Dans la salle des vestiaires un caméraman se promène en quête de nouvelles croustillantes ou pour recueillir les propos de certains lutteurs, quand soudainement il arrive à une porte où un nom qu’il ne connait pas est affiché. On peut y lire le nom « Charlie Green ». Le caméraman ne sachant pas s’il doit (ou s’il peut), entrer dans ce local décide de cogner à la porte. La porte s’ouvre d’elle-même mais personne n’est là. Le caméraman fait 2 pas pour entrer dans le local, on ne voit que très peu de chose, les lumières sont tamisées on voit une valise de transport dans un coin de la pièce et la caméra commence à tourner un peu pour tourner dans l’autre coin de la pièce. À ce moment précis, on entend un « SHHHTACK » bruit caractéristique d’un quelconque bâton qui fend l’air pour atterrir sur une surface. On peut voir que le caméraman a été très surpris puisque la caméra fait un demi-tour et lorsqu’elle tourne, on voit un kendo stick qui a frappé le mur à côté du caméraman. La caméra remonte lentement on peut voir les bras massifs qui tenaient le bâton et encore la caméra continue de monter, on devine un homme d’une posture imposante et un homme très grand et très bâti.

Charlie Green : T’es qui toi ?

Caméraman : Je heuu ... je suis l’un des caméramans de la SOW ... je heuu … me demandais qu’est-ce que ça pouvait bien être « Charlie Green » ou plutôt, qui pouvais bien être cette personne. (Dit-il d’un ton apeuré et surpris par le coup de kendo stick sur le mur)

Charlie Green : Charlie Green, c’est autant simple que c’est compliqué. Charlie Green, c’est le mystère. La seule personne qui sait vraiment qui est Charlie Green, c’est lui-même. Premièrement, il faut savoir que j’ai un long parcours... beaucoup de choses ont eu lieu dans ma vie. Certains diront que j’ai l’expérience d’un vieux sage, certains d’autres diront que je suis simplement un fou qui devrait retourner d’où il vient. D’où je viens? Ça aussi c’est une question que vous vous posez probablement.

Green baisse la tête et prend le temps de réfléchir à sa réponse avant de poursuivre.

Charlie Green : Hé bien… je vais commencer par ce point important. Je viens d’une bonne famille tout d’abord. Ma famille a toujours été là pour m’accueillir et me rendre la vie des plus heureuses possible… mais … comme dans toute bonne famille il y a une bête noire … cette bête noire il faut croire que c’était moi. J’ai toujours eu une rage intérieure très grande, cette rage a explosée lorsque j’ai eu 15 ans… à cet âge, j’ai fait une chose qui a changé ma vie. Une connerie diront plusieurs personne, mais, pour moi, ce n’en est pas une puisque grâce à ceci, j’ai appris à canalisé mes forces, mes énergies … et ma rage … pour être moins agressif envers ceux qui ne le mérite pas, mais l’être encore plus pour ceux qui le mérite.

Le caméraman demande à Green : Mais … mais… de quelle « chose » parlez-vous?

Charlie Green : À l’âge de 15 ans, un jeune de mon école a décidé de me prendre pour cible et de me ridiculiser tout le temps. Lorsque j’en ai eu assez, je me suis muni d’un bâton de baseball avant d’arriver à l’école et je l’ai cogné de toutes mes forces derrière sa tête. Le jeune homme est mort sur le coup tellement l’impact était grand et il est tombé par terre en pleine face et j’ai sauté dessus pour continuer à le frapper avec mes poings même s’il était par terre et déjà décédé. Tous les gens autour se sont lancés sur moi pour m’arrêter et le policier qui faisait la surveillance à l’époque m’a agrippé et arrêté sur le champ. Ils ont fait des tests psychologiques pour déterminer si je souffrais d’une quelconque maladie mentale pour me disculper de mon crime. Les médecins ont tout de suite réalisé que je ne souffrais d’aucune maladie et qu’en fait, j’étais probablement plus intelligent que les gens le croyaient.

Green remonte la tête et regarde la caméra

Charlie Green : Après ça, ils m’ont fait passer à la cours. Vous savez que ce n’est pas facile pour un jeune de 15 ans plein de rage passer devant la cours comme ça et se faire traiter de meurtrier par la famille de la victime ... si on peut appeler ça une victime compte tenu des circonstances. Enfin, ils m’ont donné la peine la moins élevé avec les circonstances et j’ai eu droit à 10 ans de prison ferme pour avoir tué ce jeune homme. Lorsque je suis entré en prison, j’ai appris la vie à la dure, il me restait quand même 3 ans avant d’atteindre la majorité, mais avec le crime que je venais de faire, ils m’ont quand même envoyé dans une prison pour adulte. J’ai appris la vie avec des gens qui avaient fait la pluie et le beau temps dans leur vie respective en dehors des barreaux. J’ai dût subir beaucoup de violence comme c’était un enfant que j’avais tué. J’ai vécu des choses que je ne souhaite à personne. Par la suite, je suis sorti de prison après mes 10 ans ferme, je ne connaissais pratiquement rien de la vie et je n’avais pas de domicile fixe. J’ai donc commencé à voyager partout dans le monde, j’en ai fait des voyages, avec les moyens du bord, de toute façon, j’avais appris la vie à la dure en prison et donc je pouvais me débrouiller avec presque rien. J’ai fait des voyages mémorables et j’ai commencé à apprendre les sports de combats, les arts martiaux. J’ai appris la lutte et tous les styles d’arts martiaux avec les plus grands de ce monde.

Après tout ce temps en voyage et loin de ma famille, j’ai décidé de revenir … après 5 ans d’apprentissage, je reviens ici, sur ma terre natale, pour apprendre à des gens qui doivent apprendre, et pour conquérir ici ce que j’ai conquis partout ailleurs. J’en ai eu des championnats dans ma vie, et j’ai l’intention d’en avoir encore ici. Je n’ai pas l’intention de me laisser abattre ici comme nulle part avant d’ailleurs.

Je ne suis pas ici pour plaire à personne. Tenez-vous le pour dit, après 10 ans en prison, je ne suis pas resté longtemps celui qui était soumis à la violence des autres, tous les gens qui ont été dans mon chemin par la suite ont su rapidement qu’ils ne devaient pas se mettre dans mon chemin.

Le caméraman dit à Green : Vous avez dit dès le départ que vous étiez le mystère et que personne d’autre que vous ne vous connaissait aussi bien que vous, mais avec les informations que vous venez de nous révéler dès votre première apparition, vous ne croyez pas que vous venez de vous dévoiler beaucoup pour les gens qui ne vous connaissent pas ?

Green rit un bon coup d’une façon un peu démoniaque

Charlie Green : Mais vous êtes complètement dans le champ ! Je n’ai pas révélé le centième de ce qui se cache derrière moi et ce qui se cache dans ma tête. Ne vous méprenez pas, vous ne me connaissez pas et vous ne me connaitrai jamais assez.

Green prend un ton plus menaçant et dit : Maintenant laisse-moi tranquille.

La caméra se ferme rapidement et le caméraman recule rapidement vers la sortie du local.

Une caméra s’ouvre fixe dans le vestiaire de Charlie Green (on peut reconnaitre que c’est son vestiaire puisque la caméra est braquée sur lui). Green est assis sur une chaise face à la caméra comme lors d’un interrogatoire filmé.

Charlie Green : Déjà quelques jours que je suis ici, que je viens dans le vestiaire pour apprendre à connaître les gens ici… Personne ne semble vraiment remarquer ma présence puisque les gens se demandent qui je suis et d’où je viens. Il est peut-être temps de parler un peu plus de mes intentions ici… enfin, pas vraiment de mes intentions puisque, je ne veux pas vous dévoiler mes plans, même si en tant que tel, mes plans sont bien entendu de conquérir tout ce qui a à être conquit ici. Tout d’abord, attendez-vous à ce que je fasse ma marque dans le domaine du hardcore. Je suis un lutteur extrême et j’ai tellement voyagé en 5 ans et j’ai acquis tellement d’expérience dans tous les domaines que je sais ce que je veux.

Green baisse la tête en se frottant les mains et d’un coup remonte la tête avec un large sourire et semble dissimuler un petit rire.

Charlie Green : Il semble que plusieurs personnes croient que ceux qui font du hardcore font ça simplement parce qu’ils ne savent pas lutter et qu’ils font ça simplement pour impressionner parce qu’ils n’ont pas rien d’autres pour impressionner. Regardez-moi, regardez ma grandeur, ma grosseur, je suis capable de faire un Corkscrew 450° Splash à partir de la 3ième corde

À ce moment, la caméra coupe du visage de Green et d’un coup montre une vidéo du lutteur préféré de Charlie faisant sa prise de finition.



Après la vidéo, on revient rapidement sur le visage de Charlie Green qui continue son discours

Charlie Green : Tout ça grâce à mes entraineurs de lutte. Croyez-vous vraiment qu’un lutteur comme moi ne sait pas se battre et ne sait pas impressionner à part qu’avec une chaise et ça ?

Green montre son kendo stick à la caméra en le tenant à chaque bout et dissimule mal un rire encore une fois.

Charlie Green : Mais bon, peut-être en a-t-il encore qui croit que je ne serai pas autre chose qu’un simple lutteur hardcore qui ne vaut pas grand-chose, mais dites-vous que lorsque j’ai été au Japon, on m’appelait « The King Of Extreme » et ce n’est pas pour rien. J’ai été le roi des combats extrêmes, tous les gimmicks matchs, je ne les fait et j’en ai remporté des tonnes! Encore une fois, au Mexique lorsque j’ai été dans les plus grandes fédérations, on m’a surnommé « El Rey De Extreme ». Tous les endroits que j’ai visités m’ont tous donnés le surnom du roi de l’extrême. Je crois donc mériter ce nom et par extrême, je sais qu’ils n’ont pas voulu simplement dire « Match Extrême » mais aussi, Extrêmement bon, Extrêmement difficile à combattre, Extrêmement difficile à soumettre et Extrêmement grand champion. Je suis ici pour impressionner les petits fans qui n’ont absolument rien vu de leur vie ici et pour montrer à tous les lutteurs qui se promènent dans ce vestiaire que je ne serai pas facile à tasser et que je mérite le respect.

Green se redresse un peu devant la caméra et regarde directement dans l’objectif.

Charlie Green : Donc, maintenant que vous connaissez un peu plus mes intentions, que vous connaissez mon surnom à l’extérieur du pays, je dois vous avertir maintenant qu’il vous faut absolument regarder Injection la semaine prochaine ! Lors de ce show, vous verrez pour la première fois sur un ring le lutteur le plus talentueux de la place! Rien de moins ! Je vous dis simplement que vous devez absolument regarder ce show pour … MOI ! Je ferai ma première apparition sur un show de la SOW ce lundi et je pense que ce sera pour le mieux de ce show. Préparez-vous puisque le vrai Hardcore est débarqué dans cette fédération.

Green avance son bras et coupe l’enregistrement sur ces mots.

La caméra placée sur un trépied est ouverte devant Charlie Green dans sa loge. Il a son kendo stick allongé le long de son bras tel un fusil pour un soldat. Green est bien détendu sur sa chaise et regarde fixement la caméra.

Charlie Green : Bon ……. Injection est terminé … maintenant vous connaissez un peu plus mes plans, ce n’était pas difficile à savoir certes, mais, qui aurait pensé que je m’attaquerais verbalement aux 2 personnes les plus opposées l’une à l’autre … l’une d’entre elle, bien sûr … mais les 2 ?

Green se redresse un peu sur sa chaise.

Charlie Green : Commençons d’abords par El Verdugo … très cher vampire d’une grande beauté légendaire … tu as peut-être une grande beauté, enfin … peut-être puisque personne ici ne le sait vraiment… mais si c’est vrai, une chose que tu ne dois pas avoir de très très beau c’est ta langue hein? Elle doit être brune cette langue de vampire pour avoir autant liché le derrière du directeur général pour qu’il te donne la ceinture ! Il t’a vanté comme étant le plus grand champion Hardcore de la fédération, bien sûr, tu es grand … tu étais le plus grand … avant MOI ! Bon, il faut quand même que j’avoue que tu as des bons côtés … Un bon côté c’est que, tu sembles ne pas avoir de pitié, comme moi … un autre bon côté, tu aimes la violence … la violence EXTRÊME ! Comme moi. MAIS ! Le meilleur côté que tu puisses avoir c’est que toi aussi tu veuilles garder le hardcore dans les rings de la SOW et pas seulement 1 fois par mois ! Toi aussi tu as une certaine haine envers cette pauvre petite bête Mask Marvel… Mais maintenant que je t’ai donné quelques bons côtés, il faut bien parler des mauvais… C’est malheureux parce que dans le fond, si tu n’avais pas été aussi liche cul et que le DG ne t’avais pas donné le titre comme ça comme si le titre valait rien, on aurait pu former une belle équipe toi et moi. Mais bon, à part être liche cul, tu es aussi pire que les vampires de Twilight, le gars qui est là dans le fond juste pour être beau et qui va embrasser la petite fille qui va le trouver beau et bla bla bla, dans le fond, pour l’instant moi, je n’ai rien vu de toi.

Charlie se place les avants bras sur ses cuisses tout en continuant son discours

Charlie Green : Autant que moi, ici dans le NOUVEAU SOW, j’insiste sur le NOUVEAU, tu n’as rien accompli ici … on t’a donné la ceinture parce que tu es un suiveux, un liche cul de première visiblement. Fort heureusement, tu ne te proclames pas le champion, au moins, une parole sensée est sortie de ta bouche en disant que tu étais seulement le détenteur du titre. Certes, j’ai de la compétition, peut-être que je ne pourrai pas t’atteindre tout de suite pour avoir ton titre, je ne sais pas, mais je le souhaite, je veux ton titre plus que tout. MOI je le défendrai avec honneur et pour le vrai extrême. Personnellement, je me fou de défendre l’honneur de la fédération dans le fond, ce n’est pas pour ça que je veux le titre Hardcore, c’est simplement pour rendre les choses plus justes. Pour qu’il y ait un vrai lutteur qui détienne le titre et non un pseudo Twillight qui croit tout avoir avec sa beauté qu’il cache sous son masque. Ça ne m’impressionne pas moi, ta grandeur non plus d’ailleurs. Enfin, surveille la bien cette ceinture sur ton épaule … surveille la parce que tu risques de ne plus l’avoir pour très longtemps ! Maintenant si je parlais un peu de la coalition Hardcore comme on l’appelle, hé bien, malgré mon dégout de Mask Marvel et sa gang … ben lui et Beef Jerky … qui n’ont pas envie de voir le Hardcore dans les shows hebdomadaires, tu peux être sûr que je ne te suivrai pas dans cette coalition. Pas parce que je ne suis pas un suiveux, quoi qu’il y a un peu de ça, mais, si au moins tu étais un bon leader, ce serait plus tentant. Tu n’as rien d’un leader alors je vais faire mon chemin tout seul et je détruirai tout ce qui sera sur mon passage qui voudra m’empêcher de quoi que ce soit.

Charlie se redresse un peu et prend son kendo stick à chaque bout

Charlie Green : Maintenant, Mask Marvel, toi t’es vraiment le plus pathétique d’entre tous. Je ne comprends pas ton acharnement à vouloir enrayer le hardcore des shows hebdomadaires. Tu dis que ça banaliserait les gimmicks matchs. Je pense qu’il y a quelque chose que tu ne comprends pas la dedans. Aucun gimmick matchs n’est banal ! Aucun gimmick matchs n’est ennuyant ! Même si tous les matchs seraient des matchs Hardcore, ce n’est pas la chaise sur le dos d’un adversaire ou le barbelé dans le front qui fait le match, c’est le lutteur ! Tous les lutteurs qui font du Hardcore sont des grands athlètes qui se défoncent corps et âme à chaque matchs. Même si un match moins violent à lieu avant un match d’extrême violence… who cares? Je veux dire, si les lutteurs sont assez bons dans le ring même avec juste une chaise au lieu d’avoir des barbelés, ils sont capables d’être aussi violents et sanguinaires! J’ai appris à être aussi dangereux avec ça

Green montre son kendo stick à la caméra

Charlie Green : Qu’avec des néons ou des barbelés ! Si ce n’est pas ton cas, tu n’es pas obligé d’hair tout le monde pour ça ! Le Hardcore diverti les fans de partout dans le monde, bien que moi je m’en foute de ces fans, ils sont quand même là et c’est quand même eux qui aident à me fournir mon chèque de paye ! Comme partout dans le monde où j’ai été d’ailleurs. Maintenant, il vous faudra comprendre, toi et ton beef jerky, que vous avez un nouvel ennemi contre vous. Un ennemi des plus puissants qui soit (à mon humble avis). Tenez-vous bien parce que Charlie Green est sur votre chemin tant et aussi longtemps que vous ne cesserez pas vos conneries de vouloir enrayer le Hardcore des shows hebdomadaires ! Le Hardcore c’est ma vie et je ne vous laisserai pas gâcher ça pour votre bonheur à vous, le mien est plus important!

