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     Nightmare

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    The Freak

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    MessageSujet: Nightmare Nightmare EmptyVen 25 Sep - 2:20

    Fade in

    De la « neige » et un grésillement emplissent l’image.

    Soudainement, on perçoit une main qui se retire de la caméra, la « neige » s’estompe, le grésillement aussi.

    Il fait nuit noire.

    Une allumette se craque.

    La faible lueur éclaire un visage masqué. Celui-ci se rapproche de la caméra et commence un dialogue avec quelqu’un ou lui-même peut-être.


    Homme : Que ce soit Madrock, Xanax, les « monstres » (l’homme fait des guillemets avec ses doigts) Drash et son ami le chat, les Tag Team Champions, Brujah ou n’importe qui, je dois vous avouer que je trouve que cette collectivité manque de sourire au quotidien.

    L’homme respire intensément.

    Homme : Quoi de mieux que de sentir cette bonne odeur de métal, de fer …

    Un bruit de chaines se fait entendre derrière l’homme et sans cesser de fixer la caméra, il continue de parler.

    Homme : Je vais te raconter une histoire. Il était une fois un petit pousset au nez-rouge qui marchait dans la forêt afin d’aller apporter des carrés aux dattes à sa tante handicapée, donc lourdement en chaise roulante. Enfin, deux coins de rue plus loin, elle croisa le loup du haut de ses huit ans. Malheureusement, un lièvre mangeur de fées passait par là, les dévora et quitta les lieux.

    L’homme rigole un peu.

    Homme : Tu vois … c’est un peu ce que je suis. Un lièvre mangeur de fées… au service de la Mort... Mais je ne suis pas vilain, bien au contraire. Je suis ici pour vous amuser mes amis. Pour adoucir cette atmosphère si tendue.

    Un cri d’homme provient de derrière, le claquement des chaînes est plus fort. L’homme n’arrête pas le déroulement de son exposé saugrenu.

    Homme : Pourquoi continuer vous à soutenir un buisiness aussi monotone, ce serait bien de m’expliquer? Pourquoi êtes-vous si … sérieux?

    L’homme recule brusquement.

    On ne voit plus rien.

    Un cri strident agresse l’audition de la caméra.


    Voix de l'homme qui chantonne doucement: One, two, a Freak's coming for you. Three, four, better lock your door. Five, six, grab a crucifix. Seven, eight, Gonna stay up late. Nine, ten, Never sleep again....

    L’homme passe devant la caméra, on voit des mains ensanglantés. Il a un couteau dans la main. Il s’assoit. Du sang coule de sous son masque.

    Homme : Tik tok, tik tok … driiiiiing, il est l’heure où le conte de fées commence mes enfants.

    Fade out sur un probable dernier cri, alors que l’Homme s’est jeté sur la caméra.

    Dans le noir, un rire effrayant persiste.
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    MessageSujet: Re: Nightmare Nightmare EmptyVen 25 Sep - 13:47

    Fade In

    On devine, grâce à l’œil des nombreuses caméras de sécurité du HeadQuarters de la SOW, l’arrivée d’un homme.

    Encapuchonné d’une veste de jeans noir avec des « pics » de métal sur les épaules, d’un jeans noir troué et de bottes de cuir noir, l’homme marche lentement, dans le stationnement du HQ, en direction de l’entrée.

    L’individu est … masqué. Ces longs cheveux noirs couvrent presqu’entièrement son visage ce qui cause une difficulté de bien définir le masque.

    L’homme entre enfin dans le bâtiment.

    On change de point de vue pour adopter un œil d’une caméra de sécurité présente dans les corridors de l’édifice.

    L’homme marche lentement, ne semble pas trop savoir où aller.

    Soudain, il croise Eve Jennsen, interviewer de la SOW.


    Eve Jennsen : Pardon monsieur … vous êtes bien celui dont tout le monde parle depuis hier, c’est ça? Celui qu’on surnomme The Freak, l’employé de la mort et tout autre surnom de même acabit. Est-ce que ce serait possible pour vous de m’accorder une petite entrevue?

    The Freak qui s’était arrêté pour écouter Jennsen, s’approche lentement d’elle en de décapuchonnant.

