encore toi dans le décor ? Hé ben oui, encore moi. Pourquoi est-ce que je n’ai pas encore abandonné ? Parce qu’un vrai guerrier n’abandonne pas. Pétale croit que les gens ne voulaient pas l’affronter simplement parce qu’elle faisait trop peur aux gens, enfin, en quelque sortes… parce que personne n’est assez Hardcore pour elle. Étrangement, maintenant ce n’est plus question de Pétale, elle perd le titre face à Fourecks qui voulait avoir un bain de sang et qui voulait Pétale à elle seule.

Green regarde le sang qu’il a encore dans une main tremblante et montre sa main à la caméra.

Charlie Green : Regarde ça, c’est ce que Fourecks te demandait Pétale. Il a fallu que je m’en mêle pour qu’il y en ait un, un vrai bain de sang. Encore, je sais que ce n’est pas assez. Fourecks en redemande encore, elle a cru en toi tu sais.

Charlie fait un rire remplit de sarcasme.

Charlie Green : Quant à toi, tu veux que je parles du présent, hé bien allons y pour le présent. Présentement, tu n’as plus le titre Hardcore, présentement, Fourecks veut déjà passer à autre chose qu’à toi parce que tu n’as pas su remplir sa commande. Certes, Pétale, tu as un rematch si tu le veux. Il y a des chances que tu le regagnes à nouveau le titre. Par contre, ce n’est pas chose acquise. Tu sais autant que moi qu’à nouveau, j’irai mettre mon nez là-dedans. Pourquoi ? Parce que je trouve injuste que le titre Hardcore soit défendu d’une façon aussi molle. J’ai perdu le titre Hardcore des mains d’une mauviette qui n’est même plus dans le décor simplement par la force des choses lorsqu’une intervention est faite, on a plus de travail à s’occuper et on doit avoir des yeux partout. Sinon un roll-up est vite fait. Tu en as démontré un bel exemple ce soir Pétale. Seulement que toi, tu as perdu ta ceinture encore plus légitimement qu’un roll-up par derrière, tu t’es couchée pour Fourecks.

Le géant s’essuie le sang qui lui coule encore du nez et regarde le sang sur sa main.

Charlie Green : Quant à toi, Fourecks, nouvellement championne Hardcore.

Charlie regarde la caméra à nouveau.

Charlie Green : C’est bien que tu sois devenue championne tu sais… Au moins, tu pourras tasser Pétale du portrait maintenant que tu sais qu’elle n’est pas à la hauteur… C’est intéressant tout ça… Tu termines ton match contre Pétale, j’y ai contribué certes, mais ce n’était pas question de moi quand même. Tu termines ton match et la première chose que tu fais, c’est de me provoquer, moi, alors que tu pourrais provoquer Pétale à nouveau alors que tu sais très bien qu’elle n’attendra pas trop longtemps pour demander son rematch contre toi. N’est-ce pas là une marque indéniable comme quoi, tu sais très bien que je peux te donner plus de challenge qu’elle ? Ça, tu ne l’avoueras probablement pas, et elle, elle va être encore plus frustrée et tenter de démontrer qu’elle a eu le titre assez longtemps pour être capable de donner du challenge. Bla Bla Bla.

Tu sais, j’en retire encore plus de satisfaction que tu peux le croire de toucher tes cordes sensibles. Je me plais à penser que je peux être celui qui t’infligeras ta douleur que tu recherches tant. T’aimes les bains de sang ? T’aimes la douleur ? Très bien, parce que j’aime en infliger, j’aime en recevoir aussi. J’aime le Hardcore autant que toi et tu le sais bien. T’es bien placée pour savoir que ce que j’ai dit dans mon dernier vidéo, c’est vrai, la vraie force, le vrai goût du Hardcore, le sang qui coule dans nos veines, ce n’est pas une question d’être le plus fort lorsque tout dans notre vie va bien, être à notre top. Autant que moi, t’as fait de la prison et tu sais ce que c’est, on en est sorti et on a été entrainé pour être des vraies machines à tuer. J’ignore les raisons qui t’ont amenée là, moi, tout le monde la connait la raison. J’ai tué pour en arriver à mes fins, je peux le refaire. Tu te poses la question ? C’est d’y répondre. Celui qui voudra le titre devra te laissée pour morte hein ?

Charlie regarde le plafond durant quelques secondes l’air pensif.

Charlie Green : Je te l’ai déjà dit Fourecks, you want some ? Come get some ! Je l’ai montré récemment je commence à remonter la pente tranquillement, je sais que je peux avoir une bonne victoire le jour venu et je sais aussi que je ne serai pas un champion défait lorsqu’il sera temps de reprendre ma ceinture. Tu veux savoir si je suis celui que tu attendais Fourecks ? Tu veux que je t’en montre toute la nuit ? Je n’attends que ce moment tu sais. Pourquoi n’ai-je pas pris de note lorsqu’il en était le temps ? Tu sais, je n’ai pas besoin de cours pour apprendre à infliger de la douleur. On se retrouvera Fourecks, soit-en certaine. Tu veux un surhomme ? Tu veux quelqu’un qui plongera avec toi dans le gouffre pour donner le meilleur de toi-même ? Qui de mieux que le roi de l’extrême pour t’assister dans tout ça. Tu crois être en mesure de me donner une correction ma belle sauvage, mais tu as devant toi un homme, un vrai, pas une mauviette qui réagit à une simple petite fessée.

Charlie donne un coup de pelle par terre et regarde la caméra avec un regard transperçant l’écran comme un dard.

Charlie Green : On peut accomplir de grandes choses ensemble dans le ring, s’il faut que je me prennes du temps en prison à nouveau, je le ferai. J’ai pris du temps et subit bien pire qu’un simple homme parce que ce que j’avais tué, ce n’était pas un homme ordinaire, c’était un enfant. Je sais ce qui m’attend en tuant une femme. Rien ne peut m’arrêter et je sais que je peux être …

Charlie s’étire pour éteindre la caméra et termine sur ces mots.

Charlie Green : Celui qui te fera chavirer toute la nuit.

La caméra coupe sur ces mots.

On retrouve Charlie Green assis sur un ring un peu délabré et rafistolé avec du tape dans les coins. Green est assis genoux remonté sur son torse comme un enfant repentant. Il regarde la caméra qui est plus haute que lui sur le trépied.

Charlie Green : C’est étrange qu’une femme qui aime autant la violence et les coups durs, soit capable d’épargner un petit chaton … Une femme qui a fait la guerre du Golfe revient avec de la pitié ? Fourecks, ta dernière vidéo a de quoi inquiéter quelqu’un qui ne vit que pour le Hardcore tu sais. Quand on a le Hardcore dans le sang, on apprend à ne pas en avoir de pitié tu sais. J’en suis certain que tu le sais ça non ?

Charlie prend une pause, regarde la caméra fixement et s’allonge les jambes.

Charlie Green : Avec cette phrase que tu parles à propos des êtres sans défenses, tu mets un peu en doute ta capacité à garder le titre longtemps tu sais. Un grand champion, championne dans ton cas, ne doit pas montrer de signe de faiblesse lorsqu’il a le titre. Avant ou après, c’est moins important. Je le sais parce que j’en ai eu un signe de faiblesse récemment et grâce à ma rage de vaincre, j’ai réussi à m’en sortir. Ne montre pas de signe de faiblesse parce qu’encore plus qu’avec Pétale, les gens ne voudront pas t’affronter pour ton titre. Les gens veulent du challenge et savent qu’il n’en est pas un de se battre avec quelqu’un qui pourrait avoir de la pitié. De la pitié ou de la compassion, appelle ça comme tu veux, ça reste que tu épargnes des gens dans ta quête de douleur et ce n’est pas bon pour l’image du Hardcore.

Je suis peut-être dans l’erreur, je l’espère en fait, parce que le Hardcore doit revivre à nouveau. Tu l’as dit toi-même le jour où tu as gagné ce titre, tu veux la douleur et la gloire. La gloire, ce n’est qu’éphémère. La douleur, tu sais que je peux en infliger plus que n’importe qui ici ! Le sang qui coule dans mes veines, le sang que Pétale a fait couler sur ce ring, le sang que tu as fait couler sur ce ring. On y prend goût même si nous ne sommes pas vampire comme elle, comme Draven. Tu m’as demandé récemment si j’étais celui qui allait t’en montrer et t’en parler toute la nuit. Tu sais que j’en suis capable, on s’est affrontés et j’en ai gagné quand même 2 contre toi. Le temps personnel est de bien plus grande qualité, tu l’as dit. Tu voulais toute ma haine et ma colère focusée sur toi ? Tu as toute mon attention. J’en ai rien à foutre de Pétale, et ça je le montre depuis le début de ma quête pour retrouver le titre que j’ai perdu aux mains d’un imbécile qui n’a pas pu le garder et qui de surcroit, a décidé de foutre le camp. Celui pour qui tu étais son petit vestige de Tchernobyl n’a pas su tenir longtemps sous la pression d’être un champion.

Charlie se lève tranquillement en frottant son front encore endolori de blessures du dernier combat qu’il a livré.

Charlie Green : Tu as bien vu jusqu’où moi, je peux aller pour ma rage de vaincre. Battre des innocents, c’est ce que j’ai fait, battre des gens qui ne le méritait pas vraiment, je l’ai fait. J’ai tué étant plus jeune, ouais, ce stupide qui me bloquait le chemin depuis des années, il a subit ce que je pourrais refaire subir à n’importe qui d’autre. Une personne qui vit pour la douleur, qui vit pour se battre et qui a le Hardcore dans le sang doit savoir de quoi je parle. En plus, tu as fait la guerre du Golfe n’est-ce pas ? As-tu pris le goût à tuer des gens ? En as-tu déjà tué ? Allons, je sais que tu n’aimes pas parler de ton passé, de ton jardin secret, mais la pitié que tu as eu pour un être comme ça, il faut enlever ça de ta tête. Si c’est bien le cas en fait. Je me trompe peut-être sur celle-ci, mais c’est l’image que tu m’as laissé en tête. À la guerre comme à la guerre. Les innocents ne sont pas épargnés. Je me suis comparé avantageusement à Adolf Hitler lorsque j’ai eu à combattre contre Billy Dirnt, j’avais raison de le faire. Parce que Billy a disparu de la surface de mon terrain de jeu. Contrairement à Hitler, c’est moi qui ai triomphé, le mal. Comparé au bon petit Billy qui disait se droguer seulement chez lui sans faire de mal. You think that I was a pentito when i denounced Dirnt huh ? Je n’ai pas de repenti pour rien. Pas de remord pour personne. J’ai fait mon temps pour le meurtre que j’ai fait, ça oui, je le clame haut et fort! Je n’ai pas eu de petites sentences courtes pour vol ou possession de drogue. J’ai tué, un enfant de 15 ans en plus. Billy, Keith, ce n’était que des pions. Keith a gagné, c’était le début de ma déchéance. J’en suis resorti plus fort j’en suis convaincu. Je sais que je peux m’engouffrer dans ce trou profond avec toi. Je sais que même malgré ton vécu, je peux t’en apprendre et ce durant toutes les nuits que tu sauras résister. Si toi t’as été entrainée à l’attaque, moi, je suis tombé dedans comme Obélix dans la potion magique.

Charlie s’étire pour éteindre la caméra.

Charlie Green : Tu voulais le focus juste sur toi ? Tu l’as maintenant. Je me fou de qui se mettra dans mon chemin pour t’affronter pour ravoir mon titre. Je suis prêt plus que jamais.

La caméra s’éteint sur ces mots.

On retrouve Charlie Green adossé contre un mur dans une ruelle sombre de Bruxelle. Le géant repose sur sa pelle tel un employé de la voirie et regarde un peu les passants et les petits animaux qui s’y promènent.

Charlie Green : Enfin, une autre personne commence à s’intéresser à ce qui reste de la division Hardcore ! N’est-ce pas là une bonne nouvelle ?

Charlie fait un petit sourire narquois.

Charlie Green : Mais tout de même, ce n’est pas un chinois qui va me sortir Fourecks de la tête.

Green prend une pause et semble réfléchir quelques secondes.

Charlie Green : En fait, ce que je veux dire c’est plutôt, me faire sortir de ma trajectoire vers le titre Hardcore… Pour l’instant, c’est Fourecks qui a le titre, ce pourquoi, j’en ai seulement pour elle. Que ce soit Yungsung et sa bande, Michelle, Methodcobra … ou encore Pétale, personne ne se mettra dans mon chemin facilement. C’est drôle parce que Pétale a encore essayée de me garder à distance du titre à Showdown, bon, il va s’en dire qu’elle a réussi à un certain point. Les gens du staff m’ont pris sur le fait, mais, je pourrais ravoir le titre Hardcore plus vite que vous ne le croyez. Encore faut-il que je me prouve, encore et encore que je sois l’homme le plus fort et que je puisse avoir ce titre encore plus longtemps que Pétale et son premier règne. Je sais pertinemment que j’en suis capable. C’est spécial tout de même quand on regarde ça, on me reproche d’être une tache et de ne pas me mêler de mes affaires, de me mettre dans les pattes de Pétale et de Fourecks, mais, étrangement, depuis que j’ai perdu le titre, je fais preuve de détermination plus que n’importe qui dans cette fédération n’est-ce pas ?

Charlie prend une pause et cogne un bon coup par terre avec sa pelle.

Charlie Green : Voyez-vous, ça, c’est dur, de l’asphalte, mais rien n’est plus dur que la tête de celui qui est prétendant au titre Hardcore en ce moment. Fourecks, on a un match à nouveau l’un contre l’autre à Blast! c’est bien, ça prouve juste que nous n’en avons pas fini l’un avec l’autre. Ça prouve que je suis capable de n’importe quoi encore pour revenir sur le chemin de la victoire et ravoir le titre Hardcore. C’est de la détermination encore une fois. Je me fais reprocher de ne pas être à ma place, de ne pas avoir ce qu’il faut pour être un bon champion… pourtant, c’est drôle, de ce que j’ai toujours su, ce que ça prend pour être un vrai champion, c’est de la détermination, ça, j’en ai plus que personne ici je me relève après chaque épreuve et je continue de me battre. Ça prend de la force, autant mentale que physique. Ça aussi je l’ai. J’ai repris confiance en moi dernièrement et ce malgré les défaites. Je sais que je peux remonter et c’est ce que je vais faire. Ce ne sont là que 2 petites choses que les vrais champions doivent avoir, je pourrais continuer comme ça longtemps, mais on comprend le principe. Il y aura toujours de ces gens qui ne croiront pas en moi, c’est normal, je n’aime personne et personne ne m’aime, c’est dans ma nature, mais je n’ai pas l’intention de laisser un soulon essayé de s’approprier le titre, je ne laisserai pas Pétale reprendre le titre encore une fois.

Charlie regarde au loin et vois un chaton qui s’éloigne dans la ruelle.

Charlie Green : Ha voilà, un autre truc qu’il faut que je parles. J’ai mentionné récemment dans une promo que Fourecks montrait une faiblesse en laissant vivre un petit chaton comme celui-là et que ce n’était pas digne d’une vraie championne. Fourecks, répond en disant que les gens méprennent la gentillesse pour la faiblesse. Tu sais Fourecks, c’est vrai, les gens méprennent la gentillesse pour la faiblesse. Dans ton cas, on a une femme qui a une ceinture Hardcore, qui signifie la violence extrême et qui ne doit reculer devant rien parce qu’elle est championne, retiens ça, ne recule devant rien. Et de l’autre, on a un petit chaton qui ne fait pas de mal. C’est vrai, t’as bien fait de lui laisser la vie sauve, c’est d’ailleurs ce que j’aurais fait parce que je ne l’ai jamais caché, je préfère les animaux aux humains. Là où ça me bogue, c’est que tu avais commencé ton geste de passer proche de lui bouffer la tête. Une chose qu’on ne devrait pas faire à la base, mais lorsqu’une chose est entamée, on ne recule pas. C’est atroce ce que je dis, c’est vrai. Mais la réalité est là, tu veux jouer dur, il faut assumer ses gestes pour ça. J’ai souvent dit que je serais prêt à refaire un meurtre à nouveau, c’est vrai, tu te poses la question si je pense à tuer toutes les personnes qui se mettent dans mon chemin telle la commis à mon dépanneur ou peu importe qui dans la rue. Bien sûr que non. Je sais fortement que j’en serais capable. Par contre, le fait est que, jamais je n’ai débuté un tel geste sans le finir … à moins que l’on m’ait arrêté avant que je le finisse. La preuve c’est qu’on ne m’a pas arrêté lorsque j’ai tué ce petit con qui me pourrissait ma jeunesse. Voilà ce qu’il en est devenu.

Charlie regarde le ciel comme pour exprimer que le jeune est maintenant là-haut.

Charlie Green : Enfin, tu vois, c’est ce que j’ai voulu dire par ta faiblesse. Selon moi, et ça, c’est peut-être juste selon moi, mais j’ai toujours cru que les personnes dignes de championnat et de Hardcore aussi violent que je suis capable d’en donner, ne recule devant rien et termine tout ce qu’ils ont commencés, même si en soi, le geste est d’un ridicule profond et qu’il n’a pas lieu d’être. Il n’y a pas de place pour les regrets pour les gens dignes de ce nom et il n’y a pas de place non plus pour le recul et la pitié.

Green fait un sourire et regarde par terre l’air pensif quelques instants.

Charlie Green : C’est drôle Fourecks parce que, malgré ma détermination, malgré mon indifférence à voir un animal ou un humain mourir, malgré tout ça, tu crois que j’essaie de t’imiter. C’est drôle, très drôle, parce que j’ai ma propre personnalité et que je n’ai jamais essayé d’imiter personne. Encore moins quelqu’un qui ne termine pas toujours ce qu’elle a commencé

Charlie fait un rire un peu sarcastique.

Charlie Green : Une chose est sûre c’est que tu vois, t’as l’impression que tu ne dois pas chercher le challenge car il viendra tout seul. C’est vrai dans certaines circonstances, c’est vrai parce que le challenge tu l’as devant toi et qu’il en a que pour toi maintenant. Je suis le challenge qui est venu à toi. Dans un autre cas, t’aurais à chercher pour en trouver du challenge tu sais. Mise à part mon règne de champion, entre le temps que Verdugo était champion et le temps que toi tu l’as été, personne n’a vraiment voulu du titre Hardcore. Dans mon cas, je l’ai dit souvent, plusieurs le voulait. C’est ça la différence entre un vrai champion et quelqu’un de second ordre. La personne de second ordre attend le challenge alors que le vrai champion va le chercher lui-même, et à un tel point qu’il y en a d’autre qui s’y intéresse. Voilà pourquoi j’ai toujours fait un bon champion alors que les autres entre Verdugo et toi inclusivement n’ont jamais vraiment eu la trempe de vrai champion.

Charlie regarde à nouveau au loin alors qu’il y a 2 jeune gens qui se courent l’un après l’autre à l’autre bout de la ruelle.

Charlie Green : Tu sais Fourecks, c’est bien que tu aies tué des gens toi aussi, c’est spécial à dire, mais au moins ça, ça nous rapproche. Tu sais autant que moi l’effet que ça fait. Par contre, de dire que moi j’ai été mis entre des murs climatisés c’est pour le moins … étrange. Tu sais autant que moi la merde qui se brasse dans une prison. Comme j’avais 15 ans à l’époque, ils ont jugés que j’étais assez vieux et que mon geste était assez grave pour qu’ils m’envoient dès lors dans une prison pour adulte. Toi en 91 lors de ton séjour au front, tu étais majeure, certes, tout de même jeune, mais majeure. Tu savais ce que c’était la vie en quelque sortes. Alors que moi, à 15 ans je ne connaissais rien de la vie et on m’a garoché dans un milieu de criminel. Bonjour la vie. Comme tu l’as dit, j’ai manqué tout le fun, mais, malgré tout ça, je sais que je peux t’en montrer encore plus que tu l’imagines.

C’est certain que toi, tu ne peux avoir pris plaisir à tuer des gens, tu le dis toi-même il n’y a pas de plaisir à avoir parce que la mort est trop définitive. La différence c’est que moi, j’ai frappé pour tuer, pas avec un fusil alors que la mort est trop rapide. Je pourrais refrapper encore, mais cette fois, j’ai l’expérience et la sagesse, le goût du sang et de la douleur. Autant que moi, t’as fait la maitresse de ton domaine, dans mon cas, j’ai établis le respect en prison, et tu sais que c’est difficile d’établir le respect des autres alors qu’on a tué un jeune n’est-ce pas ? Je me suis battu plus souvent qu’à mon tour en prison et j’ai obtenu le respect de cette façon. Maintenant, nous nous devons d’être l’un face à l’autre et de déterminer qui sera le maître des maîtres.

Charlie se redresse et prend sa pelle et la met sur son épaule.

Charlie Green : Pour terminer, c’est vrai que tu m’as ignoré alors que j’étais encore et toujours dans vos pattes pour le Hardcore, c’est vrai. Cette fois par contre, ce sera encore plus difficile de m’ignorer. Tu sais, moi aussi j’ai ignoré ta présence alors que t’étais déjà la prétendante au titre. Tu avais ton title shot en main et j’en avais que pour Pétale. Je sais pertinemment que ça t’as torturé de voir que moi et Pétale on t’ignorait et qu’on se lançait des roches par-dessus ta tête. Maintenant, fait toi plaisir, tu le sais que tu auras le plus gros challenge de ta carrière. J’ai réussi à m’implanter comme un pilier du Hardcore ici, même malgré la défaite. Tu ne peux le nier. À bientôt pour Blast!

Green tourne les talons et se dirige au loin dans la ruelle.

On voit Charlie Green assis dans sa loge avec une photo dans les mains. Il a des pansements dans le front qui sont le résultat du match contre Pétale. Les mains tremblantes il tient la photo qu’il regarde bien attentivement. La caméra s’avance vers cette image et on y découvre que c’est lui-même, le soir de l’Injection qu’il a gagné la ceinture Hardcore.

Charlie Green : Très chère ceinture… depuis que je t’ai perdue tu sais … j’ai perdu beaucoup de matchs, j’ai perdu l’attention de plusieurs personnes, c’est étrange on peut dire parce que dans le fond, je devrais mieux vivre sans l’intérêts des autres, les seuls qui s’intéressent à moi ce sont Pétale et Fourecks, pourtant, même si j’ai cet intérêts, ça ne suffit pas. Pétale n’est pas très intéressante, elle croit en ses chances, elle est forte, oui, mais c’est pour toi, ceinture, que je fais tout ça. Je veux te ravoir très bientôt, Pétale croit que c’est moi qui lui a imposé de lui empoigner un sein comme ça, mais il n’en est rien, ses seins à elle ne m’intéresse pas. Pourquoi m’intéresser à un corps de femme quand tout ce que je veux, c’est ta peau à toi, ouais, ta peau de cuir sur mon épaule.