Green passe la main derrière la caméra pour l’éteindre

Une caméra s’allume dans un gym où on voit au loin 2 hommes qui sont en train de se battre sur un ring dans lequel semble y avoir plein d’accessoires Hardcore des plus extrêmes. Tranquillement, la caméra s’avance vers le ring et on peut distinguer sur le ring les 2 hommes qui se battent. Le premier on peut reconnaitre rapidement Charlie Green par sa grandeur et sa carrure. Le 2ième homme on le reconnait aussi puisque c’est une légende de la lutte Hardcore au japon un homme couramment appelé Mr. Danger. Lorsque la caméra s’approche, on entend Green parler en japonais à son adversaire et lui tend la main pour l’aider à se relever et ensuite il prend une chaise qui n’est pas bossée et il s’assoit pendant que Mr. Danger fait un rei (salut) à la caméra, le visage en sang et le corps plein de trace de coupure et quitte vers le vestiaire pendant que Green fait signe au caméraman de monter sur le ring.

Charlie Green: Dès que j’ai su que j’allais avoir un match bientôt pour commencer à montrer aux gens que je suis le plus puissant lutteur Hardcore jamais vu dans cette fédération, j’ai cru bon d’appeler mon grand ami Mitsuhiro Matsunaga que l’on appelle aussi Mr. Danger. Certes, il est à la retraite depuis plus de 2 ans maintenant, mais il est toujours prêt à aider un bon ami à s’entrainer. Enfin, ce n’est pas le but de ce vidéo. Comme j’ai su que j’allais avoir un match, j’ai tout de suite su que je devais parler de mes adversaires. Lorsque j’ai su le nom de mes adversaires, j’ai tout de suite commencé à faire quelques recherches sur eux pour en savoir plus. Premièrement, je me suis rendu compte rapidement que j’allais être le seul dans ce match à ne pas avoir d’allié. Peut-être le seul qui n’en veut pas ? Visiblement, c’est ce que je remarque.

Green prend un kendo stick par terre et le tien debout comme si c’était une canne pour marcher

Charlie Green: Commençons tout d’abord par Billy Dirnt. Billy, tu as été l’un des premiers à t’ouvrir la trappe en disant que j’allais probablement pas être trop préoccupé par ce match là puisque ce n’est pas un match pour la ceinture et blablabla, que je prenais déjà pour acquis que j’allais dominer Injection et que tu étais la personne toute désignée pour gagner ce match-là. Hé ben, t’es tellement condescendant c’en est incroyable! Si on regarde ça, oui c’est vrai que dans un certain sens, j’ai l’air du gars qui prend tout pour acquis et qui crois que tout m’est dût, mais en même temps, j’ai trimé dur pour me rendre jusqu’ici et j’en ai gagné des titres et des matchs en 5 ans hors de la prison. Je serais probablement la personne désigné pour gagner tous les titres ici aussi, mais malgré les apparences, je reste terre-à-terre quand même. Malgré tout ce que j’ai gagné et tout ce que j’ai acquis, je sais qu’il faut commencer dans le bas de l’échelle à toutes les places qu’on visite. Je ne prends aucun match pour acquis malgré les apparences. Aucun match n’est superflu pour moi et aucun adversaire n’est pris à la légère, la preuve, je suis quand même inquiet des 2 filles dans ce match-ci. Je suis confiant, sans l’être trop, je sais que je suis dominant dans ce match mais je sais aussi qu’il y a de la compétition. Si toi tu me prends à la légère, moi je ne te prendrai pas à la légère et donc je vais tout tenter pour t’enlever la victoire autant à toi qu’aux 2 autres.

Green fait rouler le kendo stick par terre et le regarde tourner quelques secondes et il retourne à la caméra.

Charlie Green: Cassandra… tant qu’à parler de Billy en premier, aussi bien parler de toi, sa partenaire en 2ième. Enfin, partenaire ou alliée, appelons-le comme vous l’entendrez. Oui Billy a déjà dit qu’il n’avait pas l’intention de te donner de chance et que même s’il était ton allié, il n’allait pas te laisser gagner aussi facilement. Par contre, j’ai un doute pour vous 2 comme je l’ai dit à Billy, je ne prends aucun adversaire à la légère, encore moins lorsqu’il y a possibilité que des gens se placent à 2 contre 1 pour avoir des chances de gagner. Peut-être est-ce que je me fais du mauvais sang pour rien? Que ce soit le cas ou non, c’est toujours bon dans mon cas de me faire des mauvaises idées puisque ça m’aide à focusser sur le match et faire en sorte que vous n’ayez pas la possibilité de gagner ce match! Je ne prends peut-être aucun match à la légère, ni aucun adversaire, mais j’ai quand même l’intention de gagner mes matchs ici autant qu’ailleurs. Lorsque je commencerai à monter les échelons de la fédération et que je me rendrai à la ceinture Hardcore, je pourrai au moins dire, contrairement à vous 3 que j’ai acquis ces choses-là sans alliés, sans personne pour me dire quoi faire. T’as beau être folle comme tu l’entends, ça ne te donne pas plus de chance de gagner que les autres. Crois-moi, ce match-là tu n’as pas plus de chance que les autres de le gagner.

Green lâche finalement son kendo stick par terre et se croise les bras.

CharlieGreen: Angie maintenant, Angie,Angie,Angie … probablement la plus belle femme de cette fédération, mais aussi l’une des moins chanceuses. Moins chanceuse pourquoi? Parce que tu te retrouves sur mon chemin! Je sais que tu aimes te frotter à des géants comme moi et que tu en as déjà battus. Mais ces hommes ce n’était pas moi. Lors de notre match, je sais que Draven ne sera pas dans ce match, par contre, comme c’est un match Hardcore, il a droit d’intervenir et je sais qu’il doit y penser. Dis-toi une chose c’est que les vampires ne me font pas peur. Pas plus que toi ni les 2 autres dans le match. Je vais faire de mon mieux pour t’affronter toi, ainsi que les 2 autres. Je sais que ce ne sera pas facile, comme il y a les 2 autres qui sont alliés déjà dans le match, et toi qui a Draven à tes côtés, mais … je vais quand même sortir vainqueur de ce match et monter dans les échelons de la fédération et obtenir ce que je veux. J’ai lu sur toi que tu avais commencée des études en droits et que tu avais lâchée ça pour être lutteuse ici à la SOW. Tu sais comme tous les autres les années que j’ai faites en prison. On a peut-être ça en commun, on a été tous les 2 dans ce système de merde durant un certain temps. Je pense que ça me motivera de te donner une bonne leçon comme aux autres lorsque je serai face à toi pour le match.

Green se décroise les bras et regarde fixement la caméra.

Charlie Green: Enfin, dites-vous tous les 3 que votre match n’est pas gagné d’avance puisque Charlie Green est sur votre chemin

La caméra s’éteind sur ces paroles.

On se retrouve dans le vestiaire du gym où était Charlie Green plus tôt et il est tout seul assis sur un banc pendant que le caméraman s’approche avec sa caméra sur l’épaule.

Charlie Green: Encore toi ? Je pensais bien t’avoir tout dit quand tu es venu avec ta caméra !

Le caméraman dit à Green que Billy Dirnt a fait une promo à propos de lui depuis qu’il est parti et qu’il devrait peut-être l’écouter. Il tend un iPhone avec la promo de Billy déjà dessus et il appuie sur Play pour la faire écouter à Charlie qui l’écoute attentivement.

Après quelques minutes d’écoute Charlie redonne le iPhone à son propriétaire et il regarde la caméra

Charlie Green: Bon hé ben, si c’est comme ça … il faut que je répondes à ce cher Billy qui donne ses défauts aux autres, qui croit que les autres sont au-dessus de leurs affaires pendant que c’est lui-même qui se croit au-dessus de tout. J’ai bien dis « se croit » au-dessus de tout, parce que crois-moi, après ce match, tu découvriras assez rapidement que tu n’es pas au-dessus de rien du tout. Je sais que dans le fond, le monde s’en foutent que j’aille fait 10 ans de prison ferme, que j’aie été au Japon, au Mexique et que j’aie fait le tour du monde. Je sais que le monde se fout de moi autant que moi je me fous d’eux ! Par contre, un point que tu apportes qui me fait rire, tu veux savoir « comment » je vais tous vous battre et ça, tu ne le sauras pas tant que j’arriverai dans le ring contre toi ! Tu peux être sûr que ma stratégie, je la garde pour moi jusqu’au dernier moment. Je n’ai pas l’intention de donner aucune façon de me déjouer, pas parce que j’ai peur que les gens dans le ring soit capable de déjouer mes plans, parce que même avec mes plans, il est pratiquement impossible de les déjouer! Non je ne suis pas condescendant, je suis simplement confiant ! Tellement que je savais déjà que le premier adversaire que j’aurais, et même la plupart, parlerait du fait que j’ai été en prison, et qu’en prison il y a des gars qui se font battre et se font dévierger du cul. J’en étais sûr que tu en parlerais, c’est drôle comment les gens sont prévisible quand on parle d’un moment moins joyeux de notre existence… Oui j’ai passé 10 ans en prison … oui j’en ai eu des volées et j’ai été violé étant plus jeune aussi, mais tu dis que ça n’importe peu et que personne est intéressé alors pourquoi t’en a parler toi aussi ? Pourquoi t’as été jusqu’à en rajouter et parler des viols qui se passe en prison alors que ça ne t’intéresse pas ? Enfin, ce n’est pas très important puisque tu sais quoi ? Avec ce temps passé en dedans, les quelques fois où j’ai eu à faire face à des gars plus forts que moi quand j’étais plus jeune m’ont aidés et m’ont renforcis.

Green prend une pause avant de reprendre parole.

Charlie Green: Les premières années sont difficiles en dedans tu sais, mais après, on s’en sort, enfin, quand on est aussi fort que moi et qu’on est pas trop au-dessus de nos affaires. J’aimerais bien te voir passer du temps en prison pour voir si tu étais capable de duré aussi longtemps sans te faire mal à toi-même. J’ai de gros doute, mais on ne le saura jamais, tu es bien trop gentil gentil avec le public et avec les gens qui t’entoure pour avoir une possibilité de te rendre jusque là ! Finalement, une autre chose que j’ai retenue de ta promo que tu as faite, tu me dis à moi, ce que les gens veulent savoir, comme si je ne le savais pas. Je sais autant que toi ce que les gens veulent, mais contrairement à toi, je m’en fou. Tu dis que les gens veulent savoir POURQUOI je te botterai le cul ? Je peux toujours te le redire même si je te l’ai déjà dit une fois avant, je vais te botter le cul, à toi ainsi qu’aux 2 filles, parce que je veux la ceinture Hardcore et il faut commencer quelque part, il faut battre les plus faibles avant de se rendre à la ceinture. Même si ce n’est pas le plus fort en ce moment qui détient la ceinture, il faut quand même battre des plus faibles. C’est donc le pourquoi je te botterai le cul à Injection, maintenant encore une fois, pour le comment, tu l’apprendras rapidement au show ne pense pas que je serai assez fou pour te dire ma stratégie. La seule personne qui se prétend folle dans ce match c’est Cassandra, pas moi

Green se met à rire pendant que la caméra s’éteint sur un Charlie Green riant de bon cœur.

On retrouve Charlie Green dans sa loge dans les vestiaires de la SOW assis sur un banc avec quelques casiers derrière et Green, comme à son habitude, a son kendo stick dans les mains et regarder la caméra.

Charlie Green : J’ai vu qu’il y avait 2 de mes adversaires qui s’étaient manifestés depuis que j’ai quitté le gym, je ne pouvais pas laisser passer l’opportunité de répliquer à ces allégations. Visiblement, 2 adversaires qui ne me connaissent pas du tout, des gens qui croient s’imposer parce que je n’ai rien accompli au SOW. Pourtant, j’en ai accompli des choses partout ailleurs, d’ailleurs, si je n’avais rien accompli, je ne pourrais pas avoir Mitsuhiro Matsunaga dans le même ring que moi comme il a pris sa retraite depuis quelques temps déjà. Vous savez, ce n’est qu’un début en plus, j’en ai beaucoup d’autres amis dans la lutte partout dans le monde avec qui je vais m’entrainer pour battre les lutteurs qui se mettront dans mon chemin ici.

Green prend une pause et pose son kendo stick sur le banc à côté de lui.

Charlie Green : Angie, tu sais que j’adore te voir te voir parler comme ça pour dire que tu vas être là dans ce ring avec nous et que tu n’agiras pas comme une décoration. Comme je l’ai dit, dans mon cas à moi, je ne peux pas parler pour les autres, mais dans mon cas, je sais très bien que tu y seras, je sais aussi que je ne prends aucun adversaire à la légère, je l’ai déjà dit avant et je le redis. Tu peux croire que mon but est fixé et que pour ce match, le seul adversaire que j’ai en tête c’est Billy, mais non, tu fais partis de mes plans aussi, même Cassandra fait partis de mon plan de match. Je devrai faire avec vous 3 malgré tout. Je ne sais pas si Draven interviendra dans notre match pour t’aider, j’ai des doutes et je suis paré à toutes éventualités. Je vais quand même rester focussé sur vous 3 pendant le match, mais si Draven osait se pointer le nez sur le ring pendant que j’y suis, il ne sera pas accueilli avec des fleurs et une boîte de chocolat comme s’il était dans Twilight. D’ailleurs, la preuve que je ne suis pas du genre à focussé sur un seul adversaire c’est que j’ai été un des premiers, sinon le premier à donner mon point de vue sur toi pour le match alors que pour les autres, Billy aime mieux juste me considéré comme étant le seul adversaire dans le match, c’est flatteur, ça prouve mon point sur lequel je dis être le meilleur dans ce match, et maintenant il y a toi, Cassandra est quand même dans le match, je lui ai quand même dit mon point de vue sur elle, par contre, depuis qu’on a su qu’on allait avoir un match tous les 4, elle est plutôt … comment dire … évaporé pratiquement ? Soit elle est au-dessus de ses affaires et elle croit gagner sans faire aucune promo, ou elle a un plan de dernière minute. Enfin, maintenant, plus qu’à quelques heures de notre match, repense bien à tous les conseils que tu as reçu avant de commencer à lutter ici parce que tu en auras besoin.

Charlie reprend son kendo stick à côté de lui et regarde à nouveau la caméra.

Charlie Green : Billy, mon cher Billy … toi qui parle de confiance, j’adore ça. Tu crois vraiment que je n’ai aucune confiance en moi ? Ça fait 5 ans que je suis sorti de prison, ça fait 5 ans que je voyage et que j’ai gagné plein de titres dans des fédérations partout dans le monde, dans les plus grands pays de lutte au monde, soit le Mexique et le Japon, mais j’en ai gagné dans d’autres pays aussi comme la France, l’Italie, la Chine. Si toi tu ne connais pas ces places-là et que tu ne connais pas les fédérations qui y sont représentés, ce n’est pas le cas de tout le monde tu sais, il y en a du monde, même ici en Amérique du Nord qui connaissent les fédérations japonaises, françaises, italiennes … enfin tu vois, j’ai gagné des titres dans bien des endroits partout dans le monde, je ne suis pas du genre à traîner les ceintures qui m’ont resté, mais si tu y tiens, un jour peut-être que je te montrerai ça. Tout ça, je les ai gagnés en 5 ans en dehors de la prison. Pour faire ça en 5 ans, ça en prend de la confiance crois-moi. Il faut savoir se débrouiller pour sortir de là sans personne et voyager pour gagner sa vie. Il faut être confiant après tout ce temps et être capable de bien continuer dans la vie. J’aurais pu refaire un meurtre, ou faire d’autres délits pour retourner en dedans parce que tu sais, en dedans maintenant je suis respecté. En prison, tout le monde me respecte et depuis le temps, il n’y a plus personne qui ose me toucher le derrière. J’aurais pu y retourner et faire ma vie en dedans au lieu de sortir et avoir confiance en moi. Mais au lieu de ça, je suis là ici et dans quelques heures je serai devant toi et devant ces 2 filles pour gagner ce match et commencer à gravir les échelons jusqu’à mon but, la ceinture Hardcore. Je l’ai déjà dit moi-même, je le sais, comme tu l’as dit toi aussi, je n’ai rien accompli ici au SOW et il faut commencer quelque part. Il parait que pour moi, le plus bas échelon, c’est de commencer contre toi et 2 filles … Je ne vois aucun problème là-dedans, mais je vois que pour d’autres, je suis un plus gros obstacle qu’ils ne semblent le démontrer.