    The Freak : Aujourd’hui, ma chère amie, je n’aurai le temps que pour une question malheureusement. L’administration et sa noblesse de robe m’attendent afin de régler quelques détails. Digne de l’absolutisme royal de Louis XIV cette compagnie. On se croit au XVIIe siècle avec tout ce monopole du pouvoir. Mais si tu le souhaites, tu peux m’accompagner chez moi ensuite. Je pourrai te raconter une petite histoire qui te fera dormir comme un bébé.

    Les couleurs dans le visage de Jennsen s’atténuent drastiquement.

    Eve Jennsen : Mmh... mmh… euh… puis-je vous demander … pourquoi le masque?

    The Freak émet quelques sons qui ressemblent à un rire vague, obscur.

    The Freak : Tu sembles faible mon amie. Est-ce que ça va? Tu devrais peut-être utiliser un mantra comme support de méditation afin de canaliser toute ton énergie négative.

    The Freak s’approche très près d’Eve puis porte sa main à son cou comme pour l’étranger. Eve fige. The Freak la pousse, sans grande difficulté apparente, vers le mur le plus proche, où il tient Eve, main à la gorge contre le mur.

    Eve Jennsen : Simplement répondre à la question … s’il-vous-plaît.

    The Freak : Ça me semble une très bonne question pour commencer. Je frétille à l’idée de te répondre jolie Eve.

    On entend l’interviewer qui avale sa salive.

    The Freak : Les héros portent des masques Eve. Qu’ils soient matériels, physiques, ou imaginaires. Tous les héros se cachent derrière des masques. Pour cacher leur identité afin de protéger leur proche, pour se cacher derrière un personnage, car leur minable vie ne vaut rien, pour entretenir le mystère. Les monstres se cachent derrière un masque pour accentuer la frayeur qui les habite, mais aussi pour entretenir un certain mystère. On peut aussi se cacher derrière un masque pour cacher le travail d’un affreux boucher. Ce n’est pas mon cas ma chère Eve, ne t’inquiète pas. En effet, on pourrait presque me surnommer « kallistos ». Je sais que tu n’as pas compris, mais c’est un mot grec signifiant « le plus beau ». Un surnom qui a fait sa place dans l’histoire avec saint Calixte 1er, le 16e évêque de Rome. Je suis un peu comme ça moi Eve. Je suis l’évêque masqué. Un martyr rejeté puis assassiné. On m’a tué Eve. Tu le comprends bien ça?

    Eve ne quitte pas le regard de l’homme dont le visage est à quelques millimètres du sien, enfoui, derrière ce masque.

    The Freak : Le masque est là comme représentation d’un bouclier pour mon âme Eve. Il n’est qu’accessoire, mais un accessoire essentiel à tout ce qui viendra. Ce n’est même pas le début Eve. Laisse le temps agir et les réponses à tes questions se placeront toutes seules comme un casse-tête à six pièces.

    Eve quitte le regard de l’homme quelques secondes.

    The Freak : Regarde-moi quand je te parle!

    Eve gémit puis soutient de nouveau le regard du Freak.

    The Freak : Je ne suis pas méchant Eve. Tu le sais.

    L’homme prend la main droite d’Eve puis la fait parcourir son torse, ses épaules, son cou.

    The Freak : Tu vois? Je suis humain. Je ne suis pas une machine, ni un monstre. Je suis ici devant toi. Je suis humain pour ce qu’il reste d’humain dans mon âme meurtri.

    L’homme pose la main d’Eve sur son masque.

    The Freak : Il n’y a que ce petit objet qui me sépare de toi et de ton teint blafard, de ce monde sérieux sans réel amour et sans ce masque, tout cela ne serait pas possible. C’est lui qui me garde en vie. Je t'avoue Eve que je ne suis pas un héros.

    L’homme lâche la main d’Eve qui garde tout de même sa pose sur le masque du lutteur.

    The Freak : Est-ce que ça te convient comme réponse?

    Eve Jennsen : En fait, vous n’avez pas vraiment répondu clairement à la question, mais je suppose que ça devra me suffire?