Charlie s’essuie un peu le nez qui coule de sueur et de sang mais garde les yeux rivés sur la photo.

Charlie Green : Tu me manques ceinture tu sais, par contre, il ne faut pas me montrer trop accroc à toi, je ne le suis pas vraiment, je n’ai pas besoin de toi pour me prouver, mais, encore plus que ce que j’ai pour Fourecks, c’est toi que je veux. Je commence un peu à avoir de l’affection pour l’amérindienne, mais en même temps, Pétale a raison en disant que je n’ai pas eu beaucoup de seins à toucher dans ma vie, mais qui peut blâmer un homme qui ne recherche pas vraiment ça mais plutôt d’avoir la brutalité qu’on peut donner dans un vrai combat Hardcore. Tu sais, ceinture, la seule chose qui fait que j’ai vraiment besoin de toi, c’est l’honneur, le prestige de t’avoir sur mon épaule. La meilleure personne qui puisse t’avoir, c’est moi, tu le sais ça… Je t’ai défendue comme si ma vie en dépendait durant mes combats contre Billy Dirnt. Je m’excuse par contre pour la dernière fois, je sais que tu aurais voulu rester avec moi.

Charlie déchire le pansement qu’il a dans le front d’un coup sec, on peut voir beaucoup de sang qui coule encore comme le pansement a été fait récemment et que la plaie a été ouverte elle aussi il y a peu de temps.

Charlie Green : Tu vois ça ceinture, c’est les coups que je suis prêt à subir pour te ravoir. C’est sûr, c’est très peu ce que j’ai vécu contre Pétale à Injection, mais je suis prêt à tout pour reprendre ta douce peau de cuir sur mon épaule. Fourecks l’a souvent dit, le temps personnel est beaucoup plus de qualité que le temps à 3, mais s’il le faut, s’il faut que j’aille te chercher avec 2 personnes contre moi, je le ferai. Pétale peut dire ce qu’elle veut à propos de ma détermination, elle peut en douter, mais un jour, elle aura le rôle de scapegoat alors que moi, je serai le dominant dans l’histoire. Elle peut avoir le titre de Hall Of Famer, mais ça, je m’en fous, je ne suis pas ici pour l’avoir ce titre et c’est bien correct comme ça. Je n’attends rien du publique alors que Pétale, elle, vit avec son public. Au moins, pour l’instant avec Fourecks, je sais que tu peux respirer un peu très chère ceinture. Tu as des gens qui te veulent présentement j’imagine que tu dois être heureuse un peu. Je le sais, pas autant qu’avec moi, mais ne t’en fait pas, j’irai te chercher bientôt.

Charlie lève les yeux de la photo et fait un léger sourire narquois.

Charlie Green : Je ne doute pas une seconde que Pétale, à la vue de cette vidéo sera pliée de rire et qu’elle me rabaissera encore parce qu’elle croit mon intelligence inférieure à la moyenne. Elle rira parce que je te parle, à toi ceinture. Celle qu’elle a détenue pendant 1 an mais que dans le fond, elle te croyait comme une acquise. Dans ce temps, je n’étais pas ici, certes, c’est cliché de dire que si j’avais été là, la vie aurait été différente pour elle parce qu’elle t’aurait sûrement perdue avant tout ce temps, mais, j’en étais proche de la battre lors du match à Injection. Elle m’a malmené, mais je l’avais en position pour le Prison Lock ! J’étais près d’une partie de mon but. Le but ultime par contre, je ne pensais pas qu’il serait aussi … pas difficile à vivre … mais plutôt … surprenant à atteindre disons. J’ai toujours cru que Fourecks préférait le temps personnel plutôt que le temps à 3. Avec cette intervention, je dois avouer qu’elle sème un peu le doute dans ma tête, mais je ne veux pas m’en soucier trop parce que je sais que je peux battre ces 2 femmes pour te ravoir très chère ceinture.

Charlie essuie le sang qui a coulé de son front jusqu’à sa joue et il regarde le sang dans sa main et esquisse un large sourire.

Charlie Green : Le plus drôle dans cette histoire, c’est que je sais qu’avec cette vidéo, je ferai frustrer encore plus ta détentrice actuelle. Elle aime avoir l’attention à elle toute seule alors que là, ce n’est ni à elle, ni à Pétale que je donne de l’attention, c’est à toi, ceinture.

Charlie regarde la caméra un instant.

Charlie Green : Attend-moi ceinture, j’irai te chercher bientôt.

Charlie pose la photo dans son sac et il se lève en prenant son sac et quitte le local.

On voit Charlie Green assis par terre adossé contre un mur de brique dans une ruelle avec sa pelle sur lui. Il a les genoux replier et ses coudes sur ceux-ci et ses mains sont posées chaque côté de son visage.

Charlie Green : Voilà un PPV qui s’est terminé il y a quelques jours, oui j’ai encore pris quelques temps avant de donner mes réactions face à cet événement, pour des raisons disons … personnelle. Étrangement, il s’en est passé des choses durant ce Pay-Per-View. Enfin, j’ai pu donner mon point de vue à Wilson, il est temps que les choses changent ! J’ai peut-être perdu plus souvent qu’à mon tour, il reste encore des choses importantes à régler pour que je retrouve le chemin de la victoire probablement, mais une chose est sûre c’est que j’ai donné du fil à retordre à Fourecks jusqu’ici. Peut-être même le plus gros challenge de sa carrière, mais ça, elle ne l’avouera jamais, on est tellement pareil mais tellement différent à la fois. D’ailleurs, j’ai bien hâte de voir la suite dans ce dossier. Si je continue encore dans la division Hardcore, je finirai par l’avoir cette ceinture. Sinon, de toute façon, jamais je ne pourrai avouer que tout est vraiment fini entre moi et l’indienne. Pour une fois dans ma vie, je peux dire que je me suis lié d’affection pour une femme. C’est étrange. Je ne peux pas parler d’amour parce que je ne sais pas c’est quoi vraiment, enfin, oui un peu, mais le seul amour que j’ai connu c’était ma mère et je ne pense pas aimer Fourecks pour la simple et bonne raison que je ne ressens pas la même chose pour elle que ce que j’ai ressenti pour ma mère étant jeune. De l’affection probablement.

Charlie prend une pause de quelques secondes et regarde au sol.

Charlie Green : Jamais je ne pourrai dire qu’entre elle et moi tout est fini. Même si on me change de division et que je m’enligne vers le titre suprême du SOW.

Charlie remonte les yeux vers la caméra.

Charlie Green : D’ailleurs le titre suprême. Ça, c’est encore une chose que je convoite. Même si en tant que tel, ce n’est pas un titre à connotation Hardcore. J’ai bien l’intention d’aller chercher le titre qui est présentement sur l’épaule de Sylvain Primeau. Ouais Sylvain, tu auras peut-être ce que tu voulais depuis un certain temps tu vois. Tu en as parlé quelques fois durant tes promos, tu m’as aidé lorsque j’ai eu une passe de déprime, d’ailleurs, je ne sais pas trop pourquoi j’en suis revenu de cette phase là parce que depuis je n’ai pas eu vraiment plus de victoire … une en fait je crois. C’est ridicule. Tu m’as envoyé ton propre entraineur pour m’aider, ça n’a pas vraiment fait semble-t-il parce que je n’ai pas réussi à avoir une victoire convaincante depuis. J’ai hâte que ça arrive et tu sais, je n’ai jamais été aussi proche d’avoir une victoire importante. Ton titre sera peut-être mien bientôt. Même si tu as Pétale sur le dos, je suis bien près de mon but. Je le sais pertinemment, j’ai été un gros challenge pour Fourecks, tu la connais celle-là toi. Donc tu peux t’attendre à un gros challenge lorsque je me retrouverai dans le ring avec toi un jour. Wilson le sais, il doit absolument me donner une place pour ce championnat. Je ferais un bon champion. La différence avec toi par contre c’est que moi, je donnerai un vrai enjeu à ce titre. Le titre n’aura jamais été défendu de façon aussi violente, ça, je le promets.

Green enlève ses mains de son visage et les joints ensemble devant lui.

Charlie Green : Bon il va s’en dire que pour que je puisse affronter le champion ultime, je devrai affronter un paquet de petit morpion qui en veulent à la ceinture qui devrait être autour de ma taille. Bien sûr, il y aura Pétale… très chère Pétale… je ne m’attarderai même pas à son cas parce que je sais que j’en aurai long à lui dire à chaque fois que je devrai l’affronter. Elle croit toujours qu’elle est supérieur alors que le seul vrai match qu’on a eu l’un contre l’autre s’est terminé en no-contest … enfin … selon l’arbitre, on a tous les 2 gagnés, mais dans le fond, celle qui a vraiment gagnée ce soir-là, c’est Fourecks.

Charlie fait un léger sourire en coin et regarde au ciel quelques instants pour ensuite reprendre son discours face à la caméra.

Charlie Green : Une personne a attiré mon attention à ce même PPV. Un homme qui s’est présenté à moi comme étant … Dingo ? Gringo ? … attendez que je me souvienne…

Green fait mine de réfléchir quelques instants et tout d’un coup se rappelle.

Charlie Green : Ha oui, Django c’est ça. Terwilliger. Ce nom me rappelle vaguement un dessin animé que j’écoutais quand j’étais en prison au début de mon incarcération…

Charlie fait encore mine de réfléchir quelques instants mais reviens plus rapidement à son discours cette fois.

Charlie Green : Enfin, tu crois vraiment que tu as ta place dans un ring contre moi bonhomme ? C’est ce qu’on verra, si jamais Wilson te donne ce que tu veux, mais tu vois, je n’y compterais pas trop. Tu sembles une personne … étrangement semblable à moi. C’est vrai, tu sembles ne pas connaitre le respect envers l’autorité, selon ce que j’ai vu à Endless Nightmare, tu as osé défier l’autorité en entrant dans son bureau sans autorisation. C’est un signe d’intelligence … peut-être pas supérieure, mais tout de même. Je peux dire que j’aime cette attitude. Là où le bât blesse, c’est lorsque je vois que tu ne comprends absolument rien à la hiérarchie. Tu vois mon bonhomme, lorsqu’on arrive et qu’on est nouveau à un endroit, on ne se mets pas à dos avec des anciens champions comme tu l’as fait. Lors de mon arrivé, je n’ai pas attaqué de suite Verdugo, Pétale et Draven. Je n’avais aucune idée d’ailleurs à qui je me serais attaqué si je l’avais fait. Maintenant j’en sais plus sur eux, je sais que je suis capable de les affronter sans avoir honte. J’ai donné du fil à retordre à Pétale dernièrement, ce qui n’est pas rien semble-t-il, c’est ce qu’on me dit depuis mon arrivée. Tu sais, tu étais peut-être le chef familial dans ta patrie, tu étais peut-être le plus respecté de tous, mais ici, tu commences en bas de l’échelle. Si tu ne peux comprendre ça, je m’efforcerai de te le faire comprendre. T’as peut-être une tête de brique, mais avec les bons outils, on arrive à bout de tous les matériaux possible. Tu parles de détermination, moi j’en parle encore plus parce que j’ai atteint un des grands paliers de cette fédération. Le titre Hardcore. Un jour peut-être tu pourras te prétendre à la hauteur, pour l’instant prouve-le parce que tu es en bas de l’échelle. Si Wilson me demande de t’affronter, je ne refuserai pas parce que tu es en bas de l’échelle, ho non, ça, tu peux te l’enlever de la tête, un vrai champion ne recule devant rien et ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. Ça, tous les gens ici le savent, il est temps pour toi de l’apprendre maintenant.

Charlie se lève tranquillement et pose sa pelle sur son épaule.

Charlie Green : Du nouveau s’en vient pour moi, je vous garantis à tous que ce sera un vrai carnage lorsque le temps sera venu.

Charlie s’éloigne tranquillement dans la rue dos à la caméra.

On voit Charlie Green dans son vestiaire peu avant Showdown. Il est assis dans un coin avec sa pelle sur les genoux et semble pensif.

Charlie Green : C’est ironique que je me retrouve souvent contre des gens qui ne font pas attention à leur santé. Moi dans mon cas, j’ai toujours … enfin presque toujours fait attention à ça. Vous avez pu le découvrir de plus en plus avec ma rivalité contre Fourecks, je suis un grand adepte de violence et de torture, autant d’en infliger que d’en recevoir, par contre contrairement à cette chère … très chère Fourecks, je suis moins, disons, expressif lorsque je fais mal et lorsque j’en ai du mal. Je ne montre pas mon plaisir autant qu’elle. Par contre, comme je fais attention à ma santé intérieure, je m’assure de cette façon de tenir le plus longtemps possible pour cette torture et cette violence que je peux accueillir à bras ouvert. Ce qui m’amène à parler du gitan. Django, tu sais, c’est vrai, ouais, récemment, j’ai eu beaucoup de défaite. Je ne peux pas le nier, mon palmarès est plutôt maigre en victoire comparée aux nombre de défaite que j’ai eu. L’une des choses les plus importantes pour avoir une bonne suite à sa carrière, c’est vrai. Depuis ma perte du titre Hardcore, c’est la déchéance presque. La chose la plus importante qui en découle par contre c’est que jusqu’à maintenant, j’en arrive toujours tout près. Je n’ai aucune défaite où j’ai été malmené vraiment solidement. La championne Hardcore actuelle pourrait t’en apprendre sur le sujet j’en suis persuadé. La défaite est là, mais la persévérance aussi et elle est encore plus forte que la défaite. D’autant plus qu’une défaite, parait-il que ce n’est pas si grave et que c’est avec ça qu’on apprend à ce qu’on dit. Tu peux en croire ce que tu veux Django, mais tu es mal parti dans cette fédération en t’attaquant à moi comme tu l’as fait. Il n’y a pas si longtemps de ça, je t’aurais probablement ignoré et je t’aurais affronté seulement à la volonté de Wilson sans plus. Aujourd’hui, tout ça a changé, j’ai lancé l’avertissement à tout le monde il y a peu, je serai dans les pattes de tout le monde qui se mettront sur mon chemin et encore plus que jamais. Surveille tes arrières le plus souvent que tu le pourras parce que tu n’as pas fini de me voir partout.

Charlie regarde son téléphone portable quelques instants comme s’il regardait une liste.

Charlie Green : Cube a beau dire ce qu’il voudra à propos de moi, il n’en est rien, autant que toi, il ne peut pas prétendre me connaitre. La plus grande qualité chez un lutteur Hardcore tu sais c’est quoi ? C’est qu’on est tous aussi imprévisible l’un que l’autre. On a beau dire que dans nos paroles nous le sommes un peu tous et chacun, mais lorsqu’on arrive dans un ring, personne ne peut savoir exactement ce qui arrivera. D’ailleurs, c’est ce que j’amène avec moi dans la division du championnat SOW. L’imprévisibilité. On ne peut pas en dire autant pour Pétale lorsqu’elle affrontera Sylvain parce qu’elle, elle le connait bien Sylvain. Enfin, là n’est pas le point. Tu vois, coté imprévisibilité, déjà, j’ai frappé un grand coup en annonçant publiquement que j’étais écoeuré de me retrouver toujours dans la division Hardcore et de tourner en rond.

Charlie prend à nouveau une pause quelques secondes et se frotte l’arrière de la tête en fronçant les sourcils.

Charlie Green : Toi et Cube semblez croire en savoir beaucoup sur mes objectifs ici dans cette fédération. C’est ce que j’en ai conclu lorsque j’ai regardé ta dernière vidéo. Tu vois, c’est facile de se faire une idée de quelqu’un avec quelques petites paroles prises ici et là. Cube t’as mystifié juste en étant un peu sympathique avec toi. C’est exactement ce que j’essaie d’éviter avec les gens, d’être trop sympathique en commençant. D’abord parce que je ne suis pas sympathique avec personne, si ce n’est quelques petites expériences avec des gens qui en valent vraiment la peine … mais pour ça, j’ai dût prendre du temps ici pour le découvrir. Cube t’as parlé contre moi sans même vraiment me connaitre et toi, tu le crois, sans même connaitre ni l’un ni l’autre. Ça ne fait que montrer ton pathétisme des plus élevés. Ça ne fera que causer ta perte Terwilliger.

Charlie lâche un rire bien senti.

Charlie Green : Parlant de causer ta perte, ça me fait penser à une pseudo menace que tu m’as fait lorsque tu discutais de mon cas avec Cube. Tu dis clairement que t’as l’intention de me casser les jambes et que tu auras toujours un coup plus fort que le mien lorsqu’on en viendra à s’affronter. Étrangement, à Blast, c’est encore moi qui étais là à te hanter. Si tu crois frapper un coup plus fort, dit toi que moi, j’aurai toujours un coup d’avance. En plus que moi, je n’ai pas peur de me salir les mains je n’ai pas peur de ne pas dormir la nuit parce que j’ai quelque chose à protéger. Je fais attention à mes biens et à ma santé, contrairement à toi, mes objectifs sont plus élevés que d’être le plus grand fumeur de pipe de l’histoire du SOW ou le plus grand buveur.

Charlie prend une pause regarde son portable à nouveau durant quelques secondes et fait un léger sourire.

Charlie Green : Maintenant, je me dois de parler de la dernière promo de celle qui aura sans le vouloir remonter l’estime que j’avais de moi. Ma très chère Fourecks… Tu sais, ce n’est pas parce que tu m’as mené la vie trop dure dernièrement que j’ai décidé que j’en avais assez du titre Hardcore. Loin de là en fait. J’ai simplement choisi cette voie parce que j’en avais assez de me battre autour d’un titre qui maintenant est bien défendu. Je dois l’avouer Fourecks, tu m’as impressionné c’est vrai. Pour les bonnes raisons d’ailleurs. C’est pourquoi, ce titre, je te le laisse entre tes mains. Tu peux lui faire honneur autant que moi, en plus, à ce que je vois, j’ai l’impression que … je t’ai marquée autant que toi tu as pu le faire de mon côté. Je constate … avec plaisir d’ailleurs, que tu sembles vouloir démontrer à cette ceinture que tu peux combler ses envies de violence face à ce jeune Lionheart. J’apprécie cette façon de faire tu sais, parce que lorsqu’il en sera le temps, je sais que tu seras en mesure de le faire… pourquoi ? Parce que j’ai mis un peu de moi-même dans cette ceinture et si cette petite parcelle de ma personne peut t’aider à continuer à défendre le titre avec la même passion que je l’ai fait, ça ne pourra qu’être bénéfique pour celle-ci. Nous sommes connectés à un haut niveau tu le sais ça. Maintenant que nous sommes dans des chemins un peu différent, je peux maintenant l’avouer à quel point je sais qu’on a des ressemblances toi et moi Fourecks. Tu sais, je n’ai peut-être pas le temps de montrer que je peux être l’homme que tu as besoin … dans le ring … mais pour bien d’autres raisons je peux l’être et ça il faudra le mettre en pratique dans un avenir rapproché

Charlie fait un petit sourire qui en dit long et semble un peu pervers sous ces paroles il éteint la caméra devant lui.

Quelques heures avant Showdown nous retrouvons Charlie Green qui semble plutôt relax dans sa loge. Il se prépare pour une possible apparition lors du show dans quelques heures et il semble en réflexion. Quand la caméra le voit un peu pensif, le caméraman décide d’entrer dans la loge et Green donne un coup de poing dans le mur ce qui fait une bosse dans celui-ci. Le caméraman recule et Phil Salfino qui passait par-là a entendu le bruit du craquement de mur. Il pousse un peu le caméraman à pénétrer dans la loge et le suit de près. Charlie lève les yeux vers les 2 hommes devant lui et il a un large sourire démoniaque au visage.

Charlie Green : QU’EST-CE QUE VOUS FOUTEZ DANS MA LOGE ?

Crie-t-il.

Phil Salfino : Hé ben j’ai entendu du bruit et je me suis demandé qu’est-ce qui se passait ici. Avec un enragé comme toi, on est jamais à l’abri d’une bataille à l’arrière-scène.

Dit-il en bégayant un peu. Pendant que Green pouffa de rire après ces paroles qui le traitait d’enragé.

Charlie Green : D’accord … mais, ce caméraman, il est entré avant toi, c’est ce qui a causé ce coup dans le mur. Quand on n’a pas envie de voir personne, on veut rester dans notre bulle. Mais tant qu’à être là, j’imagine que vous voulez me poser des questions … Phil Salfino, la voix du petit peuple.

Phil Salfino : La question que tout le monde se pose... pourquoi avoir laissé gagner Fourecks à Blast alors que tu avais de bonne chance de gagner, tu as déjà battu Fourecks, Methodcobra, tu en étais proche lors d’Injection, et avec ta rage contre Django, tu aurais pu gagner.

Charlie Green : C’est vrai, j’aurais pu… mais en même temps, une victoire d’un match ce n’est qu’un match dans une vie, alors que la victoire, je l’ai obtenu d’une autre façon. Je l’ai déjà dit et je le redis, maintenant, j’ai une certaine affection pour Fourecks, aujourd’hui, c’est moi qui a le gros bout en quelque sorte, certes, elle a la ceinture, mais, étrangement, je ne suis pas déçu de ses performances jusqu’à maintenant et je sais qu’elle peut se débrouiller et avoir un long règne en tant que championne. Maintenant, elle m’a … presque … promis une bonne faveur. Je dis bien presque parce que ce n’est pas vraiment le cas en fait. Elle n’a rien promis parce qu’elle sait autant que moi qu’une promesse, ça peut être difficile à tenir. Par contre, j’ai un avantage sur ce point. Je préfère lui laisser la ceinture et qu’elle continue d’avoir ce qu’elle aime le plus avoir dans un ring, c’est-à-dire de la violence extrême. Moi, j’y trouverai mon compte tout autant dans la division pour la ceinture à Sylvain.

Phil Salfino :Mais justement, elle aussi pourrait prendre sa place dans la division pour la World et elle serait beaucoup plus charismatique et beaucoup plus crédible comme championne SOW que toi tu pourrais l’être n’est-ce pas ?

Charlie redonne un bon coup de poing dans le mur qui forme un autre trou dans celui-ci. Ce qui fait sursauter Phil.