Green étend le bras pour éteindre la caméra.

On se retrouve dans une loge qui est maintenant assez connu dans le SOW, celle de Charlie Green. On le voit assis sur un banc la tête un peu basse mais lorsque le caméraman se rapproche un peu plus, il relève la tête rapidement.

Charlie Green : Qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce que tu fais dans ma loge?

Charlie prend son kendo stick rapidement

Le caméraman dit à Green qu’il est là pour prendre ses commentaires d’après-match et ses commentaires à propos de son premier match en Pay-Per-View.

Charlie décide de le laisser entrer et il lui pousse une chaise pour qu’il se place devant lui.

Charlie Green : Mes commentaires d’après-match et mes commentaires sur mon premier match en Pay-Per-View hein? Hé ben commençons par la première question. Tout d’abords, mon petit Billy … tu me demandes sincèrement pourquoi j’ai focussé sur toi à la fin du match comme ça et qu’on a terminé notre bataille dans les vestiaires ? Te souviens-tu du coup de kendo stick que tu m’aies foutu par la tête et qu’ensuite tu te sois mis à te battre avec ta folle ? Moi je m’en souviens ! Malgré ce coup vicieux et tout aussi focussé sur moi, j’ai été capable de me relever et de me venger de ce coup-là! D’accord, d’accord, ça nous a empêché de gagner ce combat-là, à un ou l’autre de nous 2, mais dit toi que ce n’est que partie remise! En même temps, nous n’avons peut-être pas gagné, mais on n’a pas perdu non plus si on regarde ça dans un certain angle. Certes, ça fait looser de dire ça comme ça, je considère ça autant une défaite que toi, mais ce n’est pas ni l’un ni l’autre de nous 2 qui avons été compté.

Charlie prend une pause pour penser à son match.

Charlie Green : C’est flatteur que tu parles de moi comme un Terminator et si tu parles de moi de la sorte, c’est que tu as compris une chose, j’ai une force qui dépasse de beaucoup celle d’un petit homme comme toi. C’est déjà un très bon début. Par contre, tu crois que je ne suis pas motivé à gagner, que je n’ai pas la motivation pour être champion. Tu sais, je ne suis pas fou, je suis plus futé que j’en ai l’air. Je sais très bien que tu as un combat bientôt contre ton amie de longue date pour avoir la chance de disputer un match contre un lutteur mystère pour le #1 conterdership de la ceinture Hardcore. Peut-être que ce lutteur c’est moi dans le fond ? Tu ne le sais pas, peut-être que c’est un autre lutteur aussi, mais, il faut te donner une chose, même si déjà, j’arrive et je connais pratiquement personne ici, je te déteste déjà, mais malgré ça, je te donne quand même une longueur d’avance sur Cassandra et j’ai de gros doute sur le fait qu’elle puisse gagner ce match contre toi. Alors, si je regarde ça de cet angle, tu gagnes le match contre elle, ensuite tu m’affrontes pour le #1 contendership de la ceinture Hardcore, je gagne contre toi et enfin à mon 4ième match dans le SOW j’affronte El Verdugo pour sa ceinture! N’est-ce pas là un bon début ? Enfin, ce scénario, c’est seulement si c’est moi le lutteur mystère. Je ne serais pas du genre à vendre la mèche si ce l’était. Par contre, si ce n’est pas moi le lutteur mystère que tu devras affronter pour le #1 contendership, j’imagine que tu me donneras malgré tout la chance d’avoir cette possibilité à la ceinture Hardcore, je veux dire, après avoir affronté le lutteur mystère, tu ne refuserais pas un match pour mettre en jeu ton #1 contendership n’est-ce pas ? Tout ce que tu prouverais en refusant ce match, c’est que tu es une mauviette, et pourtant, je n’ai pas vu ça en toi. Je peux me tromper, mais, même si je te déteste, j’ai un certain respect pour toi.

Charlie se redresse et regarde la caméra en face.

Charlie Green : Maintenant, si je répondais à la 2ième question de ce cher caméraman. Mon premier match dans un Pay-Per-View, qu’est-ce que j’en pense ? Hé bien encore une fois, j’ai l’intention de le gagner ce match. Cette fois, ce n’est pas un match Hardcore, une autre façon de montrer que je suis autant capable de faire valoir mes talents tant dans un match Hardcore que dans un match de lutte pure. Une façon de montrer que j’ai autant ma place dans un show comme Injection que sur Showdown.

Charlie regarde par terre et réfléchi un peu et regarde à nouveau la caméra.

Charlie Green : J’ai pris un peu d’information sur mes prochains adversaires. Je sais que trois-cent trois ou trois zéro trois … three O three … appelez-le comme vous voulez, a gagné son dernier match contre le corbeau … je sais aussi qu’il est supposément en quête de vérité et de son identité. Déjà, si tu enlevais ton masque et tu te regardais dans le miroir, tu aurais peut-être des chances de connaître ton identité. Je sais qu’au Mexique, c’est un déshonneur que d’enlever son masque ou de se le faire retirer, mais ici, nous ne sommes pas au Mexique et probablement que tu ne sais pas non plus où c’est. Visiblement, être autant en quête de tout, tu ne dois pas avoir une grande culture? Je me le demandais simplement. Un homme qui pose des questions au plafond des arénas qu’il visite, c’est vraiment bizarre. J’ai presque hâte de t’affronter pour te donner au moins un indice de ton identité. Tu seras le gars qui aura donné sa première victoire à Charlie Green au SOW. N’est-ce pas là merveilleux non ? Encore une fois, un autre match que je devrai passer pour être un peu plus proche de mon but, la ceinture Hardcore. Certes je n’ai pas gagné mon premier match à Injection, je suis donc au même point face à mon but, mais ce n’est qu’une question de temps. Visiblement, toi tu as l’air d’en avoir du temps devant toi pour avoir autant de questions à te poser. Ce n’est pas grave, je sais que les gens misent sur toi pour la victoire. Ce qui me fait le plus rire c’est que je vais probablement surprendre tout le monde et gagner ce match là et t’infliger une autre défaite. Tu as peut-être gagné ton dernier combat contre le corbeau, mais celui-là, c’est ni toi, ni lui qui aller gagner. Pourquoi ? Parce que je suis le meilleur dans ce match, malgré ce que les gens pensent de moi, qu’ils me huent, je m’en fou, ils peuvent bien miser contre moi, je suis confiant. Je me rappelle d’une certaine altercation entre toi et moi à Showdown récemment, et même si tu ne semblais pas avoir peur de moi, je l’ai vu dans ton regard, même s’il semble impénétrable.

Charlie prend son kendo stick à côté de lui et donne un petit coup par terre avec le bout en le tenant droit comme une canne de marche.

Charlie Green : Le corbeau maintenant, je dois bien dire quelque chose à propos de toi, même si visiblement, tu n’es pas de taille contre moi, tu es beaucoup trop un homme gentil pour affronter un homme qui n’a aucune pitié. Je n’aime pas les gens trop gentils, même si tu changes d’attitude lorsque tu es dans le ring, je te vois bien avoir du fun avec ces gens lorsque tu sors du ring, n’es-tu pas écoeuré de perdre tes matchs ou de les faires interrompre par un stupide ? Tu n’as aucune expérience à la lutte mise à part ici les quelques matchs que tu as pu faire. C’est drôle, tu m’es pathétique pour moi, je ne suis pas connu ici, c’est vrai, mais lorsqu’on voyage un peu, on peut apprendre à me connaître et à savoir tout ce que j’ai fait ailleurs. En regardant un peu des trucs que tu as fait, j’ai vu que toi aussi tu étais en quelques sortes en quête de ta personnalité, à savoir qui tu es vraiment, même si toi au moins, tu as un vrai nom. Non mais la direction m’a vraiment mis dans un match avec 2 personnes vraiment plus bizarre que moi.

En bref, la direction m’a mis dans ce match-là sachant bien que je suis le seul qui connaisse vraiment son identité et qui est vraiment confiant. La direction m’a mis dans ce match sachant bien que j’allais gagner ce match haut la main. Il faut bien commencer à quelque part, en bas de l’échelle, j’ai un peu échoué lors de mon premier match, alors cette fois, je n’ai pas l’intention de laisser rien passer entre mes doigts. Attendez-vous à avoir un homme qui se connaît lui-même face à vous qui ne savez même pas ce que vous valez seulement.

Charlie fait signe au caméraman de couper et de sortir pendant que le caméraman s’exécute rapidement.

La caméra s’ouvre dans le gym où l’on a déjà pu voir Charlie Green s’entrainer avec Mitsuhiro Matsunaga il y a quelques semaines. Charlie est assis sur une chaise devant l’écran géant qui y diffuse un match de Billy Dirnt.

Le caméraman s’approche de Charlie et lui dit : Monsieur Green, avez-vous écouté dernièrement les propos de Billy Dirnt à votre endroit ? Il a dit qu’il était l’obstacle le plus dangereux sur votre chemin pour l’obtention de la ceinture Hardcore, est-ce que c’est vrai, est-ce que c’est ce que vous pensez vous aussi ?

Charlie Green : L’obstacle le plus dangereux pour l’obtention de la ceinture Hardcore, ce n’est pas Billy Dirnt, ce n’est pas El Verdugo, ce n’est pas Mask Marvel qui veut que le Hardcore soit seulement dans les PPV. Non. Personne ne peut vraiment être un obstacle dangereux. Vous n’avez vu que l’ombre de Charlie Green jusqu’à maintenant. Je n’ai pas gagné un seul match jusqu’à présent dans le SOW c’est vrai. Si on regarde ça d’un autre angle, comme je l’ai déjà dit à Billy, je n’ai pas vraiment perdu de match encore. C’est sûr que … un lutteur qui est fier comme moi et qui a gagné tous les grands honneurs dans bien d’autres fédérations ne doit pas considéré une défaite par double count out, ou lorsque ce n’est pas sur moi que le tombé a été effectué comme n’étant pas une vraie défaite. Oui c’est une vraie défaite, mais ce n’est pas parce que l’on ne gagne pas tous nos matchs que ça ne fait pas de nous un mauvais lutteur. Ce n’est pas parce que je n’ai pas gagné de matchs ici encore que je n’ai rien prouvé jusqu’à maintenant je pense.

Charlie mets la vidéo sur pause lorsque Billy sur l’écran est en train d’effectuer son No Resistance sur un adversaire.

Charlie Green : J’ai prouvé déjà quand même mon importance et mes capacités déjà en faisant d’excellent matchs jusqu’ici, peu importe le résultat final, j’en sors presque gagnant déjà en prouvant que je suis le meilleur dans le match, seulement que ce n’est pas moi qui a eu le tombé. Si je regarde ce match-là présentement sur vidéo, ce n’est pas parce que j’ai peur et que je dois étudier tes matchs pour connaitre tes faiblesses, loin de là, déjà en t’affrontant j’en ai découvert quelques-unes. Tu te demandes pourquoi je t’ai attaqué lors de ton match contre Cassandra ? Non, ce n’est pas parce que j’ai voulu te prouver que j’étais plus fort que toi physiquement, je m’en fou dans le fond, c’est juste déjà très clair je le suis. Non, ce n’est pas parce que j’ai voulu me défouler suite à ma défaite. Comme je l’ai dit, ce n’est pas parce que je n’ai pas gagné ce match là que je n’ai pas prouvé que j’étais supérieur, la preuve, tu le dis toi-même que j’ai fait un excellent match et que j’aurais pu gagner ce match-là, non ce n’est pas à cause de ça … encore moins à cause que je pense que tu es un adversaire menaçant, tu sais autant que moi que c’est du n’importe quoi, si tu connais un peu la lutte au Japon et que tu as regardé des matchs de mon dernier partenaire d’entrainement, tu te rendrais compte qu’il y a beaucoup plus dangereux que toi à ta grandeur et à ta grosseur. Certes, ce n’est pas parce que je suis gros et grand que je suis fort, rapide, agile et aussi dangereux, mais bien à cause que je suis bien entrainé et que j’ai bien fait dans ma carrière de lutte jusqu’à maintenant.

Green regarde par terre quelques instants et fait signe d’une minute à la caméra et enlève la pause sur le match sur l’écran géant et constate qu’après le No Resistance de Dirnt, son adversaire se relève. Green remets la pause sur le match et recommence à parler à la caméra.

Charlie Green : Je croyais bien prendre une petite pause pour voir la fin du match, mais même des adversaires visiblement plus faibles que moi se relève de ta prise de finition. Enfin, la vraie raison, la seule raison pourquoi j’ai été te déranger à la fin de ce match et que j’ai été interrompre tes célébrations c’est parce que t’es celui qui me dérange depuis mon arrivé, tu ne lâche pas parce que TOI tu sais que je suis l’adversaire le plus dangereux et le plus menaçant pour l’obtention de la ceinture Hardcore, j’ai l’impression que toutes les « réponses » que tu crois m’avoir donné pour savoir pourquoi j’ai fait ça, ça pourrait s’appliquer à toi qui ne me lâche pas depuis mon arrivé, tu essaie de te prouver plus fort que moi, d’ailleurs dans notre match, tu m’as foutu un coup de kendo stick, avec ce qui semblait toute tes forces, ça m’a sonné, oui je l’avoues, mais après quelques minutes je me suis relevé, ça prouve que tu n’es pas assez fort encore pour m’atteindre. Bon d’accord, la 2ième chose que tu as dit, à propos de la défaite, d’accord, tu n’as pas eu de défaite jusqu’à maintenant dans le nouveau SOW … par contre, tu sais bien que je suis l’adversaire le plus dangereux que tu auras à affronter. Coûte que coûte, je serai toujours dans ton chemin, si tu obtiens un match avant moi pour la ceinture et que tu la gagnes, je serai derrière toi pour avoir la possibilité d’avoir un title shot, si tu n’obtiens pas de matchs avant moi et que je gagne la ceinture, tu auras encore toute les raisons du monde de m’en vouloir, mais je la garderai le plus longtemps possible.

Green éteint la vidéo qu’il regardait et se frotte les mains. Il regarde à nouveau la caméra et reprend la parole

Charlie Green : Enfin, une chose que j’ai retenu que tu as dit, tu as parlé d’intelligence dernièrement, tu vois, moi je n’en parle pas … je n’ai jamais dit que j’étais plus intelligent que toi dans le ring, pourquoi ? Pas parce que je n’ai pas confiance en moi et que je ne crois pas que je suis plus intelligent que toi, non loin de là, simplement parce que … dans ma vie, j’ai appris une chose, l’intelligence c’est comme du beurre d’arachide, quand on en a moins, on doit l’étendre. Le fait que tu en parles et que tu dois te vanter de ton intelligence in-ring prouve qu’en fait, tu n’en a pas tant que ça, et tu dois l’exposer devant le grand public pour qu’ils le remarque. Je n’ai pas besoin de ça pour me prouver et je n’ai pas besoin des fans non plus pour qu’ils m’appuient et me montre que je suis bon. Il y en a qui m’aime d’autres me déteste, mais moi ça ne m’importe peu, le plus important quand j’embarque dans le ring, c’est ce qui se passe en dedans, et non en dehors.

Charlie dit au caméraman de couper sa vidéo et qu’il devrait s’en aller maintenant.

La caméra s’ouvre sur Charlie Green qui est tout seul dans le vestiaire de son gym. Green est assis sur une chaise très près de la caméra et la regarde directement dans la lentille.

Charlie Green : Billy,Billy, Billy … j’ai l’impression que tes derniers matchs contre des femmes t’ont lavés le cerveau et que maintenant tu comprends comme elles. Tu comprends bien ce que tu veux des messages que je te lance c’est incroyable… Tout d’abords, commençons par le début.