    The Freak : En effet.

    The Freak lâche la gorge d’Eve puis recule toujours en regardant Eve. Il rigole de manière effrayante puis s’éloigne finalement vers les bureaux de l’administration.

    The Freak : On m’avait dit que tu étais drôle, tu devras retravailler cet aspect de ta personnalité Eve, mais je dois t’avouer que tu m’as bien fait rire aujourd’hui.

    The Freak quitte en chantonnant.

    One, two, a Freak’s coming for you. Three, four, better lock your door. Five, six, grab a crucifix. Seven, eight, gonna stay up late. Nine, ten, never sleep again.

    Eve semble paniquée, effrayée.

    Fade out
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    MessageSujet: Re: Nightmare Nightmare EmptyMar 6 Oct - 15:22

    Il fait nuit noire.

    La situation dont nous parlerons se déroule dans le centre-ville de Montréal, dans des rues malfamées.

    Dans des ruelles inquiétantes.

    En ce mardi soir, où le calme semble maître, il y a un endroit où le Mal domine.

    On peut voir, dans une ruelle, un homme baraqué, bâti, debout, guettant l’entrée d’un édifice miteux, presque macabre, sûrement abandonné.

    Quelqu’un, dont on ne voit que le corps, les jambes, les pieds, marche vers le doorman et semble vouloir entrer sans s’en faire pour le géant qui garde la porte.


    Le géant : Hey! C’est un club privé ici, vous ne pouvez pas entrer sans invitation spéciale.

    L’homme qui demeurait immobile et qu’on voit maintenant de dos, à une longue crinière noire. Il semble sale, fatigué. Il s’avance doucement vers le géant et le plaque contre la porte.

    On l’entend rire.


    Le géant qui pleurniche presque : Oh … oh … désolé monsieur … je ne croyais pas que … en fait, sans le masque, il est toujours difficile de … b.. b… bonne soirée monsieur.

    L’homme lâche sa prise, replace le veston froissé du géant puis entre dans le bâtiment.

    Dans le bâtiment, il fait très sombre.

    Une odeur de sueur, d’alcool, de sexe pénètre le nez de l’homme fraîchement arrivé.

    On ne voit presque rien, malgré les spots lumineux psychédéliques rouges, verts, blancs et noirs qui éclairent faiblement la centaine de gens présente.

    Tout de même, il est facile de remarquer l’énorme foule, pour la petitesse de la salle, qui se déhanche, torse nue.

    La chanson Sweet Dreams d’Eurythmics résonne dans la salle et les gens, pleinement inconscients de ce qui se passe, continuent de danser à un rythme insensé.

    L’homme, qui était toujours dans l’entrée de la salle, s’avance lentement pour atteindre le milieu de la scène.

    On remarque que plus il avance, plus la voix qui chante devient grave afin d’atteindre celle de Marilyn Manson.

    On ne voit pas la réaction de l’homme, mais son rire, d’abord discret, ne fait qu’augmenter et devient de plus en plus fort.

    Les gens, lentement, commencent à se retourner sur le passage de l’homme.

    Toujours dos à la caméra, l’homme marche jusqu’au poste du Dj et prend le micro qui lui est à portée de main.


    L'homme: Coupé la musique! Coupé la musique.

    La musique cesse en effet.

    L’homme : Il est l’heure de rentrer à la maison mes amis… Papa est revenu …

    Tout le monde se regarde, personne ne semble croire ce qui se passe.

    L’homme : Allez! Tout le monde dehors!

    L’homme lâche le micro qui heurte le sol et aussitôt le sol touché, les gicleurs postés au plafond se déclenchent.

    Tout le monde quitte rapidement la salle à l’exception bien sûr de l’homme.

    Alors que la salle est vide et que l’homme soit toujours au même endroit, immobile, debout, trempée, le Géant qui était posté à la porte entre dans la pièce.


    Le Géant : Pardon monsieur … tout le monde est parti et les gicleurs se sont déclenchés, y a-t-il un feu? Avez-vous besoin des pompiers?

    L’homme l’ignore, mais bouge.

    Il marche jusqu’à une porte qui était camouflée et entre dans une plus petite pièce qui ressemble à un bureau.