Charlie Green : Tu me prend pour un imbécile pour me faire insulter comme ça sans rien dire ? Ça va pas dans ta tête hein ? Je sais que je peux être un bon champion crédible dans n’importe quelle division, autant dans la division Hardcore que dans la division pour le SOW Championship que dans la «défunte» division Wildside. N’en déplaise à Fourecks, son règne n’a pas atteint la longévité de celui de Methodcobra encore, ni même le mien. Encore moins celui de Pétale. Celle qui est rendue elle aussi dans la course au titre SOW, Fourecks aurait tant aimée qu’elle soit à la hauteur. Autant que moi d’ailleurs, mais dans le fond, je le suis à la hauteur, Fourecks l’a dit elle-même, j’ai été très près du but lors de nos affrontements et j’ai été l’un des seuls à pouvoir lui donner de la violence comme elle en voulait. Cette violence est loin d’être terminée, parce que comme je l’ai déjà dit, jamais je n’avouerai que tout est terminé entre moi et elle. On a tellement de chose à vivre ensemble tous les 2.

Green fait un léger sourire en regardant la caméra et se frottant les mains.

Phil Salfino : Est-ce qu’on doit comprendre qu’entre toi et Fourecks, c’est un peu une relation amour-haine?

Charlie Green : Vous pouvez comprendre ce que vous voulez dans le fond, ce n’est pas important pour moi. L’important c’est de continuer à régner et j’ai bien l’intention de le faire dans la course au titre SOW. Autant Fourecks a la ceinture Hardcore à défendre correctement, en étant toujours dans ses pattes comme ça, j’ai une certaine proximité avec la ceinture, et elle, elle sait que je suis proche de la ceinture SOW, elle sait aussi que Pétale sera dans mes pattes, elle garde donc une certaine proximité avec elle. Rien, ne peux nous séparer vraiment je crois

Charlie lâche un petit rire nerveux et regarde la caméra quelques instants.

Phil Salfino : Assez parler de Fourecks maintenant je pense, dit-moi plutôt ce que tu penses de ce qui t’es arrivé depuis ton ascension dans une autre division, Django qui ne semble pas vouloir te lâcher, un homme masqué qui t’attaque pendant tes matchs et qu’en plus tu as affronté à Showdown il y a 2 semaines. Tes impressions sur les 2 hommes ?

Charlie Green : Bah, ce n’est pas très compliqué, Django, ce sera un homme comme un autre, il veut ma peau, il faudra qu’il travaille très fort pour l’avoir parce que je ne me laisse pas abattre comme n’importe qui. J’ai affronté les grands ici, lui, il est encore en bas de l’échelle. Moi, j’ai détenu le titre Hardcore pendant plus de 2 mois alors que lui, la seule chose qu’il a tenu dans sa main c’est son restant de pomme de route. Il veut que je donne du respect à sa race et à ses pairs. Il veut que je sois respectueux envers les gitans, c’est ridicule parce que personne ne mérite vraiment mon respect, peut-être à part Fourecks et Sylvain Primeau parce qu’ils m’ont tous les 2 aidés lors de ma baisse de régime, quand j’ai voulu tout lâcher, ils étaient là. C’est tout, ce sont les seuls personnes qui méritent vraiment mon attention totale quand ils sont dans les parages. Pour le reste, ce ne sont que dommages collatéraux.

Phil Salfino : Je vois, donc Django, tu le considères toujours comme un dessin animé si on veut ?

Charlie lâche un petit rire sarcastique.

Charlie Green : Ouais c’est ce qu’on peut dire. Il est une marionnette la dedans et il n’est qu’une mouche à passer pour continuer mon ascension vers le titre SOW.

Phil Salfino : Je vois, et l’homme masqué lui dans tout ça? T’en penses quoi ?

Charlie Green : J’en pense pas grand-chose en fait, je trouve ça ridicule de se masquer pour essayer de cacher son identité alors que de plus en plus de gens doivent douter autant que moi de qui se cache derrière ce masque.

Phil Salfino Je ne suis pas sûr de te suivre. Personne ne sait qui est cet homme masqué et tant qu’il ne se révèlera pas, on ne le saura probablement pas. C’est peut-être un nouveau dans la fédération qui veut garder le suspens avant de se dévoiler, avoir un genre de palmarès reluisant avant de commencer dans la fédération ?

Charlie éclate de rire.

Charlie Green : Un palmarès reluisant ? Il a perdu contre moi et il est trop peureux pour enlever son masque alors il a quitté abruptement son match en équipe. Bon début ? Non, je pense sincèrement que cet homme est un gars qui reviendra après quelques temps de repos. Syd Filmore peut-être? Le tournage de son film est peut-être terminé … sinon, je pense à … Draven ! Oh oui Draven je le vois, je le sens, ça ne peut qu’être lui.

Phil Salfino : Et pourquoi ça ne peut être que lui ?

Charlie Green : L’intervention de Liones dans mon match je pense que ça veut tout dire. Il veut se venger sur Draven de la défaite qu’il l’a mené à perdre son cher clan Insurrection. Correct, mais prévisible, et qui de mieux que moi pour affronter Draven pour son retour alors qu’avec moi il avait eu tellement de facilité à me malmener et en me poussant pratiquement à me ridiculiser moi-même.

Phil Salfino : C’est vrai que c’est une possibilité, mais rien empêche que ce soit quelqu’un d’autre. Enfin… je n’ai plus de question, as-tu quelque chose à rajouter ?

Charlie Green : Ouais hé ben… j’ai lu le dernier blog de Fourecks avant que vous entriez tantôt toi et ton petit homme kodak et je veux simplement lui lancer un message. Tu sais ma très chère, j’ai dit plusieurs choses pendant notre rivalité, que tu n’avais pas la force et l’intelligence d’être la championne Hardcore, que tu ne devrais pas être là, mais au fond, après un peu plus d’un mois en tant que championne, je me rends compte de plus en plus que tu as ce qu’il te faut. Ne te laisse pas abattre par tes envies de reprendre de la drogue et de quitter le monde temporairement. Tu sais, ce n’est qu’éphémère le temps de ce buzz, laisse toi guider par la violence que ton titre peut t’apporter. Je sais, ce n’est plus pareil parce que je ne suis plus dans la course pour ce titre et t’aurais aimé que je sois l’homme qui t’aurais mené au 7ième ciel, mais de cette façon ou d’une autre, tu trouveras ton compte et la violence engendre la violence, tu te dois de te surpasser pour montrer à ce petit peuple que tu mérites ta place au sommet.

Green ravale sa salive bruyamment et regarde la caméra avec détermination.

Charlie Green : Comme je l’ai dit tantôt, tu m’as aidé à me relever quand j’ai tombé après mon combat contre Draven, tu m’as aidé à ta façon, Aujourd’hui, je ne peux que te rendre la pareille et essayer de te remonter pour que tu ne perdes pas la raison totalement. Ne laisse personne t’abattre dans ta propre niche tu te dois de foncer encore plus, sans cette cochonnerie de drogue pour te salir la vie encore.

Phil Salfino : T’as fini de parler de Fourecks maintenant ? Tu t’y attardes pas mal pour un gars qui ne veut plus sa ceinture.

Charlie Green : Toi, t’as fini d’être arrogant avec moi et de me tutoyer ? Dans ta situation, on vouvoie les lutteurs et on les appelle monsieur !

Phil soupire de découragement.

Phil Salfino : C’était Phil Salfino dans la loge de Charlie Green pour ses impressions sur son avenir.

Charlie Green : Oh une dernière chose, je suis probablement le seul homme qui est assez fou pour vouloir voir Fourecks en bikini. J’aime ça les corps tuméfiés.

Charlie éclate de rire pendant que la caméra recule pour quitter la scène.

Charlie s'écroule dans son fauteuil, frais sorti de la douche, une canette de 7-Up à la main, l'autre sur son front à tenter de chasser la douleur de son esprit. Il avait passé la journée au téléphone avec les avocats et Wilson à propos de cette foutue ceinture et la suspension injuste qui lui avait été infligée. Il consulta son téléphone pour n'y trouver aucun message manqué, et se massa le genou jusqu'à ce que celui-ci fasse pop dans l'étirement.

Il ferme les yeux pour un moment, tentant de calmer les voix et la douleur dans sa tête, mais le son d'une porte qui s'ouvre commande son attention, et quand il ouvre les yeux sur ce qui ne devrait pas arriver, il voit, dans la pénombre ambiante, la femme qui se glisse à l'intérieur avec un silence félin, et reste plaqué contre le mur en refermant la porte doucement. Les deux se regardent, et Charlie Green reconnait immédiatement celle qui vient le visiter. Il en est tellement étonné en fait, qu'il reste figé là à la regarder, se demandant s’il y avait quelque chose dans cette canette qui le ferait halluciner aussi rapidement et effectivement.

Le jacket de cuir râpé et patché tombe au sol, et elle franchit la distance lentement, sans mouvement brusque, n'élicitant de lui aucune réaction autre que la confusion: c'était trop beau pour arriver, c'est la seule chose qu'il voudrait vraiment ce soir, c'est trop beau pour être vrai. Je rêve? Oui, je rêve, se dit-il, se permettant un léger sourire presque rassuré, mais elle lève la jambe pour la poser sur le siège contre la sienne de manière trop intime, et le contact le fait presque sursauter, le ramenant dans la réalité sans qu'il ne l'ait vraiment quitté. Ses yeux quittent le visage de la Sauvage pour regarder par en bas alors qu'elle s'installe confortablement sur ses genoux, ses mains restant de chaque côté du dossier; il regrette presque le geste, se prenant les yeux pleins de chair; il en échappe presque son breuvage, mais Fourecks lui prend des mains, le posant sur la table de chevet.

Charlie: Qu'est-ce.... que...

Fourecks: Tu es content?

Charlie: ...Oui, non.

Fourecks: C'est le plus vieux truc dans le livre, et je suis découragée de voir que le patron se laisse avoir aussi facilement. Mais le temps révèle toutes vérités.

Charlie: ...Tu es probablement la seule à croire que je ne l'ai pas fait.

Fourecks: Pas nécessairement vrai.... mais probablement la seule voix qui t'importe sait que tu aurais quand même caché la ceinture un peu mieux que ça.

Charlie: ...Qu'est-ce que tu veux?

Elle le récompense du passage de ses ongles sur sa poitrine, le marquant d'un peu de plaisir-douleur.

Fourecks: Je veux m'assurer que quelqu'un apprécie la qualité de ton travail. Ça commence à ressembler à de l'art...

Charlie: La ligne a été fine entre le travail et le plaisir.

Fourecks: Hmm, ma ligne est toujours floue... On se comprend à ce niveau-là, mais je veux mettre un point bien au clair... l'un contre l'autre, sans problème, toujours; mais pour le tag team, tu as beaucoup d'honneur et de respect à gagner avant que je te fasse confiance.

Charlie: Ce n'est pas moi qui ai fait perdre l'équipe. Regarde aussi ton match d'avant!

Fourecks: Sarah aurait dû tenir sa langue. Il y a des choses qu'on ne se dit pas entre filles quand on veut promouvoir le travail d'équipe. Il ne faut pas contrarier une artiste. Toi.... tu pourrais en être un, mais c'est cruellement évident que tu ne penses pas en dehors de ton cercle habituel. En tag team, il faut connaitre son partenaire autant que son ennemi.

Il la regarde approcher son visage près du sien pour lui glisser quelques mots au creux de l'oreille.

Fourecks: Il faut aussi diversifier ses passe-temps un peu. Tu veux mesurer mes nouvelles cicatrices?

Il en eut presque le frisson quand il sentit sa lèvre effleurer son lobe d'oreille, combiné avec ses mains chaudes sur son torse. Il lui prend les poignets, inclinant la tête de l’autre côté pour tenter d'échapper à l'ensorcellement.

Charlie: Je sais qu'il y a une attrape avec toi, alors crache le morceau.

Fourecks dégage son poignet lentement mais fermement, pour lui placer les doigts contre la tempe, le poussant un peu plus vers le côté.

Fourecks: Tête de plomb... Tu te dis prêt à plonger, et maintenant tu te méfies des conditions? Mentalité de cellule, qui pense encore apercevoir les gens à travers des barreaux. Les fous mènent l'asile, et tu pourrais être inspiré à observer les autres... Écouter leurs plans... L'attrape, tu la connais déjà; la ceinture, tu ne poseras pas les mains dessus tant qu'on ne sera pas sous contrat avec la strap à la clé.

Charlie pèse les mots de sa rivale, et saisit sa chance pour poser ses mains ailleurs, comme sur la championne qui ne semblait attendre que l'acte; le sourire aurait fait un peu froid dans le dos du couillon dernièrement vu avec elle, mais en même temps, l'implicité de la réaction mènerait n'importe quel homme digne de ce nom dans sa position au désir.

Charlie: Pour le match, ça peut attendre, mais un peu de pratique, ça fait toujours du bien. Si je prends ta suggestion, je dois diversifier, c'est ça?

Fourecks: Élargir tes horizons un peu, pour te donner une arme contre moi, peut-être.

Charlie: Tu es une femme étrange, Fourecks.

Fourecks ouvre ses yeux pour le regarder, semblant légèrement amusée par son regard un peu perdu malgré lui.

Fourecks: Vraiment? C'est pourtant simple. Je suis ici pour me nourrir. Si tu t'en nourris aussi, alors tu auras appris quelques choses. Étrange ne suffit pas, Charlie.... il faut être tordu.

Il pince la cicatrice fraiche sur la poitrine de Fourecks, ce qui lui tira un petit sursaut de plaisir.

Fourecks: Hmmm... Ce soir, je te montre comment exploiter une source d'énergie... si tu sauras suivre la leçon...

Charlie: Tu n'as pas à douter tu sais, jusqu'à maintenant j'ai suivi ton rythme et j'en suis encore capable.

Fourecks: Tu crois vraiment en être capable ? Après avoir dit que j'étais seulement "étrange" permet moi de douter.

Charlie: Effectivement, j'ai dit que t'étais étrange, mais dans le fond, tu le sais autant que moi à quel point tu es tordue ... so am i !

Fourecks: Pour moi, je n'ai aucun doute, pour toi, tu as la nuit pour me le prouver.

Charlie: Comme si je ne te l'avais pas déjà assez prouvé lors de nos matchs, t'as gagné le Best of 5 de justesse, dans le 5ième match, j'en connais plusieurs qui n'aurait même pas toughé 2 matchs de suite contre toi.

Fourecks: C'est vrai, tu m'as donné du fil à retordre, maintenant, donne m'en encore pour une nuit.

La Sauvage le regarde avec un sourire voulant tout dire, les yeux dans le vide comme si elle commençait à perdre contact avec la réalité pour se perdre dans ses pensées folles.

Charlie: Tu parlais d'une possibilité de rechute dans ton dernier blog, étrangement ce soir, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose d'encore mieux que la drogue pour te faire reprendre tes esprits et tu sais que je peux te fournir ce petit quelque chose qui te manque.

Fourecks: Ne te surestime pas, tu ne m'as rien prouvé de ce côté-là et tu n'as pas vraiment d'expérience.

Charlie: Tu pourrais être surprise, toutes les femmes ont cru pouvoir m'en apprendre un jour ou l'autre.

Fourecks: Tu sais que je suis différente des autres femmes.

Charlie: Je sais, je sais...

Charlie arrête de parler tout en attirant La Sauvage un peu plus contre son corps comme pour lui intimer de débuter les hostilités pendant que La Sauvage saisit le message de son partenaire du moment.

Une silhouette se dessine tranquillement de plus en plus se rapprochant d’une pierre tombale. On devine par la silhouette que la personne qui vient doit être très grande et bâtie. Après quelques secondes, des bruits de pas se font entendre et on voit la pointe de la paire de botte du lutteur. On reconnait que c’est Charlie Green qui s’est arrêté devant la pierre. La caméra monte lentement vers le visage de ce dernier qui regarde par en bas. Il a sa pelle sur l’épaule et il regarde droit dans la caméra.

Charlie Green : Un cimetière, quel meilleur endroit pour souligner la mort de quelque chose. La mort, cet état d’être qui n’en est pas un, mais qui en même temps signifie aussi un nouveau départ. C’est vrai parce que chaque fois que quelqu’un meurt, ou tout autre être vivant, il y a toujours une nouvelle vie qui s’en sort. Pour ce qui est de la mort que je veux souligner en ce moment, c’est plutôt pour un changement. C’est définitivement un changement pour moi. J’avais l’intention de me battre dans la division pour la ceinture SOW, pour talonner Pétale et disons … garder un certain contact entre moi et Fourecks, parce que tout le monde sait que Fourecks veut Pétale alors en gardant un contact avec Pétale, je garderais un certain contact avec Fourecks aussi. Enfin, grâce … ou à cause ? C’est selon, disons grâce à Django, qui a cru que les gens seraient assez dupes pour croire que j’avais volé la ceinture Intercontinentale, je me retrouve maintenant avec un match de championnat pour cette ceinture ! N’est-ce pas là merveilleux ? Pendant que le gars qui voulait me faire accuser à tort que j’aie été un voleur, moi, je me retrouve contre le champion de cette division, aussi facile que cela puisse paraitre, évidemment, il a fallu que le batte Ravage pour ça, mais c’était presqu’une formalité. Peut-être pas, il m’a donné un certain challenge certes, comme tous les autres, mais au fond de l’histoire, c’est moi qui lui aie botté le cul à Blast! et qui est revenu avec un title shot.

Charlie fait un léger sourire et s’assoit au pied de la pierre tombale.

Charlie Green : Pendant ce temps, Django est hors course, je lui ai presque pété le bras au PPV et donc, je me retrouve contre le champion Intercontinental. Voilà pourquoi je parle de mort et de renouveau. La mort de Django, la mort de la courte rivalité que j’ai eu contre ce poltron alors que maintenant, j’accède aux grands honneurs à nouveau. Bientôt, le titre Intercontinental sera sur mon épaule. Oui c’est vrai, il me reste le champion à battre maintenant. Le joueur de rugby a eu la ceinture trop longtemps maintenant. C’est à mon tour de mettre un peu d’ordre dans cette division. Depuis que Nelson a perdu son titre, le seul qui aie été capable de garder le titre plus d’un mois c’est bien le champion actuel. Ce qui me donne encore plus le goût de le détrôner et battre la longévité des titres. Je n’ai pas réussi avec le titre Hardcore parce que j’ai eu une mauvaise passe durant un certain temps, voilà maintenant que c’est le titre Intercontinental qui croise mon chemin. J’ai l’intention de montrer que je le mérite vraiment.

Dans la terre qui venait d’être retournée peu de temps avant, Charlie écrit le nom Croc avec sa pelle à bout de bras.

Charlie Green : Ça, c’est le règne de Croc qui achève, ce règne se retrouvera ici, au cimetière, comme toutes les rivalités passées avant celle-ci pour moi. La seule qui me restera en tête encore longtemps c’est celle contre Fourecks. La dernière nuit que j’ai passée avec elle restera mémorable.

Il esquisse un léger sourire narquois et regarde au ciel.

Charlie Green : Et ce n’est pas la dernière, vous pouvez me croire, cette femme mérite sa place.

Green regarde la caméra à nouveau.

Charlie Green : Enfin, revenons au titre Intercontinental. J’ai bien l’intention d’aller le prendre rapidement et sans recule. J’aurai bientôt 2 titres à mon actif au SOW. C’est mieux que plusieurs qui y sont passés depuis mes débuts ici. Ce titre, je le veux beaucoup plus que Django pouvait le vouloir, dans le fond, j’irai conquérir n’importe quel titre ici et j’y apporterai ma touche personnelle à chaque fois. La touche Hardcore qui manque dans chaque titre, j’ai ravivé le titre Hardcore, maintenant il est entre de bonnes mains, je n’ai plus besoin de m’en occuper. Je dois prendre chacun des titres pour leurs redonner une note de noblesse, j’ai commencé avec le Hardcore, il était mort à une époque et il a repris vie grâce à moi. Maintenant le titre Intercontinental, je me charge de lui donner une touche Hardcore à lui aussi. From the Hard to the Core ! Tous les titres méritent de se faire défendre avec tout notre corps et notre âme !

Il regarde sa pelle et la frotte un peu avec la paume de sa main.

Charlie Green : Évidemment, ce n’est pas nécessaire de se battre avec des armes et que ce soit sans disqualification pour que ce soit Hardcore. Un lutteur Hardcore l’est dans l’âme et sait se battre dans n’importe quelle situation. C’est ce qui arrivera lorsque je botterai le cul de Croc Cassidy plus vite qu’il n’y ait de minutes dans une mi-temps au rugby ! Bon, il va s’en dire qu’une mi-temps dure 40 minutes et donc qu’un combat de lutte de 40 minutes, c’est long, mais je n’ai pas l’intention de laisser son French Flair sortir contre moi. Je ne veux pas partir de cette rivalité les mains vides. Je ne veux pas, et j’en n’ai pas l’intention ! Croc, prépare toi, parce que moi, je le suis maintenant et si tu n’avais pas rencontré d’homme jusqu’à maintenant, tu en auras un vrai sur ton chemin ! Le titre Intercontinental manque de visibilité, je lui en donnerai bientôt !

Charlie se lève et quitte la scène pendant que la caméra se place pour qu’on voit bien le nom Croc dans la terre.

Dans le ring on voit le géant Charlie Green qui lutte avec un homme environ de sa taille, un grand homme bâti qui semble en bonne forme. Les 2 hommes se livrent une bonne bataille durant plusieurs minutes avant que Charlie remarque la caméra qui s’approche vers le ring. Le géant ex-prisonnier s’empresse de faire un Flying Armbar à l’adversaire qu’il a devant lui et en moins de 2 l’homme abandonne avant que Green lui casse le bras. Charlie lâche la prise et laisse son adversaire se relever.

Charlie Green : Bon petit match jeune homme… maintenant retourne essayer de te battre avec des hommes aussi pissou que toi et laisse les grands faire les vrais combats dans un ring.

Charlie fait un petit sourire narquois et regarde la caméra qui est toujours en bas du ring.

Charlie Green : Voilà une autre victime de ma force. C’est une bonne chose en soi puisque je commence à reprendre le chemin de la victoire. Enfin, pour ce qu’il en est. Le match le plus important de mon temps au SOW s’en vient bientôt et j’ai bien l’intention d’être bien préparé. Tu vois Croc, toi, tu auras affronté Big Manu et … un professeur ? depuis l’annonce du match qu’on aura l’un contre l’autre. C’est très bien dans le fond, puisque tu pourrais penser que tu affronteras des gars qui peuvent te donner un peu le même challenge que moi et que lors de notre combat, ce sera de la petite bière de m’affronter. C’est une pensée bien ridicule puisque moi, je serai bien préparé. Déjà, à Showdown cette semaine j’affronterai un ancien champion qui aurait pu être aussi Hardcore que moi parce qu’il avait une bonne ceinture entre les mains, la ceinture Wildside était une bonne division, hélas, il a fallu que Wilson laisse tomber cette division et défasse tous les plans de tout le monde.

Charlie se frotte les mains et regarde en direction des vestiaires alors que son adversaire du moment sortait de celui-ci pour se rendre à l’extérieur du gym. L’homme se tient encore le bras de douleur.