Tu crois que je regarde tes matchs pour t’analyser, pourtant, dans la dernière promo que j’ai fait, je dis clairement que je ne regardais pas ce match-là pour connaître tes faiblesses et que je n’ai pas besoin de ça pour les connaitre. Je regardais ce match là pour connaitre un peu les prises que tu es capable de faire, dans le fond, ce qui m’intéresse, ce n’est pas ce que tu ne sais pas faire, c’est ce que tu SAIS faire … et une chose que je commence à voir que tu sais faire, c’est ouvrir ta grande trappe pour dire des conneries … Mais, ce n’est pas très grave puisque ça me donne du matériel encore plus pour me prouver encore plus que je vais être capable de t’enlever de mon chemin vers la ceinture Hardcore.

Charlie regarde par terre quelques instants en se frottant les mains et regarde la caméra à nouveau.

Charlie Green : Deuxième chose que tu as dit c’est que tu n’as pas de stratégie vraiment et que j’ai rien à analyser dans tes combats. Pourtant, comme je l’ai dit, tu te trompes, je n’analyse pas, je ne fais que regarder ce que tu sais faire. Peut-être que tu n’as pas de style de combat particulier, de stratégie de combat particulière, mais, comme n’importe quels lutteurs, tu n’as qu’un cercle de prise que tu es capable de faire puisque tu as été entrainé en faisant ce cercle de prise et c’est tout. Je suis pareil moi aussi, je ne suis pas meilleur que les autres lutteurs pour cette raison-là. Je ne fais pas TOUTES les prises de lutte au monde, c’est aussi possible de savoir ce que je suis capable de faire plutôt que d’apprendre mes faiblesses, mais toi, comme tu es faible d’avance, tu préfères essayer de me trouver des faiblesses, et visiblement, t’as l’air dans le champ pour ça aussi. Les faiblesses que tu me trouve ne sont pas les bonnes.

Tu dis aussi que j’ai découvert des trucs que bien des gens avaient découvert avant moi, c’est vrai, ok, j’ai découvert quelques-unes de tes faiblesses plus tard que la plupart des gens parce que je n’étais pas ici depuis le début. Pourtant, ça ne m’a pas pris tant de temps que ça pour découvrir ça.

Tu parles de ma rapidité, c’est vrai que je ne peux pas être aussi rapide que toi à 5 pieds 11, c’est vrai que quelqu’un qui est grand tombe de plus haut… c’est vrai, mais quand quelqu’un de 7 pieds 2 te lève au bout de ses bras et te laisse tomber sur du ciment ou sur une chaise ou sur des barbelés, ça fait plus mal que par un petit homme comme toi. Quand tu as un Body Avalanche par un gars de 325 lbs, ça fait plus mal que par un gars qui pèse 200 lbs, probablement avec ta sécheuse dans les mains. La pression de mes bras lors d’un Kimura est beaucoup plus puissante que la tienne. Alors bon, tu vois, j’ai donné quelques exemples des choses qui peuvent pallier à mon léger manque de vitesse à côté de la tienne.

Charlie se lève de sa chaise et la referme et la tiens entre ses mains et se place comme s’il allait en donner un coup à la caméra.

Charlie Green : Une chaise, ça fait mal, peu importe qui t’en donne un coup, même toi si tu me donne un coup de chaise, je vais plier, mais l’important, ce n’est pas juste la force du coup, c’est de savoir s’en servir plus qu’en donnant de simple coups. Tu trouves peut-être que c’est ennuyeux d’analyser les combats, mais tu sais, c’est comme ça que j’ai commencé moi aussi. J’ai dût commencer par le bas de l’échelle partout où j’ai passé et au début tu dois analyser tes adversaires un peu pour savoir à quoi t’attendre, pas seulement pour savoir ses faiblesses. Oui je parle de début pour toi, même si t’as eu 2 titres ici, tu as seulement fait une fédération, celle-ci, donc, tu es encore débutant à mes yeux.

Certes, je parle beaucoup de mon séjour au Japon, c’est probablement la place que j’ai préféré lutter et faire des arts martiaux mixtes (MMA). Je peux parler de mon séjour au Mexique si tu préfères, ou en France peut-être ? En fait non, tu ne voudrais pas que je parle de ça, parce qu’encore une fois, tu te considèrerais comme un simple lutteur moyen comme tu l’as si bien dit toi-même. Tu vois, moi aussi je peux comprendre ce que je veux comme je le veux

Charlie rit de bon cœur quelques secondes avant de reprendre la parole

Charlie Green : Tu te demandes pourquoi je ne suis pas resté là où j’étais et si j’avais tout prouvé là-bas, non, je n’ai pas tout prouvé partout où j’ai passé parce que je ne suis pas resté assez longtemps dans ces endroits-là, pas parce que je me suis fait mettre dehors ou tout autre raison stupide que tu pourrais me trouver, mais plutôt parce que quand j’ai atteint les grands honneurs, je sais que je peux me retirer la tête haute et aller vers de nouveaux défis.

Maintenant je suis ici au Sanctuary of Fuckinnnnngggg Wrestling tel que tu l’as dit, je suis venu ici sous la recommandation d’un ami qui m’a dit qu’il y avait de la compétition. Je serai reconnu tel que tu le dis, oui, mais ce n’est pas à cause de l’exposure du SOW mais à cause que je l’aurai mérité. Ensuite, tu dis encore d’autres conneries comme tu penses que je suis ici pour le prestige ? Je ne suis pas ici pour le prestige, je suis ici pour avoir d’autres titres à mon palmarès. Tout de suite après, enfin tu dis quelque chose de sensé! Tu dis que je n’en ai rien à foutre des fans! C’est vrai et ça ne change pas qu’il y ait 12 gars qui te regardent te battre pour avoir du respect dans une prison, ou qu’il y ait 500 000 fans qui acclament l’autre gars devant moi. Ce n’est pas eux qui m’ont aidé dans ma carrière mais bien mes entraîneurs et moi-même avec mon talent. Je n’ai pas besoin des fans, malgré que ce soit eux qui paye mon salaire, ils ne m’ont jamais encouragé et j’ai toujours été solitaire. Si tu as besoin des fans pour te sentir supérieur, c’est ton problème, lorsqu’ils ne seront plus là, tu perdras tes repères et tu ne sauras plus quoi faire.

On montre une vidéo de la dernière promo de Billy à la fin lorsqu’il montre un extrait de la promo de Green disant que ce n’est pas parce qu’il est gros et grand qu’il est fort, rapide, agile et dangereux et qu’ensuite Billy dit que c’est la raison pourquoi Green a attaqué ce dernier.

Charlie Green : Man, c’est vraiment la connerie la pire que t’aie dit dans cette promo hein? Tu crois que j’ai dit que c’était parce que je suis fort, rapide, agile et dangereux que je t’ai attaqué c’est ça ? Non mais, tu n’écoutes pas jusqu’au bout lorsqu’on te parle visiblement hein ? As-tu un déficit de l’attention ou quelque chose du genre ? Si tu avais continué à lire plus bas, tu aurais vu la vraie raison, que je ne répèterai pas bien entendu … pour le bien des fans. Encore une fois, tu parles de ton intelligence, tu l’étends, parce que … comme je l’ai démontré dans quelques-uns de mes points ici, tu en a pas tant que ça. Pauvre beurre d’arachide.

Charlie éclate de rire et éteint la caméra sur cet éclat de rire.

La caméra s’ouvre dans le gym de Charlie Green il s’entraine dans les machines d’exercices. Assis en train de lever des poids à un appareil, il arrête soudainement quand il voit le caméraman s’avancer vers lui.

Charlie Green : Billy, pauvre petit Billy. Maintenant que tu vois que je suis plus rapide que toi en dehors du ring, parce que je peux contre-attaquer tes conneries, maintenant tu y vas d’attaques encore plus personnelles en parlant de mon temps en prison. Tu n’étais pas l’un de ceux qui disait qu’on s’en foutait de mon passé et que ce qui était important c’est le présent et le SOW présentement, avec les vrais lutteurs et non le temps que j’ai passé en dedans avec des gens qui m’ont baisés le cul ?

Enfin, tu veux parler du passé fine, on va parler de mon passé d’abord puisque t’en parles. Tu crois que parce que j’ai tué quelqu’un, c’est parce que je suis faible mentalement, tu sais autant que moi que c’est de la foutaise, j’en ai donné la preuve mainte et mainte fois en contre-attaquant tous tes dires à chaque fois, tu crois toujours avoir le mot pour me faire fermer le clapet, mais, non, je réussis toujours à te piéger. Tu veux savoir pourquoi j’ai tué ce gars il y a 15 ans ? Malgré ma grandeur et ma grosseur aujourd’hui, je n’ai pas toujours eu cette chance, à l’âge de 15 ans, je n’avais pas eu de poussée croissance et je mesurais seulement … 5 pieds 11 pouces … comme toi Billy. À 15 ans, je pesais 200 livres, tout comme le petit Billy Dirnt. J’avais une brute à l’école qui me faisait toujours chier, il se croyait toujours supérieur à moi, en plus, il mesurait déjà 6 pieds 2 et pesait autour des 250 livres. Tu t’imagines, 6 pieds 2, 250 livres déjà à 15 ans. Aujourd’hui il aurait peut-être été un monstre, ou il aurait peut-être maigri et devenu maigrichon comme je l’étais.

Mais bref, ce jeune homme a tout fait pour me faire rager tout mon secondaire. Lorsque j’ai été rendu en secondaire 4 et croyant avoir atteint ma grandeur totale et ma grosseur, pensant être pris dans un petit corps comme le tien toute ma vie, je me suis dit que le seul moyen pour me débarrasser de cette brute, ce serait de lui faire assez mal qu’il me respecterait ensuite. J’ai donc pris un bâton de baseball et j’ai été à l’école et lors d’une pause entre 2 cours, j’ai décidé de mettre mon plan en action. Je l’ai atteint derrière la tête tellement fortement qu’il est tombé et ne s’est jamais relevé.

Charlie regarde par terre quelques instants sans dire un mot, comme s’il était en train de réfléchir sur ce qu’il avait fait. Il remonte ensuite la tête après de longues minutes et regarde la caméra à nouveau.

Charlie Green : Tu vois Billy, ça me fait penser un peu à ce que tu as tenté de faire à notre premier match avec un kendo stick. Plus j’y pense et plus je me dis que dans le fond, on se ressemble beaucoup, mais lorsque j’avais 15 ans. Aujourd’hui j’en ai 30 …t’en a quoi, 20-25-28 peu importe. Par contre, tu me ressemble quand j’avais 15 ans, tu as la même mentalité que moi. Pour la même raison que moi lorsque j’en avais 15 ans, tu me cours après comme si j’étais la brute que tu n’as jamais eu la chance d’atteindre. Enfin … quand tu parles de confiance en soi, j’avais exactement la même que toi à cet âge-là, en surface, on dirait que tu as de la confiance à revendre, alors qu’à l’intérieur de toi, tu sais très bien que t’as aucune confiance, la preuve, après quelques fois à te faire clouer le bec sur les trucs tellement faux que tu as dit depuis mon arrivé, tu décides subitement de changer de sujet croyant pouvoir m’atteindre.

Charlie regarde par terre encore une fois mais cette fois il semble un peu plus chercher à contenir ses émotions.

Charlie Green : Tu crois que ça ne me fait rien aujourd’hui, tu vois, c’est un peu contradictoire, tu sembles dire que je suis assez fort mentalement pour ne pas que ça paraisse que ça me fait quelque chose et je semble prendre ça à la légère, et ensuite tu dis que je suis un faible mentalement. Tu vois, c’est justement une de mes forces mentales. J’ai fait 10 ans en dedans en faisant des thérapies pour oublier certaines choses, mais ces thérapies m’ont rendu encore plus fort mentalement que je l’étais. Si j’en parle et que je prends ça autant à la légère aujourd’hui, c’est peut-être parce que justement, lorsque j’arriverai sur un ring contre toi, toi qui semble dire que tu es un sadique de première et que tu n’as peur de rien, peut-être que tu trouveras ton homme lorsqu’on s’affrontera dans un combat sans disqualification et crois-moi lors d’Injection, si tu es aussi intense que tu sembles le laisser croire, on va voler le show.

Tu parles de force en soi et tu dis que je ne l’ai pas, mais tu dis quand même que je prends un meurtre à la légère. Une chose qui pourtant devrait être difficile à surmonter. Je suis capable de le surmonter. Donc en résumé, oui ce meurtre était nécessaire, et je suis là devant toi avant que toi tu en commettes un, parce que, comme un jeune Charlie Green à 15 ans, TOI tu n’as aucune confiance en toi et c’est pour ça que tu fuis mes contre-attaques en revenant sur mon passé. Je n’avais aucune confiance, c’est peut-être pour ça que j’ai commis ce crime, maintenant, j’en ai de la confiance en moi, comme pas un, et tu ne seras pas capable de l’ébranler temps et aussi longtemps que tu auras la même mentalité que tu as là, celle que j’avais à 15 ans.

Charlie dit au caméraman de partir pendant qu’il reprend ses exercices.

On voit Charlie Green dans son gym en train de s’entrainer et lorsqu’il voit la caméra il fait signe au caméraman de s’approcher on voit qu’il a l’air furieux.

Charlie Green : Bon, une autre bataille de perdue, cette fois c’est seul contre toi mon Billy, tu sais quoi? Je m’en fou de cette bataille perdue puisque la guerre ne fait que commencer ! Tu veux jouer salop en sortant des poings américains à la dernière seconde et te faire croire que tu as gagné à cause que tu es plus fort mais dans le fond, tout ce que tu as prouvé c’est que t’es un hypocrite sournois! Cette bataille tu l’as peut-être gagné, mais la guerre elle, est loin d’être terminée! Attends toi maintenant à voir une bête te traquer partout où tu iras et peu importe ce que tu feras, tu m’auras dans tes pattes !

T’as beau parler du fait que j’ai tué un jeune à 15 ans, j’assume mes actes, j’ai fait mon temps et je ne dois plus rien à la société. Probablement que les parents de ce petit con m’en veulent encore aujourd’hui, mais ça, ce n’est pas de ton ressort, t’auras beau faire le petit con qui veut tant paraitre blanc comme neige parce que tu n’as pas commis de meurtre, mais tu sais quoi ? J’ai fait des petites recherches sur toi pour savoir pour quelle raison tu peux être autant agressif et autant nerveux. Non ce n’est pas à cause que tu as fait pitié dans ta jeunesse et que t’as pleuré en petite boule comme une fillette à cause que tu as été battu par tes parents, c’est plutôt à cause que tu as pris de la drogue depuis l’âge de 12 ans ! Tu dis à qui veut bien l’entendre que tu es blanc comme neige, mais dans le fond, la seule neige qui peut avoir un rapport avec toi c’est celle que tu t’enfonces dans le nez.

Tu peux bien dire que j’ai pris la voie de la facilité en tuant le jeune morveux qui m’agressait depuis des années un coup que j’ai été assez vieux pour le faire, toi, tu prends une voie encore beaucoup plus facile, tu fuis la réalité avec cette cochonnerie que tu prends, depuis tant d’année. Dans mon cas, c’est seulement moi et la famille du jeune défunt que j’ai affecté, alors que toi, tu affecte tout le monde qui t’entoure parce que tu es imprévisible avec tout le monde. Moi, j’ai réussi à passer par-dessus le meurtre et ma conscience se porte très bien je te remercie de t’en inquiété. Alors que toi, ton moral baisse à chaque fois que tu ne prends pas de drogue. Ta conscience va toujours en souffrir de ce que tu as vécu, mais tu le fuis avec la drogue. Tu dis être quelqu’un de normal mais je crois être plus normal que toi parce que je n’ai pas besoin de cette cochonnerie pour me faire une carapace comme tu dis. Moi je n’ai pas de problème de conscience, j’en ai pris dans ma jeunesse, mais ça fais des années que j’en ai pas pris, je ne peux pas dire que je suis straight edge, à cause de ma jeunesse, par contre, je peux dire que aujourd’hui je n’en prends plus et ce n’est plus dans mes projets futurs.

Charlie Green recommence à s’entrainer pendant que le caméraman se rends compte qu’il n’a plus rien à recueillir comme propos de la part de l’homme.

On voit Charlie Green s’entraîner dans son gym comme on le voit de plus en plus depuis quelques temps, assis à ses machines de musculations il invite le caméraman à s’approcher pendant qu’il redépose sa charge.