    L’homme fouille dans les tiroirs, vide leur contenu partout, lance des papiers derrière lui.

    Le Géant se rapproche, arrive au seuil du bureau avale sa salive et …


    Le Géant : Monsieur …

    L’homme semble enfin avoir trouvé ce qu’il cherchait dans le troisième tiroir d’un classeur, car il s’arrête de chercher. On ne voit pas ce qu’il fait.

    Le Géant : Monsieur …

    L’homme se tourne enfin… masqué.

    L’homme : Tik tok, tik tok. Driiiinnggg! Il est l’heure de dénoncer les imposteurs et ceux qui l'auront encouragé.

    Le Géant : Pardon?

    L’homme masqué se rapproche du géant : Le Ffffffff…steerrrrr … mmmh … F. Simmons.

    Le Géant : Qui?

    L’homme : Oublie ça mon ami.

    Ce dernier commence à ricaner … c’est un rire effrayant, horrifiant.

    Les lumières s’éteignent.

    Un cri retentit.

    Le cri du Géant.

    Puis, plus rien.

    Seulement une chansonnette …

    One, two, a Freak’s coming for you. Three, four, better lock your door. Five, six, grab a crucifix. Seven, eight, gonna stay up late. Nine, ten, never sleep again.
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    MessageSujet: Re: Nightmare Nightmare EmptyVen 9 Oct - 22:50

    Fade in sur du noir

    On ne voit rien.

    Un rire, presque commun maintenant, se fait entendre.

    Soudainement, le rire se rapproche et The Freak, masqué, passe à l’écran le plus sérieusement du monde. Il ne rit plus.


    The Freak : Hello.

    Il rit de nouveau, de plus belle, de plus en plus.

    The Freak : Tout est si mystérieux Finn. Ouuhhhh! (dit-il en gigotant ses doigts à l’écran de frayeur, un peu comme le ferait Scott Hall) Un secret. Un infidèle. Un malhonnête. Par contre…

    Il semble réfléchir.

    The Freak : Je crois qu’ici, les mots ne sont pas nécessaires, ils ne peuvent que faire du mal. Tu as été un très vilain garçon, est-il juste de le rappeler? Tu te caches derrière tes allures de vieux sénile comme le Ron Fournier de la lutte, mais au fond, tu sais très bien ce que tu fais, tu sais pourquoi tu es ici Finn. Tu sais … les mots n’ont pas de sens et peuvent s’oublier, mais les plaisirs restent, …

    Il ricane.

    The Freak : La douleur aussi. HA! HA!

    Il cesse son petit ricanement.

    The Freak : Je ne suis pas venu à toi Finn. Au fond de toi, tu le sais. J’ai toujours été là en arrière-plan, observateur, depuis le début... Ce fut la même chose lundi dernier, lorsque nous nous sommes croisé dans le corridor en backstage du gala. J’étais là, tu es sorti, je t’ai fait une petite remarque, tu l’as interprété en enfant plutôt que de prendre tes responsabilités. Je crois qu’il est donc tant de te traiter en enfant et de te chanter une petite berceuse Finn, Tik, tok… tik, tok..., pendant que l’agressivité monte tranquillement en moi. À ta place, je crois qu’il serait préférable d’apprécier mon silence, écoute…

    The Freak se tait.

    Un cri strident d’un homme en douleur résonne.


    The Freak : Peut-être est-ce impossible désormais, peut-être que le silence n’a plus lieu d’être … tu as trop parlé Finn. Peut-être qu’au terme d’une de nos futures rencontres, tu sauras devenir un homme et faire face à tes responsabilités, mais d’ici là, ton secret…

    Il bouge beaucoup comme énervé par l’idée qu’il est sur le point de le révéler.

    Freak frotte les jointures de son poing contre son épaule, comme flatté.


    The Freak : Je suis tout de même surpris que tu aies découvert les références que j’ai fait afin que tu te réveilles, que tu comprennes que ce n’était pas des blagues. HÉ! HÉ! OH! OH! (dit-il avec la main devant sa bouche, pour faire le rigolo) Par ailleurs, j’aurais cru que par amène-le, tu aurais compris que je parlais de toi, amène-toi BrInG_It.