Charlie Green : Dans le fond, d’affronter Big Manu et le méchant méchant professeur, ce sera la même chose que moi d’avoir affronté cette mauviette. Ça ne fait qu’empêcher la rouille de s’installer. Le vrai entrainement, moi j’en aurai un en affrontant DJ Shaft à Showdown. Toi, il faudrait que tu affrontes quelqu’un de plus puissant que ces 2 hommes pour pouvoir penser à avoir une once de défi comme ce que je vais te donner. Évidemment, j’ai une bonne avance parce que j’ai déjà battu Ravage, le même homme que tu as battu au dernier PPV. Je peux donc penser à la victoire contre toi, si je n’avais pas gagné, j’aurais peut-être eu un doute quant à une victoire sur toi, mais là, je n’ai aucun doute. Lors du PPV Christmas Sabbath, tu vas te rendre compte à quel point tu m’as sous-estimé.

Charlie pointe sa pelle qui est dans un coin du ring.

Charlie Green : Je n’aurai pas besoin de ça pour te démonter totalement, tu crois trop au fait que j’ai déjà perdu contre Fourecks et contre Pétale pour avoir une bonne vision de notre combat alors que moi, je sais de quoi tu es capable, j’ai vu ton match contre Ravage au PPV Rage In The Cage et je sais que je peux battre Ravage alors je sais aussi que je peux te battre. Avant tout par contre, je dois passer à travers le challenge de DJ Shaft, évidemment, ce sera plus simple maintenant qu’il n’est plus champion Wildside et qu’il est rendu le sous-fifre de Methodcobra.

Green regarde la caméra comme s’il regardait quelqu’un droit dans les yeux.

Charlie Green : Et maintenant toi, Shaft, pauvre petit homme … tu offres ton aide à Methodcobra pour affronter Fourecks et vous croyez vraiment pouvoir l’abattre en vous mettant à 2 puis en vous aidant mutuellement? Tu sais, j’en doute … je doute de votre capacité à battre cette femme. Tout comme je doute que tu puisses avoir une victoire contre moi Shaft… Non mais soyons réaliste, j’ai détenu la ceinture Hardcore assez longtemps et ensuite j’ai montré à plusieurs reprises que j’étais capable de me battre sans artifice ni armes alors que toi ? tu as besoin de Methodcobra pour battre Fourecks ? C’est complètement ridicule! Je ne donne pas cher de votre peau pour ce tournoi pour la ceinture Hardcore.

Charlie se dirige vers l’extérieur du ring et se rend vers les vestiaires. À mi-chemin entre le ring et le vestiaire, Green tourne la tête et fait un sourire hypocrite face à la caméra avant de terminer son discours.

Charlie Green : Alors à tous les 2 … Bonne Chance pour votre matche respectif contre moi. J’ai perdu quelques combats dernièrement, mais maintenant que j’ai gagné ma chance pour avoir le titre Intercontinental, je n’ai pas l’intention de m’arrêter.

Green continue son chemin vers le vestiaire.

On retrouve Charlie Green sur un ring en train de s’entrainer avec un autre homme de la carrure de Croc Cassidy, la ressemblance est assez remarquable. Le géant est de plus en plus en mauvaise position pour gagner alors qu’à un moment durant le combat, Green prend son adversaire par surprise et se place derrière lui et lui applique une German Suplex Pin et compte fort jusqu’à 3 comme il n’y a pas d’arbitre. Le géant lâche prise sur son adversaire et se relève rapidement. Il pousse son adversaire hors du ring en le poussant avec son pied comme s’il s’essuyait les pieds dessus.

Charlie Green : C’est drôle Croc ta façon de tourner les choses, j’ai l’impression de presque discuter avec un enfant, c’est mon père qui est plus fort que le tien, c’est toi qui me sous-estime, non c’est toi hé bla bla bla. Tu es très drôle dans le fond, tu crois que je prends chaque combat à la légère parce que j’ai la grosseur et la grandeur contrairement à plusieurs, je suis un mastodonte du ring et donc à cause de ça, je devrais tout prendre à la légère ? Non ce n’est pas le cas. Même si je t’ai passé à travers une table la première, et la seule fois, où tu as voulu te mêler de mes affaires, ce n’est pas à cause de ça que j’aurai le dessus sur toi une 2ième fois. Non c’est pour bien autre chose. Moi, je serai bien préparé pour t’affronter, j’ai affronté DJ Shaft et si Fourecks n’était pas venu mettre son nez dans le match, j’aurais probablement gagné clean contre lui, fallait que ça tourne autrement à cause de cette jalouse.

Charlie fait un sourire hypocrite et regarde en l’air quelques instants pour reprendre son discours face à la caméra.

Charlie Green : Ouais c’est une jalouse parce que moi, j’ai remonté la division dans laquelle elle est présentement, la division était au plus bas avant que je gagne cette ceinture. Maintenant, je suis dans la course pour ton titre Croc, en fait, plus que dans la course, je suis ton adversaire lors du Pay-Per-View, c’est une coche au-dessus du titre Hardcore ça, une autre raison pourquoi Fourecks est jalouse de mon sort. Encore une fois, je remonterai une autre division. Ta ceinture n’a plus le prestige qu’elle devrait avoir, elle n’a plus de saveur cette ceinture depuis que Nelson a dût l’abandonner contre son gré. C’est quand même supposé être le 2ième titre le plus important de la fédération non ? Maintenant on dirait que c’est le titre Hardcore. Ça doit être parce que je viens de quitter la division ? Enfin, ça c’est encore à discuter, parce que Fourecks fait quand même un excellent travail. Malgré son intervention contre moi et qu’elle se soit mis son nez dans mes affaires, je la considère encore comme une bonne championne et j’ai encore du respect pour elle. Du respect mal placé et aveugle peut-être mais encore là, ça reste à voir.

Green se dirige vers un coin du ring et il y monte sur le troisième câble et s’assoit sur le dernier turnbuckle.

Charlie Green : Une chose sur laquelle je dois te donner raison par contre Croc, la confiance en moi, oh oui, ça t’as raison, j’ai une vraie confiance en moi, comme pas un! Pourquoi ? Parce que moi, j’ai appris par moi-même, je me suis toujours poussé à fond dans tout ce que j’avais à faire et je n’ai jamais reculé devant un défi, la preuve, même si je savais que je pouvais risquer gros, j’ai quand même accepté le combat contre Draven, j’ai quand même accepté les combats contre Pétale. Ce sont quand même des Hall Of Famers, ce n’est pas rien d’affronter des gens comme eux. Certes je n’ai pas gagné tous ces combats, j’ai beaucoup de défaites, mais dans le fond, est-ce qu’on dit vraiment que c’est dans la défaite qu’on apprend ? C’est donc pour te donner une bonne leçon de lutte que tu perdras ton titre face à moi à Christmas Sabbath. T’as affronté un professeur qui croit pouvoir donner des leçons, mais il n’en est rien. Lui, il ne sait que donner des notes, moi, je donne des vrais coups, ça fait plus mal qu’un A-.

Charlie prend une pause et se frotte les mains. Il regarde vers les vestiaires quand il y a un bruit qui attire son attention mais il reprend rapidement le focus de la caméra.

Charlie Green : Croc, tu sembles croire que tu me connais depuis mes débuts au SOW, tu dis que tu m’as suivi et que tu as pris des infos pour me connaitre alors que tu parles de ma rivalité contre Holygates, le moment où j’ai perdu mon titre, par contre, tu ne parles pas d’avant, étrange non parce que c’est là que j’ai excellé le plus. Lors de mes combats contre le drogué de Billy, tu m’as supposément suivi donc tu devrais savoir ce que je suis capable de faire. À tout le moins, tu peux le croire, par contre, l’avenir ne sera pas pareil comme le passé. Non rien ne sera pareil parce qu’avant, je pouvais et je voulais me battre avec des objets, avec des armes, des barbelés, des néons … avec cette pelle…

Charlie pointe sa pelle qui est dans l’autre coin du ring.

Charlie Green : … dans un combat sans disqualification, mais maintenant, je veux montrer que je suis capable de me battre sans ça et que je peux avoir une ceinture de plus grande envergure. Déjà à Blast cette semaine, on aura un bel aperçu de notre combat, même si nous avons été imposé d’un partenaire chacun. Comme je connais de plus en plus Fourecks … et encore plus que vous pouvez le penser… j’aurai de bonnes chances de gagner sur vous, même en ayant Shaft comme boulet. Il n’aura qu’à prendre des notes. Je sais que je peux avoir le dessus, même si, au final, c’est elle qui a gagné la ceinture Hardcore. Sa jalousie aura des conséquences alors que cette fois, son PAK sera probablement derrière elle, je suis bien préparé évidemment.

Green descend du turnbuckle sur lequel il était assis et reste debout à nouveau près du coin du ring.

Charlie Green : Ton French Flair pourrait te jouer des tours mon gars parce que moi, je combine plus qu’une seule nationalité, je ne suis pas de la France comme toi, personne ne le sait vraiment d’où je viens. J’ai bien plus que du French Flair pour me défendre. Les français ont peut-être accomplis certaines choses dans le sport, mais chaque français avait besoin de coéquipier pour faire du bon travail, au rugby, au foot … tous des sports d’équipe, là, nous allons être juste un contre un lors du Pay-Per-View, bien évidemment, Fourecks et son PAK pourrait être tenté de mettre leur nez dans notre match, mais dis-toi que j’ai toujours un coup d’avance sur mon adversaire. Tu peux croire que tu vas me …

Charlie toussote de façon plutôt ridicule.

Charlie Green : … croquer … mais tu peux garder tes idioties de croquage pour quelqu’un d’autre parce que tu es beaucoup plus ridicule qu’autre chose en parlant comme ça. Tu le dis toi-même, j’ai la capacité et la force pour te casser en morceau alors que toi, tout ce que tu as, c’est ton petit courage et ton supposé French Flair qui ne t’aideras pas du tout dans un combat contre moi. Alors sois certain d’une chose, j’userai de toutes mes capacités pour te rendre la vie dure d’ici Christmas Sabbath et ça commencera dès Blast ou je t’anéantirai toi et Fourecks.

Green quitte le ring tranquillement et lorsqu’il est sur le tablier il se retourne face à la caméra à nouveau.

Charlie Green : Tu peux te préparer à te faire … CROQUER !

Charlie éclate d’un rire bien senti et descend du ring et se dirige vers le vestiaire.

On retrouve Charlie Green assis dans le vestiaire du gym de la SOW et il regarde le mur devant lui. Sur ce mur, on peut rapidement distinguer 2 photos, sur l’une d’elle, Croc Cassidy tient fièrement le titre Intercontinental à bout de bras tout sourire avec en arrière-plan, la foule qui l’acclame. Sur l’autre, Fourecks, avec le titre Hardcore sur son épaule, pleine de sang à genoux dans le milieu du ring. Charlie est assis avec le dossier de la chaise collé sur son torse et il tient 2 dards entre ses doigts et il les regardes quelques instants avant de lancer un regard vers la photo de Croc.

Charlie Green : Ah ce cher Croc… cette chère … très chère…

Green marque une pause comme pour laisser un suspense sur ses prochaines paroles.

Charlie Green : Ceinture Intercontinentale. Bon Dieu que j’ai hâte de pouvoir la tenir entre mes mains et pouvoir la défendre à sa juste valeur. C’est assez ridicule de voir un champion dire que la seule chose intéressante qu’un contender aie dit ce soit qu’il veuille redonner du prestige au titre. Certes, ce n’est pas pour avoir moi-même le prestige que je veux avoir cette ceinture, ça, je m’en fou, je n’ai jamais été populaire et je ne le serai jamais. Tous les hommes m’en ont toujours voulus et j’ai toujours dût me défendre seul. Les gens au SOW me détestent et me huent et ça me passe bien haut au-dessus de la tête. C’est donc dire que c’est bien plus haut que ce cher Croc.

Charlie rit d’un rire gras et sarcastique se faisant rire lui-même.

Charlie Green : Et là, je le vois déjà dire « ah mais il dit que je suis petit et donc il me sous-estime » et encore son histoire de sous-estime d’un côté comme de l’autre. Je ne jouerai pas à ce jeu. C’est vrai, je suis confiant, mais je ne sous-estime personne, la seule chose que je sous-estime c’est le « French Flair » de mon adversaire. Je sais pertinemment que ce n’est pas ça qui va lui permettre de s’en sortir contre moi. Vous savez … enfin, non, vous ne savez pas … personne ne sait d’où je viens vraiment, personne n’a vraiment cherché à savoir qu’est-ce que je suis vraiment, la seule chose que vous savez vraiment c’est que je sors de prison depuis maintenant 5 ans et que j’ai eu la vie dure en prison. C’est tout. Est-ce que je me sers de mon pays d’origine pour me croire supérieur ? NON !

Green hausse le ton en disant le dernier mot de sa phrase mais reprend rapidement son ton de voix habituel.

Charlie Green : C’est complètement absurde de se croire supérieur parce que t’es un français Croc. Pourquoi? Parce que chaque personne est ce qu’il est grâce à lui-même, c’est ce que tu devrais comprendre, c’est l’une des choses que j’ai appris à comprendre en prison. Je suis ce que je suis parce que j’en ai décidé comme ça, pas parce que la société m’a dicté d’être comme ça. Après, si tu veux être l’un de ces saletés de moutons tous pareils, c’est effectivement ton droit et ton choix après tout. Par contre, dis-toi que des moutons tous pareils j’en ai affrontés plus d’un et ils ont tous passés le pire quart d’heure de leur vie. Des français, j’en ai affrontés avant d’arriver au SOW, ils ne m’ont pas arrêté pour autant. Maintenant, si on parlait de notre petit affrontement en 2 contre 2 lors du dernier Blast!.

Charlie détourne le regard de la photo pour regarder les 2 dards qu’il tourne lentement entre son pouce et son index. Après quelques secondes, son regard retourne à la photo de Croc.

Charlie Green : Tu sembles croire que si Shaft a fait le tombé final sur toi c’est parce que j’ai involontairement été lui taper dans la main. C’est complètement absurde, tu sais, si j’ai laissé Shaft faire ça, c’est simplement pour ne pas que tu aies trop l’impression que tu pourrais venir à bout de moi d’une quelconque façon avant le Pay-Per-View. D’ailleurs, je suis convaincu que Shaft aurait préféré avoir la main sur Fourecks plutôt que sur toi, mais il en est ainsi parce que Fourecks n’avait probablement pas le goût de se salir les mains. Ce qui est une bonne chose en soi puisque ce vendredi, elle devra m’affronter et maintenant dans un combat sans arme et dans un combat avec disqualification cette fois.

Green se racle la gorge et reprend un ton un peu plus solennel.

Charlie Green : Revenons à Christmas Sabbath, tu veux un gars motive face à toi lors de ce pay-per-view n’est-ce pas ? Hé bien tu l’auras je te jure. Tu crois être capable de me faire cracher mes dents ? Hé bien, à ton tour, je souhaite que tu sois motivé pour le faire parce que ce n’est pas avec ton French Flair que tu y arriveras. Pour l’instant, tiens bien la ceinture Intercontinentale parce qu’elle va quitter ton épaule très bientôt.

Charlie soulève légèrement les yeux comme s’il voulait s’adresser à quelqu’un dans le haut de l’image.

Charlie Green : Quant à toi, ceinture, j’ai tellement hâte de sentir ta peau de cuire sur mon épaule.

Green d’un geste rapide lance l’un des dards qu’il avait entre les doigts directement au milieu de la photo de Croc Cassidy et recommence à faire tourner le seul dard qu’il lui reste entre les doigts.

Charlie Green : Maintenant passons à autre chose. Dix jours avant ma future conquête du titre Intercontinental, j’aurai à affronter à nouveau l’une de mes plus grandes rivales à ce jour. Ouais, encore… Après tout, j’aime vraiment l’affronter. J’ai lu très attentivement ton dernier blog tu sais, ça m’a un peu fait du bien tu sais pourquoi? Parce que je pense sincèrement que j’y suis pour quelque chose dans ton cheminement à devenir heureuse cette année. Je pense que si tu es en paix avec toi-même c’est parce que tu as affronté l’un de tes meilleurs adversaire à vie. Évidemment, je ne m’attends pas à ce que tu m’en remercie, tu l’as déjà fait plus d’une fois directement et indirectement et je pense que pour une femme de ta trempe, c’en est suffisant. Il y a une phrase par contre qui m’aura un peu surpris et j’espère que ce n’est pas un signe d’une quelconque faiblesse. Je dis bien j’espère. Le passage où tu dis que tu ne sais pas trop pour encore combien de temps tu seras championne.

Charlie regarde à nouveau le dard qu’il a entre les doigts et reprend rapidement son regard sur l’image devant lui.

Charlie Green : N’y pense même pas, continue à te battre et à espérer battre le record de longévité d’une championne Sunka. Tu es championne pour y rester longtemps encore j’en suis convaincu. Tu dis que tu as réussi à obtenir le respect de plusieurs de tes congénères depuis quelques années, depuis quelques temps, c’est le mien, mon respect, que tu as réussi à acquérir. C’est encore plus difficile que d’obtenir le respect de quiconque je crois. Ce même si tu as osé mettre ton nez dans mes affaires lors de mon match contre Shaft il y a 10 jours. Tu sais, ce n’est pas mal même pour une championne Hardcore que d’affronter des adversaires dans des stipulations moins extrêmes. Même que ça peut avoir son lot de bons côtés, j’ai décidé de me battre pour la ceinture Intercontinentale malgré mon amour pour le Hardcore parce que je veux apporter une dose de Hardcore partout où je passe, il faudra montrer encore plus à quel point j’ai les combats extrêmes dans le sang. From the Hard to the Core, il ne faut jamais l’oublier. Ce pourquoi ça m’amène à te dire ceci, tu le sais, j’ai du respect pour toi maintenant, je t’aime d’une certaine façon en fait. Autant que je peux t’aimer, autant je peux te haïr totalement par contre. Tu sais de quoi je suis capable dans un combat Hardcore, maintenant à Blast, tu verras ce que je suis capable dans un vrai combat, sans arme et avec seul mon corps pour me défendre. Quoi que tu as déjà pu voir ce que je suis capable de faire avec mon corps.

Green fait un sourire narquois en fixant la caméra comme si, cette fois, il parlait directement à la lutteuse.

Charlie Green : À Blast, ce sera encore toi et moi dans un ring, mais je te mets déjà en garde, n’ose même pas mettre ton nez dans mon combat à Christmas Sabbath, j’ai déjà dit à plusieurs reprises que jamais je n’avouerai qu’entre nous c’est fini, hé bien si tu oses te mettre le nez dans ce match, ce sera doublement plus vrai que ce ne sera pas fini entre nous.

Charlie lance le dard qu’il avait entre les doigts sans même regarder où il le lançait et le dard se plante directement à l’endroit où il y a le titre Hardcore sur la photo. Après Green se relève de sa chaise et se dirige vers la sortie.

Charlie Green est assis dans sa loge à quelques heures de Showdown il regarde le dernier match qu’il a fait à Blast contre Fourecks et il repasse en boucle les derniers moments du match où il perd son combat suite au Sykkest Lariat de la sauvage. Charlie se prend la tête à 2 mains et il prend une grande respiration pour ensuite regarder la caméra face à lui.

Charlie Green : Ha, ma Sunka, si tu savais à quel point ça a pu faire du bien de te retrouver dans le ring … ce n’était peut-être pas aussi brutal que je l’aurais pensé, pas aussi violent que je l’aurais voulu … mais dans le fond, c’est toi qui a gagné, encore … contre moi. Le plus drôle là-dedans c’est que Croc va avoir vu ça maintenant et il va se dire «ah bah moi j’ai peut-être perdu contre Shaft mais au moins lui, c’est un homme, il m’a vaincu, mais il sait se battre avec autre chose que des armes » … et bla bla bla … c’est très drôle parce qu’il tentera encore de jouer à tu me sous-estimes, mais moi ah non, je te prends comme le gros tas de muscle que tu es… c’est complètement absurde. Notre dernier combat à Blast m’a fait du bien malgré la défaite. Je sais que je pourrai affronter Croc et encore une fois, j’ai un avantage sur lui malgré tout. Tu le sais très bien d’ailleurs, au nombre de fois qu’on s’est affronté maintenant. Mon corps est mon arme le plus redoutable et tu l’as vu plus souvent qu’à ton tour. Tu sais, j’ai écouté ta dernière promo que tu as faite avant notre match, la vidéo s’est rendue juste après mais bref, ce n’est pas important.

Green stoppe la vidéo du match et se frotte les mains avant de reprendre son discours.

Charlie Green : Ouais, après visionnement du début de ta promo, j’ai tout de suite eu un fou rire Fourecks. Un fou rire parce que tu as exactement dis ce que je m’attendais. Pourquoi j’ai l’impression de te connaitre tellement mais en même temps de ne pas te connaitre du tout ? Non mais c’est vrai. Tu as dit que je n’avais aucun rapport avec tes dénouements heureux, et en plus que ce petit honneur que tu m’as fait m’as monté à la tête.

Charlie fait un petit sourire mesquin et fait un rire comme le ferait un enfant.

Charlie Green : C’était tellement prévisible comme réponse à ma déclaration. Mais je sais pertinemment que j’ai tellement de chose à voir avec ton bonheur, et là, je ne parle pas de notre petit escapade nocturne parce que ce n’est pas ça qui a à voir avec ton bonheur, non ça je sais, je ne suis peut-être pas autant un expert que sur un ring. Je sais par contre que c’est en partie grâce à moi que tu as cette belle ceinture sur ton épaule. Si ce n’avait pas été du fait que j’ai perdu contre toi, tu n’aurais probablement pas été aussi chanceuse. Mais après tout, ça ne me dérange pas vraiment que tu crois que je n’ai aucun rapport avec ton bonheur, parce que bientôt, moi je pourrai aussi le dire que tu n’as aucun rapport avec mon bonheur, et moi, ce sera vrai. J’aurai le titre Intercontinental sur mon épaule dans 1 semaine et quoi de mieux que de commencer l’année sur un aussi bon pied ?

Green regarde sa pelle qui est rangée dans un coin et il regarde la caméra à nouveau.

Charlie Green : C’est vrai, je sais que malgré tout, ce n’est peut-être pas cette ceinture qui te rend si heureuse, mais dans le fond, si tu ne l’avais pas eu, t’aurais probablement encore eu de la misère à te retrouver et à faire la paix avec tes 2 côtés. Ce qui est le plus intéressant la dedans, c’est que moi, j’ai appris à connaitre les 2 côtés de cette personnalité. C’est pour ça d’ailleurs Sunka que je te déteste autant que je peux t’aimer maintenant. D’ailleurs c’est pour la même raison que je t’aime et que je te déteste.