Charlie Green : Enfin, comme tu l’as si bien dit Billy, tu as amené de l’intensité pour notre match lors d’Injection ! C’est bien, tu as enfin compris qu’il fallait être intense pour me battre dans un combat! Par contre, dis-toi que ce n’est seulement qu’un combat. Il y en a d’autres qui s’en viennent c’est certain parce que je n’ai pas l’intention de te laisser gagner comme ça sans répliquer. Tu as gagné une bataille, mais la guerre n’est pas terminée. Tu le dis toi-même, tu étais tout près de la défaite, je me suis relevé presqu’aussitôt que le combat a été terminé, c’est donc dire qu’il m’en manque peu avant de gagné une bataille à mon tour, mais lorsque ce moment sera arrivé, attends toi à ce que les prochaines batailles soient encore plus dure à chaque fois. J’aurai enfin trouvé une façon de battre un gars qui peut être imprévisible, mais tellement gelé qu’un rien peu le tromper.

Green s’étire un peu plus loin du cadre de la caméra et lorsqu’il revient dans le cadre, on voit qu’il tient un rouleau de barbelé dans les mains.

Charlie Green : Tu vois ça Billy, c’est du barbelé, au cas où tu serais trop gelé pour t’en rendre compte. Ça, je l’ai frotté sur tellement de visage dans ma carrière, je l’ai utilisé tellement souvent, maintenant, ça ne me fait presque plus mal, mais ce n’est pas parce que je suis trop gelé pour en sentir les effets mon petit Billy, non non, c’est parce que mon corps s’en est habitué, oui, ça me fait encore mal, mais pas autant qu’à toi ça fera mal lorsque je l’utiliserai contre toi encore. J’ai entendu les cris de douleur que tu as lancé dès les premiers instants que j’ai utilisé ceci sur toi avec le 2x4 lors d’Injection et comme tu aimes si bien le dire, c’était magique. Tu vois, maintenant que mon passé est derrière moi, que ma dette à la société est payée, j’ai découvert un truc, c’est beaucoup plus plaisant de faire souffrir un adversaire sans le tuer que de le tuer sur le coup. Certes, lorsqu’il est mort, il ne fait plus de mal, mais pendant qu’il souffre, il réfléchit un peu au mal qu’il fait. C’est sûr que tu vas vouloir encore et encore m’arracher la tête à chacun de nos matchs, mais je serai toujours debout et même si ton objectif est de me faire plier et de me mettre sur une civière, tu as encore beaucoup, et alors là BEAUCOUP de travail à faire avant que ça arrive. Tu as passé tout près de tombé de ton côté, alors que moi, après 3 petites secondes d’égarement, je me suis relevé et j’aurais encore été prêt à continuer le match si ça avait été possible. Tu sais, j’ai touché à tous les sports de combat, j’ai fait du MMA et je sais comment faire soumettre un adversaire, avec le Hardcore et le fait que j’aime faire souffrir mes adversaires maintenant, c’est encore plus facile. Par contre, moi je sais que je suis très difficile à faire soumettre, pour les mêmes raisons. On dit que les drogués, comme toi, sont plus difficile aussi à faire soumettre parce que supposément que sur la drogue on ne ressent pas la douleur.

Charlie dépose le rouleau de barbelé un peu plus loin.

Charlie Green : Mais un jour, tu feras un combat contre moi sans être sous l’influence de cochonneries de la sorte, et tu sauras c’est quoi la vraie douleur. La douleur que doit ressentir encore la famille de mon ancien tyran du secondaire. Tu crois qu’un jour tu vas me faire assez mal pour me faire perdre contact avec la réalité, mais moi, je ne perds jamais ce contact, contrairement à toi qui le perds régulièrement.

Charlie fait signe au caméraman de quitter pendant qu’il reprend ses exercices

La caméra s’ouvre sur Charlie Green assis dans le vestiaire de son gym il est visiblement seul avec la caméra et assis sur un banc il regarde la caméra.

Charlie Green : Tu sais Billy, même si j’ai passé beaucoup de temps en prison, le tiers de ma vie en fait, j’ai quand même vécu, j’en connais des choses … je sais que des gens comme toi vivent sous le dicton « Live Fast And Die Young » mais, pour moi, ce dicton m’a toujours semblé très … disons faible. Les gens faibles ne veulent pas vivre longtemps et veulent fuir la réalité le plus possible. Les gens faibles croient que la vie doit être vécue rapidement comme ça, on ne peut pas avoir de regret ou nos regrets ne durent pas longtemps. Vois-tu, moi je ne vois pas la vie comme ça, je ne suis pas un faible comme toi. J’affronte mes problèmes quel qu’ils sont et je fonce dans la vie, je n’ai pas besoin de cochonnerie pour me pourrir l’existence pour vivre pleinement.

Tu dis que tu aimes encore tes parents malgré ce qu’ils t’ont fait et que tu ne fuis pas la réalité en prenant de la drogue comme tu le fais, bravo pour tes parents, plusieurs sont dans ton cas et les détestent pour le reste de leur vie, mais toi t’as décidé de les aimer quand même, tant mieux, c’est correct dans le fond, parce que ce sont eux qui t’ont donné ton éducation. Dans mon cas, on ne peut pas en dire autant, mon éducation j’ai dut la faire moi-même comme j’ai passé le tiers de ma vie en prison et que même avant ça, mes parents n’étaient pas très présent. C’est d’ailleurs pour ça que dans le fond, je n’aime personne et ce n’est pas plus mal pour autant. Comme toi, c’est un choix que j’ai fait que de détester tout le monde alors que toi tu sembles aimer tout le monde.

Charlie regarde par terre quelques secondes et reprend son discours.

Charlie Green : Tu crois peut-être que parce que j’ai décidé d’arrêter de prendre de la drogue rapidement dans mon adolescence que je ne vis pas d’expérience aussi plaisante que les tiennes et que j’ai l’air d’avoir une vie plate. C’est loin d’être le cas, tu sais, moi parce que j’ai plus de chance que toi de vivre plus longtemps, je pourrai avoir des expériences de vies plus longue et même si j’ai perdu 10 ans de ma vie, c’est comme si elle venait de commencer et j’ai probablement vécu des meilleurs choses en 5 ans que toi en 23 ans de vie.

T’as beau dire que tu es en pleine forme, que tu t’entraines, t’as beau dire que tu ne consommes pas quand tu embarques dans le ring, mais tu sais, les drogues font du ravage permanent dans la tête de ceux qui les prennent. Tu penses que tu agis de ton plein gré et que tout est beau quand tu embarques dans le ring, mais je suis convaincu que tu as déjà fait des gestes sur le ring que tu ne te rappelles même pas. Tu crois pouvoir gagner une 2ième bataille contre moi, mais ce n’est pas fait encore tu peux me croire! Je me fou que tu aies été champion Wildside et champion Hardcore, autant que toi tu te fous du fait que j’ai été multiple champion partout dans le monde. Aujourd’hui, tes ceintures tu ne l’es a plus, comme moi j’en ai plus beaucoup, celles qui me reste, ce sont les ceintures des fédérations qui ont dut fermer parce qu’il n’y avait plus personne qui pouvait battre le champion, donc ils ont décidé de fermer. Je me suis assez étalé sur mon passé de lutteur, maintenant, tu es au courant de ce que j’ai fait pendant mes 5 années depuis ma sortie.

L’important maintenant c’est de te battre, de te foutre la volée de ta vie. Tant mieux dans le fond si tu n’as jamais fait de mal nulle part d’autre que chez toi et dans ta loge, mais à chaque fois que tu vas m’affronter, à chaque fois, tu voudras encore et encore prendre plus de drogues parce que tu auras mal à chaque fois. Donc en m’affrontant encore, tu vas être encore plus à risque de prendre cette cochonnerie ailleurs que chez toi et encore plus à risque de faire du mal ailleurs. Tu n’as pas encore eu un vrai adversaire coriace et VRAIMENT déterminé jusqu’à maintenant, tes 2 conquêtes de titres en sont les preuves, moi, je suis déterminé et j’ai bien l’intention de te faire faire des choses que TOI tu vas regretter, parce que, à la différence de moi, tu peux connaitre ça des regrets, moi, j’ai fait la chose la pire aux yeux de la société et je n’ai plus de regret aujourd’hui. Je pense donc qu’il n’y a rien qui puisse me faire regretter quoi que ce soit. C’est une des différences qui nous distincte, mais depuis le début, je te le dis qu’il y a un lien entre nous et il est probablement plus puissant que tu ne le crois.

Charlie éteint la caméra sur ces paroles rapidement.

On voit Charlie Green assis à un comptoir dans ce qui semble être le gym habituel dans lequel on le voit depuis ses débuts. Il est en train de boire un shake de protéine pendant qu’il fait signe au caméraman de s’approcher lorsqu’il le voit entrer dans le local.

Charlie Green : Je viens de voir une promo de Billy qui me semblait vraiment … comment dire … VRAIMENT gelé ! Oh God ! Non mais vraiment Billy tu perds de plus en plus la tête avec cette drogue que tu prends hein ? Tu devrais voir le début de l’enregistrement. T’as plus l’air perdu qu’un chevreuil en plein centre-ville ! Enfin, Billy, tu crois vraiment que tu représentes la majorité ? Voyons dont ! C’est la pire idiotie que j’ai entendu depuis que les gens se posaient la question à savoir comment mettre le caramel dans la Caramilk ! Voir si la majorité du monde dans lequel on vit agit comme toi en vivant comme un fou et en faisant tout ce qu’ils le veulent dans la vie! Ce n’est pas la majorité qui prennent de la drogue, oui, j’en conviens, il y en a énormément de gens qui en ont pris, qui ont essayés, mais ce n’est pas la majorité qui ont accroché comme toi. Ce n’est pas la majorité non plus qui boivent comme un trou comme toi tu l’as toujours fait depuis le début de ton adolescence. Ce n’est pas la majorité des gens non plus qui veulent vivre le plus d’expérience possible en si peu de temps pour ensuite croire qu’ils ont vécus heureux. Non ce n’est pas la majorité. Les gens savent que la vie est courte et qu’il faut en profiter et justement, ils ne se scrappent pas la vie comme les gens qui prônent ton style de vie et la majorité des gens croient que si on ne se scrappent pas la vie comme ça, on peut vivre plus longtemps, et donc on a plus de temps pour vivre nos expériences!

Au moins, même si tu es complètement gelé et que tu as un style de vie complètement fou, tu as quand même des propos un peu intelligent parfois. De dire que tu es un saint, que j’en suis un aussi et qu’on guide à notre façon les gens de notre genre, moi les meurtriers, toi les drogués alcooliques qui aiment croire que la vie doit être vécu plus rapidement qu’elle nous l’a été donnée, c’est complètement ridicule et je ne comprends pas comment tu peux en venir à cette conclusion alors que nous sommes des gens comme les autres, à la seule différence que nous, on devrait donner l’exemple comme nous sommes plutôt adulé par les gens, mais nous ne le faisons pas.

Là où je considère que tes propos sont plutôt intelligent, c’est lorsque tu dis que j’assume mes actes, tout comme toi, au moins, tu as compris ce point-là. Ce n’est pas parce que j’ai fait probablement la pire chose aux yeux de la société que je vais me morfondre en excuses et que je vais pleurer comme un enfant à chaque soir de ma vie. Je sais que les excuses ne feront rien dans la vie des gens qui restent dans la famille du jeune que j’ai tué, ni faire revenir le jeune en question. C’est d’ailleurs pourquoi je n’ai jamais été m’excuser à sa famille, et je n’ai pas l’intention de le faire non plus. Qu’est-ce que c’est des excuses à par des mots ?

Charlie termine son shake et met son verre un peu plus loin et continue son discours face à la caméra.

Charlie Green : Les excuses Billy, tu dois connaitre ça hein ? Tu sais, après avoir su que tu prenais de la drogue autant et que tu disais ne pas faire de mal et en prendre seulement dans ton petit coin chez toi et que les seuls dommages que tu avais fait jusqu’à maintenant était matériel, j’ai continué mes recherches sur toi et tu sais ce que j’ai trouvé? Une de tes anciennes blondes qui m’a parlé de toi. Une certaine Amy. Ça doit te dire quelques choses ? À moins que tu n’étais trop gelé dans ce temps là pour te rappeler d’elle? Amy m’a parlé de toi, ouais, elle m’a dit comment tu étais avec elle lorsque tu étais en couple avec.

Charlie se frotte les mains et affiche un large sourire de fierté sachant qu’il a quelque chose de compromettant à dire à propos de Billy

Charlie Green : Selon ses dires, il parait que … tes dommages de perdu ne se sont pas étendus seulement sur du matériel. Non, selon elle… tu aurais reproduis ce que tes parents ont fait sur toi plusieurs fois sur elle. T’as bien entendu mon gars, il parait que tu l’aurais battu à de multiples reprises, étant plus violent avec elle de fois en fois. Bien sûr au début on commence seulement avec des mots, la traiter de tous les noms, ensuite, des claques, mais ensuite tu l’as battue à coup de ceintures, de poings et de pieds. Tu sais Billy, ce n’est pas parce qu’il y a des filles qui luttent que toutes les filles sont capables de recevoir des coups et n’en subir aucune conséquence mentale. Cette Amy a été obligé de suivre des thérapies, tout comme moi, pas les mêmes, mais elle a dût en mettre de l’argent là-dedans. C’est drôle hein, mais tu n’as pas mentionné ça lors de tes saintes paroles sur les bienfaits de ton style de vie. Cette fille-là essaye aujourd’hui de se remonter de tout ce que tu lui a fait subir. Toi de ton côté, tu prônes les bons côtés de la drogue et de ton style de vie freak, et tu parles d’assumer tes actes alors que ces actes-là, tu n’en a pas fait mention. Est-ce que ce serait à cause que ça, tu ne l’assume pas ?

Charlie fait un large sourire et la caméra coupe à ce moment.

On se retrouve devant le Madison Square Garden de New York, on voit Charlie Green assis sur un banc devant le célèbre édifice.

Charlie Green : Nous voilà à une semaine avant notre affrontement ultime Billy, une semaine avant que l’un de nous 2 aie enfin la chance d’être le #1 contender à la ceinture détenue par El Verdugo. La ceinture qu’il a obtenue sans même rien faire, au moins depuis ce temps, il la défend bien, tant mieux pour lui, ça prouve qu’au moins, il a un peu de talent pour la défendre correctement, mais lorsque ce sera moi qui aurai cette ceinture, je la défendrai surement mieux que lui.

Enfin, je ne veux pas parler de mes futurs adversaires tout de suite, je dois d’abords te battre, certes, ce n’est pas fait, mais je suis confiant. C’est d’ailleurs une chose que tu crains de moi depuis le début de notre rivalité, tu crois que je n’ai pas confiance en moi et tout, mais dans le fond, ça m’est égal ce que tu penses de ma confiance. Moi je sais que je suis confiant, et un gars confiant n’a pas de raisons de se justifier.

Charlie se frotte les mains et croise ses bras.

Charlie Green : C’est drôle de savoir que tu crois que je passe mes grandes journées au gym du SOW… Je suis filmé lorsque je suis là, oui c’est certain, j’y vais au moins 3 fois par semaines, mais je ne passe pas ma semaine là-bas. J’ai une vie en dehors de la lutte et j’ai autre chose à faire que de m’entrainer, même si ça ne parait pas, mais j’ai quand même une vie privée et je la garde privée. Contrairement à ce que tu penses, ce n’est pas pour bien paraître aux yeux de la société, je m’en fou, je ne veux pas du tout bien paraître aux yeux de la société, d’ailleurs pourquoi tu crois qu’en général, comme je viens de le dire, ma vie en dehors de la lutte est privée et que je tiens à ce qu’elle le reste ? Pourquoi tu crois que je n’ai pas de domicile fixe vraiment et que encore aujourd’hui après 5 ans en dehors de la prison, je n’ai toujours pas été à un endroit fixe pour vivre heureux et avoir l’air du bon petit homme qui veut se racheter à la société comme tu le dis ? Pourquoi tu penses que je n’ai jamais donné mes excuses à la famille du jeune que j’ai tué ? Justement pour ne pas avoir l’air du gars qui veut trop se racheter aux yeux de la société, de toute façon ceux qui vont me pardonner et qui vont dire que je suis rétabli et tout, eux ce soit des hypocrites, pas moi, je ne me mens pas à moi-même, ni à personne. Je suis toujours le même gars qui est prêt à tout pour arriver à ses fins.