    The Freak : C’est ton heure pour briller Finn. Je te laisse une chance. Je crois que les gens seraient trop offusqués par cette révélation. La chute du nouveau héros en démarrant sa nouvelle carrière, ouhhh quelle ratée ce serait, n’est-ce pas? Il est impossible de garder un secret Finn. Surtout si gros soit-il. Je sais tout. Tu le sauras maintenant. Il y a toujours quelqu’un hors du focus pour détruire les vilains plans. C’est pourquoi les vilains ne peuvent jamais l’emporter et que ce sont toujours les bons et généreux êtres comme moi, par exemple, qui vainquons. Évite les secrets à l’avenir, je n’en ai aucun. Tu veux savoir pourquoi le masque? J’ai été défiguré.

    Le Freak rigole.

    The Freak : Le conjoint de ma mère me battait régulièrement et ma mère le laissait faire, mais un jour, il en a eu assez. Il voulait quelque chose de plus aventurier, de plus spectaculaire, d’inoubliable… il me versa le contenu d’une cinquantaine d’acide à batteries au visage. Je n’ai rien à cacher Finn. Quelques années plus tard, après une de ses nombreuses sorties de prison, je l’ai accueilli à la maison avec maman. J’avais annoncé que je préparais le souper. Alors que j’avais prétexté aller l’aider à corder du bois dans le garage, je l’ai mutilé. Je l’ai tué. Soixante-sept coups de couteaux. Prétextant un départ inattendu, j’ai servi de la saucisse à ma mère pour souper. Étonnamment, elle a trouvé ça délicieux Je n’ai pas de secret Finn. Je suis un livre ouvert. Tous mes alliés pourront te le dire… non… une minute, ils sont morts. Tous morts. Le faucon. Son frère. Le Pierrafeu. Le miséreux. La vermine. Que ce soit par la faux du corbeau ou la croix du Freak. Nous avons plus en commun que tu peux le croire Finn. Et je crois que, pour toi, il ne s’agit pas de quelque chose qu’il faudra que tu prennes en riant.

    Il s’arrête.

    The Freak : Je ne cherchais pas ton attention Finn. Je souhaite simplement te mettre en garde que peut-être, oups, il est possible que, dans une éventualité, ton secret passe dans le prochain 7 Jours si tu ne te ravises d’aucune façon.

    Il se rapproche de la caméra, sort sa langue hors de son masque, langoureusement, ce qui est beaucoup plus effrayant que sensuel.

    The Freak : Enjoy my silence Finn. Enjoy my silence.

    La caméra coupe...

    Puis, plus rien.

    Seulement une chansonnette …

    One, two, a Freak’s coming for you. Three, four, better lock your door. Five, six, grab a crucifix. Seven, eight, gonna stay up late. Nine, ten, never sleep again.
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    MessageSujet: Re: Nightmare Nightmare EmptyMer 21 Oct - 20:39

    House-show
    Albuquerque, Nouveau-Mexique
    21 octobre 2015
    20h42


    Après un combat enlevant entre le Dragon Yan Yangsung et Ullman, la foule est en délire. Jusqu’à présent, le gala est exceptionnel pour un house-show.

    Soudainement, une chanson résonne dans les haut-parleurs de l’aréna et des lumières multicolores psychédéliques éclairent les fans présents.

    Gotta make a move to a town that's right for me
    Town to keep me movin', keep me groovin' with some energy
    Well, I talk about it, talk about it
    Talk about it, talk about it
    Talk about, talk about
    Talk about movin'

    Gotta move on
    Gotta move on
    Gotta move on

    A-won't you take me to Freakytown?
    Won't you take me to Freakytown?
    Won't you take me to Freakytown?
    Won't you take me to Freakytown?

    Les fans présents chantent à l’unisson les trois dernières phrases.

    Lorsque ces paroles s’achèvent, tout s’éteint : lumières, musique … plus rien.

    Il fait noir.