Charlie sourit d’un air sadique.

Charlie Green : Enfin, maintenant, j’aurai mon combat contre Croc la semaine prochaine et ce gars va avoir l’impression qu’il peut me battre à cause que tu as encore eu le dessus sur moi, mais il n’en est rien. Croc, soit prêt, parce que moi je le suis maintenant. Mon combat contre Fourecks m’aura donné le meilleur des entrainements. Toi, tu devras te concentrer à ne plus abandonner comme une chochotte comme tu l’as fait dernièrement.

Green s’esclaffe de rire et il se lève pour sortir de sa loge.

Quelques heures avant Blast, on retrouve Charlie Green, assis dans les estrades où les gens s’assoient pour regarder le spectacle, la mine basse. Il a sa pelle sur ses genoux et il regarde les gens qui s’affairent à monter la salle en vue du spectacle de ce soir.

Charlie Green : Le 31 Décembre 2012 fût un grand moment pour moi. Lors de cette soirée, j’ai passé à quelques poils de gagner l’un des titres les plus importants de ma carrière. Encore une fois, j’ai échoué, ouais, j’ai échoué parce que Croc a utilisé ma propre prise contre moi-même. N’est-ce pas là ironique non ? Ce French Flair que Croc utilise, c’est une façon un peu détournée d’avouer que ses adversaires sont meilleurs que lui puisqu’il utilise leurs prises pour les finir. Une sorte de façon de faire goûter sa propre médecine à son adversaire. Au lieu d’être original et utiliser ses propres prises, il préfère donner le crédit aux prises de ses adversaires.

Green regarde sa pelle quelques instants et la frotte un peu et regarde à nouveau les gens devant lui.

Charlie Green : Avec cette nouvelle défaite, ça pourrait être une raison pour me décourager, pour quitter la tête basse la fédération et me dire que je ne suis peut-être pas fait pour cette fédération. Je vous avouerai que j’y ai pensé en fait. Depuis bientôt 5 jours que j’y pense en fait. Je suis capable de gagner des matchs très futiles et sans importance alors que ma dernière victoire de grande importance remonte à mon dernier match contre Billy Dirnt. Bon, il y a eu ma victoire contre le manouche, mais, au même titre que Billy, une défaite contre moi et on n’en a plus jamais entendu parler. C’est vrai, ça pourrait être décourageant. J’ai dit que j’y ai pensé à me retirer, c’est vrai, une défaite ultime qui me ferait retirer du circuit du SOW, ça pourrait en réjouir plus d’un j’en suis certain. Si j’ai pensé à me retirer par contre, ce n’est pas par découragement et par désespoir d’avoir perdu à nouveau, non, c’est plutôt parce que depuis quelques jours, je me demande simplement si je suis à ma place, plein de monde a déjà passé par une phase où il ne se sentait pas à sa place dans son travail. C’était le cas depuis quelques jours.

Charlie esquisse un large sourire contrairement où depuis le début il n’en avait pas.

Charlie Green : Mais, en voyant que la personne qui m’a apostrophé après mon match m’avait nargué à nouveau, ça m’a redonné envie de continuer. Ouais, parce qu’il parle exactement de ce que je viens de parler. J’ai perdu beaucoup depuis la perte de mon titre Hardcore et il semble croire que je ne peux gagner un match sans arme. Le plus intéressant là-dedans, c’est qu’il embarque dans le cliché des plus totaux quand il explose sa pastèque, comme si personne n’avait jamais vu une pastèque explosée. OUUUUUH. L’inconnu me fait très peur parce qu’il est capable d’exploser un fruit.

Green fait un signe de la main pour montrer qu’il est effrayé. Il reprend rapidement son sérieux.

Charlie Green : Eh bien, tant qu’à embarquer dans le cliché, je vais embarquer moi aussi en répondant à ta question que tu m’as posé. Pourquoi je me promène avec une pelle ? C’est bien sûr pour creuser des trous!

Charlie lâche un rire qui résonne dans toute l’aréna.

Charlie Green : Creuser quel trou ? Le trou pour chaque adversaire qui se met dans mon chemin. Bon, je t’entends déjà dire, «Tu n’en as pas creusé beaucoup jusqu’à maintenant». À ça, je te donne raison d’entrée de jeu. Jusqu’à maintenant, c’est vrai, elle m’a servi plutôt à me défendre qu’à creuser les trous des adversaires, mais ça va changer parce que j’ai toujours eu la détermination d’un soldat. Je n’ai pas l’intention de lâcher le morceau et si c’est toi qui devras être le premier à y passer, ça me fera grand plaisir de t’inculquer les bonnes manières. Le plus beau dans l’histoire, c’est que jusqu’à maintenant, c’est vrai, je n’ai pas eu beaucoup de victoire importante, mais chaque victoire importante que j’ai eu, maintenant, on n’entend plus parler de ces supposés lutteurs.

Green esquisse à nouveau un sourire et se caresse le menton et regarde en l’air pendant quelques secondes réfléchissant quelques instants.

Charlie Green : C’est merveilleux non ? Je suis un peu devenu comme un Career Killer au fil du temps. Je me concentre plus sur la perte de chacun que sur ma victoire en tant que tel. Alors voilà l’utilité de la pelle jusqu’à maintenant, elle m’aura servi à enterrer des carrières plutôt que des corps. C’est tout de même une bonne utilité non ? Néanmoins, c’est vrai qu’elle devrait me servir plus souvent maintenant à enterrer chaque rivalité avec fierté.

Charlie regarde à nouveau sa pelle et frotte le bout rond de celle-ci.

Charlie Green : Tu seras peut-être la première vraie victime que je ferai bientôt si tu continues à te mettre dans mon chemin. Le premier à goûter vraiment à une défaite face à moi et qui restera peut-être après celle-ci. À moins que, comme les autres, tu décides de quitter la tête entre les jambes parce que tu as honte d’avoir perdu contre moi. Dans le fond, c’est bien de perdre plus souvent que de gagner. Les gens nous sous-estiment et quand le bon moment arrivera. BANG! Je frappe. Les gens croient qu’ils vont gagner et sont tellement choqué d’avoir perdu contre moi, un gars qu’ils considèrent comme un loser, qu’ils décident de quitter la tête entre les jambes. C’est une bonne façon de se retrouver avec les grands honneurs dans le fond. Diviser pour mieux régner. On soustrait chaque personne qui n’est pas importante, avec le courage et la détermination que j’ai et je me retrouverai avec les grands honneurs un jour.

Green quitte sa pelle du regard pour reprendre la vue qu’il avait devant lui.

Charlie Green : Tu seras peut-être le premier à rester ici après une défaite importante contre moi, mais une chose est sûre, c’est que tu n’es pas le premier à me dire les stupidités que tu m’as envoyé en me parlant de ta pastèque. Tu dis que j’ai un gros égo ? Tu sais quoi ? Je m’en contre-fiche totalement. C’est vrai que j’ai un gros égo, et puis ? Est-ce que quelqu’un sait à travers quoi j’ai passé avant ma sortie de prison ? NON ! Encore moins toi parce que tu n’as même pas semblé avoir fait des recherches pour me connaitre plus. Tu crois que j’ai eu à demander mon match à la direction pour l’avoir quand j’ai détenu le titre Hardcore ? Ce n’est pas le cas, je n’ai demandé rien à personne. J’ai pris l’opportunité et j’ai gagné le match. J’ai gardé le titre plus de 2 mois. Dans un contexte où le Hardcore était à plat avant que j’entre dans cette division et quand je l’ai eu, tout le monde la voulait. C’est une bonne moyenne je pense.

Charlie sourit à pleines dents.

Charlie Green : Comme tu l’as si bien dit toi-même, toi, tu n’as rien accompli ici alors c’est déjà plus que ce que tu as été capable d’atteindre. Probablement ce que tu ne seras jamais capable d’atteindre parce que tu ne voudras pas continuer après un match contre moi. On n’entendra plus parler de ce personnage inconnu qui portait un masque et qui a été retourné dans son costume plus rapidement qu’il n’est venu. Tu me fais bien rire parce que tu sembles t’inquiéter de ma vie sexuelle n’est-ce pas ? Ne t’en fait pas, je n’ai pas besoin de ça contrairement à plusieurs pour avoir une vie saine et sans problème. Je ne suis pas l’une de ces putes du SOW qui couchent avec tout le monde pour avoir une ceinture à porter de main. Ce n’est pas mon genre, je me bats pour l’honneur, pour le courage et pour la détermination. Tu n’auras jamais eu un adversaire aussi déterminé que moi devant toi si je me retrouve dans un ring contre toi, je peux te le jurer.

Green se lève de son siège et sort du champ de la caméra.

Quelques heures avant le début d’Injection, on retrouve Charlie Green dans sa loge en train de se préparer pour son match de ce soir. Il voit le caméraman qui passe dans le corridor devant sa loge et l’interpelle.

Charlie Green : Ce soir, à Injection, ce sera mon premier vrai match en 2013. Ça commence bien l’année quand on commence contre une légende comme Nelson. J’ai vu sa promo, j’ai vu celle de l’inconnu et j’ai pensé que quelques heures avant le début de ce show qui risque d’être de très forte intensité, c’est le bon moment pour répondre aux allégations de tout un chacun. Commençons tout d’abord par mon adversaire de ce soir, puisqu’il le faut, Nelson, tu sais, en 2012, j’ai fait beaucoup plus que d’être champion Hardcore, en fait, théoriquement, c’est vrai, j’ai fait seulement ça et j’ai perdu beaucoup depuis la perte de mon titre. Par contre, j’ai gagné en plusieurs points. Ce qui me vient à penser que toi, la dernière fois qu’on t’a vu dans un ring, tu t’es fait blesser et t’as dût abandonner ton titre? On m’annonce que oui ! Tu as perdu ton titre Intercontinental après un peu plus de 4 mois de règne, et tu es en train de te faire dépasser ton règne par l’actuel champion, n’est-ce pas là merveilleux ? Le même homme qui ose s’approprier les prises de ses adversaires parce qu’il n’est pas capable de s’en inventer à lui. Enfin, presque, si ce n’est qu’un vulgaire DDT que tout le monde peut faire dans un ring.

Charlie fait un léger sourire mesquin.

Charlie Green : Mais bon, ce n’est pas de Croc dont il s’agit ici mais bien de toi. Maintenant tu crois que la seule carrière que j’ai tué jusqu’à maintenant, c’est la mienne, encore une fois, comme tous ceux qui passent devant moi, malgré la victoire dans le ring, ce n’est pas la victoire entre les deux oreilles, hein ? Si la seule personne que tu crois à qui j’ai tué la carrière, c’est à moi, c’est parce que ma carrière, elle est encore d’actualité et je me retrouverai devant toi ce soir. Les autres, ils ne sont plus ici, pourquoi ? Parce que j’ai tué leur carrière évidemment ! Billy Dirnt, ça te dit quelque chose ? Non, eh bien, ce gars a gagné le titre Hardcore et il l’a perdu au bout de 2 heures à mes dépends. J’ai passé quelques mois à l’affronter et par la suite, il a perdu toute crédibilité et perdu sa carrière lorsqu’il s’est retrouvé devant l’évidence, il était drogué durant notre match et Wilson l’a foutu à la porte. Bon débarras.

Green se frotte les mains en les claquant ensemble comme pour montrer sa satisfaction d’avoir éliminé quelqu’un du Sanctuaire.

Charlie Green : Maintenant, Keith Holygates, ça te dit quelque chose ? Il a été ici seulement que quelques semaines, il a gagné le titre Hardcore à mes dépends, mais il l’a perdu aussitôt contre Pétale Orientale. Sachant que j’étais encore dans le décor du titre Hardcore et que je courais après pour ravoir mon titre, il a préféré foutre son camp et lui non plus on n’en a jamais entendu parler par la suite. C’est ce que ça fait quand on n’a pas les capacités pour garder un titre longtemps. Surtout dans un contexte Hardcore. Il l’a appris à la dure et il s’est vite rendu compte qu’il devra retourner dans l’entreprise de ses parents et faire ce qu’il sait le mieux faire, c’est-à-dire pleurnicher pour avoir tout ce qu’il veut de la part de ses parents riches. Bon débarras pour lui aussi.

Charlie se frotte les mains à nouveau en les claquant ensemble, satisfait d’avoir éliminé une autre personne du Sanctuaire.

Charlie Green : Maintenant, un troisième candidat à la loterie « victoire ou carrière en jeu », Django Terwilliger. Un manouche qui se croyait impressionnant parce qu’il était capable de dépecer un écureuil et de le manger en public. Il a appris vite celui-là. Une défaite contre moi et pouf. On n’entend plus parler de Django. Alors, évidemment que tu crois que la seule personne à qui je peux « tuer » la carrière, c’est à moi, parce que je suis le seul qui est encore ici. Pourquoi ? Parce que ma carrière ne doit pas être si morte que ça n’est-ce pas ? Ce n’est pas quelques défaites en ligne qui font d’un homme un pourri. On apprend de nos défaites et tu vois, heureusement pour toi dans un certain sens. Parce que, avec tout ça, j’ai appris une certaine forme de respect. Non je ne te respecte pas pour ce que tu es, parce que visiblement, tu es comme les autres qui ont passés devant moi et tu as aucune notion de la réalité. Non, je te respecte pour ce que tu as accompli ici. Détenir le titre Intercontinental pendant plusieurs mois, c’est bien. Je respecte ça. Pour le reste, t’as eu une belle carrière, mais c’est d’une grande tristesse de quitter un endroit suite à une blessure. C’est l’une des raisons qui me pousse à rester, et ma grande détermination aussi. J’ai l’intention de botter des culs et c’est peut-être ce qui arrivera dès ce soir lorsque je me retrouverai face à toi, ce serait un bon retour hein si tu te faisais battre par un gars que tu considères un loser de première ?

Green sourit de façon hautaine l’air confiant.

Charlie Green : Maintenant, t’as l’intention de retourner chercher “TON” titre et ce, dès maintenant. Laisse-moi rire. J’ai plutôt l’impression que tu risques de courir longtemps après ce titre parce que nous sommes plusieurs avant toi dans la course. À moins bien sûr que tu fasses du léchage de cul pour avoir une place rapidement mais ça, ce n’est pas la bonne façon d’avoir un titre. C’est bien que tu sois déterminé, mais tu n’as pas la moindre idée de ce qui t’attends ce soir même si t’as vu plusieurs de mes matchs. J’en ai vu aussi plusieurs des tiens, à Injection, tu verras pourquoi tu n’es pas prêt à ravoir ce titre.

Charlie prend une chaise et s’assoit sur cette dernière pour reprendre son discours.

Charlie Green : Maintenant, j’ai pris une chaise pour m’asseoir parce que j’en ai encore long à dire, un autre qui sous-estime ce que j’ai accompli jusqu’à maintenant. L’homme inconnu masqué. C’est drôle parce que, c’est tellement pathétique de te voir rentrer dans des pièges grands ouverts. J’étais dans une aréna vide ou presqu’au moment de ma promo, personne à proximité, personne ne se souciant de moi, c’est drôle parce que, tu sembles essayer de croire que ça devrait me faire de la peine ou je ne sais trop. Tu dis que je devrais rester là où j’étais assis c’est-à-dire du côté des fans et bla-bla-bla. Ironiquement, j’en étais tellement certain que tu en parlerais de ça, mais une fois de plus, ça ne me fait aucun mal. Tu n’atteins aucune corde sensible à mon égard. Pourquoi ? Parce que moi, j’ai la confiance en moi la plus forte au monde. Ce n’est pas donné à tous, toi, tu y crois, moi, je l’ai. Pour preuve, est-ce que tu aurais continué à persévéré toi après tant de défaite depuis la perte de mon titre ? NON ! Et là, je sais que tu vas me renvoyer la balle en disant que si je persévère c’est parce que j’ai une tête vide et que je ne comprends pas que je ne suis pas à ma place mais il n’en est rien. Non, je persévère parce que j’ai confiance que j’accéderai aux grands honneurs pour bientôt. Contrairement à toi, j’ai déjà accompli beaucoup plus que toi. Tu pars bien ta carrière tout de même sur une défaite non ? C’est bien parce que, tu parles des miennes et toi jusqu’à maintenant, c’est ce que tu as, une défaite. Non en fait, 2 défaites, tu as encore perdu lors du dernier Blast! et contre Sylvain Primeau cette fois. Ça devrait être d’autant plus humiliant parce que ce combat-là, il ne t’a pas été imposé, non, tu as perdu un combat que toi-même tu as accepté de plein gré. Tu commences bien vraiment, Bravo.

Charlie applaudi rapidement avec le sourire aux lèvres et reprend vite son sérieux.

Charlie Green : Tu espères ne plus me revoir alors que dans le fond, tu aimerais bien te retrouver dans le ring contre moi, peut-être serais-je ta première victoire ? Tu serais ravi d’avoir enfin une victoire. Maintenant pour ce qui est du fait de rigoler à mes dépends et du fait que je ne sois pas drôle, selon toi bien sûr, tu sais quoi ? J’en n’ai rien à foutre parce que je ne suis ici pour plaire à personne. Je n’ai aucun fan pratiquement et c’est bien comme ça. Je veux purement et simplement avoir les grands honneurs et je sais que j’y arriverai. Par contre, toi, j’ai peine à croire que tu arriveras aux grands honneurs, tu sembles en connaitre beaucoup sur l’humour et surtout sur la sexualité, tu sembles croire aussi que tu t’y connais en psychologie parce que tu tentes d’insinuer que je suis schizophrène en plus de vouloir que je change de métier. En regardant ça de près, c’est plutôt toi qui devrais changer de métier, en plus, t’as plein d’opportunité qui s’offre à toi visiblement, par contre moi, j’ai un casier judiciaire. Pourquoi ? Parce que j’ai tué. Au fait, quand tu parles de sexualité, tu sembles t’en faire avec la mienne parce que ça fait plusieurs fois que tu en parles, mais dis-moi, la tienne comment elle va ? Bon, pas que ça m’intéresse pour le moins du monde, mais tu dois avoir des frustrations sexuels pour en parler autant, d’autant plus que tu portes un masque, ça doit être parce que t’as une tronche de merde.

Green fait une face de dégoût durant quelques secondes et reprend son sérieux.

Charlie Green : J’aimerais bien me retrouver dans un ring face à toi, seul l’avenir nous le dira mais pour l’instant, j’ai bien d’autres gens à m’occuper, tu es peut-être la source principale de mes dernières promos, mais en réalité, tu es le moindre de mes soucis, alors, pourquoi m’occupais-je de toi alors ? Tout simplement parce que j’aime les grandes gueules et tu en es une. Tu peux croire que j’ai été à l’asile, mais le plus plaisant c’est que, moi, je sais que j’ai fait de la prison, moi, je sais ce que j’ai vécu, je sais surtout que ça va bien au-delà du viol dans les douches. D’ailleurs, c’est la seule chose que les gens pensent savoir qui se passe en dedans mais personne ne cherche vraiment à savoir. Tout compte fait, c’est bien toi qui devrait se trouver un autre emploi, pas moi.

Green se lève de sa chaise, la replie et la place dans un coin. Il se dirige vers la porte de sa loge pour en sortir maintenant qu’il est prêt mais il se retourne rapidement face à la caméra.

Charlie Green : Ah oui, j’allais oublier, il y a un autre bon exemple de personne qui ne sait pas trop ce qu’il dit peut-être parce qu’il est trop pressé, je ne sais trop, Mustaine qui se fait aller la gueule pour, lui aussi, me montrer qu’il ne connait rien à la vraie vie et que la prison pour lui ça signifie seulement se faire violer dans la douche. C’est pathétique, c’est comme ça que tu as réussi à tenir le titre Hardcore presque 2 fois plus longtemps que moi c’est ça ? Avec ces fantastiques connaissances, ça démontre seulement qu’à l’époque, le SOW n’était pas l’élite des fédérations parce que dans le SOW d’aujourd’hui, tu ne tiendras pas aussi longtemps, même pas autant que moi j’en suis sûr. Tu crois que j’en ai eu assez dans le Hardcore, c’est pour ça que j’ai quitté la division et que je tente maintenant d’atteindre les grands honneurs ? Non mais, tu es vraiment dans le champ. Comme je viens de le dire, si j’ai quitté la division Hardcore, c’est que j’ai envie d’atteindre les grands honneurs, pas parce que j’en avais assez eu dans le Hardcore, en fait, encore moins que ça parce que, je suis prêt à me battre à nouveau dans n’importe quel combat que ce soit. J’ai donné une grande performance contre Billy Dirnt lors de Final Justice, j’ai fait l’un des Barbwire Steelcage Hardcore Match des plus brutaux, je suis bien prêt à affronter qui que ce soit encore dans un match Hardcore ou encore plus extrême s’il le faut.

Charlie quitte la loge sans dire un mot de plus.

On retrouve Charlie Green assis à une chaise dans sa loge quelques heures avant Blast!, ce dernier est en train de regarder la dernière promo de The N. sur une télévision et il semble pensif. Il regarde ensuite la caméra et il fait un large sourire.

Charlie Green : Tout d’abord, d’entrée de jeu, évidemment, je dois dire que ce que je vais dire maintenant, c’est bien sûr pour répondre à plusieurs des faux allégations de notre cher Nelson national. Commençons dès maintenant, par la fin de cette vidéo tellement incroyable. Tu sembles insinuer que si je n’ai rien dit jusqu’à maintenant sur ma victoire contre toi à Injection, c’est parce que je ne suis pas fier de ma victoire. Normalement, j’aurais été tenté de te dire que tu as tout faux là-dessus et qu’une victoire est une victoire, donc je dois en être fier et c’est tant mieux si j’ai gagné parce que tu n’as pas les vrais réflexes d’un lutteur Hardcore comme moi et que tu jouais sur le territoire des grands alors que tu étais à ton premier match depuis longtemps. C’est vrai dans un certain sens. Tu as perdu face à moi, celui que tu considères tant comme un loser, en fait, celui que tant de monde maintenant considère comme un loser. C’est aussi vrai qu’une victoire est une victoire, coute que coute, ce qui compte, ce n’est pas la façon dont on a obtenu notre victoire, mais bien la récompense de celle-ci. C’est vrai aussi que, à ton premier match depuis ton retour, tu t’es bien mis dans de beaux draps en acceptant un combat sur le terrain des grands. Dans un contexte où tout est permis, tu t’en es très mal sorti et tu considères que ta défaite a été causée par ma pelle.

Charlie pointe sa pelle qui est sur le banc à côté de lui pour appuyer ses dires avec un support visuel.