Charlie prend une pause et regarde par terre en posant ses avant-bras sur ses cuisses et relève la tête après quelques secondes.

Charlie Green : J’approuves quand tu dis qu’on se ressemble un peu dans un certain sens, par contre, moi je ne vis pas dans le déni et je n’ignore aucune partie de ma vie. T’as beau accepter le fait que tes parents te battaient quand tu étais jeune, t’as beau les aimer au plus haut point encore aujourd’hui, mais tu ignores tout de même des parties importantes de ta vie. Tu nies des faits très importants tu sais. Si j’ai apporté l’histoire d’Amy sur la table, c’est bien parce qu’elle m’a raconté ce que tu lui as fait subir et les choses horribles qui sont arrivées durant votre relation. Je pense que tu vis trop dans le déni pour voir les choses en face. Peut-être que votre relation a durée pratiquement 1 an, mais une chose que tu sembles oublier, malgré le fait que tu dises qu’elle était libre de partir, indirectement, comme tous les batteurs de femmes, tu ne voulais pas qu’elle parte et tu as tout fais pour la garder avec toi. Elle aurait voulu partir avant, mais avant de la battre comme tu l’as fait, elle a tout donné pour toi, elle a perdu ses amies et sa famille ne voulait plus lui parler à cause qu’elle sortait avec un drogué. Elle ne pouvait donc pas vraiment partir, partir pour aller où ? Certes, chaque coup que tu lui a donné la rapprochait de toi, parce que comme elle sortait et avait des bleus sur le corps, les gens n’étaient pas prêts à l’aider, parce que la société a peur des gens comme toi et moi qui use de la violence pour en arriver à leur fins.

Les thérapies qu’elle a suivi, oui, au début c’était pour se défaire de l’amour qu’elle avait pour toi, c’est vrai, elle y est aller pour ça, mais quand ils ont creusés plus loin, ils ont découvert les choses que tu lui a fait subir, ensuite elle-même a découvert que ça ne valait pas la peine de vivre avec toi puisque tu te regardes trop le nombril et tu penses que tu es un saint alors qu’au fond, les gens qui vivent dans le déni et le mensonge ne sont pas des saints. Tu sais, je n’ai rien contre les relations tel que toi tu prônes, tu aimes les gens qui te font du mal, et en même temps tu les détestes en quelques sortes, c’est bien correct dans le fond, de mon côté, je n’aime personne, par contre, la paix intérieur, je connais ça, crois-moi, je connais ça, moi je l’ai, malgré tout ce que j’ai fait, tu sais, je peux me faire traiter de débile parce que j’assume mes actes et que je n’ai aucun remord, mais selon moi, c’est ça la paix intérieur.

Charlie se lève lentement et sort du cadre de la caméra en marchant tranquillement vers le building.

On se retrouve dans la loge de Charlie Green, dès l’entrée dans la loge nous voyons qu’elle est détruite. La rangée de casier dans laquelle le lutteur mets habituellement ses vêtements et ses effets personnels est par terre, les bancs sont brisés en bout et tout le reste est empilé dans le milieu de la pièce sauf une chaise qui est placée face à la pile de débris. Charlie est assis sur cette chaise et il semble essoufflé et vraiment en colère.

Charlie Green : DIRNT ! BILLY DIRNT ! Malgré tout ce que t’as pu dire ou faire pendant notre rivalité, j’en suis toujours sorti la tête haute quand même ! Je me suis toujours foutu de ce que tu disais à propos de moi et des choses du passé. T’as beau avoir gagné contre moi, 2 fois plutôt qu’une comme moi je l’ai fait ! Ça aussi je m’en fou ! J’en ai perdu des matchs, j’en ai eu des commotions et des blessures dans ma vie, mais celle-là ! CELLE-LÀ! Elle a rouvert une brèche de colère que j’avais en moi depuis le temps que j’étais adolescent. J’ai tué pour sensiblement les mêmes raisons. Je ne dis pas que je le ferai avec toi, non pas du tout, je vais te suivre à la trace, tu as beau dire que tu n’as aucune tactique et que tu es imprévisible, mais lorsqu’on se recroisera, je peux te jurer que je vais avoir le dessus et que j’aurai trouvé une faille dans ta technique pour te foutre une volée.

Mais ne pense pas que tu es le centre de mon attention maintenant que ma colère est revenue, je vais enfin pouvoir me concentrer sur les vrais problèmes. Oui cette guerre-là tu l’as gagnée, bravo champion tu m’as vaincu, par contre, tu peux être sûr que tu m’auras à nouveau sur ton chemin et tu vas souffrir autant que la famille du jeune que j’ai tué il y a de ça 15 ans ! Crois-moi, tu n’as pas vu la moitié de ce que Charlie Green peut faire. La personne que tu as battu à BOC ce n’était pas vraiment Charlie Green, tu as battu une partie de moi qui tentait de rester calme et de battre les gens en canalisant mes énergies aux bonnes places seulement durant les combats. Mais je me rends compte après coup que la technique que j’ai toujours utilisé pour battre mes adversaires du passé ne fonctionne plus, peut-être parce que ma rage que je mettais dans le ring, elle n’était plus assez forte. Maintenant, elle est revenue aussi forte qu’il y a 15 ans passée !

Charlie se lève et va dans un coin de la pièce et prend un bidon de gaz et en étend sur les débris dans le milieu de la pièce.

Charlie Green : À partir de maintenant, Charlie Green peut affronter n’importe qui, je suis écoeuré de perdre depuis mon arrivée ici ! J’ai repris l’âme d’un gagnant et je vais gagner plus souvent que mes derniers matchs ici c’est certain. Oui il y a des défaites, mais la dernière m’a sonnée et je vais revenir encore plus fort, N’IMPORTE QUI, je dis bien N’IMPORTE QUI qui voudra m’affronter n’aura qu’à bien se tenir parce que j’ai la rage au cœur et je suis prêt à tout pour l’avenir, même à revivre ce que j’ai vécu il y a 15 ans !

Charlie prend une pelle dans le coin où était le bidon de gaz.

Charlie Green : Croyez-moi, je vais tout faire. Je peux aller même jusqu’à enterrer les preuves de mes délits.

Charlie enlève sa veste d’entrée et la lance sur les débris par-dessus tout le reste et déchire ses shorts qu’il lance en lambeau sur les débris.

Charlie Green : L’ancien Charlie Green moins agressif et plus calme est mort … Le nouveau Charlie Green encore plus fou et plus détraqué que jamais viens de prendre le dessus.

Charlie prend une allumette et la lance sur les débris qui prennent rapidement feu comme il y a beaucoup de gaz. Charlie se lève et quitte la loge pendant que la fumée commence à sortir et après quelques minutes le brasier s’éteint grâce aux gicleurs mais le lutteur est parti.

On voit Charlie Green assis sur une chaise à côté d’une pierre tombale avec plus d’un nom gravé dessus, l’un de ces noms a une date de naissance et une date de mort assez proche l’une de l’autre, on comprend que c’est la pierre tombale du jeune que Charlie a tué étant plus jeune. Charlie a sa pelle devant lui et le bout de la pelle est un peu planté dans le sol et sa ceinture sur les cuisses. Il a son capuchon par-dessus la tête et regarde la pierre durant quelques instants et tourne la tête vers la caméra.

Charlie Green : Billy, tu te surpasses de plus en plus dans ton pathétisme n’est-ce pas ? Le saint des saints qui n’est pas capable de surmonter le défi de rester champion plus de 2 heures. C’est très fort. En fait, pas capable de rester champion plus de 6 jours. J’ai fait mes devoirs de recherche sur ton cas comme je savais que tu as déjà été champion avant moi, j’ai pensé à regarder pour savoir combien de temps tu avais été champion… 6 petits jours, c’est très peu, certes, moi ça ne fait qu’une journée complète. J’ai gagné le titre hier et j’ai déjà l’intention de le défendre avec honneur et fierté. Tu crois vraiment que t’es en mesure de remettre le Hardcore sur les rails pendant que tu n’as pas été capable de le garder plus de 6 jours la première fois parce que tu as décidé de quitter ? Pourquoi d’ailleurs ? Parce que tu avais trop honte d’être le champion alors que tu ne sais pas comment la défendre cette ceinture ? Parce que tu avais trop de choses en tête et tu trouvais que les gars ici étaient trop dur à battre alors t’as décidé de te tourner sur Amy et la battre à son tour ? Dans le fond, c’est ça l’histoire avec Amy, tu te savais trop faible pour défendre ta ceinture correctement et tu as décidé de quitter pour ne pas avoir l’air fou, tu es resté chez toi à te droguer et te saouler comme un fou pour ensuite battre une plus faible que toi.

Charlie sort une photo de sa poche de pantalon et la montre à la caméra.

Charlie Green : Tu vois ça Billy, c’est une photo de toi, oui ce n’est qu’une photo … qui a été prise quelques minutes après ton combat contre Verdugo. Tu as ma ceinture sur ton épaule et tu sembles très heureux, c’est donc avant mon arrivé. Cette photo, regarde la, cette journée restera gravée autant dans ta mémoire que dans la mienne. Oui j’en ai détenu d’autres titres à l’extérieur du continent et j’en ai eu des lutteurs en avant de moi. Mais tous les titres que j’ai eu dans ma carrière et que j’ai défendu me sont gravés dans ma mémoire. Comme lui !

Charlie pointe la pierre tombale.

Charlie Green : Sois en heureux mon gars, il ne t’arrivera pas la même chose. Non pas parce que je n’ai pas envie de recommencer, tu m’as redonné le goût de tuer, mais cette fois, c’est de tuer ton mental que j’ai le goût plutôt que de te tuer physiquement. Tu seras tellement tourmenté par moi que tu n’auras plus le goût de lutter et la seule chose que tu vas avoir envie de faire c’est de te drogué et tu perdras tous tes fans qui t’appuies. Autant que toi tu disais que tu allais être à me tourner autour jusqu’à temps que je flanche, maintenant c’est ton tour ! Tu as ouvert une brèche qui était fermée pour de bonnes raisons, mais cette fois c’est moi qui a le gros morceau. J’ai le titre autour de ma taille et ce n’est pas Verdugo qui est à la clé de cette guerre.

Dans le fond, si on regarde ça d’un œil mondial, c’est comme si présentement, on était dans la 2ième guerre mondiale. Celle juste avant qui s’était soldée par une défaite de ma part, qui t’a donné droit au match contre El Verdugo c’est comme la première guerre. Toi, le peuple, tu as gagné grâce à une entente, entre ton Give It Away et mon ancienne personnalité. C’est drôle dit comme ça, mais mon ancienne personnalité a accepté de quitter mon corps après 3 Give it Away! TROIS ! Après un seul Prison Slam, j’ai réussi à te mettre hors d’état de nuire, oui, il y a eu d’autres choses avant, mais quand on parle de nos prises de finition, c’est de nous même qu’on parle. C’est ça qui nous distingue.

Charlie semble se remplir de rage un peu plus en regardant la caméra.

Charlie Green : Maintenant, c’est mon tour d’être le centre d’attention, je suis comme Adolf Hitler lors de la 2ième guerre, par contre, contrairement à lui, je ne perdrai pas la guerre et je ne me suiciderai pas parce que j’ai échoué. Dans le même ordre d’idée que lui, je suis l’homme à abattre, personne ne m’aime, si ce n’est qu’une poignée de gens qui sont derrière moi. Comme lui, on parlera de moi comme étant un tyran fou. Je ne reculerai devant rien et je serai à la tête d’un vrai Hardcore ! Le Hardcore qui mérite d’être vu et qui mérite d’être mis de l’avant ! Comme Hitler l’a voulu, je ferai des gens qui veulent faire du Hardcore, des vrais, des gens qui mérite le titre de LUTTEUR Hardcore, pour se faire, ils devront passés par moi et tenter de me battre. Jusqu’à maintenant, je n’ai affronté que peu de gens depuis mon arrivée, mais je peux déjà mettre des gens en bas de la liste comme prétendant au titre j’en suis sûr.

Charlie se lève d’un bond et pose sa ceinture sur la chaise où il était assis et plante un peu plus sa pelle dans le sol devant lui et commence à creuser.

Charlie Green : Comme tu l’as si bien dit, tu as échoué à ce que tu voulais faire, moi jusqu’à maintenant, mon plus grand plan n’est pas échoué. Oui j’ai perdu une guerre, mais la 2ième guerre mondiale n’est-elle pas la plus connue et la plus meurtrière d’entre toutes? Contrairement à celle-ci, ce ne sera pas les alliés qui gagneront mais le Hitler du SOW !

Charlie s’arrête de creuser après être rendu assez creux que l’on pourrait retrouver des os, il regarde la caméra qui est dans le haut du trou.

Charlie Green : Tu vois Billy, c’est environ jusqu’ici que le dernier ennemi que j’ai eu est enterré

Charlie prend la photo de Billy qu’il avait et la déchire devant la caméra et sort un briquet de sa poche et mets le feu aux morceaux. Et laisse tomber les morceaux dans le fond du trou.

Charlie Green : Maintenant, ta photo y est aussi, les bons moments de ta carrière en tant que champion Hardcore seront enterrés avec mon ancien rival du secondaire.

Charlie sort du trou en se donnant un coup de main avec sa pelle pour se remonter un peu et il se place derrière la pierre tombale de son ancien rival et il regarde la caméra à nouveau

Charlie Green : Maintenant, ce jeune homme fait partie de mon passé, bientôt, toi aussi tu en fera partie, pour l’instant, je dois me contenter de te pousser encore pour que tu comprennes que le Hardcore, ce n’est pas la place que tu croyais que c’était pour toi, tu as été champion Hardcore 6 petits jours, après quoi, tu as décidé de partir, tu as été champion Wildside beaucoup plus longtemps, tu devrais te ranger du côté des faibles et ceux qui ont peur de se faire mal, comme Marvel au lieu de te lancer autant dans le Hardcore et d’échouer lamentablement. Je n’ai pas à te remercier d’avoir sorti la bête en moi puisqu’elle était déjà présente avant ce combat, seulement enfouie. Je ne crois pas non plus que nous allons être 2 si longtemps que ça pour remettre le Hardcore sur les rails, je suis certain que tu flancheras avant. MOI et MOI seulement mettra le Hardcore sur les bonnes voies. Je suis d’accord avec toi sur tes derniers points par contre que tu as apporté lorsque tu as ouvert ta grande gueule après ton combat. C’est vrai que je ne peux pas reculer devant un défi, je ne peux refuser un défi de ta part. Maintenant que la 2ième guerre est enclenchée, je devrai être à la hauteur. Je le serai je peux te le garantir.

Charlie donne un grand coup de pied dans la pierre tombale devant lui qui tombe dans le trou ouvert. Il se place à côté du tas de terre qu’il a fait et remet la terre dans le trou.

Charlie Green : Et comme tu l’as si bien dit, cette histoire va se finir dans un bain de sang.

On voit Charlie Green devant une école secondaire. Sur la devanture de l’école c’est écrit « John Swett High School». Charlie est assis dans les marches devant les portes d’entrée. Il a sa ceinture sur son épaule et il tient sa pelle debout devant lui.

Charlie Green : Billy, tu crois avoir changé, en mettant le feu à ton westfalia. Dans le fond, tout comme moi, tu es le même gars, ce n’est pas en mettant le feu à mes vêtements et à mon fidèle Kendo Stick que j’ai changé, c’est avant cet épisode tu vois. Quand j’ai reçu le coup de grâce, tes 3 putains de Give It Away qui m’ont mis K.O, c’est là que la personnalité que je m’étais forgé en dedans a fuie mon corps. Au même titre que toi lorsque je t’ai fait mon Prison Slam. Si ça a pu te réveiller, tant mieux, mais encore, j’en doute. Tu te prends pour le messie, le sauveur alors que t’as lamentablement échoué à ton idée. Tel le Christ, tu as quitté ce monde pour revenir plus tard, par contre, à l’instar du Christ, vas-tu être seulement là en pensée et seuls les gens qui croient vraiment en toi vont te voir ? J’en doute. Si l’on regarde l’histoire du Christ, personne n’a été capable de prouver vraiment qu’il était ressuscité. Plusieurs ont mis en doute cette histoire, et même accusé les gens d’avoir des hallucinations.