    Après quelques secondes de silence, excepté les cris de fans excités par ce mystérieux événement, un rythme endiablé démarre doucement … puis tout à coup, tout est clair. Il s’agit de la chanson Enjoy the Silence de Depeche Mode.



    Quelques lumières commencent à éclairer le haut de la rampe où de la fumée apparait au même moment.

    Quelque chose sort de l’ombre, on dirait un être humain.

    C’est lui.

    C’est moi.


    The Freak

    Vêtu d’une grande toge noire détachée (à la Ric Flair, mais entièrement noire), d’un vieux jeans noir et de bottes de cuir noires.

    Il porte ses mains gantés vers son masque et semble prendre une grande inspiration.

    Il expire et regarde les fans présents tout près de lui.

    Il descend la rampe au rythme de la musique, mais s’arrête à mi-chemin vers le ring pour s’approcher d’un fan qui a une affiche sur laquelle il est écrit :
    « Who’s the Freak? »

    Le Death’s Hit Man se contente de prendre le visage de l’homme par le menton et de lui lécher une joue avant de continuer son chemin de manière endiablée laissant le fan perplexe et dégoûté.

    Il marche jusqu’aux tables de commentateurs afin de s’emparer d’un micro puis il grimpe dans le ring, alors que la musique cesse.


    The Freak : Mmmmhhh… Bonsoir.

    La foule réagit plutôt bien. Il s’agit de la première apparition du Freak en interaction avec les fans du Sanctuaire.

    The Freak : Je sais … des choses. Beaucoup de choses.

    La foule lui demande ce qu’il sait.  

    The Freak : Tout ce que j’ai envie de dire mes amis, c’est que je vous aime bien. Et que notre ami Finn est un vilain garçon qui ne veut pas faire face à ses responsabilités. Tik, tok, tik, tok Finn… l’heure approche. Il est temps que tu cesses d’être un vilain chien qui court derrière les voitures. Il est l’heure que tu obéisses et que tu sois puni pour avoir mordu la main d'un ami. Il est l’heure que tu paies Finn.

    La foule réagit toujours bien au propos du Freak.

    The Freak : Tu sembles connaître des secrets sur moi Finn. Est-ce les raisons qui me poussent à porter ce fameux masque? Vous savez mes amis pourquoi je dois porter ce masque? J’ai déjà été un bon samaritain par le passé. Alors que j’attendais en ligne dans une banque, trois malfaiteurs sont entrés afin de venir récolter l’argent présent dans les caisses. J’aurais dû les laisser faire, mais je ne l’ai pas fait. Lorsque les trois étaient occupés à menacer le caissier, je me suis approché de l’un d’entre eux afin de l’étranger par-derrière. Malheureusement, j’ai été trop courageux. Alors que je menaçais de casser le cou de celui que j’avais attrapé, le conducteur de la voiture des vilains me poignarda dans le dos. Les quatre hommes m’ont battu à mort. Enfin, ils le croyaient. Tout le monde le croyait. J’avais reçu des coups de bottes à cap d’acier au visage. Les médecins me qualifiaient de miracle. Je suis défiguré. Je suis un monstre. Voilà la raison qui explique le port de ce masque! Qu’est-ce que tu voudras révéler de plus Finn? Mon passé est lointain et sans importance. Je suis ici pour vous montrer ce que MOI je sais.

    Tout s’éteint. Il fait noir dans l’aréna.

    Une vidéo démarre à l’écran.

    Cela ressemble à la loge que possède Finn Simmons dans les locaux du quartier général du Sanctuaire.

    L’homme en question entre dans la pièce. Il semble énervé.

    Il s’assoit et son téléphone cellulaire sonne.

    Finn semble soulagé.

    Il répond.

    Finn Simmons : Tout est en marche? Parfait. On se voit plus tard pour régler le tout. Oui, bien entendu que je l’aurai avec moi, tu me prends pour un amateur? Je serai là à 18h. J’espère que ce sera bien fait au moins. Underst...

    Finn regarde téléphone.

    Finn Simmons : Ah l’enfant de ch…, il a raccroché.

    La vidéo s’arrête.

    La salle s’éclaire de nouveau.

    The Freak n’est plus dans le ring.