Charlie Green : Maintenant, je dois dire que t’as raison sur le point de dire que je ne suis pas nécessairement fier de ma victoire. Par contre, ce n’est pas comme tu le pense à cause que j’ai utilisé ma pelle pour te mettre hors d’état de nuire. Non, je n’ai pas à être fier d’une victoire tout simplement parce qu’une victoire ce n’est pas tout dans la vie. Ce n’est pas parce que c’était contre toi que j’aurais dût être plus fier. Je suis content d’avoir gagné, oui, mais fier, pas à ce point-là. J’ai encore mon plus gros problème de défaite lors d’un Pay-Per-View et ça ne se règlera pas avant le 28 Janvier prochain à New Year's Redemption.

Charlie pose les pieds sur une autre chaise qui est devant lui pour s’étendre les jambes un peu.

Charlie Green : D’ailleurs, pour l’instant, je ne sais toujours pas qui j’affronterai à ce Pay-Per-View, mais j’ai bien l’intention de démolir qui que ce soit qui sera devant moi dans le ring. Mais, ce n’est pas le Pay-Per-View dont il est question ici ce soir. Tu as toi-même retracé mon parcours dans ta promo parlant de toutes les carrières que j’ai tuée depuis mon arrivée ici. C’est drôle parce que même après que, toi-même, oui oui, toi, tu te sois rendu compte que j’ai fini la carrière de trois lutteurs jusqu’à maintenant, tu m’accuses encore disant que je suis une farce et que je n’ai rien fait dans le fond, que je n’y suis pour rien. Si on revenait encore sur ces trois lutteurs que j’ai fini leur carrière, tu parles de Billy, que j’ai fini sa carrière suite à un test de dépistage. Tu parles de fierté, c’est vrai, je n’ai pas à être fier d’avoir fini une carrière de cette façon. Je n’ai jamais dit que j’en étais fier par contre. Ce n’est pas parce que j’en parle et que je compte le palmarès des carrières que j’ai terminé que j’en suis nécessairement fier. En fait la fierté, je n’en ai pas vraiment. Les seuls choses dont je suis vraiment fier, c’est ma vie entre la prison et le SOW. Ensuite vient mon règne de champion Hardcore ici. Sinon, je n’ai pas à être fier de quoi que ce soit, ce sont simplement des faits divers dans ma vie. Es-tu fier à chaque fois que tu manges ? Que tu bois et que tu vas à la toilette ? Non, je ne crois pas. Pour moi, une victoire ou une défaite, c’est la même chose, ça fait partie du métier. Je ne suis pas plus fier d’avoir fini la carrière de Keith Holygates. D’ailleurs parlons-en. Il m’a battu pour ma ceinture Hardcore, enfin, Croc et lui m’ont battu pour ma ceinture Hardcore si on peut dire ça comme ça, mais disons juste Keith. Il aura eu le dessus sur moi pendant 3 secondes et par la suite, Pétale a réussi à gagner contre lui. Il a quitté parce qu’il savait que j’allais continuer à le traquer longtemps, même si ce n’était pas lui qui avait la ceinture, j’aurais tout de même continué à le traquer parce que c’est lui dans le fond qui m’a fait perdre et non Pétale.

Green prend une pause et se frotte la tête l’air à nouveau pensif.

Charlie Green : C’est bien pour ça qu’il est parti ce Holygates, c’est parce qu’il avait peur des représailles après m’avoir volé ma ceinture. Django maintenant, tu peux bien ne pas en avoir entendu parler parce qu’il n’aura été ici que quelques semaines pendant ta blessure. Ironiquement, c’est contre moi qu’on l’a mis dès ses débuts et sa carrière a avortée dès ses débuts. Bon, d’accord, lorsqu’on fait seulement quelques semaines à un endroit, on ne peut parler vraiment de carrière. Je te l’accorde, mais même avec une intention de carrière, on parle tout de même de carrière parce qu’il en avait bien l’intention celui-là. Étrangement, tu le vois comme moi je peux le voir, on n’en entend plus du tout parler de cet avorton.

Green enlève les pieds de la chaise et il se redresse.

Charlie Green : Lors de notre match, tu sembles insinuer que j’ai mis la pelle là parce que j’avais déjà l’intention de m’en servir et bla-bla-bla. Tu sais Nelson, cette pelle me suis partout depuis un bon moment, ce n’est pas comme si j’avais amené ma pelle spécialement pour le match. Je ne l’utilise pas à tous les coups et pourtant, j’ai eu quelques victoires lors de Injection,Showdown et Blast depuis la perte de mon titre Hardcore. Ce n’est pas un hasard si la pelle s’est retrouvée là, évidemment, je l’amène à tous mes matchs. Le plus beau hasard, c’est que TOI tu te sois retrouvé dans la mire de celle-ci pendant notre match. TOI et toi seul s’est foutus dans la trajectoire de ma pelle et tu l’as mangé en pleine tronche. Ce n’est pas comme si ça avait été illégal. J’en ai mangé des coups de chaises, des coups de pelles et des barbelés dans ma carrière, je ne mets pas la faute sur ceux-ci lorsque je perds. Pourquoi ? Parce que ce ne sont que des objets. Si ton cerveau a été trop lent durant un moment, ce n’est pas de la faute de personne sauf de la tienne. La même chose pour moi lorsque j’ai perdu mon titre Hardcore. J’ai eu beau me dire que ce n’était pas de ma faute, que j’ai été aveuglé par l’intervention de Croc mais après tout, c’est moi qui ai perdu le focus durant quelques secondes.

Charlie se lève et se dirige vers la porte de sa loge mais se retourne avant de franchir le seuil.

Charlie Green : Ah et puis, si tu crois que j’ai été engagé suite à une bagarre dans un bar, ne te méprend pas, ce n’est pas mon type d’endroit, alors c’est pour ainsi dire impossible que je me retrouve dans une bagarre dans ce genre de place. Je t’invite plutôt à visionner les combats que j’ai eu au japon et partout en Europe et en Asie. Tu verras pourquoi le SOW a besoin de moi.

Green quitte lentement la loge sans dire un mot de plus.

On retrouve Charlie Green sur le ring avec un partenaire avec qui il fait du sparring pour se préparer à son prochain combat. Voyant que la caméra arrive, Green met fin à l’entrainement et il abandonne son partenaire sur le ring pendant que celui-ci le quitte pour aller rejoindre le caméraman qui l’attend en bas.

Caméraman : Monsieur Green, avez-vous entendu les derniers propos de la personne qui vous énerve depuis le dernier PPV de 2012 ? Il semble dire que vous n’avez aucune chance contre lui et que vous êtes dans une classe beaucoup plus basse que la sienne, qu’est-ce que vous en pensez?

Charlie rit de bon cœur durant que le caméraman termine sa phrase.

Charlie Green : La personne qui m’énerve depuis le dernier Pay-Per-View, laisse-moi rire. C’est ce qu’il croit, que je perds la face contre lui et que j’ai honte qu’il trouve certaines failles dans mes promos. Il croit aussi que je suis pire que Croc, et surtout pire que lui, pourquoi ? Parce qu’il est capable de démonter une promo en se mettant les pieds dans la bouche de lui-même alors que moi, je suis capable de retourner toujours tout à mon avantage ? Même une série de défaite. Eh bien, justement, analysons cette dernière promo qu’il a faite.

Green prend son iPhone qu’il avait laissé sur la table tout près du ring et il commence la promo enregistrée, en commençant par la fin lorsque The Unknown parle qu’il obtiendra le titre Intercontinental et qu’il pourra regarder avec dégout les aspirants.

Charlie Green : Voilà, commençons par la fin, je crois que c’est le moment qui m’a fait le plus rire dans toute cette vidéo. Tu parles de dégout des aspirants quand tu seras supposément champion. C’est très drôle parce que, le dégout présentement, c’est moi qui l’ai en te regardant à chaque promo vomir chacune des attaques que tu veux tellement qui me touche alors que moi, j’en ai rien à foutre, tu l’as dit, ça pourrait être une catchphrase, « On s’en fout l’inconnu » … C’est vrai, cette phrase t’irais bien, on s’en fout, enfin, JE m’en fous. C’est très drôle de te voir essayer de démonter chacun des moments que je daigne te donner de l’importance, enfin, que tu crois avoir l’importance. Tu n’es pas mieux que personne qui aie passé devant moi, en fait, tu es probablement le pire de tous parce que, toi, de la façon dont tu t’enlignes présentement, je n’ai pas l’impression que tu feras comme Billy,Keith et Django, non, tu vas encore rester là après la défaite que je t’infligerai et tu vas tourner en rond parce que t’auras eu une défaite contre moi et tu voudras te venger alors que moi, je serai à un autre niveau.

Charlie recule un peu la vidéo pour en faire jouer un extrait à la caméra pour continuer son analyse.

Charlie Green : Tu sais ce qui est le plus ironique là-dedans ? C’est que moi, ma série de défaite importante, elle date d’il y a quelques mois, c’est vrai, j’ai perdu plus souvent qu’à mon tour maintenant, c’est vrai, ça peut sembler plutôt loser et toi, dans ma situation, tu ferais probablement ce que tu me propose de faire évidemment, tu te sauverais la queue entre les jambes et on n’entendrait plus parler de toi. Tu serais honteux d’avoir perdu tant de fois alors que moi, je continue, je persévère. Le comble, c’est lorsqu’on constate que même malgré des défaites importantes, qui a commencé lors de la perte de mon titre Hardcore, je te le rappel, ça fait longtemps, j’ai quand même gravi un échelon de plus et je me suis retrouvé dans un combat d’aspirant #1 pour le titre Intercontinental et ultimement, dans un combat contre le champion. Ce n’est pas parce que j’ai pleuré pour l’avoir, non, je n’ai jamais pleuré devant aucun de mes patrons et ce n’est pas ici que ça commencera. D’ailleurs j’ai toujours dit que les patrons c’était des gens qui ne méritait pas le respect parce qu’eux ne se retrouve pas dans le ring soir après soir.

Green regarde son appareil pour voir où en est rendu l’enregistrement de la promo de l’inconnu.

Charlie Green : Ah, voilà une autre allusion à la vie amoureuse et/ou sexuelle de tes adversaires quand tu parles de Croc qui pourrait faire mumuse avec Livia. C’est très drôle de te voir aller tu sais, c’est à se demander si la cause du fait que personne ne sait ton âge c’est parce qu’au fond, tu as des fausses cartes pour rentrer dans les établissements pour les adultes et que tu n’es rien de plus qu’un ado boutonneux de 14 ans qui trouve ça drôle de dire le mot pénis dans une phrase. Tu as la naïveté d’un enfant, c’en est presque touchant.

Charlie fait semblant de rire comme un enfant.

Charlie Green Bien oui, j’ai dit touchant, tu pourrais penser croche et croire que je me touche le zizi c’est presque drôle. On va encore faire des allusions sexuelles là-dessus, ça doit rapporter des points dans une gageure je ne sais trop.

Green reprend son sérieux.

Charlie Green : Encore faut-il que je revienne sur les gens qui ont quittés suite à un combat contre moi. Tu parles de Keith, la dernière adversaire de ce cher Holygates, c’est vrai, c’est Pétale, mais quand il a vu que Pétale était plus forte que lui, il s’est dit HO NON, Green va encore essayer de me tabasser parce que je lui ai volé sa ceinture, il faut que je me sauve. C’est ce qui serait arrivé. J’aurais probablement donné une leçon à Keith avant de prendre le chemin vers Pétale. Je n’aurais pas laissé la perte de mon titre sans conséquence, Pétale a fait comme elle fait souvent et lécher les bottes de Wilson pour avoir un match contre Keith, voilà pourquoi elle a réussi à l’affronter avant que je lui remette la main au collet. Quand il a su qu’il m’aurait aux trousses à nouveau, il a pris la sortie. C’est vrai, j’ai plutôt tendance à m’accrocher à mes adversaires pour les faires souffrir longtemps plutôt que de m’arrêter après un combat et de changer de cible. C’est vrai, parles-en à Billy.

Charlie se prend le menton et réfléchit une seconde.

Charlie Green : Ha non, c’est vrai, Billy n’est plus là, il doit être en train de sniffer de la poudre blanche encore. Sinon, demande à Fourecks combien de temps je l’ai suivi à la trace. Même la nuit.

Green fait un petit sourire moqueur à la caméra.

Charlie Green : Django, c’est vrai, il a pris une valise vide, c’est comme ça que sa carrière s’est terminée. Je le soupçonne par contre d’avoir pris cette valise sachant qu’elle était plus légère que les autres pour se sauver de moi et qu’il n’ait aucune autre possibilité de m’affronter dans un ring. Maintenant si on parlait du moment où moi-même j’ai parlé du temps en prison que j’ai passé et que j’ai un casier judiciaire. Tu crois que j’ai dit ça pour faire pleurer qui que ce soit et que j’ai envie de toucher les gens avec ces paroles ? Pour le moins du monde. Je m’en fous de ne pas pouvoir faire un autre métier que celui-là, parce que c’est dans un ring que je suis bien, ma place, c’est dans un ring. Toi, tu sembles vouloir être humoriste ou sexologue, de toute façon, si ma théorie est fondée et que tu as réellement des fausses cartes pour t’être retrouvé ici dans ce métier pour essayer de te tailler une place plus rapidement parmi les grands, tu te feras débouter assez vite et tu devras aller terminer tes études et finalement être ce que tu as toujours voulu être, soit sexologue ou humoriste.

Charlie retourne à son téléphone quelques instants pour remettre la vidéo au tout début lorsqu’on voit The Unknown mettre de l’argent dans une machine distributrice.

Charlie Green : Comme je l’ai dit à Nelson après sa défaite contre moi à Injection, je n’ai aucune fierté dans ma vie, ou presque pas en fait, alors, pour avoir honte, ça prend une certaine fierté. Comment veux-tu déstabiliser, faire perdre son sang-froid ou faire honte à un humain qui n’a pas ou presque pas de sentiment ? Réfléchis à ça, ça en vaudrait peut-être la peine parce que tu te rendras enfin compte que malgré toutes tes tentatives, tu ne réussiras pas à me déstabiliser. Même si tu as une victoire contre moi lorsque tu auras enfin l’honneur de m’affronter.

Green ferme la vidéo qui était diffusée sur le iPhone et il regarde l’heure sur celui-ci

Charlie Green : Pour terminer, tu parlais que ma vie sexuelle, c’est la seule chose qui peut avoir des milliers de commentaires par les fans. Encore ceux-ci dont je me fous totalement, c’est quand même spécial parce que moi, même si je me fous d’eux complètement, ils achètent quand même les figurines à mon effigie. Ils payent au moins une vingtaine de dollar par figurine pour avoir mon image dans leur chambre ou dans leur salon, leur salle de jeux. Peut-être est-ce qu’il y en a qui les achètent pour les démolir, passer dessus avec leur auto, peu importe parce que pour le reste, ils les achètent quand même. Toi, tes masques se retrouvent dans une machine distributrice pour un ou deux dollars, et tu viens de nous faire la preuve dans cette promo que personne en achètent, tellement que, tu es obligé toi-même d’en acheter pour qu’il y ait au moins une vente. N’est-ce pas là une bonne façon de te montrer qu’au fond, tu ne vaux rien, la seule personne qui a assez de temps à perdre et qui veuille avoir une petite partie de ton image, c’est toi-même. Ça aussi tu devrais y réfléchir.

Charlie tourne les talons et se dirige lentement vers le vestiaire du gym pour se changer.

La scène s’ouvre dans ce qui semble une salle commune d’une prison. On peut remarquer des cellules au 2ième étage de l’édifice ce qui nous donne cet indice. Plusieurs hommes sont autour et tous parlent fort et plusieurs se disputent. Charlie Green est assis à une table, calme comme à son habitude même malgré le chaos qui règne autour. Il est dos à la caméra pendant que celle-ci le film. On l’entend peu comme il ne parle pas fort et qu’il y a beaucoup de bruit.

Charlie Green : Retour aux sources. Diront certains. Je suis à ma place ici. Diront certains.

Charlie se retourne face à la caméra et on peut voir qu’il a sa pelle sur ses genoux devant lui.

Charlie Green : En particulier toi l’inconnu n’est-ce pas ? T’aimerais ça que je revienne dans un établissement comme celui-ci pour que tu n’aies plus à m’entendre non ? C’est bien parce que, j’ai réussi à rentrer ici, par la porte d’en avant comme on dit alors que j’ai même pu amener ma pelle. Comment est-ce possible ? Je ne donnerai pas de trucs à personnes, mais c’est possible. Tu sais, j’ai pris quelques jours à répondre à tes attaques, pas parce que tu m’as bouché, non, évidemment ce serait stupide de dire que tu m’as bouché et que j’ai dût réfléchir longtemps pour te trouver une réponse. Non ce n’est pas ça. De toute façon je sais que j’ai le dessus sur toi, même malgré mes défaites des derniers temps, même malgré ma difficulté à gagner dans un match dit «normal» je sais que je suis supérieur à toi. Pourquoi ? J’ai été champion Hardcore, toi pas, j’ai affronté des grands ici, Draven, Pétale, Fourecks, j’ai même eu une prise de bec avec Syd Filmore durant quelques temps. Toi pas. J’ai la force physique. Toi … ça reste à déterminer, mais jusqu’à maintenant, ta force est dans ta mâchoire alors que dans un ring, ça ne te donneras absolument rien d’argumenter.

Green prend sa pelle en main et frotte le bout de celle-ci.

Charlie Green : Non ça ne te donneras rien d’argumenter dans un ring parce que moi, je peux te renfoncer tes paroles dans la gorge à coups de pelle. C’est vrai, ça pourrait avoir l’air du gars qui se défend seulement à coups de pelle. C’est vrai, ma dernière victoire en date revient seulement avec un coup de pelle. La différence c’est que, moi, je suis rapide, même malgré ma grandeur et ma grosseur, je sais que je peux utiliser la vitesse de mon intelligence pour que tu te retrouves vite au tapis pour le compte de 3. Toi, encore pour ça, ça reste à déterminer. Jusqu’à maintenant, tu n’es rien, probablement que tu ne le seras jamais. Moi, j’ai déjà gouté au prestige.

Charlie esquisse un large sourire.

Charlie Green : Maintenant, si on parlait de ta dernière promo un peu. Ça t’agace et ça te choque que je prenne tes arguments et que je les retournes contre toi on dirait. C’est drôle parce que si je commence par les dernières paroles que tu as dit, tu te contredis toi-même. Je n’ai même pas besoin de le faire que toi, tu te tires une balle dans le pied comme tu dis. C’est vrai parce que dans un élan de ridicule pure et simple, tu dis d’entrée de jeu que ce n’est pas la peine de prendre ta promo en intégralité pour te répondre, parce que toi, tu as ma dernière à revoir et pour y répondre, celle que tu venais de faire. Dans ton pathétisme des plus total tu venais de dire que tout ce que je fais c’est de répondre aux arguments de mon interlocuteur, en l’occurrence toi, mais étrangement, c’est ce que tu as fait dans toute ta promo. M’accusant au passage que je n’aie aucune originalité.

Green rit comme un sadique ce qui fait retourner plusieurs détenus qui sont dans la salle commune étant surpris du rire qui ressort alors que le géant était toujours calme et parlait très faiblement depuis le début. Il reprend rapidement son sérieux, son calme et sa voix basse.

Charlie Green : T’es vraiment très drôle, vraiment, tu es un expert pour me faire rire de la sorte. Même les plus grands humoristes de ce monde n’ont pas réussi ça encore. Tu devrais en être fier. Tu sais, mon originalité ne vient peut-être pas de mes paroles. Ni de mes promos. Je dois l’avouer, j’ai toujours été d’un naturel calme et c’est probablement ce qui a causé mon bullying quand j’étais jeune. Par contre, lorsque je perds mon calme, c’est là que je deviens original tu vois. Ouais, je suis original dans la façon de débouter mes adversaires et les retourner dans leur costume. Ça, moi je l’ai cet originalité, toi, jusqu’à maintenant tu n’as prouvé seulement une chose, ouais, c’est vrai, tu sais te débrouiller avec ta bouche. De plusieurs façons d’ailleurs.

Charlie esquisse un léger sourire moqueur.

Charlie Green : Au moins, t’auras prouvé quelque chose ici, c’est que tu es capable de te servir de ta bouche. Tu sais, ce serait utile dans un établissement comme celui-ci. Les gars qui savent se servir de leur bouche sont en demande ici. C’est pour ça que moi, je n’étais pas dans les bonnes grâces.

Green lève le doigt en l’air.

Charlie Green : Ho ! Une allusion à la sexualité!

Charlie baisse son doigt et regarde en l’air comme pour démontrer son découragement.

Charlie Green : Tu sais, tu sembles vouloir m’inculquer certaines leçon d’originalité ou je ne sais trop lorsque tu parles. En fait, je devrais dire, lorsque tu parles, tu parles, tu parles, tu parles, tu parles … aies-je dit lorsque tu parles ? Tu ne fais que ça parler. Tu n’es rien ni personne ici. Même que tu ne dois pas être grand monde dans ta vie en général parce qu’un homme masqué comme toi qui veut se cacher, ça ne mène à rien ni personne. Tu peux bien parler qu’on vit dans chacun notre monde différent. C’est vrai, sur ça, je dois te donner raison. Nous vivons chacun dans notre monde, toi, dans le monde des enfants attardés mentaux, moi, dans le monde des adultes et des gens qui savent se battre en défonçant des gueules plutôt qu’en insultant comme si tu me disais que ton père est plus fort que le mien. Pour moi, ce n’est pas mon père qui est important ici, c’est moi. Je sais que JE suis plus fort que toi et si jamais on se retrouve dans un ring l’un contre l’autre, t’en auras la preuve.

Green regarde les hommes qui se sont remis à se crier dessus dans la salle depuis quelques minutes.

Charlie Green : Je me suis un peu égaré, je disais donc. Tu veux m’inculquer certaines leçons et tu dis que je n’apprends pas, ni même de mes erreurs. Tu sais, c’est drôle que tu dises ça parce que, quand je te regarde, je pense à la même chose. Tu n’arrêtes pas de te tirer des balles dans les pieds et tu tournes en rond en disant toujours que ton père est plus fort que le miens et tu dis que toi, tu as de l’originalité et que tu n’as pas besoin de reprendre les paroles des autres pour te forger une idée. Étrangement, tu fais la preuve du contraire comme je l’ai dit. Tu dis aussi que t’as envie de m’affronter dans un ring. C’est bien de se lancer comme ça les yeux fermés et de te croire aussi fort que moi. J’ai souvent dit que j’aimerais ça moi aussi t’affronter. Quand j’y repense par contre, c’est un peu …

Charlie se prend le menton et prend quelques secondes pour réfléchir.