Ce que je veux dire par là Billy, c’est que … je crois que ton règne en tant que lutteur achève déjà. Tu es un peu comme moi en effet, on se trouve des points communs dans le fond, c’est bien, comme moi, tu n’acceptes pas la défaite et tu n’acceptes pas qu’on soit trop mou. Te rends tu comptes que c’est ce que tu es en train de devenir ? J’ai bien hâte de voir si le Saint-Billy sera vraiment sorti au prochain match qu’on aura ensemble. Tu sais Billy, toutes tes histoires de Christ, ça n’a aucun sens, ça n’a aucun sens comme aucune des religions sur Terre. Mon histoire, la mienne fait du sens, parce que cette histoire a vraiment eu lieu, il y a toujours des gens pour le prouver. Alors que la tienne, il n’y a plus personne pour en parler, le Christ tel qu’on le connait dans la religion catholique a-t-il vraiment existé? J’ai des doutes, je n’ai jamais cru en ça, par contre Adolf Hitler a existé vraiment et il a terrorisé tellement de gens, tué tellement d’innocents. Lors de la 2ième guerre mondiale, dans quoi crois-tu que les gens se réfugiaient pour croire en leurs espoirs ? La religion bien sûr ! Tu vois où le Christ les a menés aujourd’hui ? Plus de 60 millions de gens sont morts. La plupart guidés par leur soi-disant sauveur qui leur disait de faire l’amour et non la guerre.

Charlie se lève et pointe l’écriteau sur l’école.

Charlie Green : Tu reconnais ça Billy? John Swett High School … Selon mes recherches, c’est ici que tu es venu à l’école secondaire. Tout comme moi, chasser le naturel et il revient au galop comme on dit. Tu crois avoir changé, mais quand tu verras ces images, tu prendras peut-être conscience que dans le fond, tu essaie de fuir la réalité.

Charlie entre dans l’école et se dirige vers un mur plein de photos de finissants et trouve rapidement la photo de Dirnt.

Charlie Green : Regarde Billy, encore une photo de toi … cette photo était dans tes jours moins heureux comparée à celle que j’ai montré l’autre jour.

Charlie se remplit de rage et lâche un grand cri de rage et donne un bon coup de pelle dans le mur où il y a les photos.

Charlie Green Tu as beau penser que tu es la pièce maitresse du Hardcore, mais tu n’as aucun contrôle sur la ceinture, c’est moi qui l’aie et moi, je suis incontrôlable !

Sur ces paroles, Charlie balance sa pelle dans tous les sens et détruit plein de choses en sortant de l’école

L’écran est noire nous entendons des pas et des coups de temps en temps de quelque chose en métal qui cogne sur une surface dure.

Charlie Green : Billy … t’es incroyable. Tu sembles avoir besoin de 2 ... comment décrire ... disons 2 itinérants pour te remonter un peu ton estime maintenant … c’est complètement ridicule ton petit jeu.

On entend un bruit d’allumette et après quelques secondes la pièce toute entière s’illumine avec un feu devant Green qui est assis sur une caisse en métal dans une grande entrepôt avec plein de débris par terre.

Charlie Green : Tu parles d’hypocrites... je crois qu’on a pas tout à fait la même signification de ce mot tous les 2… pour moi un hypocrite, c’est quelqu’un qui prétend faussement faire quelque chose de noble alors qu’il fait le contraire. Moi, je ne prétends pas faire quelque chose de noble, non pas du tout je l’ai toujours dis, depuis mon arrivée ici, et partout ailleurs où j’ai passé avant, j’ai tué avant d’arrivé dans le monde de la lutte, je n’ai aucun remord et je ne me suis jamais excusé à la famille de cet enfoiré qui m’a pourri mon adolescence. Je ne suis pas un hypocrite, d’ailleurs Adolf Hitler n’était pas un hypocrite non plus, son but ultime était de former la race aryenne et c’était connu !

Par contre Billy, si on regarde ton portrait à toi, là, on y voit clairement un hypocrite… oui, tu l’avoues devant les gens que tu prends de la drogue et que tu te saoule comme un défoncé, par contre, si on en parle pas, personne n’est au courant, tu bois et tu te gèles tout seul chez toi ou chez des supposés amis… alors que moi, on a qu’à aller à la police si on veut des renseignements sur moi… on a qu’à fouiller sur internet pour trouver les vieux archives de journaux parlant d’un jeune aillant tué un autre dans une école.

Charlie se penche pour ramasser un journal par terre et le montre à la caméra.

Charlie Green : Tu vois Billy, première page, on voit mon école secondaire là-dessus et ils y relatent toute mon histoire… moi, je n’ai aucune façon de me cacher, je ne peux donc en aucun cas faire l’hypocrite, alors que toi… tu prends ta drogue chez toi, ta bière et toutes les sortes d’alcool que tu voudras chez toi, tu fais du ravage, comme tu as fait à Amy, pour ensuite dire que tu as fait ça par amour, ou enfin, que malgré tout, tu l’aimais, je ne crois, vraiment mais vraiment pas que quelqu’un qui bat une personne puisse vraiment l’aimer. De mettre ça sur le dos de l’alcool, la drogue, la colère ou la fatigue, n’importe quoi, ça ne veut rien dire. C’est d’être lâche et hypocrite et ça te permet seulement de t’enlever du poids de sur les épaules. Tu te crois un peu plus «clean» parce que dans le fond, tu n’as pas fait exprès. Mais si tu n’avais pas été aussi saoul ou drogué, tu ne l’aurais probablement pas fait parce que tu es supposé l’aimer.

Autres choses, tu as dit que pour garder le titre, je devrai t’abattre comme un chien. Tu vois Billy, chacun de mes rivaux, valent beaucoup moins qu’un chien à mes yeux, jamais je n’abattrai un chien, si tu le fais toi, ça confirme encore plus mes dires que tu es un lâche et un hypocrite parce que tu t’attaques à plus faible que toi, mais cette fois, c’est à plus fort que tu t’attaques… beaucoup plus fort. Oui j’ai eu des faiblesses, oui j’en aurai encore c’est certain, mais ce n’est pas parce que j’ai eu des faiblesses un peu que j’en aurai encore que je suis un faible, mes faiblesses, je les ai de pleines consciences, si on veut, alors que toi, les faiblesses que tu as et que tu auras probablement encore, ce sera toujours parce que tu étais inconscient à cause de tes vices.

Je n’ai pas le goût d’entendre tes rengaines que tu appelles ta nouvelle que tu as à apporter, c’est d’ailleurs pour ça que l’on ne se retrouve pratiquement jamais à la même place, ça pourrait exploser à chaque fois, comme lors du dernier Showdown. À Ground Zero, il n’y aura personne pour nous retenir, d’ailleurs, je ne crois pas que personne pourra nous retenir, cette fois, la guerre se terminera avec une victoire d’Adolf Hitler, le vrai Hardcore pourra enfin être reconnu à sa juste valeur.

Charlie se lève tranquillement et regarde le feu devant lui pendant quelques instants et sous l’effet de la rage donne plusieurs coups de pelle de droite à gauche dans le brasier devant lui ce qui a pour effet d’éparpiller les débris en feu un peu partout dans l’entrepôt et il se dirige lentement vers la porte et arrivé dans le cadrage de la porte il se tourne face à la caméra.

Charlie Green : Ha et … une dernière chose … Tu dis que chaque tête forte finie par tomber un jour ou l’autre, je n’ai pas vu beaucoup de tête forte dans ma vie, j’en ai vu, oui, mais beaucoup moins que toi probablement parce que je ne vis pas en société et que je ne fais pas mon hypocrite comme tu aimes si bien le dire. Je suis loin de la société, comme je l’ai dit, je préfère les chiens que les gens, enfin, chaque tête forte finie par tomber… dis-toi que je vais être une tête beaucoup plus forte que toi puisque tu tomberas de beaucoup plus haut que moi j’ai tombé la dernière fois.

Green sort de l’entrepôt lentement alors qu’on voit la pluie lui tomber dessus à l’extérieur.

On voit Charlie Green qui arrive dans la salle de conférence d’un pas très calme et lent il a son capuchon sur la tête et sa pelle sur son épaule, il regarde autour de lui, les journalistes semblent tous surpris de le voir puisqu’il n’a jamais fait de conférence de presse jusqu’à maintenant. Il s’arrête en plein milieu de la salle et on l’entend murmurer.

Charlie Green : Les humains peuvent tellement être stupides et incompréhensible.

Charlie se remet à marcher et finalement sort de la salle de conférence par la porte à l’autre bout de la salle et marche tranquillement dans le corridor qui mène à l’extérieur de la bâtisse. Lorsqu’on arrive à l’extérieur, Charlie s’assoie sur un banc.

Charlie Green : La stupidité humaine… la naïveté. Voilà ce que je viens de voir en allant visiter ces requins de l’information. Billy, tu vois, nous avons tous les 2 un petit quelque chose contre la société actuelle, les gens en général. Pendant que toi, tu essaies de les guider vers ta réalité de débile, le gars qui veut fuir la réalité et qui traite les autres d’hypocrite alors que c’est toi-même qui en est un, moi de mon côté, je m’occupe de mon match que j’aurai contre toi. Je n’ai pas de plan précis en tête pour te battre certes, je ne peux pas en avoir puisque comme tu le dis si bien, tu es imprévisible. Personne n’aurait pu prévoir que tu déciderais de te promener avec un pauvre gars qui fait encore plus pitié que toi. Dans le fond Billy, Mikhail, c’est ton coté hypocrite tu crois l’aider alors que dans le fond, tout ce que tu fais, c’est de le nuire plus qu’autre chose. C’est étrange tout de même que des gens veulent apprendre d’un loser comme toi. Oui Billy, même si tu as gagné plus d’une fois contre moi, tu es un loser. Tu as besoin de la drogue et de l’alcool pour vivre et fuir la réalité. D’ailleurs, t’as tellement besoin de la drogue qu’elle fait partie intégrante de ton mode de vie et de tout ce dont tu parles. Ce n’est pas d’aujourd’hui en plus à ce qu’il parait selon les rapports que j’ai retrouvés de ton adolescence, en allant fouiller aux archives de ton école secondaire.

Charlie lève les yeux vers les gens qui se baladent autour de lui et regarde quelques passants.

Charlie Green : Tous ces gens qui se promènent partout ici et plusieurs qui viendront voir ta défaite contre moi. Voir à quel point tu peux être loser. Tous ces gens sont tellement naïfs. Ils vont boire tes paroles eux, ils vont te croire et dans le fond ils se foutent de moi complètement. Mais dans le fond, tu les méprises et tu ne les apprécies même pas. C’est une partie de moi que tu as acquis je crois. Autant que moi, j’ai pris ton côté imprévisible maintenant. Dans le fond, je dis que c’est ton côté imprévisible mais en fait, c’est parce que c’est toi mon adversaire, en fait, le côté imprévisible est plutôt pris du côté d’Adolf Hitler. Tu sais, personne ne pouvait savoir où il avait l’intention d’attaquer parce qu’il voulait que tout le monde qui n’était pas d’une race supérieure soit exterminés. J’ai bien l’intention de faire la même chose ici et en commençant par toi, c’est pour commencer avec les plus faibles, les gens qui ne sont pas capable de refuser quelque chose d’aussi ridicule que la drogue et l’alcool, qui te mènera un jour à ta perte. Tu as beau croire que de vivre rapidement et vivre pleins d’expériences ça te sera bénéfique à la fin, mais dans le fond, tu mourras plus rapidement. Moi, j’aurai vécu toutes ces expériences, en prenant plus mon temps et en savourant encore plus l’expérience que j’aurai vécue.

Charlie baisse les yeux et regarde par terre.

Charlie Green : J’ai déjà tout dit ça avant, je le sais, mais c’est la réalité. Tu continues toi-même à répéter les mêmes choses du gars qui croit qu’il fait partie de la majorité alors qu’en fait, vous n’êtes qu’une poignée de débile à croire pouvoir changer le monde quand vous êtes gelé.

Ça, c’est comme pour changer le Hardcore … ouais, tu veux changer le Hardcore alors que quand tu n’étais pas gelé, tu as réussi … pendant 2 heures … toute qu’une réussite mon Billy. Ça va bientôt faire 2 semaines que je suis champion, c’est déjà plus que toi, en incluant tes 2 règnes ! Ne crois-tu pas Billy que tu devrais tenter ta chance dans autre chose? Dans une autre division peut-être … ou une autre discipline ? Le ballet-jazz ou continuer à faire de la lutte mais dans ton salon sur un jeu vidéo ? Tu t’humilie à continuer comme ça Billy. En plus, les gens commencent à te détester maintenant que tu parles de la drogue comme un joueur de volleyball parle de son ballon. Billy, arrête d’essayer de sauver le Hardcore et de sauver le monde en leur faisant croire que ton mode de vie c’est le meilleur et arrête d’essayer de guider les gens. De toute façon, ils sont trop stupides pour comprendre. Toi, tu économiseras ton temps et celui des autres en même temps. Une personne ayant détenu un titre moins longtemps que le champion actuel et ce, en 2 règnes des plus éphémères, ne peut prétendre que la ceinture lui appartient Billy. Injection ce n’est pas ton Homeland Billy, c’est le mien maintenant, tu es un lutteur déchu visiblement, c’est ce que tu as laissé voir à la conférence de presse que tu as donné.

Charlie se lève et regarde au loin pour se rendre à l’aréna où aura lieu le spectacle.

On retrouve Charlie Green devant le musée de l’Holocauste à Montréal au lendemain du PPV Ground Zero.

Charlie Green : Nous y voilà … au lendemain du plus gros pay per view de l’histoire du SOW, le mal a triomphé tel que prévu. J’ai encore le titre Hardcore sur mon épaule et j’ai réussi à te faire abandonner mon Billy. J’espère que cette fois tu auras compris que le Hardcore, ce n’est pas pour toi … Encore cette fois ci tu as échoué, tel que je l’avais dit, Adolf Hitler a triomphé cette fois dans cette 2ième guerre contrairement à la première. Tu as peut-être gagné la première guerre Billy, mais cette fois, j’ai gardé la ceinture, ton rematch, tu l’as eu. Tu n’as pas été capable de remettre le hardcore sur les rails comme tu croyais. Enfin, oui en quelque sorte… mais pas au point de dire que c’est TOI qui l’a remis sur les rails, pourquoi? Parce que c’est encore moi qui a la ceinture sur mon épaule et ce après 2 semaines. Oui Billy, tu as aidé à remettre le Hardcore sur le droit chemin c’est vrai… mais jusqu’à maintenant, il faut avouer que c’est moi qui a mener le Hardcore à bout de bras plus longtemps que toi. J’ai défendu mon titre plus de fois en un seul règne que toi en 2 !

Charlie pointe le musée.

Charlie Green : J’ai décidé de venir ici après ma victoire parce que c’est un peu comme … comme un havre de paix. Ça démontre l’étendu du mal qu’un être humain peut faire avec des idées un peu malicieuses. Certes, Hitler n’était pas seul dans son idée de génocide, mais il a décidé de se suicider aussi. La pire chose à faire c’est de s’allier avec des gens parce qu’ils peuvent nuire à tes plans. Dans ton cas Billy, on dirait que tu n’es pas capable de rester seul, quand je suis arrivé ici, tu t’étais allié avec le public en quelque sorte, ils t’appuyaient beaucoup trop … avant de se rendre compte de ta vraie personnalité de faible batteur de femme. Aujourd’hui, tu as Mikhail qui a décidé de te suivre, un autre homme faible comme toi qui ne connait rien à la vie. Dans le fond, j’ai toujours cru que parce que j’ai passé le tiers de ma vie en prison, je n’avais rien connu de la vie, visiblement, je me suis trompé là-dessus. J’ai l’impression d’en connaitre plus sur la vie que toi et Mikhail … probablement plus que la majorité des gens qui viennent voir les spectacles du SOW …

Maintenant Billy, j’espère que tu mettras tes priorités ailleurs, parce que tu vois clairement que tu ne peux pas battre le vrai Charlie Green, celui que tu as réveillé à BOC il y a un mois.

Charlie donne un coup de pelle puissant par terre et regarde la caméra.

Charlie Green : Maintenant je dois passer à autre chose et continue la quête vers le vrai hardcore parce que tel que tu l’avais prévu, chaque tête forte finie par tombée, la tienne est tombée, maintenant, il y en aura une autre qui devra tomber.

On voit Charlie Green dans un grand tunnel, on devine rapidement qu’il est dans des égouts puisqu’il y a de l’eau qui semble très sale et on voit souvent de gros rats passés dans l’arrière-plan de l’image. Green est habillé de façon conventionnelle à ce genre d’expédition (soit avec une chienne imperméable et un masque anti bactéries mais toujours avec sa pelle sur son épaule).