    Sa voix résonne tout de même dans l’arène :

    One, two, a Freak's coming for you. Three, four, better lock your door. Five, six, grab a crucifix. Seven, eight, Gonna stay up late. Nine, ten, Never sleep again....
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    MessageSujet: Re: Nightmare Nightmare EmptySam 31 Oct - 1:01



    30 octobre 2015
    23h59


    Dans un large champ dévasté par les récoltes, se trouve un vieux tracteur John Deere des années 30.

    Une centaine de corbeaux picorent les quelques grains de soya qui sont ça-et-là étendus.

    Une large croix sur laquelle se tient un épouvantail chapeauté.

    Une masse de corps éventrés qui gît sur la terre battue.

    Le vent de novembre frappe déjà l’air d’octobre et fait balancer une grande faux qui est plantée là, près de l’épouvantail.

    Le ciel est éclairci.

    La lune est presque pleine.

    Il fait froid.

    Un froid chtonien digne de l’enfer nordique s’abat depuis quelques jours sur la population québécoise.


    31 octobre 2015
    00h01


    Un intense craquement résonne jusque dans les contrées lointaines et fait fuir les corbeaux.

    L’épouvantail.

    Vautré dans ce manteau défraîchi, sous un chapeau flasque, derrière un masque effrayant se cachait un homme.

    Un monstre.

    Moi.

    The Freak.

    Se craquant le cou pour se dégourdir, il demeure là, sur son poteau. Ses bras, de chaque côté de son corps, sont attachés à l’horizontal.

    Le subterfuge se poursuit.


    The Freak : L’Étoile nordique fut vaine. Le Projet nucléaire aussi. Seul le Freak demeure en ce beau soir d’automne, veille de la Toussaint, où se meuvent les morts.

    Un corbeau réapparaît près du Freak, presque à ses pieds.

    The Freak : Vous parlez de destruction. De grabuge. De trouble. Vous ne faites que parler. Et pendant ce temps, de faux prophètes font de vous les membres de leur secte. Ni les Hommes favorables au carnage, ni les Hommes s’auto-divinisant n’auront raison au bout du compte.

    Une dizaine de corbeaux s’approchent aussi.

    Le Death’s Crow pointe les corps avec son menton.


    The Freak : Sentez ce doux remugle émanant de l’âme de ces bêtes gisantes. Par-delà leurs entrailles, le diable dégage l’énergie qu’il me fallait.

    The Freak respire et se régale de l’odeur nauséabonde.

    The Freak : Moi qui croyait que mes blagues étaient mauvaises Finn. Si je suis capable de te faire sortir de tes gonds à l’aide d’une feuille de papier inexistante, qu’en sera-t-il demain? Et après-demain? Il ne te reste qu’à avouer. À avouer qu’un pantin a réussi à t’ensorceler. Tel le marchand sable qui aurait réussi à venir te border puis à t’implanter ce rêve agréable dans lequel tu t’es toi-même piégé.

    Des centaines de corbeaux s’agglutinent maintenant près du Freak.

    The Freak : Lundi, ce sera la fin. Pas seulement pour toi.

    Freak tend les doigts de sa main gauche puis la faux, qui était plantée près de lui, se rend, comme par magie, jusque dans sa main.

    The Freak : Il ne reste plus qu’à supplier le faucheur d’abréger l’existence des candides ingénues. Et toi, Finn, tu seras le premier.

    Il ricane.

    Il rigole.

    Il s’esclaffe.

    Les corbeaux, par milliers, s’approchent de plus en plus du Freak en croassant de plus en plus fort.

    L’un d’eux s’envole puis dérobe le large chapeau qui couvrait la tête du Freak.

    Cette tête est toujours couverte.

    D’une couronne d’épines.


    The Freak : « Bienheureux les oublieux, car ils viendront à bout de leur bêtise », disait Nietzsche. Malheureusement, lors de ma convalescence, je n’avais que ça : la nostalgie, le souvenir, le désir de retrouver le péché originel.

    Il fait claquer sa langue.

    The Freak : Commençons par croquer la pomme les amis et nous verrons ce qui en résultera.  

    Des corbeaux s’accrochent sur le Freak, le picorent, le traversent.