Charlie Green : Disons que c’est un peu moins le cas depuis quelques jours. Non ce n’est pas parce que j’ai peur de toi. Ho non vraiment loin de là. Non, depuis que j’ai vu ta dernière promo, j’ai plutôt l’impression que de t’affronter, ce sera un jeu d’enfant. En fait, de t’affronter, ce serait un peu comme de monter dans un ring contre un quadraplégique. Aucun challenge parce que tout ce que tu sais te servir c’est de ta bouche. T’as bien beau croire que t’es un humain supérieur à la moyenne, c’est peut-être vrai, dans ton monde comme tu l’as si bien dit. Le monde des enfants, c’est vrai, tu dois être le plus fort des enfants. Ou des quadraplégiques. J’aimerais bien te voir dans un combat Hardcore comme moi j’ai l’habitude de faire. J’aimerais bien te voir dans un établissement comme celui-ci, tu n’aurais pas duré plus de 2 jours ici.

Green se lève et donne un bon coup de pelle par terre ce qui fait sursauter tous les hommes dans la salle.

Charlie Green : ON SE CALME !

Les hommes se calment tous d’un coup.

Charlie Green : Tu n’as peut-être pas peur de moi l’inconnu, jusqu’à maintenant, tu m’as seulement vu quelques minutes par-ci par-là. Si on se retrouve l’un contre l’autre dans un ring un jour, tu comprendras ce que c’est, la peur.

Charlie quitte lentement la salle pendant que les prisonniers le regardent quitter tous l’air abasourdi que l’homme ait perdu son calme dans les dernières secondes seulement. Réalisant qu’il semblait parler de quelque chose de sérieux pourtant depuis le début.

On voit Phil Salfino devant une loge quelques minutes après Blast, la caméra remonte un peu et on peut constater que c’est celle de Charlie Green. Phil prend une grande inspiration et cogne à la porte.

Charlie Green : C’est qui ?

Phil Salfino : Phil Salfino pour la SOW, Monsieur Green j’aurais quelques questions à vous poser.

La porte de la loge s’ouvre lentement, même si la caméra est bien placée derrière Phil, on ne voit personne devant, comme si la porte s’était ouvert toute seule. Salfino avance d’un pas décidé dans la loge quand on entend un gros BANG! juste à côté. La caméra se retourne et filme le mur qui a été fissuré. La pelle de Charlie s’éloigne lentement du mur, on constate donc que c’est ça qui a causé la fissure.

Charlie Green : Quelles questions ? J’ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec vous, les journalistes, les fans, vous n’êtes rien. Tous et chacun vous pensez juste aux mauvais côtés alors qu’il y en a eu des bons!

La caméra se tourne d’avantage et on voit Green assis à une chaise avec sa pelle sur son épaule et il regarde Phil d’un air menaçant. Salfino lui, est à un bon pas de distance de la chaise de Charlie tenant son micro à bout de bras pratiquement. On sent un peu la crainte de Phil contrairement à son habitude avec le géant.

Phil Salfino : T… Tout …Tout le monde a vu votre victoire contre Croc Cassidy ce soir, vous devez en être fier n’est-ce pas ?

Charlie Green : Pourquoi en serais-je fier ? Ça devrait tout simplement me revenir de droit cette victoire, j’ai la force et l’intelligence pour le faire. Je sais, depuis un bon bout, j’ai semble-t-il perdu de l’autorité, c’est peut-être ce qui a causé ma perte, mais l’avenir s’annonce prometteur. Je n’ai pas l’intention de faire joue-joue avec The Unknown longtemps. Ce gars-là est tellement ridicule qu’il retournera d’où il est venu, c’est-à-dire de nulle part. Si j’en viens à l’affronter, j’ai l’intention que ce soit expéditif.

Phil regarde Charlie avec un peu de méfiance et il trouve un Charlie Green plus arrogant qu’à son habitude.

Charlie Green : Revenons à nos moutons. Croc Cassidy. C’est drôle parce que ce soir, c’est la seule fois qu’il a tenté une de ses vraies prises à lui, une prise inventé de son cru et ce soir, j’ai gagné. N’est-ce pas une merveilleuse chose ? Une autre victoire en simple, maintenant Nelson ne pourra plus répéter comme à chaque vidéo qu’il envoie à tout vent que j’ai seulement une victoire en simple dans un match sans arme. Il devra en rajouter un.

Green esquisse un sourire narquois et Phil en profites pour reprendre la parole.

Phil Salfino Donc vous ne retirez aucune fierté de la victoire contre Croc? C’est le champion Intercontinental et vous êtes passé proche de le battre au dernier PPV, maintenant que vous avez perdu votre place et que c’est le Doc qui est à votre place, ça doit vous frustrer que vous n’ayez pas eu la ceinture au final non ?

Charlie Green : Ce que je trouve le plus dommage, ce n’est pas ma défaite pour le titre non. Ce que je trouve dommage c’est que jusqu’à maintenant, depuis le Pay-Per-View, on n’a pas entendu parler de Croc à part ce match que j’ai eu contre lui. Enfin, presque pas. Il a décidé d’intervenir dans le carnage que je tentais de faire à la suite de la victoire de Nelson, il en a payé le prix ce soir. The Unknown et The N. ne sont que des formalités avant que je me retrouve à nouveau dans un ring pour le titre Intercontinental. The N. a peut-être gagné son dernier match contre moi, mais on peut gagner une bataille sans gagner la guerre. Cette guerre, je la gagnerai, quitte à lui briser tous les os qu’il a dans le corps, et ça, ça vaut aussi pour The Unknown. Je reprendrai le dessus sur toutes ces défaites des derniers mois.

Green regarde Phil d’un air toujours menaçant et brandit sa pelle à bout de bras. Salfino fait un saut mais reprend quand même son sang-froid rapidement.

Phil Salfino : Vous qui avez l’habitude dernièrement d’éplucher toutes les promos de vos adversaires et d’en sortir tous les petits détails, que pensez-vous de la promo que j’ai eu l’honneur de tourner avec The N. a fait après la vôtre qui parlait exclusivement de The Unknown?

Charlie Green : Je ne pense pas avoir beaucoup de chose à dire à propos de celle-ci contrairement à mes habitudes des derniers temps. Non, ce n’est pas parce qu’elle me subjugue ou quoi que ce soit, c’est simplement parce que je sais qu’il devra y avoir un ultime gagnant entre nous, nous sommes un à un dans nos matchs l’un contre l’autre, il faudra bien un 3ième match et j’ai bien l’intention de le démolir, comme un homme cette fois. Il se croit meilleur lutteur que moi. C’est correct, fine comme disent les anglais, fine. Il m’a affronté, il peut donc croire ce qu’il veut. Il n’a pas connu ma meilleure passe par contre. J’ai bien l’intention de montrer à ce has-been que son N. Alyzer maintenant, je le connais, je sais qu’il peut le sortir à tout moment. C’est la meilleure façon de retourner la situation contre soi-même et il se rendra compte après un autre match contre moi qu’il peut être beaucoup plus flexible qu’il ne le croit.

Charlie fait un sourire vraiment plus sadique à la caméra. Phil a un frisson à la vue de ce sourire.

Phil Salfino : Dans cette promo, The N. a dit qu’il avait la ferme intention de retourner chercher son titre qu’il n’a jamais perdu. Pensez-vous qu’il en sera capable ? Qui pensez-vous qu’il devra affronter pour retrouver son titre ?

Charlie Green : Probablement qu’il n’aura jamais la chance de ravoir ce titre, tout simplement parce qu’il devra repasser sur moi pour le ravoir. J’ai perdu un peu le côté épeurant depuis quelques mois parce que les gens n’ont plus peur de moi à cause de toutes les défaites que j’ai eu. Ce sera bientôt terminé ce temps-là et je redeviendrai la peur. Une terreur reste une terreur. Je n’ai pas l’intention de le laisser retourner chercher le titre. Doc Hope, The Unknown, Croc personne je dis bien personne ne mérite le titre dans cette mascarade. JE suis le futur du SOW c’est clair. Pourquoi pensez-vous qu’il y a tant de monde qui s’intéresse au titre Intercontinental ? Ma présence n’est pas une coïncidence, tous se chamaillent encore parce que MOI je suis dans les parages. C’était comme ça lorsque j’étais champion Hardcore, ce l’est actuellement parce que je suis dans la course pour le titre Intercontinental. Depuis que j’ai lâché Fourecks pour avoir son titre, il n’y a plus d’activité pour ce titre, c’est étrange non ? Ma présence y était encore pour quelque chose. D’ailleurs, elle-même le dit actuellement, elle s’ennuie depuis trop longtemps, elle est toute seule sur son trône et personne pour lui donner ce qu’elle a besoin.

Phil Salfino : Parlons-en de Fourecks si vous permettez ?

Phil semble plus suspicieux des futurs agissements de Charlie, il tente donc d’être le plus poli possible avec le géant.

Charlie Green : Qu’est-ce qu’il y a à dire sur elle ? Ce qui se passe entre elle et moi, ça ne concerne que nous, mise à part si on décide d’inclure une caméra.

Charlie fait un clin d’œil à la caméra, vraisemblablement destiné à Fourecks pendant que Phil avale sa salive bruyamment sachant qu’il a une question sur cette dernière à poser au géant.

Phil Salfino : Elle a dit que vous avez décidé de quitter pour tenter d’être un alpha ailleurs plutôt que d’être un top dans son domaine, ou même dans votre propre lit. N’est-ce pas là insultant que de se faire dire que vous n’êtes pas un top dans votre lit ? Que pensez-vous de ses allégations ?

Charlie Green : Étrangement, je ne l’ai pas entendu se plaindre… disons se plaindre pour une mauvaise raison… de notre petit escapade nocturne d’il y a quelques mois. J’ai quand même eu la chance que beaucoup rêvent en secret. Tous les hommes la voudraient dans leur lit, moi, je l’ai eu et j’en suis certain que je pourrais l’avoir à nouveau. Ho ça, ça fera bien rigoler l’inconnu. Une allusion au sexe. Je ne pense pas qu’elle voulait vraiment dire que je n’étais pas le top dans mon lit parce qu’ironiquement à la phrase d’après, elle dit que moi, au moins je sais me servir de ma bouche.

Green fait un sourire moqueur à la caméra et se lève d’un pas décidé.

Charlie Green : Bon, maintenant j’en ai assez entendu pour ce soir, j’ai d’autres choses à faire je l’ai dit.

Charlie donne un bon coup de pelle par terre ce qui fait sursauter Salfino à nouveau et il quitte la loge sous le regard surpris d’un Phil Salfino bouche-bée.

On retrouve Charlie Green assis à une chaise, où l’on voit des sangles qui dépasse de chaque côté du dossier, dans le milieu d’une grande salle. On constate qu’il a sa pelle sur les jambes. La caméra recule et on voit que Green est dans une grande salle avec plusieurs personnes autour qui sont, elles, à plusieurs tables différentes. Il y a beaucoup de bruit et au-dessus de la tête de Charlie, on constate un écriteau qui dit : Central Florida Behavioral Hospital. La plupart des gens autour de Green semblent avoir un problème mental, plusieurs semblants cherché d’où viennent les bruits, d’autres qui ont même une camisole de force et crient à tue-tête. Charlie se replie un peu pour atteindre ses genoux avec ses coudes et il commence à parler d’une voix calme et d’un ton de voix assez bas.

Charlie Green : Injection passé, il reste maintenant moins d'une semaine avant le prochain Pay-Per-View. On m’a dit peu avant d’entrer à l’aréna que j’avais congé de show hier alors j’ai décidé d’aller visiter un peu la ville. C’est bien, mais j’ai découvert cet hôpital qui semblait un peu spécial. Ça m’a rappelé une fois où The Unknown me disait que je devrais être dans un hôpital comme celui-ci. Voilà, c’est fait, j’y suis. Évidemment j’y suis comme visiteur, mais tout de même. C’est une belle place, plusieurs ont l’air de s’y plaire ici.

Charlie se racle la gorge et regarde un peu les gens autour.

Charlie Green : Ici, personne ne semble se juger, personne ne semble se soucier de la vie des autres. C’est exactement ce que je fais depuis plusieurs années. Je n’ai rien à foutre de ce que les gens pensent, c’est plutôt pour souligner l’absurdité de la chose que j’ai décidé de visiter cet endroit. Pendant que moi je prends un peu de temps pour moi, The Unknown lui, a été téter la GM pour avoir un match pour le titre Intercontinental. Le plus ironique là-dedans, c’est que je n’ai même pas eu besoin d’être là que moi aussi j’ai le plaisir d’avoir une deuxième chance pour le titre. Cette fois, ce sera la bonne. Je le sens. J’ai eu affaire à 2 de mes 3 adversaires plus d’une fois et je sais que je pourrai les atteindre plus facilement cette fois.

Green se rassoit plus droit dans la chaise et au même moment un homme qui semble vraiment dérangé passe derrière lui et il se penche à son oreille comme pour lui dire quelque chose mais il le renifle et quitte aussi rapidement qu’il n’est arrivé. Charlie n’en fait aucun cas et ne bronche même pas.

Charlie Green : J’ai bien l’intention cette fois de ressortir avec la ceinture sur mon épaule. Autant sinon plus motivé qu’au dernier PPV de 2012. En 2013, c’est mon tour. Ça fait plus de 5 mois maintenant que Croc a le titre et pendant pratiquement 4 mois il n’a pas eu de challenge ou presque. J’arrive dans la division, je gagne mon match pour le #1 contender et devinez quoi ? Il y a maintenant 3 prétendants au titre en plus de moi. J’attire les foules même si je ne gagne pas de grands matchs, n’est-ce pas là merveilleux ? Est-ce que ça fait de moi un gars qui a un ego démesuré pour ça ? Peut-être, mais je ne connais pas beaucoup de lutteur qui sont dans ma situation actuelle. Plusieurs défaites de suites, aucune victoire dans un Pay-Per-View depuis Billy Dirnt, ah non c’est vrai, j’en ai eu une, contre Django. Django … même un pygmée manchot aurait eu le dessus sur lui. C’est ridicule, je le sais. Par contre je suis bien décidé et prêt à me prendre en main et je sais que je peux y arriver. Ça commence à New Year Redemption.

Charlie prend sa pelle en main et donne une tape sur le bout en métal.

Charlie Green : Je suis prêt à tout ! Je suis le futur champion Intercontinental et ça, personne ne réussira à changer le cours de l’avenir. Je suis le plus fort des 4 qui seront dans ce match, c’est clair, ça tout le monde le sait. J’ai un avantage sur tout le monde c’est que j’ai affronté chacun de vous au moins 1 fois à part l’inconnu. Par contre ce gars croit tellement avoir tout plus que moi que tout ce qu’il doit avoir de plus que moi c’est son ego qui est plus gros que le mien je lui concède ça. Il est plus lèche-cul que moi, ça aussi je lui concède, lui, il doit aller voir le GM pour obtenir ce qu’il veut alors que moi, même malgré la défaite, je n’ai pas besoin de demander de match, peut-être parce qu’il est certain que les matchs qu’il me donnera je vais les perdre, mais si c’est ça son idée, ça pourrait se retourner contre lui, et plus rapidement qu’il le pense.

Green redescend sa pelle et regarde à une table un peu plus loin. On voit une dame en train de donner à manger à un homme qui se donne une tape au visage en riant. Charlie regarde la scène en restant de marbre.

Charlie Green : Croc Cassidy a rapidement fait un fou de lui la semaine passée en essayant de me faire une prise de son cru, son DDT et il a échoué lamentablement. Il a essayé aussi en croyant pouvoir me refaire ma propre prise. Il a encore échoué. C’est ce qu’il a fait jusqu’à maintenant, depuis qu’il y a plus de monde qui en veulent à sa ceinture. Après le PPV, ce sera moi le champion. J’ai montré mainte et mainte fois que j’étais d’une force supérieure à N et à Croc. Reste maintenant l’inconnu à lui montrer que c’est moi qui mérite cette ceinture. Ce sera tellement beau de vous voir tous les 3 à pleurer parce que vous avez perdu le match alors que moi, j’aurai la ceinture au bout de mon bras, et enfin le plaisir pourra vraiment commencer. J’aurai toute cette attention sur moi. Doc Hope voudra sa chance et je suis certain que je pourrai le surpasser lui aussi.

Green se lève pendant qu’une dame tombe par terre en convulsion. On devine avec la broue (mousse) qui lui monte à la bouche qu’elle est en train de faire une crise d’épilepsie. Elle tombe devant Charlie qui la regarde l’air stoïque et il passe même par-dessus elle comme si rien ne s’était passé et il sort de l’édifice sans broncher.

On voit Charlie Green assis dans sa loge il a encore sa tenue de lutte et il a le titre Intercontinental sur l’épaule et de l’autre bras, il tient sa pelle bien en main en regardant la caméra qui entre avec Phil Salfino.

Charlie Green : QU’EST-CE QUE VOUS VOULEZ ? Je n’ai pas assez démontré mon savoir-faire ce soir il faut que je réponde à des questions maintenant ?

Phil Salfino entre d’un pas moins assuré comme il entend que le champion n’a pas l’air si heureux.

Phil Salfino : Monsieur Green, vous avez gagné le titre Intercontinental et vous ne semblez pas des plus heureux. Pourquoi cette agressivité ?

Charlie Green : C’est comme ça que j’ai gagné mon match en étant agressif et j’ai bien l’intention de l’être de plus en plus. 126 jours. C’est le nombre de jours que Croc a détenu la ceinture… Il aura fallu de la persévérance et de la détermination à la pelleté, mais c’est enfin le plus déterminé des champions que vous avez devant vous! J’ai bien l’intention de la défendre avec toujours plus de détermination cette fois, le règne de la terreur vient de commencer pour le titre Intercontinental !

Phil regarde Green un peu surpris que Charlie parle de cette façon.

Charlie Green : Oui vous avez bien entendu ! Maintenant j’ai l’intention de dépasser le règne de champion de Croc, ensuite celui de Nelson … et ultimement, Bilal Asil. J’aurai le plus long règne de champion Intercontintental de l’histoire du SOW je peux te l’assurer Salfino !

Charlie regarde Phil comme s’il avait des couteaux dans les yeux.

Phil Salfino : Ma… mais … vous venez de gagner un titre, ne serait-ce pas là une source de fierté, de joie après tous ces mois où vous avez perdu plus souvent qu’à votre tour ?

Charlie Green : Perdu plus souvent qu’à mon tour ? C’est vraiment tout ce qui compte le petit trois secondes que l’adversaire a les épaules au tapis pour que quelqu’un gagne quelque chose ? Non, j’ai gagné beaucoup plus que tu peux le penser Salfino. J’ai gagné en patience surtout et j’ai gagné en détermination. Vous allez retrouver le meilleur de moi-même pour un bon moment encore !

Phil Salfino : Maintenant que le Pay-Per-View est passé, vous devez être un peu plus sur vos gardes parce que vous êtes l’homme à abattre pour ce titre maintenant ? Qu’en pensez-vous ?

Charlie fait un rire presque démoniaque suite aux paroles de Phil. Ce dernier commence de plus en plus à craindre pendant qu’il est à côté du champion Intercontinental.

Charlie Green : Ce que j’en pense ? Tu n’as jamais si bien dit Phil … sois en fier parce qu’avec toute les conneries qui sortent de ta bouche avec les entrevues que tu fais, c’est rare que tu sors quelque chose d’aussi intelligent. Je suis l’homme à abattre pour le titre. C’est on ne peut plus vrai. Déjà à peine le Pay-Per-View terminé que je dois déjà penser à mes prochains adversaires. Je dis MES prochains adversaires parce que je sais pertinemment que Doc Hope est dans le title picture actuellement. Je sais aussi pertinemment que les autres vont tenter de me dérober mon titre. Ceux-là même que j’ai battus lors du Pay-Per-View. Nelson voudra ma peau parce qu’il a été incapable de récupérer ce qu’il a toujours cru comme étant SON titre … alors que maintenant, on en a la preuve, c’est le mien et à personne d’autre ! Ensuite, il y aura celui que j’ai fait taper, cette mauviette d’Unknown qui ira probablement brailler à la direction pour avoir un rematch. Peut-être que cette fois-ci, ils ne lui donneront pas, mais je suis bien prêt et déterminé à l’affronter.

Phil écoute attentivement Charlie et pendant que Green prend une pause dans son discours, il reprend la parole rapidement.

Phil Salfino : Et le champion Croc Cassidy qui doit avoir une clause de rematch dans son contrat n’est-ce pas ?

Charlie Green : Tout d’abord on dit l’EX champion, Croc n’est plus champion et il a prouvé qu’il ne méritait pas le titre ce soir. Il l’a perdu et c’est bien fait pour lui. Maintenant pour répondre à ta question. Croc a peut-être une clause de rematch dans son contrat mais ça, je m’en torche complètement. Il peut bien tenter de me reprendre ma ceinture mais il ne réussira pas à me battre une autre fois. Il l’a fait à Christmas Sabbath, mais je sais que je peux le battre parce que je suis plus puissant et plus imprévisible que lui. Il a beau tenter ce qu’il veut avec son French Flair mais un coup que j’y ai goûté une fois, j’ai pu m’en sortir. Certains diront que lors du PPV c’est l’Inconnu qui m’en a sorti, mais s’il n’avait pas été là, j’aurais été capable de m’en sortir moi-même. Je le battrai définitivement à n’importe quelle occasion maintenant.

Phil Salfino : Vous dites que Croc ne méritait pas le titre, pourtant il l’a détenu pendant 126 jours, c’est beaucoup. Le 3ième règne de champion le plus long. Pourquoi selon vous il ne méritait pas ce titre ?

Charlie Green : Tout simplement parce que … il l’a dit lui-même une fois hein, un champion doit avoir des yeux tout le tour de la tête, d’autant plus qu’avec ses capacités de rugbyman, il dit pouvoir s’occuper de plusieurs hommes en même temps et qu’il réussit toujours à s’en sortir. Pourquoi cette fois-ci n’a-t-il pas été capable de se rendre compte que j’étais en train d’appliquer le Prison Lock à l’inconnu ?

Phil pose le micro à sa bouche pour répondre à la question mais Charlie tire le micro en sa direction lorsqu’il approche de la bouche de Phil.

Charlie Green : Non, non. Je peux y répondre moi-même. C’est évidemment parce que ce n’est pas un vrai bon champion. Il m’est arrivé la même chose à l’époque de mon championnat Hardcore. Par contre moi, ce n’est pas parce que j’ai été mauvais champion oh non loin de là. C’est tout simplement parce que moi, lorsque Croc a intervenu, j’ai été pris par surprise. Dans le cas de Croc, on ne peut pas dire qu’il y ait eu quelconque effet de surprise. J’étais dans le même match que lui, j’étais à ma place. Lui, il ne l’était pas dans mon match contre Keith Holygates. Il a passé au travers d’une table cette fois-là. Ce soir, il devra passer au travers de la défaite et retourner lancer un ballon plutôt que de tenter de se battre avec la prise des autres.