Charlie Green : Je me retrouve ici … dans le corps de Billy Dirnt ! Euh… pardonnez-moi, dans les égouts, ouais, des égouts. Je crois sincèrement que c’est un bon endroit pour désigner l’intérieur du corps de Billy Dirnt. Tout crotté, ça bouge de partout, plusieurs matières dont nous ne sommes pas certains. Billy, tu veux apprendre la vie et la business à Mikhail alors que dans le fond, tu ne la connais même pas toi-même. Dans le fond, si tu veux vraiment apprendre à ton protégé, rien de tel que de le mettre dans le bain lui-même tu sais, le faire lutter! Il verra s’il est apte à ce genre de business ou pas. Tu sais, ce n’est pas tout le monde qui est fait pour ça. La preuve est que dans le fond, toi-même tu t’acharnes sur quelque chose que tu as perdu… 2 fois plutôt qu’une ! Certes, c’est une attitude de champion, ça, tu l’as c’est vrai … un vrai champion n’abandonne jamais. Par contre, un vrai champion sais reconnaitre où il mérite d’être alors que toi, tu crois encore que Injection peut être ton Homeland alors que, visiblement, Injection is MINE now.

La caméra baisse un peu et on peut voir un tas de rat aux pieds de Green qui prend sa pelle et les écartes lentement de ses pieds pour qu’ils reprennent leur chemin.

Charlie Green : Tu vois Billy, tu es un peu comme ces rats … pas totalement, parce que toi, malgré tout… tu es doté d’un certain intelligence, bon, parfois tu nous fais douter, mais, je sais qu’au fond de toi, t’es intelligent. Là où tu leur ressemble, c’est lorsque comme eux, ça a pris une partie de moi pour que tu changes de chemin et que tu comprennes enfin que ton temps dans le Hardcore est probablement révolu. Tu te dois de faire autre chose, parce que le Hardcore, c’est trop fort pour toi, la douleur, la pression, tout ça t’a fait soumettre lors de Ground Zero.

Billy, ne te crois pas à un niveau si supérieur, oui peut-être que tu fais partie de certains éléments qui t’ont touchés pour qu’après, les gens que tu as côtoyé en soit rendu ou ils en sont, mais ce n’est pas seulement toi, tu n’es pas supérieur, la supériorité, c’est moi par-dessus ça, parce que, moi, j’ai réussi à te changer toi. Puisque moi je t’ai changé, ensuite tout le reste a suivi, c’est donc, moi, qui a mené à ce changement dans cette fédération tu sais. De plus, de tout ce que j’ai entendu, bien que je ne m’y fis pas vraiment, tous les gens s’entendent pour dire que j’ai le potentiel pour changer le SOW du tout au tout, et visiblement, c’est ce que je suis en train de faire… en te manipulant toi mon Billy. Tu as pu constater ma force physique, maintenant constate ma force mentale.

Charlie rebaisse les yeux tranquillement et y voit encore un rat. Il s’élance et lui donne un bon coup de pelle sous l’impact le rat s’écrase et la caméra s’éteint sur cette image d’horreur.

On retrouve Charlie Green assis dans l’escalier devant le Nationwide Arena, lieu du dernier Injection. Plein de gens passent autour de Green mais personne ne semble le remarquer et lui ne fait pas de cas de personne, la caméra s’approche de lui et on le voit avec sa pelle sur son épaule.

Charlie Green : C’est drôle Billy que avant Injection, t’aies voulu faire comme moi, aller dans un endroit inusité et faire l’apologie de ce qui se passe ou ne se passe pas dans le cerveau de l’autre… Vraiment Billy, tu sembles manquer d’imagination dernièrement pour faire quelque chose de semblable. Oui c’est vrai, j’ai été dans les égouts pour parler de ton état d’esprit, je me suis sali pour montrer ce qui se passe dans ton cerveau. Ce n’est pas si grave après tout, je me suis sali tellement de fois pour des adversaires, je me suis sali tellement de fois dans un match pour montrer mes points de vus. Ça a rapporté après tout, je suis champion Hardcore du SOW et ça ne changera pas de sitôt. Tu sais, ça n’a pas été facile pour moi d’affronter Wilson pour avoir ma nouvelle ceinture. J’ai dût le voir en dehors du cadre d’un match, pour une personne aussi solitaire que moi, ce n’est pas facile. Ce sont les risques et les sacrifices du métier… du métier de champion. Contrairement à la plupart de la population, moi, j’aime mon métier. Ce métier-là m’amène à t’affronter, toi, et beaucoup d’autres. Tu crois vraiment que je vais mettre la pédale douce maintenant que je suis champion ? Tu es vraiment le pire imbécile de croire ça jeune homme… Oui c’est vrai, je n’étais peut-être pas là avec tout le monde pour l’obtention de ma nouvelle ceinture, mais, comme je l’ai dit, c’est plutôt à cause de mon manque d’intérêt pour les gens en général, et non pour un manque d’intérêt envers ma ceinture. Ce n’est surtout pas parce que je veux mettre la pédale douce et que je veux prendre ça relaxe.

Charlie baisse sa tête et semble découragé.

Charlie Green : Maintenant, on parle encore de ton histoire de vie de drogué… Tu crois que parce que tu vis comme bon te semble que tu ne vivras pas de douleur atroce lorsque tu vas mourir c’est ça ? Crois-tu à ça, le cancer ? Cette maladie s’attrape même quand on est jeune tu sais… Même si tu es jeune, tu peux quand même mourir d’une mort atroce et lente pendant que moi, même si je vis vieux, je peux mourir d’une crise cardiaque très rapide. Tu sais que, le type de mort qu’on aura, n’est pas relié au type de vie qu’on aura vécu. Tu sais aussi que, malgré ce que tu penses, j’ai déjà vécu beaucoup de moments de joie, enfin, pour ce qu’il en est. Ma joie est différente de la tienne et je n’ai pas besoin de cochonnerie pour vivre ni pour être heureux. Tu crois être capable de me rendre insécure, mais malgré tout ce que je sais que tu es capable de faire, je n’ai aucun doute sur ma sécurité, tu pourras essayer de m’attaquer tant que tu le voudras d’ici Final Justice, tu ne réussiras pas à me battre totalement pour me rendre insécure et que je perde confiance en moi. Tu peux sembler sans stratégie et tu peux sembler sans pitié, mais ce n’est rien, vraiment ce n’est rien. Final Justice approche plus rapidement que tu le pense et je sais que je vais revenir avec ma ceinture coûte que coûte.

Charlie remonte la tête et regarde la caméra en face.

Charlie Green : Parlons-en de Final Justice. Steel cage Barbwire Hardcore match… ouais… enfin quelque chose qui sonne bien à mon oreille! Wilson croyait me donner une conséquence grave en faisant de ce match un combat en cage avec des barbelés partout, mais dans le fond, c’est plutôt un cadeau qu’il me fait. ÇA c’est un vrai match où il y aura du sang, autant du mien que du tien. Le meilleur champion Hardcore en sortira vainqueur. Tu as raison, ce sera un bain de sang ce match. Tu pourras tout essayer pour me déconcentrer, je n’ai jamais bronché pour un adversaire, ce ne sera pas toi qui me fera commencer je peux t’en assurer!

Mes comparaisons avec Hitler sont d’autant plus vraies aujourd’hui comme nous nous rapprochons de la grande bataille. Lorsque je serai dans le ring contre toi, ce sera le côté Nazi contre la force Alliée, personne d’autre autour et tous les civils verront enfin le mal triomphé une fois pour toute !

Charlie donne un coup de pelle sur une boite de journaux près de lui et se lève pour quitter la scène.

Charlie Green est assis sur un banc à l’extérieur du gym du SOW dans lequel il avait l’habitude d’aller s’entrainer avant. Il est là, calme comme à son habitude pendant que la caméra se rapproche lentement.

Charlie Green : La solitude, ouais … la solitude… c’est mon mode de vie à moi Billy, au même titre que toi avec ta drogue et ton alcool. J’ai choisi de vivre seul et je m’en fou de finir seul à la fin de mes jours. Pourquoi ? Parce que je n’ai jamais connu autre chose. Les gens ne m’intéressent pas, ils ne m’ont jamais rien apportés et ils ne m’apporteront jamais rien. La vie, je l’ai appris par moi-même. Les seuls gens qui m’apportent quelque chose, c’est les gens que j’affronte dans le ring. Oui Billy, tu peux te dire que tu fais partis d’un petit groupe de gens qui auront apportés quelque chose dans ma vie ! N’est-ce pas là merveilleux ?

Charlie laisse échapper un petit rire sarcastique.

Charlie Green : Ce que tu m’as apporté Billy, c’est simplement d’être redevenu moi-même après un long moment que j’aurais cru pouvoir être une meilleure personne, mais … à ce qu’on dit, chassez le naturel et il revient au galop. Dans le fond, je suis mieux tel que j’ai toujours été, imprévisible, violent… Par contre, ma solitude fait de moi une personne très calme Billy, je ne m’énerve jamais pour rien. Contrairement à toi qui est toujours énervé et qui a toujours l’air d’une super balle sur la caféine. Je ne me stresse pas pour personne… alors que toi, tu as le souci du détail, le souci de bien paraitre dans un certain sens pour les gens croyant que tu es leur sauveur. Moi, je n’en ai pas besoin. Je vais finir seul comme tu l’as dit.

À Final Justice, j’aurai encore la ceinture à mon épaule, j’entrerai dans la cage, pour en ressortir encore avec la ceinture, pendant que toi, tu agoniseras, un prélude à ta mort en fait. Souffrant d’une mauvaise décision de ta part, soit, celle d’avoir accepté de m’affronter dans un match où j’aurai l’avantage puisque les matchs aussi violents, c’est ma spécialité.

Charlie se passe une main dans les cheveux et laisse sa main sur sa nuque en regardant la caméra.

Charlie Green : Tu sais Billy, tu crois avoir commis une erreur et que tu doives la réparer. Tu n’as commis aucune erreur, tu as juste aidé à ce que je revienne sur la bonne track, maintenant, je sais que je peux très bien supporter Injection sur mes épaules, en faire d’un show encore plus violent ! Je peux contrôler Injection et je vais continuer de le montrer jusqu’à Final Justice, la violence qui a dans ce show, c’est grâce à moi.

J’ai souvent dit que je n’avais pas de faiblesse et que j’étais supérieur. Je le pense Billy, oui j’ai des faiblesses dans le sens où, je peux perdre des combats, oui, mais chaque faiblesses durant un combat me rend plus fort et m’amènera à continuer d’être sur la bonne voie. Tu crois vraiment que je mens quand je dis que je veux être seul et que je vais rester seul toute ma vie? Tu crois que c’est une faiblesse de ma part ? Écoute mon point de vue. Je n’ai jamais été trahi par personne, parce que je n’ai jamais été ami avec personne. Personne n’a jamais raconté d’histoire par rapport à ce que j’avais fait ou dit dans la vie, toi, juste de mon côté, j’ai eu vent de l’histoire d’Amy. C’est un couteau dans le dos de sa part parce que tu ne voulais pas que ça se sache et elle a raconté ça quand même. Tu vois, ce n’est qu’une histoire parmi tant d’autres qui aurait pu venir aux oreilles des autres. Ce n’est que ton cas. Moi, personne ne me connait, personne ne peut dire quoi que ce soit de moi, oui ils peuvent dire des choses, mais sans que ce soit vérifiable, ce qu’on appelle des rumeurs.

Alors qui veut être seul dans la vie? Moi Billy, moi je veux être seul, je resterai seul et ne t’inquiète pas pour moi, je n’en souffrirai pas.

Charlie quitte la caméra du regard et le caméraman se retire pendant que Green se lève pour s’en aller.

On voit Charlie Green assis sur un banc devant le U.S Bank Arena ou a eu lieu Showdown, il semble être en train de réfléchir alors que la caméra s’en approche lentement.

Charlie Green : L’amitié … l’alliance … toutes des choses dont j’ai toujours été capable de me passer. Que tu aies des amis ou des alliés, ils finissent toujours par te trahir, je n’ai jamais vu personne dans ma vie avoir un ami ou un allié pour la vie. Et ce n’est pas parce que je me tiens loin de toute cette société de rapace que je n’ai jamais rien vu. J’en ai vu des choses même si je ne côtoie personne. Tu vois, toi-même, tu as vu un bon exemple de ce que je veux dire dans ta dernière vidéo. Tu as rencontré un ancien du SOW et lui-même disait qu’il avait fait confiance à quelqu’un et qu’il a été floué par cette même personne, en l’occurrence le champion actuel du SOW. Même lui, qui est supposé donner le bon exemple pour les gens puisqu’il est l’image même de la fédération, a été capable de trahir quelqu’un … avant qu’il devienne champion peut-être, enfin, pendant qu’il ne l’était pas probablement. Rien ne change au fait qu’encore une fois, tu as vu le point de vue que j’ai des amis et des alliances. C’est exactement ça et tu le vois de tes yeux, c’est toujours comme ça, personne n’est à l’abri de ça et tout le monde se fait trahir un jour ou l’autre, alors que moi, je n’ai jamais eu d’amis, ni d’alliés, jamais je n’ai été trahi tu vois.

Charlie regarde ailleurs quelques instants en continuant son discours.

Charlie Green : La différence entre toi et moi Billy, c’est que moi, je n’ai pas besoin de personne pour me faire mon chemin. La preuve ? Je suis arrivé ici, j’ai perdu beaucoup, oui, beaucoup de matchs en ligne… Maintenant, ça fait presque 1 mois que je suis champion Hardcore, peu de gens peuvent se vanter d’avoir gagné un titre après à peine un mois. Comme je viens de le dire à Showdown Billy, j’ai l’intention d’être le champion pour longtemps, très longtemps. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent de moi, tu vois, c’est ça la différence, je me fou éperdument de ce que les autres peuvent dire, je reste seul dans mon coin et je regarde ces gens jacasser comme des oiseaux. Ils disent que je n’ai pas de charisme ? Bien, c’est peut-être vrai, mais personne ne pourra me reprocher de ne pas avoir de talent, non ça personne ne pourra le dire, personne ne pourra me reprocher d’être faible, non ça non plus, personne ne pourra le dire, par contre toi, même Mikhail l’a dit, tu es un faible, peut-être que Mikhail n’a pas voulu parler de la même chose que moi en disant faible, mais dans le fond, c’est ce qui fait de toi un être misérable, tu as des faiblesses, alors que moi… je n’ai que des moments de faiblesses!

Tu vois Billy, il y a tellement de différence entre nous, mais en même temps on est tellement proche l’un de l’autre … pour la folie, nous sommes très proches, car tu sais, j’ai entendu souvent l’adage, le génie s’approche de la folie… visiblement, je suis le génie entre nous 2, puisque j’ai réussi à détenir la ceinture Hardcore plus longtemps, bon, ce n’est peut-être pas le meilleur exemple de mon génie, mais, ce qui est encore plus vrai pour mon génie, c’est qu’aujourd’hui, je t’ai battu déjà plus d’une fois, j’ai été chercher la nouvelle ceinture Hardcore dans le bureau de Wilson et croyant me punir, il m’a récompensé pour mes gestes. N’est-ce pas là une démonstration de génie ? Je réussi à flouer le GM pour avoir un match à ma juste valeur. Toi pendant ce temps là ? Tu prends le temps d’aller te saouler encore.

Charlie regarde à nouveau la caméra.

Charlie Green : Comme je l’ai dit à Showdown, moi, je règne par la peur. Tu dis peut-être ne pas avoir peur de moi, mais dans le fond Billy, je suis certain que tu as peur. Peur des réactions que je pourrais avoir, peur de ce qui m’entoure … peur de ça

Charlie montre sa pelle à la caméra.

Charlie Green : Tu sais, la peur Billy, c’est ce qui va te faire perdre à Final Justice. C’est ce qui va me faire garder ma ceinture le plus longtemps possible et probablement même détenir la ceinture plus longtemps que El Verdugo l’a détenu durant ses 3 règnes comme champion. Plus longtemps que Pétale même… Moi, je n’ai personne pour m’aider, ni pour me nuire, alors que toi, t’as des gens qui t’appuies et qui peuvent te nuire. La solitude Billy, ce sera mon avantage face à tout le monde ici.

Charlie se lève et quitte la scène lentement.