    Il glousse quelques rires.

    Du sang coule sur son masque blanc.

    La caméra se brouille, de la friture résonne, on ne voit plus rien.

    Puis le visage masqué du Freak, en image subliminal, apparaît avec un son désagréable durant près d’une seconde.

    L’image devient noire.

    Puis se débrouille peu à peu.

    La caméra est sur le sol, de côté et projette une image de la croix.

    Il n’y a plus de corps.

    Il n’y a plus de corbeaux.

    Il n’y a plus d’épouvantail.

    Il n’y a plus The Freak.


    One, two, a Freak’s coming for you.
    Three, four, better lock your door.
    Five, six, grab a crucifix.
    Seven, eight, gonna stay up late.
    Nine, ten, never sleep again…
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    The Freak

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    Nightmare Empty
    MessageSujet: Re: Nightmare Nightmare EmptyMar 3 Nov - 13:24

    Dans un large plan, on voit l’aréna, où démarrera le PPV Endless Nightmare dans quelques minutes.

    Rapidement, le plan se rapproche, via le stationnement, où on voit les voitures des employés s’effarer afin de prendre leur place distincte pour entreprendre le bon fonctionnement de la soirée.

    Dans les coulisses, tout se bouscule.

    Le rythme est effréné.

    Les gens courent à droite, à gauche afin d’éviter un éventuel retard.

    La caméra s’attarde toutefois, à travers toute cette effervescence, à la seule porte de l’édifice peinte en noire, sur laquelle il n’y a qu’un « F. » tracé en blanc.

    Dans un effet technique télévisuel quelconque, la caméra passe littéralement au-travers de la porte afin de s’attarder sur ce qui se passe derrière cette cloison obscure où réside l’intimité de The Freak dans l’attente qu’on fasse appel à lui pour son combat qui entreprendra visiblement les festivités de la soirée.

    Dans une ambiance sobre, entretenue par la chanson Scream de Chris Cornell qui s’époumone dans les haut-parleurs d’une chaîne-stéréo dans laquelle un iPod est branchée sur mode « Shuffle », on peut voir The Freak qui, de dos, et dont le visage est caché par sa large tignasse, danse lentement en s’abreuvant, à la paille, dans un grand verre plein d’un liquide épais, rougeâtre, dans lequel trempe deux branches de céleri.

    Alors que la chanson s’achève, laissant place à Crazy, Crazy Nights de Kurt Nilsen, The Freak dépose son verre sur une petite table, seul meuble présent dans la pièce complètement dépouillée de personnalité.

    Il s’arrête quelques instants, observant le vide.

    Le temps s’arrête.

    Le mouvement aussi.

    Dans une espèce de bulle intemporel, le monde cesse de tourner.

    On peut entendre le cœur de l’homme qui bat, au rythme sempiternel de cet épisode féérique, presque trop Vrai pour être réel.

    On peut presque entendre ses pensées nostalgiques, révolues, qui crient afin de sortir de son âme, de cette tête.

    En même temps que la chanson Mad Word, de Gary Jules s’entame, la vie reprend son cours après ce trop bref retour au Monde des vivants.

    L’homme marche quelques pas afin d’atteindre un petit coffre.

    Il s’agenouille puis l’ouvre.

    On peut y voir le masque blanc, caractéristique du Freak.

    Ce dernier le saisit.

    Entre ses doigts réside le seul endroit où ces visages familiers, ces endroits usés, ce chagrin, peuvent être étouffés.

    Où ce monde fou peut être annihilé.

    Enfin, il le pose sur son visage puis, après quelques secondes, se relèvent.

    Toujours dos à la caméra,
    The Freak murmure : Tu n’es pas qu’une âme esquintée. Tu es monstrueux, affreux, infernal.

    Alors qu’on frappe à sa porte, pour lui indiquer qu’il est l’heure du spectacle, le Freak boit le reste du contenu de son verre puis quitte la petite pièce sombre, sans s’occuper d’éteindre la chaîne-stéréo qui joue désormais Alive de Pearl Jam.
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    MessageSujet: Re: Nightmare Nightmare Empty

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