Phil Salfino : Vous le dites vous-même , vous avez fait abandonner un autre lutteur que le champion lors de ce match, vous ne pensez pas que c’est un peu déloyal et que pour que ce soit compté comme une vraie victoire, vous auriez dût faire le tombé sur le champion ou le faire abandonner lui-même ?

Charlie Green : Ho non ce n’est pas déloyal parce que tout le monde faisait partie du même match. On était tous là pour la même raison. Au même titre que lors d’un Championship Scramble Match. Est-ce qu’il faut toujours faire le tombé sur le gars qui est entré champion en premier dans le ring ? NON ! On fait le tombé sur n’importe qui dans le ring en autant qu’on ait le tombé officiel à la fin du match. De toute façon, je l’ai toujours dit, une victoire c’est une victoire. Elle n’a pas à apporter de fierté plus qu’une autre dans aucun cas. La victoire fait partie du processus et quand on est un vrai champion comme moi, on y est habitué et elle ne fait aucune différence sur ce qui suivra. Ce n’est pas l’issu du combat qui est important, mais bien ce qui en découle par la suite.

Phil Salfino : Alors on doit comprendre que vous considéré cette victoire de la même façon que celle que vous avez eu contre The N. lors de son premier match retour il y a quelques semaines quand vous avez gagné à coup de pelle ?

Charlie Green : C’est bien ça en quelque sorte. Par contre cette fois, ce qui en est suivi est beaucoup plus plaisant que la suite du combat contre Nelson. Cette fois, il faudra que je remette en action tous les yeux que j’ai autour de la tête. Victoire loyale ou pas, je les aurai pour faire comprendre qui est le vrai champion Intercontinental dans la place.

Charlie se lève d’un bond de sa chaise la faisant tomber au passage. Phil en sursaute même lorsqu’il se lève et Green donne un coup de pelle par terre, tout en tenant bien la ceinture Intercontinentale contre son bras. Salfino ferme les yeux comme s’il avait peur de quelconque représailles.

Charlie Green : Vous voulez un vrai champion Intercontinental ? Vous l’avez devant vous. Je suis fin prêt à avoir tous les adversaires qui voudront me déposséder de mon titre. Je remonterai la division Intercontinentale qui commençait à mourir autant que la division Hardcore lorsque je suis arrivé. Tous les lutteurs ici voudront me déposséder de ce titre. Faites vos prières parce que je n’ai pas l’intention de me laisser faire aussi facilement que ça l’a été pour le titre Hardcore. Je peux vous le garantir !

Green quitte la loge laissant Phil bouche bée avec son micro dans la main. Il n’a même pas les mots pour terminer correctement son entrevue. Il regarde la caméra l’air perplexe.

Un concert de musique Heavy Metal bat son plein alors qu’on entend la musique très forte et très agressive sortir des hauts parleurs devant la foule qui se bouscule de tous les côtés. On voit un homme au milieu des bousculades qui dépasse tous les gens d’au moins une bonne tête. On remarque rapidement que cet homme est Charlie Green. Ironiquement, dans cette foule de gens les plus marginaux les uns que les autres, on remarque vite que c’est Green qui est le plus marginal de ce groupe de personne. On voit le champion Intercontinental entouré de tous ces gens alors que la caméra se fraie un chemin vers l’homme. On remarque rapidement que Green, à l’instar de son intervention lors de Blast!, porte la chemise grise, cette fois bien boutonnée jusqu’au bout, ce pantalon noir bien chic et les dress-shoes qui vont avec. On se demande pourquoi d’ailleurs il a toujours sa pelle avec lui alors qu’on sait qu’à ce genre d’événement, il y a des fouilles systématiques, bien entendu, il a son titre Intercontinental bien en vue sur son épaule. Le géant parait toujours calme comme à son habitude. Il commence à parler, d’une voix à peine audible comme il y a beaucoup de musique forte.

Charlie Green : Demain à Showdown sera la première étape d’un vrai long règne de championnat. Je devrai défendre cette ceinture pour vrai cette fois. Évidemment, je me rends compte qu’encore une fois, maintenant que je suis champion, tout le monde veut mon titre. C’est vrai, ça avait commencé un peu avant, les gens voulaient le titre alors que c’était encore Croc le champion. Cette fois par contre, ce sera de la vraie compétition. Enfin, presque puisque dans le fond, comment peut-il avoir de la compétition lorsqu’on sait déjà que le champion est le plus fort ? C’est vrai, j’ai perdu beaucoup de matchs avant de gagner ce titre. On ne peut pas tous les gagner, mais on apprend surtout ici que ce n’est pas parce que j’ai perdu beaucoup que je ne suis pas le plus fort. C’est vrai, je l’ai prouvé lors de New Years Redemption et j’ai bien l’intention de le prouver encore lors de Showdown.

Charlie regarde quelques instants le spectacle sur scène et on remarque une poignée de gens qui décide de faire un mosh pit à quelques pas du champion.

Charlie Green : À quelques heures de mon match pour défendre mon titre, j’ai décidé de prendre un peu de repos et de venir voir ce spectacle. C’est intéressant parce qu’avec ce concert, je peux faire un parallèle avec le fait qu’ici, je suis juste un peu remarqué, comme d’habitude pour ma taille et pour mon apparence alors qu’au SOW j’ai toujours été un underdog à part durant quelques temps où j’ai été champion Hardcore. Maintenant, au SOW contrairement à ici, je serai remarqué parce que je deviendrai le champion Intercontinental avec le plus long règne de l’histoire. Comme ici, je peux être remarqué facilement et rapidement si je le veux. Avec cette pelle, je peux faire la loi ici, alors qu’au SOW maintenant que je suis champion Intercontinental, je dois montrer que je suis capable de me défendre sans elle.

Le mosh pit qui se déroulait à côté de Charlie devient rapidement de plus en plus gros alors que beaucoup de gens se joigne à ceux déjà en place mais Green reste toujours calme et se tient un peu à l’écart de ce groupe de plus en plus grandissant.

Charlie Green : Je sais que j’y arriverai et je sais surtout que dès demain, je battrai Croc Cassidy. Il peut bien croire que je n’ai pas gagné honnêtement ce titre parce que je ne l’ai pas couvert lui-même lors du Pay-Per-View mais cette fois, je prouverai mon point et je prouverai encore une fois que je mérite ce titre plus que quiconque. Ensuite viendra probablement le tour de Nelson comme il a tenté de se montrer le bout du nez lors de mes célébrations à Blast! En fait, je m’attends même à sa présence lors de mon match contre Croc demain. J’ai la forte impression qu’il tentera de se foutre le nez où il n’a pas d’affaire et il tentera de me faire perdre le titre. Probablement parce qu’il croit que Croc est plus facile à battre que moi évidemment. Il ne réussira pas à me faire perdre s’il tente de se pointer le bout du nez. Soit-en sûr Nelson!

Le mosh pit se transforme lentement en un cercle de violence quand plusieurs personnes décident de se retourner contre les gens qui dansent. La salle se transforme rapidement en scène d’émeute quand les gens les plus violents décident de faire du grabuge. Charlie se tient au milieu de cette émeute alors que le concert s’arrête abruptement. On entend dans les hauts parleurs qu’il faut se calmer, sous peine d’arrestation. L’émeute bat son plein à présent alors que Green reste calme dans le milieu de tous ces gens qui font du grabuge.

Charlie Green : J’ai été longtemps le King of Extreme à l’extérieur du SOW. Pendant un peu plus de 2 mois j’ai été le King d’Injection avec mon titre Hardcore que tout le monde voulait. À partir de demain, avec cette première défense de titre, je deviendrai le vrai King du SOW.

Charlie quitte lentement la salle alors que des policiers se ruent dans la salle pour tenter d’arrêter l’émeute.

La scène s’ouvre sur une salle plutôt délabrée, on voit une table avec des accessoires et derrière celle-ci, on retrouve Charlie Green habillé sobrement et il a le titre Intercontinental sur l’épaule.

Charlie Green : Voilà maintenant 2 semaines que j’ai le titre Intercontinental et je me rend compte de plus en plus que ce titre me sied à merveille. En 2 semaines, j’ai déjà défendu mon titre 2 fois et évidemment, j’ai tenu parole jusqu’à maintenant. Je suis dans la bonne voie pour obtenir le règne le plus long avec ce titre. Seulement 2 semaines et déjà 2 défenses. Les 2 fois où j’ai défendu mon titre, il y avait toujours The N. qui était présent.

La caméra recule un peu et on peut distinguer un peu mieux les accessoires qui sont sur la table. On peut voir 2 belles bagues en or, une trousse de médecin, une pile de biscuits aux brisures de chocolat et tout au bout de la table, on voit la pelle de Charlie. Green prend les 2 bagues en or et les mets un peu plus en avant sur la table.

Charlie Green : Ces bagues représentent bien The N. Ça brille, et ça semble valoir cher. Dans le fond par contre, si on regarde d’un peu plus près, on constate vite que l’or qui est sur ces bagues, c’est tout faux. De plus, évidemment, une bague, ce n’est pas très violent… On peut donner un coup de poing avec une bague, ça fait plus mal oui, mais encore, si on sait bien s’y prendre avec notre poing, on n’a pas besoin de ça pour faire plus mal. C’est peut-être pour ça que j’ai réussi à battre Nelson 2 fois déjà depuis que j’ai mon titre. Enfin c’est ce que représente The N., la classe. Alors au diable la classe.

Charlie prend les bagues sur le bord de la table et les lances par-dessus son épaule et elles tombent un peu plus loin. Green prend la trousse de médecin et la pose devant lui. Il l’ouvre et en sort un stéthoscope, un marteau à réflexe et un scalpel.

Charlie Green : Doc Hope, ça représente bien un docteur ces instruments. Évidemment, il y en a d’autre, mais je pense que ceux-ci sont assez représentatifs d’un docteur qui fait de la lutte. Le marteau à réflexe peut servir dans un combat Hardcore, mais encore, ce n’est pas un sledgehammer. Ça ne peut pas impressionner ce type de marteau.

Charlie lance le marteau par-dessus son épaule lui aussi et il tombe près des bagues. Il prend le scalpel entre ses doigts et le fait rouler un peu en regardant la pointe de celui-ci quelques secondes.

Charlie Green : Un scalpel. Ça, j’avoue qu’un lutteur qui n’a jamais subit de coupure avant, il doit souffrir quand il se fait couper avec une pièce comme celle-ci. Par contre, dans mon cas, j’ai subis tellement de coupure sur tout mon corps, que ce n’est pas un scalpel qui me fera abdiquer. Probablement la seule représentation d’un lutteur qui pourrait peut-être impressionner. Quoi qu’il en soit, il faut tout de même savoir s’en servir et j’ai des doutes quant au savoir-faire de ce cher docteur. Il n’a pas accompli grand-chose jusqu’à maintenant si ce n’est qu’obtenir une chance dans une mallette pour mon titre. Cette chance il pourra la prendre un peu n’importe quand mais ça ne m’impressionne pas du tout. Il peut tenter de me surprendre mais il ne réussira jamais à me dérober ce titre. Je l’ai pour le garder. Scalpel ou pas.

Green lance le scalpel par-dessus son épaule et prend le stéthoscope entre ses mains rapidement, avant même que le scalpel ait eu le temps de tomber près des autres accessoires plus loin.

Charlie Green : Un stéthoscope, ça, étrangement, c’est un truc qui m’irait bien à moi. Un article qui me permettrait de m’assurer de la vraie mort de toutes les carrières que j’ai tué jusqu’à maintenant. C’est drôle quand même parce que récemment, l’un de ceux qui disait que j’étais un loser et que je n’étais pas vraiment un Career Killer, il s’est fait montrer la porte parce qu’il n’était pas assez fort contre moi. Coïncidence? Je ne crois pas. Il n’a pas été assez bon et il a perdu contre moi, il ne s’est plus pointé le masque par la suite. Pour revenir au stéthoscope, ce serait un bon instrument pour moi puisque de toute façon, après la vraie chance au titre de Doc Hope, celle qu’il tient dans sa mallette, je devrais me servir de ça pour voir si le docteur est encore vivant. Pour l’instant, Doc Hope n’a pas encaissé son combat et je n’ai pas besoin de cet instrument pour le moment.

Charlie lance le stéthoscope avec les autres instruments et lance le sac aussi avec les autres. Il prend la pile de biscuit et les placent devant lui.

Charlie Green : Ça, évidemment, ça représente Ravage. C’est ironique quand même que le gars qui a le nom le plus épeurant dans mes opposants soit le moins imposant de tous. J’ai démontré depuis le début, que Nelson pourrait, je dis bien pourrait être épeurant à première vue avec sa classe, il pue le Paco Rabane à un kilomètre, ça peut être épeurant, une bague si on s’en sert bien, ça peut être dévastateur. Évidemment, j’ai aussi démontré que je ne me ferais pas prendre dans cette mascarade de trop de classe et que ça ne m’impressionne pas. Ensuite, Doc Hope, il pourrait être dangereux avec un scalpel, mais il n’en est rien. Il ne m’impressionne guère avec sa trousse.

Green prend sa pelle qui est encore loin et la rapproche du milieu de la table mais repose rapidement sa main sur la pile de biscuits devant lui.

Charlie Green : Maintenant Ravage. Il est bien entouré, c’est vrai. C’est probablement la chose qui devrait me faire le plus peur de ce fantastique personnage. Bon, peut-être côté gabarit, il est le plus imposant. Comment voulez-vous que quelqu’un soit imposant quand ce qu’il aime le plus c’est ça ?

Charlie pointe les biscuits et a un visage un peu troublé.

Charlie Green : C’est tout de même l’un de mes adversaires. Je devrai évidemment me faire à l’idée que je devrai affronter un amateur de biscuit. Rien d’impressionnant à moins qu’il réduise ses biscuits en poudre pour m’aveugler, mais encore j’ai l’impression qu’il aime trop ces petites douceurs pour les réduire en poudre. J’ai bien l’intention de tous vous tenir loin du titre. Déjà, vous êtes sur la bonne voie parce que mise à part lors des shows, l’endroit où je vous démonte en morceau à chaque fois, on n’entend pas parler de vous. C’est étrange non ? J’ai le pouvoir sur vous et vous le savez trop bien. Je suis le plus puissant ici et je l’ai déjà démontré. Je le ferai encore. Alors déjà, je peux éliminer Ravage de la compétition.

Green prend la pile de biscuits et lance les biscuits qui tombent plus avec les autres accessoires. Un seul biscuit reste sur la table.

Charlie Green : Voilà un biscuit récalcitrant. À l’image de Ravage, il s’accroche parce qu’il pense qu’il sera capable d’obtenir un peu d’attention de la part des grands comme moi. Ce n’est pas en t’accrochant comme ça que tu réussiras à obtenir ce que tu veux Ravage. Le titre, il est à moi.

Charlie donne un bon coup de poing sur le biscuit qui reste sur la table, ce qui réduit le biscuit en miettes.

Charlie Green : C’est ce que je ferai avec toi lorsque je me retrouverai à nouveau dans le ring face à toi. Te réduire en poudre. Toi, ainsi que tous les autres qui se tiendront devant moi. Tenez-vous le pour dit.

Green prend sa pelle dans sa main et se lève lentement.

Charlie Green : Voilà la meilleure accessoire, tout ce qui représente le mieux un vrai champion. Une pelle c’est fort, solide et ça fait mal. C’est utile pour creuser les trous de gens qui sont trop stupides et qui se mettent dans le chemin du vrai champion. Je suis prêt à tout pour garder le titre le plus longtemps possible et vous allez le voir tout au long de mon règne.

Charlie tourne les talons et se dirige vers la porte de sortie en mettant une main dans sa poche de pantalon. Il tourne les talons à mi-chemin et il sort un dentier en plastique avec de longs crocs tel un vampire. Il esquisse un large sourire à la caméra.

Charlie Green : J’allais presqu’oublier. Lors d’Injection, on a entendu Draven dire qu’il activait le 24/7 sur le titre Hardcore. Le même soir, dans les coulisses du show, j’ai entendu certaines voix se demander si j’allais ou non prendre le droit d’affronter Draven et ainsi peut-être devenir double champion. Ça, ça reste à voir encore. Draven m’a affronté une fois, il a gagné en me donnant une bonne raclée. Tellement que je n’en savais pratiquement plus ce que je faisais. Ça a frappé fort ce soir-là. Je pourrais être en quête d’une victoire contre lui. Une revanche ultime et ainsi faire partie du petit groupe de lutteur qui aurait eu 2 titres en même temps au SOW. Il faudra attendre pour voir ce que je ferai. Je ne suis pas pour révéler au grand jour mes intentions face à cette opportunité. Une chose est sûre, c’est que lorsque j’ai affronté Draven, je n’étais pas à cent pourcent de mes capacités. Là, je le suis.

Green lance les crocs de vampire vers le tas d’accessoires qui est plus loin et continue son chemin vers la porte de sortie.

On voit Charlie Green à une machine d’entraînement au gym alors qu’il fait ses exercices quotidiens. Le champion Intercontinental se redresse après quelques secondes en voyant que la caméra s’approche.

Charlie Green : C’est drôle parce que … j’ai regardé Showdown cette semaine bien assis chez moi alors que j’aurais pu aller m’informer quant à savoir ce que serait mon match la semaine prochaine. Parce qu’évidemment, un Pay-Per-View sans défense du 2ième plus gros titre de la fédération c’est impossible. J’ai préféré rester chez moi parce que je savais très bien que j’allais l’apprendre en restant bien assis dans mon divan. Pourquoi ? Parce que je savais que les petites pleureuses comme Nelson allaient se pointer à Showdown pour tenter d’obtenir leur chance à mon titre. Je dis bien MON titre, ouais, comme toi Nelson, je m’en suis approprié, sauf que moi, c’est vrai. Je défendrai le titre aussi bien que j’ai défendu le titre Hardcore contre Billy Dirnt. Par la suite, ce ne sera pas comme contre Keith et je garderai mon titre beaucoup plus longtemps.

Charlie recommence à lever des poids.

Charlie Green : Le plus drôle là-dedans, c’est que Mustaine après l’intervention de The N soit venu planter son nez où il n’avait pas d’affaire. Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce gars-là parce que dans le fond, je me fous un peu de lui. Il joue dans ma cour mais tout en restant debout sur la clôture. Il peut rester dans la division Hardcore et tenter de battre Draven tant qu’il le voudra, mais au final, si je décide de revenir dans cette division en profitant du 24/7 qu’il a instauré, je redeviendrai champion Hardcore.

Green l’air pensif regarde en l’air en arrêtant de soulever ses poids.

Charlie Green : N’est-ce pas que ce serait beau à voir dans les nouvelles ? Charlie Green Double Champion, Le champion Intercontinental a profité de la règle du 24/7 et devient le tout premier Double Champion à détenir le titre Hardcore et le titre Intercontinental en même temps. Ce serait une belle affiche non ? D’autant plus qu’il n’y a eu que 2 lutteurs qui ont détenus 2 titre solos à vie au SOW.

Charlie regarde la caméra à nouveau en reprenant son sérieux.

Charlie Green : Ouais, ce serait une belle affiche, mais en même temps, j’ai déjà beaucoup à m’occuper en m’occupant du titre Intercontinental alors, ça reste à voir, si je profiterai de cette règle ou non. J’ai déjà mis en garde Draven lors de ma dernière promo, je ne dis pas que je vais le faire parce qu’évidemment, il faut que je garde le suspense jusqu’à la fin. Jusqu’à la fin du règne de Draven peut-être ?

Green fait un large sourire à la caméra.

Charlie Green : Rien ne m’empêche de le faire, mais je ne dis pas que je le ferai. J’ose croire qu’après Nelson j’aurai un adversaire de taille parce que jusqu’à maintenant, Nelson n’est plus l’ombre de lui-même. Je respecte le règne qu’il a eu avant le mien, je respecte le fait qu’il n’a jamais perdu son titre vraiment, mais ça fait plusieurs fois qu’il perd contre moi maintenant, directement et indirectement. Il n’est plus de taille pour le titre Intercontinental depuis sa blessure, il est revenu et ne vaut plus rien. Il ne fait que se plaindre qu’il veut sa ceinture alors qu’il n’a pas été capable de me la prendre encore. Est-ce que ça prouve que je suis un meilleur champion que lui ? Certainement. Est-ce que je le battrai à Road To Glory ? Certainement. Après ce Pay-Per-View, j’aurai peut-être le Docteur dans les pattes, mais d’ici là, je n’ai pas l’intention de me pointer seulement à Road To Glory, faire mon match et m’asseoir sur mes lauriers. Quoi que je pourrais facilement le faire parce qu’il n’y a pas personne ici qui mérite plus le titre que moi.

Charlie recommence à soulever des poids quelques secondes alors qu’il arrête après quelques secondes.

Charlie Green : Je suis le champion Intercontinental pour y rester. Je suis le plus puissant ici et avec les agissements de Nelson ces dernières semaines, j’ai presque l’impression qu’il est un de ceux qui me donneront raison quand je dis que je suis un Career Killer. Est-ce qu’après Road To Glory ce sera la fin de The N au SOW ? Parfois, j’ai l’impression que oui, en fait, j’ai déjà l’impression qu’il est là tout en étant absent. Non mais, c’est vrai, comment on fait pour challenger pleins de fois le même champion alors qu’on a perdu à presque tous nos matchs contre lui? Il a gagné un seul match contre moi et c’était avant que je devienne champion. Moi, j’ai perdu beaucoup de match après ma perte du titre Hardcore, mais je n’ai pas retenté ma chance Pay-Per-View après PPV. J’ai eu plusieurs adversaires et ils ont eu le dessus sur moi c’est vrai, mais au moins, je ne m’acharnais pas sur eux croyant que j’étais plus fort. Peut-être sur Fourecks, mais avec elle ce n’était pas pareil, elle, c’est plus qu’une histoire de lutte.

Green se lève de la machine d’entrainement et il s’essuie un peu.

Charlie Green : Tout ça pour dire que la victoire sera mienne à Road To Glory. Une dernière escale à Blast ce vendredi, mais je m’en fous un peu. On verra si j’ai un match ou pas. Je suis le champion pour le rester. Je suis prêt à me battre, je sais que je suis le lutteur le plus fort du SOW. Je sais aussi que je peux enfoncer cette vision de ma supériorité à coup de pelle dans le crâne de mes adversaires s’il le faut.

Charlie tourne les talons pour se diriger dans les douches du gym.